Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-09-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 septembre 1932 16 septembre 1932
Description : 1932/09/16 (N313). 1932/09/16 (N313).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571601q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
LE NUMERO g 49 CENTIMES!.
7 e ANNEE. — N° 313.
VENDREDI 16 SEPTEMBRE 1932.
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE •
ABONNEMENTS :
Un an
Six mois .
RÉDACTION & ADMINISTRATION
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
18 francs
10 francs
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Havre, s’adresser au
(2 e étage).
«
Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
Sur la base des résolvions du Congrès mondial d’Amsterdam le congrès régional
aura ses assises le 23 septembre de 8 à 12 heures et de H à 18 heures, pour étudier les
possibilités et l’organisalion pratique de lutte contre la guerre, dans notre région.
Toutes les organisations adhérentes du comité d’initiative régional sont priées de
faire des réunions générales de leurs adhérents et de nommer leurs délégués.
Le Congrès d’Amsterdam a été la première base d’unité internationale des travailleurs
manuels et intellectuels de toutes opinions contre la guerre impérialiste.
Le Congrès régional doit élargir et solidifier ce front de lutte.
iiiiiiBiiiBiaiBiBiiiiiiiiiiiiiBiiiiiaiiiiiaiiiiiiiiiaiaiiiiiiiiiBiiiiiiiiiiiBiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiaiiiiiiiiiiiiiiiBiaiiiainiiiinBinniiBiBiiiBiiiiiBiiiiiHiiiiiiiiiiiBiiiiimni
Manifeste du
Congrès mondial d’Amsterdam
Les travailleurs intellectuels et manuels,
réunis en Congrès contre la guerre impé
rialiste, pénétrés de F importance de la mis
sion qui leur a été confiée par des millions
d’hommes et de femmes de tous les pays,
veulent, pour donner une base solide à leur
tâche future, unifier dans une charte la pen
sée et la volonté du Congrès et se mettre
d’accord solennellement sur les points es
sentiels de la lutte contre la guerre, sur les
engagements et les responsabilités qui in
combent à chacun d’eux et à eux tous.
Le Congrès, sans nier l’existence des
nuances idéologiques et politiques qui peu
vent différencier les éléments dont il se
compose, se plaçant devant les faits et seu
lement devant les faits,
Affirme la réalité et la gravité des dan
gers universels de guerre qui assimilent
les jours que nous traversons à ceux qui
ont immédiatement précédé la guerre de
1914. Si nul ne peut spécifier une date pré
cise, même ceux qui sont prêts à déclencher
la guerre, le sort du genre humain n’est
plus de toute évidence, qu’à la merci d’un
heurt diplomatique, d’un incident de fron
tière ou d’un attentat politique.
Le Congrès se place devant les faits. 11
constate que la guerre coloniale, la guerre
de protectorat et de mainmise économique
sévit dans les cinq parties du monde de
façon endémique. Il constate que des peu
ples entiers et d’immenses pays, comme
l’Inde, le Maroc et d’autres encore, sont,
en réalité, en guerre à l’heure actuelle con
tre les furces armées des trafiquants impé
rialistes.
Il constate l’envahissement de l’Asie chi
noise par le Japon, ce qui implique la com
plicité des grandes puissances, et qui tend,
après le plus lâche des brigandages de
grande envergure, à des partages futurs
de butins aussi sanglants que la conquête.
Et dans l’état actuel de la situation poli
tique, des alliances et des traités plus ou
moins secrets, et des intérêts à la fois oppo
sés et enchevêtrés des divers capitalismes,
il ne saurait y avoir de guerre impérialiste
qui ne se généralise pas au monde entier.
Le Congrès dénonce l’attitude des grands
journaux et des personnalités publiques qui
taisent, dissimulent ou déforment, pour des
raisons de servilité et de lucre, les guerres
en cours et les catastrophes où sont visible
ment poussées les générations présentes et
où elles tomberont si elles ne réagissent
pas énergiquement.
Il constate et dénonce l’accroissement
énorme et continu des armements dans le
monde entier — en contradiction grossière
avec les sophismes, les arguties et les pro
clamations théâtrales des pouvoirs publics.
Il dénonce l’effroyable perfectionnement de
ces arguments, les sinistres moyens d’ex
termination scientifique, notamment par les
gaz et les bactéries, que mettra inévitable
ment en œuvre la prochaine guerre mon
diale.
