Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-03-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 mars 1932 25 mars 1932
Description : 1932/03/25 (N289). 1932/03/25 (N289).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45715763
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
/• ANNEE. — N° 269.
LE NUMERO ; 40 CENTIMES,
VENDREDI 25 MARS 1932
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
Un an
ABONNEMENTS :
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SQTTEVILLE-LES-ROUEN
Pour
la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
au t PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
Six mois ..
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLEI AIRE,
étage).
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
lira bataille die Pont-dLe-VArche
509 grévistes adhérent à la C. G. T.
dernière trouvaille
de Meyer
Maires radicaux, socialistes et pupiste s’opposent à l’organisation
de la solidarité prolétarienne
La bataille de Ponl-deTArche continue
avec autant d’allant que les premiers jours.
Le cap au 4' lundi a été doublé avec, à
1 actif des grévistes, un syndicat unitaire de
plusieurs centaines de membres, des piquets
de grève de masse, une cohésion admirable
et une volonté de lutte sans cesse plus ren
forcée.
C est que cette dernière semaine fut pleine
d enseignements pour les travailleurs de
Pont-de-l’Arche.
Les manoeuvres répétées du patronat et des
pouvoirs publics n’ont pas abouti à désorga
niser l’admirable front unique des grévistes.
Préfet, sous-préfet en furent pour les frais
de leurs ballons d’essai.
Les ouvriers et ouvrières de Pont-de-1’Ar
che ne sont pas plus maintenant qu’au début
du conflit disposés à « couper la paille en
deux », ni à accepter comme palliatif la coo
pérative patronale et la caisse de compensa
tion.
Leur base de discussion reste leur cahier
de revendications avec, au premier plan, le
retrait des 10 % et le remboursement des
sommes indûment retenues sur leurs salaires
de misère.
Et ils sont décidés à lutter jusqu’à la vic
toire. Il faut, qu’on sache cela dans le camp
patronal et que les exploiteurs de Pont-de-
l’Arche se le tiennent pour bien dit.
Les efforts de la bourgeoisie pour arracher
le mouvement à l’influence de notre C.G,
T.U. sont restés impuissants devant l’évolu
tion rapide des travailleurs de Pont-de-l’Ar-
che.
L’adhésion en bloc de plus de 500 gré
vistes et la création du Syndicat Unitaire de
la Chaussure de Pont-de-1’Arche ont en mê
me temps vu disparaître du Comité de grève
des éléments qui ne voulaient plus suivre et
dont le rôle, jusque-là, avait été d’entraîner
les travailleurs vers une collaboration indi
recte avec les éléments de la bourgeoisie
(c’est-à-dire du patronat) qui manœuvrent
dans les coulisses.
Au fur et à mesure que nous avançons,
les adversaires sont obligés de se découvrir
et la masse des travailleurs leur passe alors
sur le corps.
Cette semaine d’organisation des grévistes
fut aussi celle de la solidarité internationale.
La C.G.T.U., la 20" Union Régionale,
la Fédération des Cuirs et Peaux, le Syndicat
de Paris ont apporté leur contribution à l’or
ganisation de la solidarité.
Les Syndicats des Cuirs et Peaux de Mos
cou, de Tchécoslovaquie, de Suisse ont té
moigné aux grévistes de Pont-de-1’Arche que
la solidarité prolétarienne n’est pas un vain
mot et que dans la grande famille des syn
dicats rouges les travailleurs se soutiennent
activement dans leurs luttes contre le patro
nat.
En face de cette solidarité magnifique des
ouvriers qui part des camarades Russes, s’é
tant depuis longtemps débarassés des vam
pires capitalistes, jusqu’aux esclaves de l’en-
La guerre contre la Russie
Travailleurs, empêchez-la
Le Japon impérialiste, fort de l occupation !
de Shanghai avec l'appui de la France, pour-
suit sa politique de guerre.
Chaque jour, des régiments, des canons,
des munitions sont acheminés en hâte vers le
nord de la Mandchourie.
A peu de distance de la frontière soviéti
que s’entassent les plus formidables moyens
de massacre.
En même temps, les gardes blancs mani
festent une activité intense.
Ils concentrent, eux aussi, une armée dont
l’épanouissement est assuré par l’action directe
des grandes puissances telles que la France.
Et de nouveau, on reparle de la Bessara
bie.
Une vaste campagne est menée contre
l'U.R.S.S. sur tes soi-disant massacres d’émi
grés fuyant la terreur bolchevique oour les
paradis roumains ou polonais.
