Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-03-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 mars 1932 18 mars 1932
Description : 1932/03/18 (N288). 1932/03/18 (N288).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571575p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
T ANNEE. — N° 288,
LE NUMERO : 40 CENTIMES.
VENDREDI 18 MARS 1932.
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
Un an .
Six mois
ABONNEMENTS :
RÉDACTION & ADMINISTRATION
18 francs
10 francs
323, rue de la République, 80TTEVILLE-LES-R0UEN
Adresser le montant des abonnements et tou» fonds au PROLETAIRE,
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour ia rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au c PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
étage).
A PONT-DE-L’ARCHE
£cs 1.200 grévistes tant bott
Travailleurs ! Soutenons les !
L'insulte à la misère
BOITE DE SOIT IIIBIFALE
Le cynisme des bourgeois est sans
limite.
Leur existence de jouissance a be
soin d’une auréole.
Leur bringue doit être sanctifiée.
La morale, leur morale, protège leur
digestion.
C’est la crise. La plus terrible.
Les chômeurs, vivant de rien, par
centaines de mille.
Tous les salaires attaqués, dimi
nués, une fois, deux fois, trois fois.
Privations sur privations.
Et tous les enfants d’ouvriers ne
mangeant pas à leur faim, mal vêtus,
sans plaisirs.
Là-devant les riches peuvent-ils éta
ler franchement les heures joyeuses
qu’ils continuent de cou'ler pour la
plupart ?
Non. Ils se fabriquent un alibi.
C’est par dévouement, par bonté,
par solidarité humaine qu’ils fêtent,
dansent, gueuletonnent, s’empifrent ! ?
« Riches, donnez aux pauvres », im
prime le « Journal de Rouen ».
Donnez le chômage, les bas salai
res, la garde mobile...
Samedi dernier, on dansait, man
geait, buvait à l’Hôtel de Ville de
Rouen, à 50 fr. par tête.
Les bourgeois de Rouen ont désor
mais une boîte de nuit de qualité.
Enfoncé, le Royal.
Décoration somptueuse, orgie de
lumière, jardin d’hiver; les couples,
robe à traîne et habit noir, ont tourné
jo) r eusem.ent toute la nuit.
On a servi le souper fin, dans 1 Hô
tel de Ville de Rouen, mets choisis,
vins renommés.
Boîte de nuit dont la reconstruction
vient de coûter une douzaine de mil
lions.
Le « patron », Métayer, faisait les
honneurs.
9 heures de bringue, pour les chô
meurs !
9 heures de rigolade arrosée, pour
les chômeurs !
Pendant ce temps Rivière , secrétai
re de l’Union Régionale des Syndicats
Unitaires; Monneraie, président des
Chômeurs de Rouen, mangeaient l’eau
grasse de l’hôtel Bonne-Nouvelle, em
prisonnés par les bringueurs de l’hôtel
de ville.
Que n’étaient-ils présents, pour re
mercier eux-mêmes, les 4.000 chô
meurs de Rouen...
L’union sacrée de la charité bour
geoise, Métayer, Richard, Wairy, Fa-
rouit, Malathiré, Evrard, Brabant, Da
vid, Kopp, et le général Trousson, et
tout son état-major chamarré.
Le « Journal de Rouen » remarque
parmi les personnalités son propre di
recteur, jean Lafond.
La « Dépêche de Rouen. » remarque
son propre directeur, Lemaire. Blanc
bonnet, bonnet blanc.
1.200 bourgeois rouennais, de toutes
nuances, qui sont ceux, ou les aides
de ceux qui ont créé le chômage et di
minué lés salaires, font la noce dans
l’Hôtel de Ville.
Insulte à la misère.
Aux prolétaires qui ne veulent pas
tendre la main, ni dire merci aux ex
ploiteurs, de réclamer :
Du pain ou du travail.
Et de l’arracher par leur force or
ganisée.
Dansez, bourgeois, buvez, riez,
dansez sur le volcan de la crise.
Mais redoutez les lendemains iné
vitables.
A. COSTENTIN.
Les 1.200 vaillants lutteurs de Pont-de-
l’Arche, en franchissant avec autant d’en
thousiasme le cap du troisième lundi, vien
nent, contrairement aux affirmations des
journaux patronaux de l’industrie, qui pro
phétisaient une victoire rapide des exploi
teurs. locaux, de démontrer leur inébranla
ble volonté de ne pas subir une diminution
de salaire que rien ne justifie.
Il n’est pas un centre de fabrication de
chaussure, où les salaires soient si bas et
la production si accentuée. A la comparai
son des chiffres il est facile de voir que
dans certaines spécialités, pour une produc
tion double, les salaires sont souvent infé
rieurs de plus de so % à ceux de la région
parisienne.