Il dénonce la politique capitaliste qui fer
me progressivement les pays l’un à l’autre
au profit exclusif d’une minorité dcvoratrice
et qui pousse chaque gouvernement à rafler
dans la mesure où il le peut le territoire,
les richesses et les habitants des pays fai
bles, à s’assurer par tous les moyens des
débouchés. C’est pourquoi il dénonce les
accords qui viennent d’être conclus à Otta
wa et ailleurs.
Ces mesures de protectionnisme, prises
sous la poussée de la crise économique qui
sort du régime actuel et ne finira qu’avec
lui, élargissent cette crise et conduisent à
la transformation de la guerre économique
en guerre militaire. Le seul recours pour les
pays de gouvernements capitalistes ou plu
tôt pour les hommes d’affaires qui dirigent
effectivement ces pays et ces gouverne
ments, est de faire brutalement pencher la
balance par un coup de force, au profit
■exclusif et éphémère du bloc le mieux armé
et le plus puissant. Le capitalisme fait la
crise, la crise précipite la guerre.
Le Congrès dénonce, entre tous les faits
universels, un seul fait qui juge irrémédia
blement un régime et qui prouve le lamen-,
table désarroi de l’organisation capitaliste
du monde : la destruction des stocks énor
mes de denrées alimentaires en certaines
régions, alors que partout se massent des
populations d’affamés. En Inde et en Chine,
la moitié de la population succombe de
faim; dans les autres continents, des cen
taines de millions d’êtres humains souf
frent et meurent de misère.
Le Congrès pose en fait que toutes les
puissances capitalistes traitent l’Union so
viétique en ennemi commun et visent à la
saper et à l’anéantir. Après la longue série
des guerres directes d’intervention, des blo
cus et des encerclements, des attaques à
main armée soudoyées par les impérialismes
occidentaux, de l’armement des gardes-
blancs en Europe et en Asie, des tentatives
de destructions intérieures par le sabotage;
après des campagnes sans précédent de
calomnies et de diffamations, tout cela der
rière une mince façade de rapports diploma
tiques édifiée pour le bénéfice financier im
médiat, se prépare en Extrême-Orient, ou
vertement, la croisade armée définitive con
tre l’état socialiste.
Il constate la politique persévérante et
systématique de paix menée par l’Union
soviétique et dénonce la légende de 1’ « im
périalisme rouge », légende qui a pour but
de justifier et de masquer l’agression fomen
tée contre la République des ouvriers et
des paysans.
Le Congrès proclame que, de tout cet
état de choses, ce sont les masses humaines
qui sont et seront les victimes. Par l’effet
de la crise de surproduction et de répartition
défectueuse de la production, dérivée de
l’action anarchique de l’enrichissement in
dividuel, par l’action du chômage grandis
sant qui en résulte et qui affame, à travers
le monde, plusieurs centaines de millions
d’êtres humains, par l’accroissement for
midable des dépenses militaires, de l’aug
mentation du prix de la vie et des charges
fiscales; les multitudes du travail sont écra
sées, elles qui ont été décimées par la der
nière guerre et qui en portent encore, de
puis quatorze ans, les deuils et les plaies.
Elles sont ruinées avant d’être à nouveau
assassinées.
Il constate que les ouvriers japonais ont
déjà montré par des exemples héroïques
comment il faut mener la lutte contre la
guerre impérialiste en se dressant contre
leur propre bourgeoisie, en s’efforçant de
s’opposer à la production et au transport
des munitions et d’ouvrir les yeux des sol
dats japonais eux-mêmes sur le caractère
de rapine de cette guerre.
Le Congrès constate que le maintien des
frontières artificielles imposées par les trai
tés de paix qui n’ont été que des traités
unilatéraux de représailles et des opérations
d’ordre politique, ont compromis le proche
avenir pour l’avantage momentané des
vainqueurs et provoqué entre les pays des
dissensions profondes et des oppressions
des minorités qui appellent la guerre sur
toutes les frontières. La base même de ces
traités : l’article 237 de l’Acte de Versailles,
incriminant l’unique responsabilité de l’Al
lemagne, constitue une contre vérité criante
qui, exploitée par un jeu de mysticisme dé
magogique, a renforcé les réactions fascis
tes de l’Allemagne.
{Lire la suite en 2 e page)
Comité d’initiative régional
contre la guerre impérialiste
Aux camarades Secrétaires des Or
ganisations adhérentes au Comité
d’initiative Régional contre la guerre
impérialiste.
Chers Camarades,
En vue de la préparation de notre Con
grès Régional du 25 septembre prochain,
le bureau du Comité d’initiative Régional
a décidé de proposer aux organisations
adhérentes de faire dans les localités de ;
Sotteville, St-Etienne, Oissel, Petit-Quevii-
ly, Crand’-Quevilly, Darnétal, Fécamp,
Yvetot, Le Havre, Dieppe, Le Houlme, Ma-
romme, Barentin et Rouen, dés meetings
publics de compte rendu du Congrès mon
dial d’Amsterdam.