Toutes les conditions sont remplies jsour le
déclanchement de provocations sanglantes,
non seulement là-bas à l’extrême-est de la
Sibérie, mais de ce côté de la frontière de
Russie, aux limites de la Pologne et de la
Roumanie.
Encore un coup, la bourgeoisie essaiera de
camoufler le « mystère » qui préside à la
déclaration de guerre.
Les proclamations - pacifistes sont de plus
en plus nombreuses.
Et l’accumulation des matières explosives
ne s’en développe que mieux.
On peut assister à ce spectacle hideux d’une
bourgeoisie qui rêve, chaque jour de guerre
antisoviétique, de nouveaux massacres et qui,
comme lundi au Cirque de Rouen, couvre
sa sinistre camelote guerrière derrière le pan
neau-réclame\ d’un aveugle lèl que le fasciste
Scapini.
C’est cet aveugle qui vient à Rouen, en
même temps que faire besogne électorale
pour Anquetil, exciter le chauvinisme, affir
mer l’amour de la paix des réactionnaires et
son attachement pour le Tardieu qui prépare
la guerre activement.
Les radicaux, eux, proclament leur paci
fisme pour finalement voter le budget en
faillite de Tardieu et ses milliards pour la
guerre.
Les chefs socialistes s’abstiennent dans un
vote qui donne des centaines de millions à la
Tchéco-Slovaquie pour payer le matériel de
guerre de la Skoda-Schneider, et par le Po
pulaire et Rosenfeld préparent en fait l’in
tervention en Sibérie.
La guerre aniisoviétique est imminente.
Les ouvriers doivent l’empêcher.
Dans les jours qui vont venir, ils répon
dront nombreux à l’appel du Parti Commu
niste et de la C.G.T.U.
De nombreux meetings vont avoir lieu dans
tout le pays.
Les grosses usines, et surtout celles qui
travaillent pour la guerre seront touchées par
nos orateurs et nos journaux d’usines.
Partout les travailleurs doivent manifester
nombreux contre la guerre.
Les communistes et les sympathisants, de
leur propre initiative, ne manqueront pas d’a
gir dans leur rayon d’action pour que s’ac
centue toujours plus la résistance proléta
rienne.
Les manifestations répétées de la classe
ouvrière, faisant reculer la bourgeoisie, peu
vent l’empêcher d’élargir la guerre aussi vite
quelle le Voudrait.
A bas la guerre, voilà le cri de rassem
blement des ouvriers que seuls ils jetaient,
lundi dernier, au Cirque de Rouen, face aux
bourgeois de tout acabit.
A. COSTENTIN.
YVVVVVVVVWWVAVVVVVAVAM/VVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVV
VIENT DE PARAITRE :
Le Reportage
de Paul Vailiant*Couturier sur la Russie
Les trois volumes Illustrés, magniftaue-
ment présentés : 10 fr.
L’exemplaire : 4 fr. — Eu vente au t Pro
létaire ». —* Le réclamer aux vendeurs.
fer de Bala, s’est dévoilé le véritable visage
des hommes de gauche prenant nettement po
sition contre les grévistes de Pont-de-1’Arche
en leur refusant l’autorisation de collecter sur
le territoire des communes environnantes.
C’est le maire pupiste d’Oissel, le ci
toyen Gauthier, qui écrit qu’il ne peut per
mettre de « taper » si souvent ses administrés.
C’est le citoyen Tilloy, maire socialiste de
Sotteville, qui estime que les collectes sur
le territoire de sa commune feraient du tort
aux nombreux chômeurs qui s’y trouvent.
Ceux-ci ont d’ailleurs donné un cinglant dé
menti en collectant parmi eux la somme de
60 francs et en l’envoyant au Comité de grè
ve de Pont-de-l’Arche.
C’est encore le maire de Louviers, le ra
dical Thorel, élu avec les voix des ouvriers
socialistes, qui refuse de permettre à la soli
darité prolétarienne de se manifester.
En agissant ainsi, ces hommes dits de gau
che, renforcent la pression du patronat en re
fusant aux grévistes les moyens d’accentuer
leur lutte.
Leur attitude est le prolongement des ef
forts de leurs* amis et sympathisants qui ont
essayé pendant longtemps de torpiller le syn
dicat unitaire en formation.
Le préfet envoie les gardes-mobiles à che
val, les radicaux, socialistes et pupistes refu
sent aux grévistes le droit de quêter, le bloc
de la bourgeoisie s’affirme face aux travail
leurs de la chaussure luttant pour leur exis
tence.