DES MANŒUVRES QUI ECHOUENT
Le sous-préfet, le préfet furent mis en
branle pour tenter de « concilier » les cho
ses. A chaque fois, la volonté des grévistes
s’affirma inébranlable. « Nous voulons bien
discuter, mais nous refusons énergiquement
l'arbitrage que vous nous proposez ». Tel
fut tout au long de ces trois semaines de
grève le langage des grévistes.
Il va sans dire qu’une telle résistance sur
prend les patrons. Des gendarmes ne suffi
saient pas, les mobiles sont venus, avec les
fusils, les chevaux. Tout ca,-c’est logé dans
les usines ou chez un conseiller municipal
de Pont-de- 1 ’Arche, dont nous l’espérons,
les ouvriers sauront se souvenir du nom.
LES GREVISTES NE PEUVENT COMP
TER QUE SUR EUX ET LA SOLI
DARITE DES AUTRES OUVRIERS.
Le préfet qui, lors d’une conversation
« soutenait » démagogiquement les ou
vriers, vient de se démasquer. Cela va ou
vrir les yeux des grévistes qui encore trop
nombreux sont abusés par les tenants du
pouvoir et de ceux qui ne les combattent
qu’en parole.
C’est ainsi que la préfet, en digne repré
sentant de la bourgeoisie, vient sous le pré
texte d’un compte rendu des négociations
de publier une affiche dirigée nettement
contre les grévistes.
au HAVRE
Face à l’attaque patronale
face à la guerre impérialiste
Le lendemain, la rép mse qu’appelait le
placard préfectoral était affichée dans la
ville. L’appel lancé à la population sera en
tendu. Les commerçants, que l’on voulait
désolidariser d’avec les grévistes se resser
reront au contraire avec eux. Ils savent que
leurs intérêts sont liés, et aussi que les pa
trons voulaient, en créant leur magasin cen
tral, la ruine des commerçants de la ville.
L’ORGANISATION DES FORCES
DOIT RAPIDEMENT S’OPERER
Différents courants s’affirment dans la
grève, pas franchement, mais en sous-
main; les manœuvres se font sentir.
L’on peine pour la constitution, d’un syn
dicat unitaire puissant. La pression des élé
ments de gauche, radicaux et autres se fait
sentir sur quelques camarades. Mais la con
fiance à maintes reprises affirmée est gran
de dans les camarades et les méthodes d’ac
tion de la C. G. T. U. Chacun comprend
maintenant très bien que pour battre le pa
tronat, il faut être solidement groupé dans
une organisation de classe qui lutte sans
aucunè compromission pour la défense des
intérêts ouvriers.
C'est pour celte raison, pour prendre éga
lement des gages pour l’avenir que le Syn
dicat Unitaire de la Chaussure de Pont-de-
PArche sera un syndicat de masse.
Les patrons veulent la lutte, ont dit les
ouvriers; ils l’auront. Dans de telles circons
tances la solidarité de tous les travailleurs
de la région doit être acquise à ces 1.200
vaillants grévistes.
Les fonds doivent être adressés au siège
de l’Union Régionale, 25, rue Méridienne, à
Sotteville-lès-Rouen.
Syndiqués unitaires, réclamez aux respon
sables de vos syndicats des listes de sous
cription, vendez les cartes à 1 fr. du Fonds
de lutte.
Sûrs de l’appui du prolétariat, les travail
leurs de Pont-de-l’Arche battront les pa
trons affameurs.
MICHEL,
Secrétaire de la Fédération Unitaire
des Cuirs et Peaux.
Aux Tréfileries, Il y a plusieurs mois dé
jà que des dispositions ont été prises pour
l’installation des presses à emboutir les
douilles d’obus.
Chez Bassot, à Cournay, le laminage des
bandes à cartouches n’a jamais cessé.
En rapport avec l’accenlualion cle la crise,
le patronat déclanche l’attaque contre les sa
laires.
Notre région havraise est particulièrement
touchée, le chômage frappe les ouvriers de
toutes les industries, sauf l’industrie de guer
re, bien entendu qui, elle, travaille à plein
rendement.
Chez Desmarais, les salaires ont été dimi
nués de 10 % ; aux Tréfiieries, les ouvriers
subissent également des diminutions de salaire,
de même qu’à la C.E.M., où le prix des
marchandages a été diminué, dans le textile,
le bâtiment, partout en un mot, sans oublier
les marins, dont le traitement a été diminué
sur plusieurs bateaux déjà.
