Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-02-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 février 1932 19 février 1932
Description : 1932/02/19 (N284). 1932/02/19 (N284).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45715711
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
T ANNEE. — N° 284.
LE NUMERO : 40 CENTIMES.
VENDREDI 19 FEVRIER 1932.
Organe Régional Ç I • l-
du Bloc Ouvrière! Paysan ^^XaaXOxv
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
s’adresser au * PROLETAIRE », Cercle franklin. Le Havre, 2*
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLETAIRE,
étage).
Q. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pendant qu’à Genève..,..
LS DÉSARMEMENT, L£ VOIX, A !!!
A Harfieur, à la .place des Chantiers du
Havre, s’est élevée l’usine Bréguet.
On y fait en ce moment des hydravions
géants, les « Calcutta ». Poids : io tonnes.
Envergure : 28 mètres. Longueur : 20 mè
tres. Surface : 200 mètres carrés. 3 moteurs
Jupiter de 500 CA’. Vitesse : 180 kilomètres
Essence : 3.400 litres. Rayon d’action ;
1.800 kilomètres. Plafond : 5.000 mètres.
Equipage : 6 hommes, pouvant coucher et
manger. Armement : trois tourelles et trois
lance-bombes. Poste de T.S.F., canot de
sauvetage appareil à photographie oblique
et verticale.
Aussi, ça rentre la bonne galette, dans
~ • r
les coffres-forts de M. Bréguet.
C’est pour ça qu’il a tenté de diminuer
les salaires.
Bréguet a fait une conférence au Havre,
« destiné à être le grand aéroport maritime
de Haris », avec des « Calcutta » de bom
bardement...
Charmant, Bréguet nous a annoncé que
nous aurions bientôt des avions de 30 ton
nes, pouvant transporter « deux canons » et
« quatre tonnes de bombes ».
« C’est l’idéal », a dit le constructeur.
Récemment, au Trait, a été lancé le sous-
marin « Antiope ». Les Chantiers du Trait
on font une série.
Le commandant de Laguérie (dedans, il
y a « la guerre ») a fait à Rouen une confé
rence sur la défense aérienne.
Au premier rang, pour l’applaudir, on
voyait les « pacifistes » Métayer, Confier,
Poissant, avec des va-t-en-guerre comme le
général Trousson, Antier, Faroult, Renard.
Laguérie a décrit ce que sera la guerre
à, venir. Et il a démasqué le but de sa ve
nue en demandant à la population... « de se
prêter de bonne grâce à tous les essais et
expériences qui pourront être tentés ».
Allons, bons Rou'ennais, préparez-vous.
Au retour de Tardieu et de Paul Boncour,
vous aurez votre petit exercice d’alerte aux
gaz.
Ce n’était pas assez.
Un M. Couhé a fait à l’Aéro-Club de
Rouen une autre conférence du même ta
bac. Ce Couhé, qui est fonctionnaire à
ôo.oco, a conclu en disant que... « nous
avions le. devoir d’entretenir dans le pays
une aviation militaire forte et qu’il 11c faut
pas reculer devant les sacrifices financiers ».
On aurait cru entendre Renaudel.
Le pacifiste Monnier était là pour F ap
plaudir.
Urbain Falaize, dans le « Havre-Eclair »,
nous a indiqué que le coefficient de sécurité
des appareils français est le plus fort du
monde.
Il réclame cyniquement des avions moins
garantis contre « la casse », « moins sûrs »,
mais à rayon plus étendu.
Il dit aussi : « Nous avons certainement
plus d’appareils disponibles que n’importe
quel pays ».
Les journaux, complétant les innombra
bles affiches, et la retape directe font une
active propagande pour les engagements.
On lit : « ...Nombreux sont ceux qui ne
peuvent attendre la fin de la crise économi
que. Un certain nombre ont été amenés à
chercher un refuge (sic) dans l’armée, par
voie d’engagement ».
C’est ainsi que le chômage est utilisé pour
préparer la guerre.
Le député-maire socialiste Lebret et son
copain en affaires, le charbonnier radical
vriers de leur chanter louanges : grâce à
leurs démarches (celui qui démarche est un
démarcheur, n'est-ce pas Fraenckel?) il a
été commandé aux industriels d’Elbeuf, par
l’armée, pour la mobilisation où ne partira
pas, suivant son habitude, le patriote Le
bret, 20.000 mètres de drap de sous-officier
et 300.000 bandes molletières. Travail de
pacifistes.
Le socialiste espion de la dernière Grum-
bâch, accusé d'avoir dit que le gouverne
ment actuel c’était « un pas vers la guer
re », a adressé une rectification indignée et
réclame châtiment contre les auteurs de
semblable calomnie !
Et pour terminer :
On va paraît-il, installer, prochainement
dans notre région, aux abords des grandes
villes, des postes de D.C.A. (défense con
tre avions).