Ces multiples incidents de ces jours der
niers, au lieu d’effriter le bloc des grévistes,
les a, au contraire, resserrés autour de la
C.G.T.U.
Cette semaine sera celle de la consolida
tion des positions conquises sur l’ennemi : le
renforcement du syndicat unitaire, et malgré
la bourgeoisie, l’organisation systématique de
la solidarité prolétarienne.
Le bloc patronal marque des lézardes,
gardons l’initiative de l’attaque et nous vain
crons !
R. Barette.
| Plus de 500,000 fr. (
5 ONT ETE COLLECTES
Pour la
| Souscription dos Election; 1
on est loin encore s
mm
E des
1 2 millions 1
a» JJ
I COMMUNISTES S
S ET SYMPATHISANTS S
S vous êtes-vous mobilisés ~
pour cette tache ?
5 II nous faut organiser promptement S
CONTRE LE8 BAS SALAIRES S
CONTRE LE CHOMAGE
CONTRE LA REPRESSION
CONTRE LA GUERRE
5 une vaste campagne appuyée de nom- “
5 breuses affiches, de tracts, de circu- 5
55 laires
I 2 MILLIONS I
E C’EST UN MINIMUM
5 II dépend de chacun des cama - 3
E rades d’en collecter sa bonne s
î part.- |
OUVRIERS, 5
S p° ur votre Parti
S et pour votre LUTTE
Versez votre souscription
Périodiquement le maire du Havre aime
se rappeler au bon souvenir de ses électeurs
à l’approche des campagnes électorales sur
tout.
Il se rendit jadis célèbre avec ses bœufs
marocains, il le fut non moins avec son fa
meux porte-plume à Kellog, il fit grand ta
page avec son projet d’assurances sociales
dont il savait par avance qu’il ne serait jamais
adopté, il fit du bruit et fit causer de lui en
« bousculant » Boret, « fen de biut » à nou
veau en lâchant démonstrativement le parti
radical-socialiste, puis en y repénétrant en
suite avec éclat. Il tenta sans succès d’ériger
prétentieusement une statue de la « Paix »,
face à la statue de la « Liberté ».
Bref, notre homme, pour masquer ses vé
ritables desseins et ses actes antiouvriers, se
donne des allures d’apôtre.
Ça lui va comme des guêtres à un lapin.
Cela ne peut faire oublier aux ouvriers
havrais que quatre des leurs sont tombés en
1922, sous les balles meurtrières du général
Duchêne, complice de Meyer. Cela n’efface
pas de la mémoire des ouvriers que depuis
cette époque jusqu’à ce jour, le maire de gau
che du Havre a toujours fait donner sa fli-
cailie contre les ouvriers.
Voici sa dernière « Léonade ».
11 s’agit d’un projet de loi aux termes du
quel les puissances capitalistes constitueraient
un -k budget international de propagande pour
la paix ? ! !... » pas moinsse. Les fonds in
dispensables à l’alimentation de ce budget
seraient fournis par le3 économies éventuel
les (?) provenant de la réduction des arme
ments consentis par les puissancees, etc., etc..
Nous mettons, une fois de plus, les ou
vriers en garde contre ces illusions trompeu
ses, La guerre, non seulement les impéria
listes la préparent, mais elle est là, nous glis
sons dedans, notre propre impérialisme est dé
jà engagé dans le conflit sino-japonais par le
traité qui le lie à l’impérialisme nippon, par
les emprunts qu’il a consentis à ce dernier, par
les armements qu’il lui fournit. C’est l’im
périalisme français également qui se place au
premier irang pour la préparation de plus en
plus proche de l’attaque antisoviétique.
Ce n’est pas par incidence, répétons-le
sans nous lasser, si la classe ouvrière est frap
pée aussi cruellement, si les quelques liber
tés qu’elle avait acquises au prix des pires
sacrifices disparaissent peu à peu, si le pro
cessus de fascisation de l’appareil d’Etat (dé
mocratique) s’accentue sans cesse, si les sa
laires sont aussi violemment attaqués, si les
meilleurs guides du mouvement ouvrier sont
emprisonnés en nombre toujours croissant.
Non, ce n’est pas par hasard, c’est que la
bourgeoisie prépare sa guerre et elle a, pour
In servir, tous ceux qui, bourgeois eux-mêmes,
ont intérêt à ce que la classe ouvrière soit mu
selée.
Le maire du Havre est de ce nombre.