Parallèlement à cette attaque, le patronat
intensifie la répression contre la classe ouvriè
re, dans les usines, sur les chantiers, sur les
bateaux, et contre les petits fonctionnaires.
Pendant ce temps, la municipalité radicale
poursuivant sa politique antiouvrière, brime
les chômeurs, refuse les salles aux organisa
tions révolutionnaires, syndicats unitaires, Par
ti et Jeunesse communiste.
Ce n’est pas par hasard, si l’on assiste à ce
déploiement féroce des méthodes fascistes
contre le mouvement ouvrier.
C’est que la bourgeoisie prépare la guer
re; chez Schneider on fabrique fébrilement
des canons et des munitions pour l’Argen
tine, paraît-il; en vérité, c’est pour l’Imné-
rialisme japonais que Schneider travaille,
comme le fait Skoda en Tchécoslovaquie.
Chez Mazeline, en travaille hâtivement à
fabriquer 8 moteurs de sous-marine et un
moteur d’aviso.
On construit actuellement ;au Havre et
dans les environs (Port-Jérôme), la plus im
portante raffinerie de pétrole d’Europe ; on
aménage le port du Havre pour en faire
un port capable de recevoir de grands na
vires ; on y construit des formes de radoub
géantes, une gare maritime ; à ajouter à cela
les nouvelles voies ferrées, l’aérodrome de
Bléville, en voie de construction, l’usine Bré-
guet, où l’on construit des hydravions d’un
type tout récent.
C’est dire combien la tâche des ouvriers
de la région havraise est sérieuse en cette pé
riode de préparation à la guerre impérialiste.
Il faut tenir compte des adversaires et ils
sont nombreux au Havre, qui se dressent con
tre les unitaires, lesquels sont les seuls à lutter
pratiquement contre la guerre impérialiste et
pour la défense de l’U.R.S.S.
Meyer, le démagogue de gauche en pre
mier, les réformistes, les socialistes, les in
dépendants à la « Liévin » et les chefs auto
nomes, qui ne sont pas seulement neutres (ce
qui serait déjà bien aider la bourgeoisie),
mais encore sabotent l’action des unitaires,
comme ce fut le cas encore, le 4 février der
nier.
Contre la bourgeoisie et ses auxiliaires, face
à l’attaque patronale, pour la défense de
ru.R.s.s. et des soviets chinois, à l’appel
de 1 Union locale unitaire, chômeurs complets,
chômeurs partiels, ouvriers des usines, du chan
tier, petits fonctionnaires, groupez-vous dans
les syndicats unitaires.
Formez vos comités de lutte, pour la pré
paration des luttes prochaines.
Fernand Legagneux.
VIVE LA JjOMMUNE!
120.000 ouvriers dans la ru**
derrière Camelinat
Les obsèques de notre vénéré ca
marade Camélinat ont été une mani
festation grandiose du prolétariat pa
risien.
Plusieurs camarades de la région y
ont assisté. Un membre du Comité
Régional y a été délégué et c’est lui
qui nous a adressé la lettre ci-dessous.
Chers Camarades,
Je m'efforcerai, dans la mesure du possible,
de dire à mes camarades de Basse-Seine ce
qu’ont été les obsèques du camarade Cameli-
nat. D’avance, camarades, je crains d’être
très en dessous de cette tâche, tant fut puis
sante, sublime, cette manifestation où le peu
ple ouvrier parisien montra son attachement
à Camelinat et à la Commune, où déferleront
pendant des heures entières, plus de cent mil
le ouvriers. A partir de 13 heures, quand en
core, en files serrées, des prolétaires venaient
saluer une dernière fois la dépouille révolu
tionnaire, la foule se groupait aux abords de
la maison mortuaire et dans les rues adjacen
tes. Un flot de couronnes écarlates paraient
le seuil de la maison à Camelinat et encom
braient les tables où des prolos griffonnaient
les dernières- signatures.
Dans la rue de la Villette, on circulait à
grand peine. Malgré tout, hommes, femmes,
avec une discipline exemplaire, répondaient
aux appels des organisateurs et venaient se
ranger derrière les pancartes ou les drapeaux
rouges de leurs organisations. A 15 heures,
lorsque le cortège s’ébranla et qu’eut lieu la:
levée du corps, les cris de : « Vive Came-j
linat ! Vive la Commune ! » retentirent. Sur
tout le parcours, des milliers et des milliers
de travailleurs se pressent. Ils étaient là, le
visage ému, saluant le communard et aussi
les drapeaux rouges sous lesquels des milliers
de leurs frères ont lutté contre l’oppresseur
commun, lis étaient là, solidaires de la Com
mune de 1871, de celle d’aujourd’hui victo
rieuse sur un sixième du globe et qui, demain,
doit régner sur le monde entier, si nous vou
lons être les dignes fils de la Commune de
1871 et si, à l’exemple de Camelinat, nous
sommes prêts aux sacrifices qu’impose la ré
volution. A la gare de Lyon, un dernier adieu.