Il est important que dès maintenant, les
Comités locaux examinent les moyens d'or*
ganisation, les dates et les frais de ces
meetings.
Pour les localités où des comités locaux
ne sont pas encore constitués, il y a lieu
d’entreprendre cette constitution et prendre
les mêmes dispositions que les comités lo
caux constitués.
Les dates devront être communiquées
dans un délai aussi court que possible.
Il reste bien entendu que l’agitation con
tre la guerra ne doit pas seulement rester
dans le cadre des organisations qui ont
adhéré au Manifeste d’Henri Barbusse et de
Romain Rolland, mais des offres devront
être faites aux organisations locales qui
n’auraient pas été touchées ou qui auraient
réservé leur adhésion.
Bien fraternellement.
Le Secrétaire,
M. Billoquet.
<
Le bourrage de Grâne s'ananlse
Préparons la riposte
o
La bourgeoisie ne reste pas inactive.
La campagne de chauvinisme se renforce,
idéologiquement et pratiquement.
Notre région a été le théâtre, dimanche
dernier, de deux manifestations comme il
s’en organise chaque dimanche et en série,
dans tous les coins du pays depuis l’avène
ment des gauches
Au Palais de Justice de Rouen, le maire
du Havre, mi I’.stre de la Marine marchande,
a présidé le banquet de clôture du Congrès
national de la Presse périodique.
Ce fut l’occasion pour le très « gôche »
Meyer de placer son petit jus, comme il le
fait ordinairement, en jonglant avec les for
mules pacifistes les plus plates, pour terminer
sur un petit couplet revanchard. De sorte que
chacun, dans l’assistance, puisse se décla
rer satisfait.
Ce congrès doit appeler l’attention des
ouvriers. Important du point de vue de sa
composition, il l’est plus encore du point po
litique, si l’on observe le rôle primordial que
joue la presse dans la préparation des esprits
à la guerre.
La grande presse forge l’opinion publique.
La presse périodique y supplée, elle s’entend
à merveille pour faire pénétrer son poison, là
où la « grande presse » ne peut parvenir.
Elle plagie sa grande sœur, elle puise aux
mêmes sources ses informations mensongères
en les accommedant à la sauce régionale ou
locale (comme L’Avenir de' TrouvUle, par
exemple, dont l’exagération dans ce domaine
a déterminé la belle réaction des typos uni
taires et confédérés d’une imprimerie du Ha
vre). ( Lire la suite en 4 e page)
o-
Quatre nouveaux abonnés, dix nu
méros vendus directement, 5 francs de
souscription pour le « Prolétaire ».
Voilà un exemple que tous nos cama
rades dans toutes les localités se don
neront à cœur de suivre et de dépas
ser. Quelle sera la localité, l’usine ou
le camarade qui la semaine prochaine
aura fait mieux ? La crise, le chômage
forcent la classe ouvrière à de dures
privations. Mais la classe ouvrière
veut se défendre et pour cela elle sent
que plus que jamais il lui faut un or
gane puissant qui soit à la fois un ins
trument d’organisation et une arme
redoutable avec laquelle le prolétariat
de notre région doit se défendre et at
taquer.
- Les ouvriers et ouvrières du textile
d’Oissel ont donné l’exemple de la
possibilité de lutte et d’organisation.
Aidés par notre presse ils ont recons
titué une section syndicale d’entrepri
se qui groupe actuellement 30 mem
bres. Ils ont arraché au patronat 10 %
d’augmentation et certaines améliora
tions de travail.
Il faut que chacun de nos camarades
comprenne et fasse comprendre autour
de lui que dans toutes les batailles que
le prolétariat livre à son oppresseur le
« Prolétaire Normand » joue un grand
rôle et qu il le jouera encore plus grand
si nous savons lui donner la force et la
vitalité nécessaires.
Salsenach.
—
I LA POINTE DU COUTEAU
Interview
—0—
Le rapide du Havre s’arrête à la gare de
Rouen rive-droite nous apprend fe Journal
de Rouen. A sa « gauche » est accroché un
démocratique wagon-salon ; un homme 1 non
moins démocratique F occupe. Il lit, en fumant
sa légendaire pipe. Un rédacteur du démocra
te Journal de Rouen est s\ur le quai, avec les
officiels et les « mouches » qui, on le sait,
sont là pour crier « Vive ... » tout ce que
l’on voudra, en la circonstance, c’est « Vive
Herriot ». Hier, c’était : vive, Tardieu, de
main : vive Paul-Boncour. C’est leur boulot,
ils sont payés pour ça.