Rappelons, pour mémoire, quelques-uns de
ses faits d’armes :
I! fait matraquer les ouvriers qui réclament
du pain. Il refuse la rue aux ouvriers ha
vrais (chers électeurs) cependant qu’il la li
vre aux réactionnaires, aux curés, aux patrio
tes et à tout ce qui n’est pas prolétarien.
Il emprisonne les chômeurs, il leur refuse
les salles, il enlève les secours à ceux d’entre
eux qui, bénévolement, diffusent la « Lutte
des Chômeurs », leur journal. Sa police est
au service du patronat contre la classe ou
vrière. Ce fougueux pacifiste refuse les salles
aux organisations révolutionnaires qui veulent
tenir des meetings contre la guerre.
Il contribue donc à la préparation de la
guerre tout en ayant l’air d’être contre, c’est
grossier comme tout mais ça prend malheureu
sement auprès de bons prolos trompés par les
démagogues de gauche. Fous les partis de
gauche et organisations réformistes, chacun
dans leurs sphères d’influence, endorment de
cette façon la classe ouvrière.
Dans leur lutte contre la bourgeoisie affa-
meuse, les ouvriers ne doivent jamais oublier
de démasquer les hommes de gauche.
F ennand LecAGNEUX .
WVVVVVVVVVVVVVVVVVV\A.YVVVVVVl/VVVVVVVVWVVWVVVV'
TRAVAILLEURS!
Achetez toujours lo « PROLETAIRE »
au mime marchand
NOTRE OPINION
Briseurs de grève
Après les élections d’Allemagne,
le « Populaire » de Paul Faure déve
loppe longuement la thèse que la mi
sère ne pousse pas les masses ouvriè
res vers la Révolution, mais vers le
fascisme et qu’il faut au contraire un
bien-être relatif de la classe ouvrière
pour la pousser vers son émancipation.
Dans le « Progrès Social » des so
cialistes de Seine-Inférieure, un corres
pondant d’Elbeuf, sentant le mécon
tentement s’accroître dans le textile,
met en garde les ouvriers contre les
communistes qui prêchent la grève
pour les pousser encore plus dans la
misère.
On sait comment les Dumoulin du
Nord ont brisé la grève des mineurs en
expliquant qu’il était impossible en ce
moment de se défendre contre les at
taques patronales.
Le parti socialiste, la C.G.T. La-
fayette brisent les grèves.
Objectivement, toute leur attitude
actuelle tend à permettre au patronat
d’imposer les diminutions de salaires
avec le maximum de facilité.
A l’usine, le patronat ne reconnaît
pas le droit syndical aux unitaires
quand ils ne sont pas le grand nombre.
Il chasse les militants communistes.
Ensuite, il utilise chefs réformistes et
socialistes.
En semant la crainte, le doute par
les « Populaire » et « Progrès Social ».
Il facilite l’organisation syndicale
confédérée.
A Elbeuf, Lebrct redoute les luttes
ouvrières. A juste titre. Car, alors, il
lui faudrait ôter complètement son
masque menteur.
Briseurs de grève sont les socialistes
comme Tilloy à Sotteville, Levasseur
à Louviers, grand électeur du maire
exploiteur Thorel. Les maires de Sot
teville, Louviers interdisent les quêtes
de solidarité en faveur des grévistes
de Pont-de-LArche.
Ils savent bien quaprès trois semai
nes de grève des 1.200 exploités de
la chaussure, la question essentielle
est celle de la solidarité, du collectage
pour la caisse de grève.
En fait, Tilloy, Thorel et Maurice
Gautier à Oissel, qui agit comme eux
avec un peu moins de franchise, com
plètent le travail fait à P ont-de-T Ar
che par les gardes mobiles de Renau-
del et la presse de droite et de gauche
de la région.
Empêcher les ouvriers de toute la
région d’aider les grévistes de Pont-de-
l’Arche, c’est aider l’exploiteur Morel
et ses amis à imposer les 10 % de
diminution.
C’est faire pis.
La grève de Pont-de-l’Arche Victo
rieuse, c’est un grand espoir pour tous
les travailleurs de la région pareille
ment attaqués, c’est un point de dé
part vers d’autres victoires ouvrières.
Les Tilloy, Thorel-Lcvasseur, Gau
tier donnent un bon coup de main à
toute la clique patronale de la région.
Et ils le font en essayant par dessus
le marché de dresser les ouvriers les
uns contre /es autres, encore au profit
des exploiteurs, en prétextant qu’il y
en a déjà assez des quêtes pour les
chômeurs.
Ils veulent dresser les chômeurs
contre les grévistes de Pont-de-l’Ar
che.