Les orateurs, au nom du Parti, de la C.G.T.
U. et de divers syndicats, saluèrent une der
nière fois le communard, soulevant la foule
unanime.
La dislocation eut lieu peu après et la foule
se retira avec ordre, emportant avec elle la
flamme révolutionnaire qui nous reste du vail
lant combattant de la Commune.
Maintenant debout ! ouvriers de Basse-
Seine, debout dans les usines, dans les chan
tiers, pour que la promotion Camelinat soit
digne de ce nom !
Pour préparer la revanche des 35.000 fu
sillés de la Commune. S.
Pour les 2 millions
Camarade sympathisant,
AS-TU SOUSCRIT?
Quelle est ta part à la souscription ?
QU’AS-TU FAIT
AUTOUR DE TOI?
A l’atelier, dans le train, au restau
rant ?
AS-TU ORGANISE
LA SOUSCRIPTION
Les élections sont proches
LA CAMPAGNE EST OUVERTE
Notre Parti Va batailler. Il a
engagé les premières dépenses.
Dépêchons-nous,
dépêchez-vous !
Toi, pour 1 fr. ; toi, pour 10 fr.
VERSEZ VOTRE PART
pas de listes en sommeil
TOUS AU TRAVAIL
pour les 2 millions
de la.
souscription des
élections législatives
Adressez les 'fonds A TROUILLARD,
323, rue de la République (C. Chèques 122-
90, Rouen), Sotteville-lès-Rouen.
NOTRE OPINION
Contre la guerre!
Le Japon concentre une puissante
armée dans le nord de la Mandchou
rie.
La presse nous parle avec insistance
du brigandage des Chinois.
L’heure est proche où les provoca
tions se faisant plus précises contre
ru.R.s.s., v impérialisme japonais dé
masquera son véritable plan d’inva
sion de la Sibérie.
Le capitalisme, secoué jusque dans
ses fondements par la crise, Veut faire
la guerre.
Il veut abattre le régime prolétarien
qui triomphe face à la décrépitude du
régime capitaliste.
Le Congrès de notre Parti Commu
niste, qui se déroule actuellement f et
dont chacun de nous a suivi les dé
bats dans « l’Humanité », a décidé
d’intensifier dès ce mois de mars l’or
ganisation de la protestation ouvrière
contre la guerre antisoviétique.
Aux communistes, aux sympathi
sants, nous demandons d’être à la
pointe de cette lutte,
Créons un puissant mouvement par
notre agitation aux usines, dans le
train, au restaurant ouvrier, au ciné
ma.
Groupons le plus grand nombre pos
sible de travailleurs dans nos mee
tings.
Préparons systématiquement des
manifestations plus importantes.
Déjà, tous voudront assurer le suc
cès des grands meetings qui vont se
tenir au Havre et à Rouen avec la par-
1 ticipation de Maurice Thorez, secré
taire général du Parti Communiste.
Contre-cffensive ouvrière
Les ouvriers et ouvrières de la chaus
sure de Pont-de-l’Arche, par leur cran
admirable, ont montré la voie à l’en
semble des travailleurs.
Le patronat est insatiable.
Il continue, sans arrêt, à s'attaquer
aux salaires.
Il continuera jusqu’à ce qu’il ren
contre la résistance solide de ses ex
ploités.
Les grèves actuelles marquent la vo
lonté des travailleurs de briser des at
taques qui les poussent à la misère la
plus extrême.
Déjà, dans toute la région, l’effer
vescence grandit.
Les ouvriers et ouvrières de toutes
corporations en ont assez de mettre
des crans à leur ceinture.
Dans le textile surtout, dans la val
lée du Cailly, à Barentin, à Elbeuf, à
j Bolbec-Lillebonne, le mécontente
ment se fait jour de plus en plus ou
vertement.
Les textiles ne se laisseront pas fai
re par un patronat qui a tant accumulé
de bénéfices sur leur misère.
Mais il est temps de s’organiser sé
rieusement pour la lutte.
Tout de suite, renforcement des syn
dicats unitaires.
Renforcement de notre Parti dans
les usines.
Par l’organisation, avec la volonté
de briser l’offensive patronale, le pro
létariat de Basse-Seine saura obtenir
des succès dans ses luttes.
BREMONT.