Les acclamations terminées, notre rédac
teur, après avoir essuyé les verres de son
lorgnon que la a réaction, » de l’endroit avait
brouillés, monte en wagon. Il va, me direz-
vous , interwiever le président du Conseil sur
les remèdes qu’il compte apporter à la situa
tion de la région rouennaise, à la crise texti
le qui plonge dans la misère des milliers
d’ouvriers, du chômage sur le port, etc... Non,
il causera de La Belle Zélie, la Porte Océa-
ne, C’est plus gai que les problèmes cuisants
de l’heure . Pendant ce temps-là, les mar
chands de canons font leur petit commerce.
Et celui qui vient de s’entretenir avec Mac-
Donald à Guernesey s’en va à Paris pour
négocier ave,c le gouvernement fasciste du
Reich F écrasement de la révolution alleman
de, tout comme le fit Clemenceau en 1919 et
1920.
J. Prolo.
La “DW* St lier ai
servMariQéilaiisla français
Devant l’attaque renforcée de la presse
corrompue et au service de la bourgeoisie, les
travailleurs manuels,, intellectuels, sans dis
tinction de tendances, répondront par le front
unique de lutte contre la guerre impérialiste
et pour la défense de l’U.R.S.S., partici
peront en masse au Congrès régional contre
la guerre impérialiste.
L unité réalisée à Amsterdam, confirmée
par le meeting de Bullier, est incompatible
pour la bourgeoisie.
Aussitôt, pour semer la division et créer
dans l’esprit des masses vis-à-vis du Congrès
d’Amsterdam et des décisions qui y ont été
prises, une certaine méfiance, la bourgeoisie
fait donner sa presse de droite et de gauche.
Elle fait écrire que le Congrès d’Amsterdam
n’a été qu’une manœuvre de propagande
bolchevique. « Comme hier elle fait écrire,
que Gorguloff était un néo-bolchevik. ».
Elle calomnie à tout bout de champ les
hommes qui sont à la tête de ce noble mou
vement qui a pour but de dresser les cons
ciences du monde entier contre la nouvelle
boucherie que l’impérialisme international
prépare au prix de la plus cruelle misère im
posée aux prolétariats de tous les pays capi
talistes.
Cette presse corrompue, pourrie, ment à
dessein pour discréditer cette grandiose et
historique manifestation internationale qui a
eu lieu à Amsterdam les 27, 28 et 29 août,
où se sont réunis plus de 2.000 délégués re
présentant 30.000 organisations qui représen
tent une multitude de conceptions, mais tou
tes décidées à s’opposer au nouveau carnage
en préparation,
La presse bourgeoise de notre région ne
saurait rester en arrière. La Dépêche de
Rouen du 13 septembre blâme le congrès
et les pacifistes sincères qui y ont participé.
D’une façon cynique, sous la plume de
Georges Wagner, elle veut faire croire que
les pacifistes sincères n’ont pu prendre la pa
role ou virent leurs efforts brutalement coupés
par les communistes. « Tous les délégués Sont
unanimes, à reconnaître l’inverse et nous 1 met
tons au défi le sieur Wagner à nous donner
des noms en dehors de ceux qui, au service
de F impérialisme, comme lui le fait dans la
Dépêche de Rouen, étaient allés à Amster
dam , non pour lutter contre la guerre, mais
pour, donner au congrès une fausse note et
le saboter.
Mais la bourgeoisie de notre région ét sa
presse vénale vise encore autre chose. Cha
que travailleur sait déjà par la voix du Pro
létaire Normand qu’un congrès régional va
avoir lieu le 25 septembre à Sotteville-lès-
Rouen, salle de l’Eldorado. Le comité d’ini
tiative groupe 78 organisations, 12 comités
locaux sont constitués, d’autres sont en for
mation. Enrayer ce courant irrésistible des
masses, briser l’unité, voilà le rôle que fait
jouer la bourgeoisie aux Wagner et consorts
pour mieux préparer la guerre et la déclan
cher.
La Dépêche de Rouen discrédite le Con
grès mondial pour éloigner et détourner du
Congrès régional une importante couche de
travailleurs. Elle veut désorganiser la classe
ouvrière pour mieux la livrer aux crocs féro
ces de l’impérialisme qui de plus en plus
poussé par la crise économique veut déclen
cher la guerre contre l’U.R.S.S. pour résou
dre sa Crise aux frais des travailleurs. Elle
sent très bien que devant un prolétariat orga-
7 e ANNEE. — N° 313.