Ceux de Sotteville ont répondu à
Tilloy en souscrivant pour les grévistes
de la chaussure. Bravo!
D’une part, ces maires qui se disent
LE NUMERO ; 40 CENTIMES,
VENDREDI 25 MARS 1932
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
Un an
ABONNEMENTS :
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SQTTEVILLE-LES-ROUEN
Pour
la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
au t PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
Six mois ..
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLEI AIRE,
étage).
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
lira bataille die Pont-dLe-VArche
509 grévistes adhérent à la C. G. T.
dernière trouvaille
de Meyer
Maires radicaux, socialistes et pupiste s’opposent à l’organisation
de la solidarité prolétarienne
La bataille de Ponl-deTArche continue
avec autant d’allant que les premiers jours.
Le cap au 4' lundi a été doublé avec, à
1 actif des grévistes, un syndicat unitaire de
plusieurs centaines de membres, des piquets
de grève de masse, une cohésion admirable
et une volonté de lutte sans cesse plus ren
forcée.
C est que cette dernière semaine fut pleine
d enseignements pour les travailleurs de
Pont-de-l’Arche.
Les manoeuvres répétées du patronat et des
pouvoirs publics n’ont pas abouti à désorga
niser l’admirable front unique des grévistes.
Préfet, sous-préfet en furent pour les frais
de leurs ballons d’essai.
Les ouvriers et ouvrières de Pont-de-1’Ar
che ne sont pas plus maintenant qu’au début
du conflit disposés à « couper la paille en
deux », ni à accepter comme palliatif la coo
pérative patronale et la caisse de compensa
tion.
Leur base de discussion reste leur cahier
de revendications avec, au premier plan, le
retrait des 10 % et le remboursement des
sommes indûment retenues sur leurs salaires
de misère.
Et ils sont décidés à lutter jusqu’à la vic
toire. Il faut, qu’on sache cela dans le camp
patronal et que les exploiteurs de Pont-de-
l’Arche se le tiennent pour bien dit.
Les efforts de la bourgeoisie pour arracher
le mouvement à l’influence de notre C.G,
T.U. sont restés impuissants devant l’évolu
tion rapide des travailleurs de Pont-de-l’Ar-
che.
L’adhésion en bloc de plus de 500 gré
vistes et la création du Syndicat Unitaire de
la Chaussure de Pont-de-1’Arche ont en mê
me temps vu disparaître du Comité de grève
des éléments qui ne voulaient plus suivre et
dont le rôle, jusque-là, avait été d’entraîner
les travailleurs vers une collaboration indi
recte avec les éléments de la bourgeoisie
(c’est-à-dire du patronat) qui manœuvrent
dans les coulisses.
Au fur et à mesure que nous avançons,
les adversaires sont obligés de se découvrir
et la masse des travailleurs leur passe alors
sur le corps.
Cette semaine d’organisation des grévistes
fut aussi celle de la solidarité internationale.
La C.G.T.U., la 20" Union Régionale,
la Fédération des Cuirs et Peaux, le Syndicat
de Paris ont apporté leur contribution à l’or
ganisation de la solidarité.
Les Syndicats des Cuirs et Peaux de Mos
cou, de Tchécoslovaquie, de Suisse ont té
moigné aux grévistes de Pont-de-1’Arche que
la solidarité prolétarienne n’est pas un vain
mot et que dans la grande famille des syn
dicats rouges les travailleurs se soutiennent
activement dans leurs luttes contre le patro
nat.
En face de cette solidarité magnifique des
ouvriers qui part des camarades Russes, s’é
tant depuis longtemps débarassés des vam
pires capitalistes, jusqu’aux esclaves de l’en-
La guerre contre la Russie
Travailleurs, empêchez-la
Le Japon impérialiste, fort de l occupation !
de Shanghai avec l'appui de la France, pour-
suit sa politique de guerre.
Chaque jour, des régiments, des canons,
des munitions sont acheminés en hâte vers le
nord de la Mandchourie.
A peu de distance de la frontière soviéti
que s’entassent les plus formidables moyens
de massacre.
En même temps, les gardes blancs mani
festent une activité intense.
Ils concentrent, eux aussi, une armée dont
l’épanouissement est assuré par l’action directe
des grandes puissances telles que la France.
Et de nouveau, on reparle de la Bessara
bie.
Une vaste campagne est menée contre
l'U.R.S.S. sur tes soi-disant massacres d’émi
grés fuyant la terreur bolchevique oour les
paradis roumains ou polonais.