Lire en S« page
A la pointe du Couteau
Les élections allemandes
LE NUMERO : 40 CENTIMES.
VENDREDI 18 MARS 1932.
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
Un an .
Six mois
ABONNEMENTS :
RÉDACTION & ADMINISTRATION
18 francs
10 francs
323, rue de la République, 80TTEVILLE-LES-R0UEN
Adresser le montant des abonnements et tou» fonds au PROLETAIRE,
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pour ia rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
s’adresser au c PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
étage).
A PONT-DE-L’ARCHE
£cs 1.200 grévistes tant bott
Travailleurs ! Soutenons les !
L'insulte à la misère
BOITE DE SOIT IIIBIFALE
Le cynisme des bourgeois est sans
limite.
Leur existence de jouissance a be
soin d’une auréole.
Leur bringue doit être sanctifiée.
La morale, leur morale, protège leur
digestion.
C’est la crise. La plus terrible.
Les chômeurs, vivant de rien, par
centaines de mille.
Tous les salaires attaqués, dimi
nués, une fois, deux fois, trois fois.
Privations sur privations.
Et tous les enfants d’ouvriers ne
mangeant pas à leur faim, mal vêtus,
sans plaisirs.
Là-devant les riches peuvent-ils éta
ler franchement les heures joyeuses
qu’ils continuent de cou'ler pour la
plupart ?
Non. Ils se fabriquent un alibi.
C’est par dévouement, par bonté,
par solidarité humaine qu’ils fêtent,
dansent, gueuletonnent, s’empifrent ! ?
« Riches, donnez aux pauvres », im
prime le « Journal de Rouen ».
Donnez le chômage, les bas salai
res, la garde mobile...
Samedi dernier, on dansait, man
geait, buvait à l’Hôtel de Ville de
Rouen, à 50 fr. par tête.
Les bourgeois de Rouen ont désor
mais une boîte de nuit de qualité.
Enfoncé, le Royal.
Décoration somptueuse, orgie de
lumière, jardin d’hiver; les couples,
robe à traîne et habit noir, ont tourné
jo) r eusem.ent toute la nuit.
On a servi le souper fin, dans 1 Hô
tel de Ville de Rouen, mets choisis,
vins renommés.
Boîte de nuit dont la reconstruction
vient de coûter une douzaine de mil
lions.
Le « patron », Métayer, faisait les
honneurs.
9 heures de bringue, pour les chô
meurs !
9 heures de rigolade arrosée, pour
les chômeurs !
Pendant ce temps Rivière , secrétai
re de l’Union Régionale des Syndicats
Unitaires; Monneraie, président des
Chômeurs de Rouen, mangeaient l’eau
grasse de l’hôtel Bonne-Nouvelle, em
prisonnés par les bringueurs de l’hôtel
de ville.
Que n’étaient-ils présents, pour re
mercier eux-mêmes, les 4.000 chô
meurs de Rouen...
L’union sacrée de la charité bour
geoise, Métayer, Richard, Wairy, Fa-
rouit, Malathiré, Evrard, Brabant, Da
vid, Kopp, et le général Trousson, et
tout son état-major chamarré.
Le « Journal de Rouen » remarque
parmi les personnalités son propre di
recteur, jean Lafond.
La « Dépêche de Rouen. » remarque
son propre directeur, Lemaire. Blanc
bonnet, bonnet blanc.
1.200 bourgeois rouennais, de toutes
nuances, qui sont ceux, ou les aides
de ceux qui ont créé le chômage et di
minué lés salaires, font la noce dans
l’Hôtel de Ville.
Insulte à la misère.
Aux prolétaires qui ne veulent pas
tendre la main, ni dire merci aux ex
ploiteurs, de réclamer :
Du pain ou du travail.
Et de l’arracher par leur force or
ganisée.
Dansez, bourgeois, buvez, riez,
dansez sur le volcan de la crise.
Mais redoutez les lendemains iné
vitables.
A. COSTENTIN.
Les 1.200 vaillants lutteurs de Pont-de-
l’Arche, en franchissant avec autant d’en
thousiasme le cap du troisième lundi, vien
nent, contrairement aux affirmations des
journaux patronaux de l’industrie, qui pro
phétisaient une victoire rapide des exploi
teurs. locaux, de démontrer leur inébranla
ble volonté de ne pas subir une diminution
de salaire que rien ne justifie.
Il n’est pas un centre de fabrication de
chaussure, où les salaires soient si bas et
la production si accentuée. A la comparai
son des chiffres il est facile de voir que
dans certaines spécialités, pour une produc
tion double, les salaires sont souvent infé
rieurs de plus de so % à ceux de la région
parisienne.