VENDREDI 16 SEPTEMBRE 1932.
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE •
ABONNEMENTS :
Un an
Six mois .
RÉDACTION & ADMINISTRATION
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
18 francs
10 francs
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Havre, s’adresser au
(2 e étage).
«
Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
Sur la base des résolvions du Congrès mondial d’Amsterdam le congrès régional
aura ses assises le 23 septembre de 8 à 12 heures et de H à 18 heures, pour étudier les
possibilités et l’organisalion pratique de lutte contre la guerre, dans notre région.
Toutes les organisations adhérentes du comité d’initiative régional sont priées de
faire des réunions générales de leurs adhérents et de nommer leurs délégués.
Le Congrès d’Amsterdam a été la première base d’unité internationale des travailleurs
manuels et intellectuels de toutes opinions contre la guerre impérialiste.
Le Congrès régional doit élargir et solidifier ce front de lutte.
iiiiiiBiiiBiaiBiBiiiiiiiiiiiiiBiiiiiaiiiiiaiiiiiiiiiaiaiiiiiiiiiBiiiiiiiiiiiBiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiaiiiiiiiiiiiiiiiBiaiiiainiiiinBinniiBiBiiiBiiiiiBiiiiiHiiiiiiiiiiiBiiiiimni
Manifeste du
Congrès mondial d’Amsterdam
Les travailleurs intellectuels et manuels,
réunis en Congrès contre la guerre impé
rialiste, pénétrés de F importance de la mis
sion qui leur a été confiée par des millions
d’hommes et de femmes de tous les pays,
veulent, pour donner une base solide à leur
tâche future, unifier dans une charte la pen
sée et la volonté du Congrès et se mettre
d’accord solennellement sur les points es
sentiels de la lutte contre la guerre, sur les
engagements et les responsabilités qui in
combent à chacun d’eux et à eux tous.
Le Congrès, sans nier l’existence des
nuances idéologiques et politiques qui peu
vent différencier les éléments dont il se
compose, se plaçant devant les faits et seu
lement devant les faits,
Affirme la réalité et la gravité des dan
gers universels de guerre qui assimilent
les jours que nous traversons à ceux qui
ont immédiatement précédé la guerre de
1914. Si nul ne peut spécifier une date pré
cise, même ceux qui sont prêts à déclencher
la guerre, le sort du genre humain n’est
plus de toute évidence, qu’à la merci d’un
heurt diplomatique, d’un incident de fron
tière ou d’un attentat politique.
Le Congrès se place devant les faits. 11
constate que la guerre coloniale, la guerre
de protectorat et de mainmise économique
sévit dans les cinq parties du monde de
façon endémique. Il constate que des peu
ples entiers et d’immenses pays, comme
l’Inde, le Maroc et d’autres encore, sont,
en réalité, en guerre à l’heure actuelle con
tre les furces armées des trafiquants impé
rialistes.
Il constate l’envahissement de l’Asie chi
noise par le Japon, ce qui implique la com
plicité des grandes puissances, et qui tend,
après le plus lâche des brigandages de
grande envergure, à des partages futurs
de butins aussi sanglants que la conquête.
Et dans l’état actuel de la situation poli
tique, des alliances et des traités plus ou
moins secrets, et des intérêts à la fois oppo
sés et enchevêtrés des divers capitalismes,
il ne saurait y avoir de guerre impérialiste
qui ne se généralise pas au monde entier.
Le Congrès dénonce l’attitude des grands
journaux et des personnalités publiques qui
taisent, dissimulent ou déforment, pour des
raisons de servilité et de lucre, les guerres
en cours et les catastrophes où sont visible
ment poussées les générations présentes et
où elles tomberont si elles ne réagissent
pas énergiquement.
Il constate et dénonce l’accroissement
énorme et continu des armements dans le
monde entier — en contradiction grossière
avec les sophismes, les arguties et les pro
clamations théâtrales des pouvoirs publics.
Il dénonce l’effroyable perfectionnement de
ces arguments, les sinistres moyens d’ex
termination scientifique, notamment par les
gaz et les bactéries, que mettra inévitable
ment en œuvre la prochaine guerre mon
diale.
Il dénonce la politique capitaliste qui fer
me progressivement les pays l’un à l’autre
au profit exclusif d’une minorité dcvoratrice
et qui pousse chaque gouvernement à rafler
dans la mesure où il le peut le territoire,
les richesses et les habitants des pays fai
bles, à s’assurer par tous les moyens des
débouchés. C’est pourquoi il dénonce les
accords qui viennent d’être conclus à Otta
wa et ailleurs.