Toutes les conditions sont remplies jsour le
déclanchement de provocations sanglantes,
non seulement là-bas à l’extrême-est de la
Sibérie, mais de ce côté de la frontière de
Russie, aux limites de la Pologne et de la
Roumanie.
Encore un coup, la bourgeoisie essaiera de
camoufler le « mystère » qui préside à la
déclaration de guerre.
Les proclamations - pacifistes sont de plus
en plus nombreuses.
Et l’accumulation des matières explosives
ne s’en développe que mieux.
On peut assister à ce spectacle hideux d’une
bourgeoisie qui rêve, chaque jour de guerre
antisoviétique, de nouveaux massacres et qui,
comme lundi au Cirque de Rouen, couvre
sa sinistre camelote guerrière derrière le pan
neau-réclame\ d’un aveugle lèl que le fasciste
Scapini.
C’est cet aveugle qui vient à Rouen, en
même temps que faire besogne électorale
pour Anquetil, exciter le chauvinisme, affir
mer l’amour de la paix des réactionnaires et
son attachement pour le Tardieu qui prépare
la guerre activement.
Les radicaux, eux, proclament leur paci
fisme pour finalement voter le budget en
faillite de Tardieu et ses milliards pour la
guerre.
Les chefs socialistes s’abstiennent dans un
vote qui donne des centaines de millions à la
Tchéco-Slovaquie pour payer le matériel de
guerre de la Skoda-Schneider, et par le Po
pulaire et Rosenfeld préparent en fait l’in
tervention en Sibérie.
La guerre aniisoviétique est imminente.
Les ouvriers doivent l’empêcher.
Dans les jours qui vont venir, ils répon
dront nombreux à l’appel du Parti Commu
niste et de la C.G.T.U.
De nombreux meetings vont avoir lieu dans
tout le pays.
Les grosses usines, et surtout celles qui
travaillent pour la guerre seront touchées par
nos orateurs et nos journaux d’usines.
Partout les travailleurs doivent manifester
nombreux contre la guerre.
Les communistes et les sympathisants, de
leur propre initiative, ne manqueront pas d’a
gir dans leur rayon d’action pour que s’ac
centue toujours plus la résistance proléta
rienne.
Les manifestations répétées de la classe
ouvrière, faisant reculer la bourgeoisie, peu
vent l’empêcher d’élargir la guerre aussi vite
quelle le Voudrait.
A bas la guerre, voilà le cri de rassem
blement des ouvriers que seuls ils jetaient,
lundi dernier, au Cirque de Rouen, face aux
bourgeois de tout acabit.
A. COSTENTIN.
YVVVVVVVVWWVAVVVVVAVAM/VVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVV
VIENT DE PARAITRE :
Le Reportage
de Paul Vailiant*Couturier sur la Russie
Les trois volumes Illustrés, magniftaue-
ment présentés : 10 fr.
L’exemplaire : 4 fr. — Eu vente au t Pro
létaire ». —* Le réclamer aux vendeurs.
fer de Bala, s’est dévoilé le véritable visage
des hommes de gauche prenant nettement po
sition contre les grévistes de Pont-de-1’Arche
en leur refusant l’autorisation de collecter sur
le territoire des communes environnantes.
C’est le maire pupiste d’Oissel, le ci
toyen Gauthier, qui écrit qu’il ne peut per
mettre de « taper » si souvent ses administrés.
C’est le citoyen Tilloy, maire socialiste de
Sotteville, qui estime que les collectes sur
le territoire de sa commune feraient du tort
aux nombreux chômeurs qui s’y trouvent.
Ceux-ci ont d’ailleurs donné un cinglant dé
menti en collectant parmi eux la somme de
60 francs et en l’envoyant au Comité de grè
ve de Pont-de-l’Arche.
C’est encore le maire de Louviers, le ra
dical Thorel, élu avec les voix des ouvriers
socialistes, qui refuse de permettre à la soli
darité prolétarienne de se manifester.
En agissant ainsi, ces hommes dits de gau
che, renforcent la pression du patronat en re
fusant aux grévistes les moyens d’accentuer
leur lutte.
Leur attitude est le prolongement des ef
forts de leurs* amis et sympathisants qui ont
essayé pendant longtemps de torpiller le syn
dicat unitaire en formation.
Le préfet envoie les gardes-mobiles à che
val, les radicaux, socialistes et pupistes refu
sent aux grévistes le droit de quêter, le bloc
de la bourgeoisie s’affirme face aux travail
leurs de la chaussure luttant pour leur exis
tence.