DES MANŒUVRES QUI ECHOUENT
Le sous-préfet, le préfet furent mis en
branle pour tenter de « concilier » les cho
ses. A chaque fois, la volonté des grévistes
s’affirma inébranlable. « Nous voulons bien
discuter, mais nous refusons énergiquement
l'arbitrage que vous nous proposez ». Tel
fut tout au long de ces trois semaines de
grève le langage des grévistes.
Il va sans dire qu’une telle résistance sur
prend les patrons. Des gendarmes ne suffi
saient pas, les mobiles sont venus, avec les
fusils, les chevaux. Tout ca,-c’est logé dans
les usines ou chez un conseiller municipal
de Pont-de- 1 ’Arche, dont nous l’espérons,
les ouvriers sauront se souvenir du nom.
LES GREVISTES NE PEUVENT COMP
TER QUE SUR EUX ET LA SOLI
DARITE DES AUTRES OUVRIERS.
Le préfet qui, lors d’une conversation
« soutenait » démagogiquement les ou
vriers, vient de se démasquer. Cela va ou
vrir les yeux des grévistes qui encore trop
nombreux sont abusés par les tenants du
pouvoir et de ceux qui ne les combattent
qu’en parole.
C’est ainsi que la préfet, en digne repré
sentant de la bourgeoisie, vient sous le pré
texte d’un compte rendu des négociations
de publier une affiche dirigée nettement
contre les grévistes.
au HAVRE
Face à l’attaque patronale
face à la guerre impérialiste
Le lendemain, la rép mse qu’appelait le
placard préfectoral était affichée dans la
ville. L’appel lancé à la population sera en
tendu. Les commerçants, que l’on voulait
désolidariser d’avec les grévistes se resser
reront au contraire avec eux. Ils savent que
leurs intérêts sont liés, et aussi que les pa
trons voulaient, en créant leur magasin cen
tral, la ruine des commerçants de la ville.
L’ORGANISATION DES FORCES
DOIT RAPIDEMENT S’OPERER
Différents courants s’affirment dans la
grève, pas franchement, mais en sous-
main; les manœuvres se font sentir.
L’on peine pour la constitution, d’un syn
dicat unitaire puissant. La pression des élé
ments de gauche, radicaux et autres se fait
sentir sur quelques camarades. Mais la con
fiance à maintes reprises affirmée est gran
de dans les camarades et les méthodes d’ac
tion de la C. G. T. U. Chacun comprend
maintenant très bien que pour battre le pa
tronat, il faut être solidement groupé dans
une organisation de classe qui lutte sans
aucunè compromission pour la défense des
intérêts ouvriers.
C'est pour celte raison, pour prendre éga
lement des gages pour l’avenir que le Syn
dicat Unitaire de la Chaussure de Pont-de-
PArche sera un syndicat de masse.
Les patrons veulent la lutte, ont dit les
ouvriers; ils l’auront. Dans de telles circons
tances la solidarité de tous les travailleurs
de la région doit être acquise à ces 1.200
vaillants grévistes.
Les fonds doivent être adressés au siège
de l’Union Régionale, 25, rue Méridienne, à
Sotteville-lès-Rouen.
Syndiqués unitaires, réclamez aux respon
sables de vos syndicats des listes de sous
cription, vendez les cartes à 1 fr. du Fonds
de lutte.
Sûrs de l’appui du prolétariat, les travail
leurs de Pont-de-l’Arche battront les pa
trons affameurs.
MICHEL,
Secrétaire de la Fédération Unitaire
des Cuirs et Peaux.
Aux Tréfileries, Il y a plusieurs mois dé
jà que des dispositions ont été prises pour
l’installation des presses à emboutir les
douilles d’obus.
Chez Bassot, à Cournay, le laminage des
bandes à cartouches n’a jamais cessé.
En rapport avec l’accenlualion cle la crise,
le patronat déclanche l’attaque contre les sa
laires.
Notre région havraise est particulièrement
touchée, le chômage frappe les ouvriers de
toutes les industries, sauf l’industrie de guer
re, bien entendu qui, elle, travaille à plein
rendement.
Chez Desmarais, les salaires ont été dimi
nués de 10 % ; aux Tréfiieries, les ouvriers
subissent également des diminutions de salaire,
de même qu’à la C.E.M., où le prix des
marchandages a été diminué, dans le textile,
le bâtiment, partout en un mot, sans oublier
les marins, dont le traitement a été diminué
sur plusieurs bateaux déjà.