Ces mesures de protectionnisme, prises
sous la poussée de la crise économique qui
sort du régime actuel et ne finira qu’avec
lui, élargissent cette crise et conduisent à
la transformation de la guerre économique
en guerre militaire. Le seul recours pour les
pays de gouvernements capitalistes ou plu
tôt pour les hommes d’affaires qui dirigent
effectivement ces pays et ces gouverne
ments, est de faire brutalement pencher la
balance par un coup de force, au profit
■exclusif et éphémère du bloc le mieux armé
et le plus puissant. Le capitalisme fait la
crise, la crise précipite la guerre.
Le Congrès dénonce, entre tous les faits
universels, un seul fait qui juge irrémédia
blement un régime et qui prouve le lamen-,
table désarroi de l’organisation capitaliste
du monde : la destruction des stocks énor
mes de denrées alimentaires en certaines
régions, alors que partout se massent des
populations d’affamés. En Inde et en Chine,
la moitié de la population succombe de
faim; dans les autres continents, des cen
taines de millions d’êtres humains souf
frent et meurent de misère.
Le Congrès pose en fait que toutes les
puissances capitalistes traitent l’Union so
viétique en ennemi commun et visent à la
saper et à l’anéantir. Après la longue série
des guerres directes d’intervention, des blo
cus et des encerclements, des attaques à
main armée soudoyées par les impérialismes
occidentaux, de l’armement des gardes-
blancs en Europe et en Asie, des tentatives
de destructions intérieures par le sabotage;
après des campagnes sans précédent de
calomnies et de diffamations, tout cela der
rière une mince façade de rapports diploma
tiques édifiée pour le bénéfice financier im
médiat, se prépare en Extrême-Orient, ou
vertement, la croisade armée définitive con
tre l’état socialiste.
Il constate la politique persévérante et
systématique de paix menée par l’Union
soviétique et dénonce la légende de 1’ « im
périalisme rouge », légende qui a pour but
de justifier et de masquer l’agression fomen
tée contre la République des ouvriers et
des paysans.
Le Congrès proclame que, de tout cet
état de choses, ce sont les masses humaines
qui sont et seront les victimes. Par l’effet
de la crise de surproduction et de répartition
défectueuse de la production, dérivée de
l’action anarchique de l’enrichissement in
dividuel, par l’action du chômage grandis
sant qui en résulte et qui affame, à travers
le monde, plusieurs centaines de millions
d’êtres humains, par l’accroissement for
midable des dépenses militaires, de l’aug
mentation du prix de la vie et des charges
fiscales; les multitudes du travail sont écra
sées, elles qui ont été décimées par la der
nière guerre et qui en portent encore, de
puis quatorze ans, les deuils et les plaies.
Elles sont ruinées avant d’être à nouveau
assassinées.
Il constate que les ouvriers japonais ont
déjà montré par des exemples héroïques
comment il faut mener la lutte contre la
guerre impérialiste en se dressant contre
leur propre bourgeoisie, en s’efforçant de
s’opposer à la production et au transport
des munitions et d’ouvrir les yeux des sol
dats japonais eux-mêmes sur le caractère
de rapine de cette guerre.
Le Congrès constate que le maintien des
frontières artificielles imposées par les trai
tés de paix qui n’ont été que des traités
unilatéraux de représailles et des opérations
d’ordre politique, ont compromis le proche
avenir pour l’avantage momentané des
vainqueurs et provoqué entre les pays des
dissensions profondes et des oppressions
des minorités qui appellent la guerre sur
toutes les frontières. La base même de ces
traités : l’article 237 de l’Acte de Versailles,
incriminant l’unique responsabilité de l’Al
lemagne, constitue une contre vérité criante
qui, exploitée par un jeu de mysticisme dé
magogique, a renforcé les réactions fascis
tes de l’Allemagne.
{Lire la suite en 2 e page)
Comité d’initiative régional
contre la guerre impérialiste
Aux camarades Secrétaires des Or
ganisations adhérentes au Comité
d’initiative Régional contre la guerre
impérialiste.
Chers Camarades,
En vue de la préparation de notre Con
grès Régional du 25 septembre prochain,
le bureau du Comité d’initiative Régional
a décidé de proposer aux organisations
adhérentes de faire dans les localités de ;
Sotteville, St-Etienne, Oissel, Petit-Quevii-
ly, Crand’-Quevilly, Darnétal, Fécamp,
Yvetot, Le Havre, Dieppe, Le Houlme, Ma-
romme, Barentin et Rouen, dés meetings
publics de compte rendu du Congrès mon
dial d’Amsterdam.