Ces multiples incidents de ces jours der
niers, au lieu d’effriter le bloc des grévistes,
les a, au contraire, resserrés autour de la
C.G.T.U.
Cette semaine sera celle de la consolida
tion des positions conquises sur l’ennemi : le
renforcement du syndicat unitaire, et malgré
la bourgeoisie, l’organisation systématique de
la solidarité prolétarienne.
Le bloc patronal marque des lézardes,
gardons l’initiative de l’attaque et nous vain
crons !
R. Barette.
| Plus de 500,000 fr. (
5 ONT ETE COLLECTES
Pour la
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I COMMUNISTES S
S ET SYMPATHISANTS S
S vous êtes-vous mobilisés ~
pour cette tache ?
5 II nous faut organiser promptement S
CONTRE LE8 BAS SALAIRES S
CONTRE LE CHOMAGE
CONTRE LA REPRESSION
CONTRE LA GUERRE
5 une vaste campagne appuyée de nom- “
5 breuses affiches, de tracts, de circu- 5
55 laires
I 2 MILLIONS I
E C’EST UN MINIMUM
5 II dépend de chacun des cama - 3
E rades d’en collecter sa bonne s
î part.- |
OUVRIERS, 5
S p° ur votre Parti
S et pour votre LUTTE
Versez votre souscription
Périodiquement le maire du Havre aime
se rappeler au bon souvenir de ses électeurs
à l’approche des campagnes électorales sur
tout.
Il se rendit jadis célèbre avec ses bœufs
marocains, il le fut non moins avec son fa
meux porte-plume à Kellog, il fit grand ta
page avec son projet d’assurances sociales
dont il savait par avance qu’il ne serait jamais
adopté, il fit du bruit et fit causer de lui en
« bousculant » Boret, « fen de biut » à nou
veau en lâchant démonstrativement le parti
radical-socialiste, puis en y repénétrant en
suite avec éclat. Il tenta sans succès d’ériger
prétentieusement une statue de la « Paix »,
face à la statue de la « Liberté ».
Bref, notre homme, pour masquer ses vé
ritables desseins et ses actes antiouvriers, se
donne des allures d’apôtre.
Ça lui va comme des guêtres à un lapin.
Cela ne peut faire oublier aux ouvriers
havrais que quatre des leurs sont tombés en
1922, sous les balles meurtrières du général
Duchêne, complice de Meyer. Cela n’efface
pas de la mémoire des ouvriers que depuis
cette époque jusqu’à ce jour, le maire de gau
che du Havre a toujours fait donner sa fli-
cailie contre les ouvriers.
Voici sa dernière « Léonade ».
11 s’agit d’un projet de loi aux termes du
quel les puissances capitalistes constitueraient
un -k budget international de propagande pour
la paix ? ! !... » pas moinsse. Les fonds in
dispensables à l’alimentation de ce budget
seraient fournis par le3 économies éventuel
les (?) provenant de la réduction des arme
ments consentis par les puissancees, etc., etc..
Nous mettons, une fois de plus, les ou
vriers en garde contre ces illusions trompeu
ses, La guerre, non seulement les impéria
listes la préparent, mais elle est là, nous glis
sons dedans, notre propre impérialisme est dé
jà engagé dans le conflit sino-japonais par le
traité qui le lie à l’impérialisme nippon, par
les emprunts qu’il a consentis à ce dernier, par
les armements qu’il lui fournit. C’est l’im
périalisme français également qui se place au
premier irang pour la préparation de plus en
plus proche de l’attaque antisoviétique.
Ce n’est pas par incidence, répétons-le
sans nous lasser, si la classe ouvrière est frap
pée aussi cruellement, si les quelques liber
tés qu’elle avait acquises au prix des pires
sacrifices disparaissent peu à peu, si le pro
cessus de fascisation de l’appareil d’Etat (dé
mocratique) s’accentue sans cesse, si les sa
laires sont aussi violemment attaqués, si les
meilleurs guides du mouvement ouvrier sont
emprisonnés en nombre toujours croissant.
Non, ce n’est pas par hasard, c’est que la
bourgeoisie prépare sa guerre et elle a, pour
In servir, tous ceux qui, bourgeois eux-mêmes,
ont intérêt à ce que la classe ouvrière soit mu
selée.
Le maire du Havre est de ce nombre.
Rappelons, pour mémoire, quelques-uns de
ses faits d’armes :
I! fait matraquer les ouvriers qui réclament
du pain. Il refuse la rue aux ouvriers ha
vrais (chers électeurs) cependant qu’il la li
vre aux réactionnaires, aux curés, aux patrio
tes et à tout ce qui n’est pas prolétarien.