Parallèlement à cette attaque, le patronat
intensifie la répression contre la classe ouvriè
re, dans les usines, sur les chantiers, sur les
bateaux, et contre les petits fonctionnaires.
Pendant ce temps, la municipalité radicale
poursuivant sa politique antiouvrière, brime
les chômeurs, refuse les salles aux organisa
tions révolutionnaires, syndicats unitaires, Par
ti et Jeunesse communiste.
Ce n’est pas par hasard, si l’on assiste à ce
déploiement féroce des méthodes fascistes
contre le mouvement ouvrier.
C’est que la bourgeoisie prépare la guer
re; chez Schneider on fabrique fébrilement
des canons et des munitions pour l’Argen
tine, paraît-il; en vérité, c’est pour l’Imné-
rialisme japonais que Schneider travaille,
comme le fait Skoda en Tchécoslovaquie.
Chez Mazeline, en travaille hâtivement à
fabriquer 8 moteurs de sous-marine et un
moteur d’aviso.
On construit actuellement ;au Havre et
dans les environs (Port-Jérôme), la plus im
portante raffinerie de pétrole d’Europe ; on
aménage le port du Havre pour en faire
un port capable de recevoir de grands na
vires ; on y construit des formes de radoub
géantes, une gare maritime ; à ajouter à cela
les nouvelles voies ferrées, l’aérodrome de
Bléville, en voie de construction, l’usine Bré-
guet, où l’on construit des hydravions d’un
type tout récent.
C’est dire combien la tâche des ouvriers
de la région havraise est sérieuse en cette pé
riode de préparation à la guerre impérialiste.
Il faut tenir compte des adversaires et ils
sont nombreux au Havre, qui se dressent con
tre les unitaires, lesquels sont les seuls à lutter
pratiquement contre la guerre impérialiste et
pour la défense de l’U.R.S.S.
Meyer, le démagogue de gauche en pre
mier, les réformistes, les socialistes, les in
dépendants à la « Liévin » et les chefs auto
nomes, qui ne sont pas seulement neutres (ce
qui serait déjà bien aider la bourgeoisie),
mais encore sabotent l’action des unitaires,
comme ce fut le cas encore, le 4 février der
nier.
Contre la bourgeoisie et ses auxiliaires, face
à l’attaque patronale, pour la défense de
ru.R.s.s. et des soviets chinois, à l’appel
de 1 Union locale unitaire, chômeurs complets,
chômeurs partiels, ouvriers des usines, du chan
tier, petits fonctionnaires, groupez-vous dans
les syndicats unitaires.
Formez vos comités de lutte, pour la pré
paration des luttes prochaines.
Fernand Legagneux.
VIVE LA JjOMMUNE!
120.000 ouvriers dans la ru**
derrière Camelinat
Les obsèques de notre vénéré ca
marade Camélinat ont été une mani
festation grandiose du prolétariat pa
risien.
Plusieurs camarades de la région y
ont assisté. Un membre du Comité
Régional y a été délégué et c’est lui
qui nous a adressé la lettre ci-dessous.
Chers Camarades,
Je m'efforcerai, dans la mesure du possible,
de dire à mes camarades de Basse-Seine ce
qu’ont été les obsèques du camarade Cameli-
nat. D’avance, camarades, je crains d’être
très en dessous de cette tâche, tant fut puis
sante, sublime, cette manifestation où le peu
ple ouvrier parisien montra son attachement
à Camelinat et à la Commune, où déferleront
pendant des heures entières, plus de cent mil
le ouvriers. A partir de 13 heures, quand en
core, en files serrées, des prolétaires venaient
saluer une dernière fois la dépouille révolu
tionnaire, la foule se groupait aux abords de
la maison mortuaire et dans les rues adjacen
tes. Un flot de couronnes écarlates paraient
le seuil de la maison à Camelinat et encom
braient les tables où des prolos griffonnaient
les dernières- signatures.
Dans la rue de la Villette, on circulait à
grand peine. Malgré tout, hommes, femmes,
avec une discipline exemplaire, répondaient
aux appels des organisateurs et venaient se
ranger derrière les pancartes ou les drapeaux
rouges de leurs organisations. A 15 heures,
lorsque le cortège s’ébranla et qu’eut lieu la:
levée du corps, les cris de : « Vive Came-j
linat ! Vive la Commune ! » retentirent. Sur
tout le parcours, des milliers et des milliers
de travailleurs se pressent. Ils étaient là, le
visage ému, saluant le communard et aussi
les drapeaux rouges sous lesquels des milliers
de leurs frères ont lutté contre l’oppresseur
commun, lis étaient là, solidaires de la Com
mune de 1871, de celle d’aujourd’hui victo
rieuse sur un sixième du globe et qui, demain,
doit régner sur le monde entier, si nous vou
lons être les dignes fils de la Commune de
1871 et si, à l’exemple de Camelinat, nous
sommes prêts aux sacrifices qu’impose la ré
volution. A la gare de Lyon, un dernier adieu.