Il est important que dès maintenant, les
Comités locaux examinent les moyens d'or*
ganisation, les dates et les frais de ces
meetings.
Pour les localités où des comités locaux
ne sont pas encore constitués, il y a lieu
d’entreprendre cette constitution et prendre
les mêmes dispositions que les comités lo
caux constitués.
Les dates devront être communiquées
dans un délai aussi court que possible.
Il reste bien entendu que l’agitation con
tre la guerra ne doit pas seulement rester
dans le cadre des organisations qui ont
adhéré au Manifeste d’Henri Barbusse et de
Romain Rolland, mais des offres devront
être faites aux organisations locales qui
n’auraient pas été touchées ou qui auraient
réservé leur adhésion.
Bien fraternellement.
Le Secrétaire,
M. Billoquet.
<
Le bourrage de Grâne s'ananlse
Préparons la riposte
o
La bourgeoisie ne reste pas inactive.
La campagne de chauvinisme se renforce,
idéologiquement et pratiquement.
Notre région a été le théâtre, dimanche
dernier, de deux manifestations comme il
s’en organise chaque dimanche et en série,
dans tous les coins du pays depuis l’avène
ment des gauches
Au Palais de Justice de Rouen, le maire
du Havre, mi I’.stre de la Marine marchande,
a présidé le banquet de clôture du Congrès
national de la Presse périodique.
Ce fut l’occasion pour le très « gôche »
Meyer de placer son petit jus, comme il le
fait ordinairement, en jonglant avec les for
mules pacifistes les plus plates, pour terminer
sur un petit couplet revanchard. De sorte que
chacun, dans l’assistance, puisse se décla
rer satisfait.
Ce congrès doit appeler l’attention des
ouvriers. Important du point de vue de sa
composition, il l’est plus encore du point po
litique, si l’on observe le rôle primordial que
joue la presse dans la préparation des esprits
à la guerre.
La grande presse forge l’opinion publique.
La presse périodique y supplée, elle s’entend
à merveille pour faire pénétrer son poison, là
où la « grande presse » ne peut parvenir.
Elle plagie sa grande sœur, elle puise aux
mêmes sources ses informations mensongères
en les accommedant à la sauce régionale ou
locale (comme L’Avenir de' TrouvUle, par
exemple, dont l’exagération dans ce domaine
a déterminé la belle réaction des typos uni
taires et confédérés d’une imprimerie du Ha
vre). ( Lire la suite en 4 e page)
o-
Quatre nouveaux abonnés, dix nu
méros vendus directement, 5 francs de
souscription pour le « Prolétaire ».
Voilà un exemple que tous nos cama
rades dans toutes les localités se don
neront à cœur de suivre et de dépas
ser. Quelle sera la localité, l’usine ou
le camarade qui la semaine prochaine
aura fait mieux ? La crise, le chômage
forcent la classe ouvrière à de dures
privations. Mais la classe ouvrière
veut se défendre et pour cela elle sent
que plus que jamais il lui faut un or
gane puissant qui soit à la fois un ins
trument d’organisation et une arme
redoutable avec laquelle le prolétariat
de notre région doit se défendre et at
taquer.
- Les ouvriers et ouvrières du textile
d’Oissel ont donné l’exemple de la
possibilité de lutte et d’organisation.
Aidés par notre presse ils ont recons
titué une section syndicale d’entrepri
se qui groupe actuellement 30 mem
bres. Ils ont arraché au patronat 10 %
d’augmentation et certaines améliora
tions de travail.
Il faut que chacun de nos camarades
comprenne et fasse comprendre autour
de lui que dans toutes les batailles que
le prolétariat livre à son oppresseur le
« Prolétaire Normand » joue un grand
rôle et qu il le jouera encore plus grand
si nous savons lui donner la force et la
vitalité nécessaires.
Salsenach.
—
I LA POINTE DU COUTEAU
Interview
—0—
Le rapide du Havre s’arrête à la gare de
Rouen rive-droite nous apprend fe Journal
de Rouen. A sa « gauche » est accroché un
démocratique wagon-salon ; un homme 1 non
moins démocratique F occupe. Il lit, en fumant
sa légendaire pipe. Un rédacteur du démocra
te Journal de Rouen est s\ur le quai, avec les
officiels et les « mouches » qui, on le sait,
sont là pour crier « Vive ... » tout ce que
l’on voudra, en la circonstance, c’est « Vive
Herriot ». Hier, c’était : vive, Tardieu, de
main : vive Paul-Boncour. C’est leur boulot,
ils sont payés pour ça.