Il emprisonne les chômeurs, il leur refuse
les salles, il enlève les secours à ceux d’entre
eux qui, bénévolement, diffusent la « Lutte
des Chômeurs », leur journal. Sa police est
au service du patronat contre la classe ou
vrière. Ce fougueux pacifiste refuse les salles
aux organisations révolutionnaires qui veulent
tenir des meetings contre la guerre.
Il contribue donc à la préparation de la
guerre tout en ayant l’air d’être contre, c’est
grossier comme tout mais ça prend malheureu
sement auprès de bons prolos trompés par les
démagogues de gauche. Fous les partis de
gauche et organisations réformistes, chacun
dans leurs sphères d’influence, endorment de
cette façon la classe ouvrière.
Dans leur lutte contre la bourgeoisie affa-
meuse, les ouvriers ne doivent jamais oublier
de démasquer les hommes de gauche.
F ennand LecAGNEUX .
WVVVVVVVVVVVVVVVVVV\A.YVVVVVVl/VVVVVVVVWVVWVVVV'
TRAVAILLEURS!
Achetez toujours lo « PROLETAIRE »
au mime marchand
NOTRE OPINION
Briseurs de grève
Après les élections d’Allemagne,
le « Populaire » de Paul Faure déve
loppe longuement la thèse que la mi
sère ne pousse pas les masses ouvriè
res vers la Révolution, mais vers le
fascisme et qu’il faut au contraire un
bien-être relatif de la classe ouvrière
pour la pousser vers son émancipation.
Dans le « Progrès Social » des so
cialistes de Seine-Inférieure, un corres
pondant d’Elbeuf, sentant le mécon
tentement s’accroître dans le textile,
met en garde les ouvriers contre les
communistes qui prêchent la grève
pour les pousser encore plus dans la
misère.
On sait comment les Dumoulin du
Nord ont brisé la grève des mineurs en
expliquant qu’il était impossible en ce
moment de se défendre contre les at
taques patronales.
Le parti socialiste, la C.G.T. La-
fayette brisent les grèves.
Objectivement, toute leur attitude
actuelle tend à permettre au patronat
d’imposer les diminutions de salaires
avec le maximum de facilité.
A l’usine, le patronat ne reconnaît
pas le droit syndical aux unitaires
quand ils ne sont pas le grand nombre.
Il chasse les militants communistes.
Ensuite, il utilise chefs réformistes et
socialistes.
En semant la crainte, le doute par
les « Populaire » et « Progrès Social ».
Il facilite l’organisation syndicale
confédérée.
A Elbeuf, Lebrct redoute les luttes
ouvrières. A juste titre. Car, alors, il
lui faudrait ôter complètement son
masque menteur.
Briseurs de grève sont les socialistes
comme Tilloy à Sotteville, Levasseur
à Louviers, grand électeur du maire
exploiteur Thorel. Les maires de Sot
teville, Louviers interdisent les quêtes
de solidarité en faveur des grévistes
de Pont-de-LArche.
Ils savent bien quaprès trois semai
nes de grève des 1.200 exploités de
la chaussure, la question essentielle
est celle de la solidarité, du collectage
pour la caisse de grève.
En fait, Tilloy, Thorel et Maurice
Gautier à Oissel, qui agit comme eux
avec un peu moins de franchise, com
plètent le travail fait à P ont-de-T Ar
che par les gardes mobiles de Renau-
del et la presse de droite et de gauche
de la région.
Empêcher les ouvriers de toute la
région d’aider les grévistes de Pont-de-
l’Arche, c’est aider l’exploiteur Morel
et ses amis à imposer les 10 % de
diminution.
C’est faire pis.
La grève de Pont-de-l’Arche Victo
rieuse, c’est un grand espoir pour tous
les travailleurs de la région pareille
ment attaqués, c’est un point de dé
part vers d’autres victoires ouvrières.
Les Tilloy, Thorel-Lcvasseur, Gau
tier donnent un bon coup de main à
toute la clique patronale de la région.
Et ils le font en essayant par dessus
le marché de dresser les ouvriers les
uns contre /es autres, encore au profit
des exploiteurs, en prétextant qu’il y
en a déjà assez des quêtes pour les
chômeurs.
Ils veulent dresser les chômeurs
contre les grévistes de Pont-de-l’Ar
che.
Ceux de Sotteville ont répondu à
Tilloy en souscrivant pour les grévistes
de la chaussure. Bravo!
D’une part, ces maires qui se disent
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