Les orateurs, au nom du Parti, de la C.G.T.
U. et de divers syndicats, saluèrent une der
nière fois le communard, soulevant la foule
unanime.
La dislocation eut lieu peu après et la foule
se retira avec ordre, emportant avec elle la
flamme révolutionnaire qui nous reste du vail
lant combattant de la Commune.
Maintenant debout ! ouvriers de Basse-
Seine, debout dans les usines, dans les chan
tiers, pour que la promotion Camelinat soit
digne de ce nom !
Pour préparer la revanche des 35.000 fu
sillés de la Commune. S.
Pour les 2 millions
Camarade sympathisant,
AS-TU SOUSCRIT?
Quelle est ta part à la souscription ?
QU’AS-TU FAIT
AUTOUR DE TOI?
A l’atelier, dans le train, au restau
rant ?
AS-TU ORGANISE
LA SOUSCRIPTION
Les élections sont proches
LA CAMPAGNE EST OUVERTE
Notre Parti Va batailler. Il a
engagé les premières dépenses.
Dépêchons-nous,
dépêchez-vous !
Toi, pour 1 fr. ; toi, pour 10 fr.
VERSEZ VOTRE PART
pas de listes en sommeil
TOUS AU TRAVAIL
pour les 2 millions
de la.
souscription des
élections législatives
Adressez les 'fonds A TROUILLARD,
323, rue de la République (C. Chèques 122-
90, Rouen), Sotteville-lès-Rouen.
NOTRE OPINION
Contre la guerre!
Le Japon concentre une puissante
armée dans le nord de la Mandchou
rie.
La presse nous parle avec insistance
du brigandage des Chinois.
L’heure est proche où les provoca
tions se faisant plus précises contre
ru.R.s.s., v impérialisme japonais dé
masquera son véritable plan d’inva
sion de la Sibérie.
Le capitalisme, secoué jusque dans
ses fondements par la crise, Veut faire
la guerre.
Il veut abattre le régime prolétarien
qui triomphe face à la décrépitude du
régime capitaliste.
Le Congrès de notre Parti Commu
niste, qui se déroule actuellement f et
dont chacun de nous a suivi les dé
bats dans « l’Humanité », a décidé
d’intensifier dès ce mois de mars l’or
ganisation de la protestation ouvrière
contre la guerre antisoviétique.
Aux communistes, aux sympathi
sants, nous demandons d’être à la
pointe de cette lutte,
Créons un puissant mouvement par
notre agitation aux usines, dans le
train, au restaurant ouvrier, au ciné
ma.
Groupons le plus grand nombre pos
sible de travailleurs dans nos mee
tings.
Préparons systématiquement des
manifestations plus importantes.
Déjà, tous voudront assurer le suc
cès des grands meetings qui vont se
tenir au Havre et à Rouen avec la par-
1 ticipation de Maurice Thorez, secré
taire général du Parti Communiste.
Contre-cffensive ouvrière
Les ouvriers et ouvrières de la chaus
sure de Pont-de-l’Arche, par leur cran
admirable, ont montré la voie à l’en
semble des travailleurs.
Le patronat est insatiable.
Il continue, sans arrêt, à s'attaquer
aux salaires.
Il continuera jusqu’à ce qu’il ren
contre la résistance solide de ses ex
ploités.
Les grèves actuelles marquent la vo
lonté des travailleurs de briser des at
taques qui les poussent à la misère la
plus extrême.
Déjà, dans toute la région, l’effer
vescence grandit.
Les ouvriers et ouvrières de toutes
corporations en ont assez de mettre
des crans à leur ceinture.
Dans le textile surtout, dans la val
lée du Cailly, à Barentin, à Elbeuf, à
j Bolbec-Lillebonne, le mécontente
ment se fait jour de plus en plus ou
vertement.
Les textiles ne se laisseront pas fai
re par un patronat qui a tant accumulé
de bénéfices sur leur misère.
Mais il est temps de s’organiser sé
rieusement pour la lutte.
Tout de suite, renforcement des syn
dicats unitaires.
Renforcement de notre Parti dans
les usines.
Par l’organisation, avec la volonté
de briser l’offensive patronale, le pro
létariat de Basse-Seine saura obtenir
des succès dans ses luttes.
BREMONT.
Lire en S« page
A la pointe du Couteau
Les élections allemandes
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