Les acclamations terminées, notre rédac
teur, après avoir essuyé les verres de son
lorgnon que la a réaction, » de l’endroit avait
brouillés, monte en wagon. Il va, me direz-
vous , interwiever le président du Conseil sur
les remèdes qu’il compte apporter à la situa
tion de la région rouennaise, à la crise texti
le qui plonge dans la misère des milliers
d’ouvriers, du chômage sur le port, etc... Non,
il causera de La Belle Zélie, la Porte Océa-
ne, C’est plus gai que les problèmes cuisants
de l’heure . Pendant ce temps-là, les mar
chands de canons font leur petit commerce.
Et celui qui vient de s’entretenir avec Mac-
Donald à Guernesey s’en va à Paris pour
négocier ave,c le gouvernement fasciste du
Reich F écrasement de la révolution alleman
de, tout comme le fit Clemenceau en 1919 et
1920.
J. Prolo.
La “DW* St lier ai
servMariQéilaiisla français
Devant l’attaque renforcée de la presse
corrompue et au service de la bourgeoisie, les
travailleurs manuels,, intellectuels, sans dis
tinction de tendances, répondront par le front
unique de lutte contre la guerre impérialiste
et pour la défense de l’U.R.S.S., partici
peront en masse au Congrès régional contre
la guerre impérialiste.
L unité réalisée à Amsterdam, confirmée
par le meeting de Bullier, est incompatible
pour la bourgeoisie.
Aussitôt, pour semer la division et créer
dans l’esprit des masses vis-à-vis du Congrès
d’Amsterdam et des décisions qui y ont été
prises, une certaine méfiance, la bourgeoisie
fait donner sa presse de droite et de gauche.
Elle fait écrire que le Congrès d’Amsterdam
n’a été qu’une manœuvre de propagande
bolchevique. « Comme hier elle fait écrire,
que Gorguloff était un néo-bolchevik. ».
Elle calomnie à tout bout de champ les
hommes qui sont à la tête de ce noble mou
vement qui a pour but de dresser les cons
ciences du monde entier contre la nouvelle
boucherie que l’impérialisme international
prépare au prix de la plus cruelle misère im
posée aux prolétariats de tous les pays capi
talistes.
Cette presse corrompue, pourrie, ment à
dessein pour discréditer cette grandiose et
historique manifestation internationale qui a
eu lieu à Amsterdam les 27, 28 et 29 août,
où se sont réunis plus de 2.000 délégués re
présentant 30.000 organisations qui représen
tent une multitude de conceptions, mais tou
tes décidées à s’opposer au nouveau carnage
en préparation,
La presse bourgeoise de notre région ne
saurait rester en arrière. La Dépêche de
Rouen du 13 septembre blâme le congrès
et les pacifistes sincères qui y ont participé.
D’une façon cynique, sous la plume de
Georges Wagner, elle veut faire croire que
les pacifistes sincères n’ont pu prendre la pa
role ou virent leurs efforts brutalement coupés
par les communistes. « Tous les délégués Sont
unanimes, à reconnaître l’inverse et nous 1 met
tons au défi le sieur Wagner à nous donner
des noms en dehors de ceux qui, au service
de F impérialisme, comme lui le fait dans la
Dépêche de Rouen, étaient allés à Amster
dam , non pour lutter contre la guerre, mais
pour, donner au congrès une fausse note et
le saboter.
Mais la bourgeoisie de notre région ét sa
presse vénale vise encore autre chose. Cha
que travailleur sait déjà par la voix du Pro
létaire Normand qu’un congrès régional va
avoir lieu le 25 septembre à Sotteville-lès-
Rouen, salle de l’Eldorado. Le comité d’ini
tiative groupe 78 organisations, 12 comités
locaux sont constitués, d’autres sont en for
mation. Enrayer ce courant irrésistible des
masses, briser l’unité, voilà le rôle que fait
jouer la bourgeoisie aux Wagner et consorts
pour mieux préparer la guerre et la déclan
cher.
La Dépêche de Rouen discrédite le Con
grès mondial pour éloigner et détourner du
Congrès régional une importante couche de
travailleurs. Elle veut désorganiser la classe
ouvrière pour mieux la livrer aux crocs féro
ces de l’impérialisme qui de plus en plus
poussé par la crise économique veut déclen
cher la guerre contre l’U.R.S.S. pour résou
dre sa Crise aux frais des travailleurs. Elle
sent très bien que devant un prolétariat orga-
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