A Ouville-la-Rivière, un atelier fabrique
des pièces de mitrailleuses pour Hotchkiss,
fournisseur du Japon, et dont les actions
montent en ce moment...
On parle ‘aussi de remédier au chômage
selon la méthode André Marie-Lebret en
commandant des fusées d’obus aux petits
ateliers du plateau d’Aliermont où 50 %
des ouvriers chôment...
Et ce n’est pas tout...
Et pendant que le démagogue impudent
Jean Callot étale dans la « Dépêche de
Rouen » le plus ardent des pacifismes, le
même journal nous décrit ainsi la dernière
prise d’armes de Rouen :
« ...Ce fut alors un magnifique défilé...
Dans un ordre « impeccable » (1) les pelo
tons de « la garde républicaine mobile »,
dont on admire la belle tenue et 1’ « impec
cable » (2) manœuvre, les deux bataillons
d’infanterie, dont les jeunes soldats levaient
« fièrement » la tête..., martelant le sol en
cadence... La batterie d’artillerie produisit
« la meilleure impression... » (il vous en
manque au moins une, d’impression, cher
journaliste radical!).
Et rataplan, rataplan !
C'est toute J a clique « pacifiste » du radi
calisme et du socialisme qui a fait massa
crer, pour les profiteurs de guerre, et en
pleine communion patriotique avec les pires
ratapoils, 1 million 700.000 jeunes travail
leurs français de 1914 à ig 18.
Nous n e cesserons de le crier et d’aler
ter les ouvriers contre eux et la guerre
qu’ils nous préparent. A. CoSTENTIN.
iiiBiiiiiiiiiiiiiiiiBiiaiisiiiiBiBiiissiiiiiiiiaiiiiiiimiiiiiiiiiiiimiiiBiiiiiBiiiiiiaiiiiBCBiiiiiimiii imsiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisBiigiiiiiiiiminiimiimiiRi
La Imite dfes cHôm&wM&s
tiasMSÊ la MéfflosM
Le développement du chômage dans la ré
gion se produit à rythme sans cesse accéléré,
Chaque semaine, des centaines de travail
leurs sont rejetés hors de la production et
viennent grossir l’armée des sans-travail, que
notre tâche est d’organiser et d entraîner à la
lutte pour leurs revendications.
Et dans toutes les localités se forment ra
pidement les comités de chômeurs. Mouve
ment instinctif et formidable qui commence
à déborder les pouvoirs publics, malgré toutes
les manœuvres et toutes les tentatives de di
vision employées par la bourgeoisie pour es
sayer de l’endiguer.
La faiblesse essentielle de ce mouvement
est caractérisée par le manque d’expérience
de la plupart des comités qui sont, très sou
vent, sans qu’ils s’en rendent bien compte,
entraînés par les pouvoirs publics et leurs al
liés, dans une mauvaise route, délaissant la
lutte directe pour leurs revendications, aban
donnant parfois les plus importantes de celles-
ci pour s’enliser dans l’organisation des quê
tes et des fêtes de charité.
Les syndiqués unitaires, au sein du mouve
ment des chômeurs doivent s’employer à dé
noncer cette erreur et à entraîner les chô
meurs à la lutte pour leurs revendications.
Certes, ils trouveront devant eux des diffi
cultés. Des curés aux réformistes, en passant
par les minoritaires de Rouen, le front uni
que s’est réalisé pour l’organisation des sous
criptions, des quêtes, des comités philanthro
piques. Le socialiste Lebret, d’Elbeuf, co
piant sur « les réalisations » du radical Mé
tayer, vient, lui aussi, d’inaugurer « un re
pas du chômeur ».
A Dieppe, confédérés et chefs socialistes
tentent d’arracher les chômeurs à notre influen
ce.
A Louviers, au Conseil municipal, on dé
clare que les chômeurs partiels, si l’on n’y
mettait ordre, pourraient, poussés par l’intérêt
et la paresse, devenir des chômeurs complets,
de par leur propre volonté (jusqu’à présent,
les secours attribués sont de 4 fr. 50 par jour).
En général, les chômeurs résistent mal, se
défendent mal, parce que désarmés devant
l’attaque de la bourgeoisie et de ses alliés,
parce que, connaissant souvent très mal les
maigres droits que leur action a déjà réussi à
arracher à la bourgeoisie.
Nous ne voulons reppeler ici que l’essen
tiel, sachant que le Comité régional des chô
meurs se propose de donner aux sans-travail,
dans une petite feuille qui paraîtra très pro
chainement, tous les renseignements à ce su
jet.
Toute manœuvre de la bourgeoisie doit
être déjouée, afin d’imposer aux municipalités
l’ouverture du fonds municipal de chômage,
non avec 4 fr. 50 par jour comme à Louviers,
mais avec les 7 francs, qui constitue un droit.
Mais la lutte des chômeurs doit continuer
pour les 12 francs par jour, l’exonération des
loyers et des impôts, l’assurance-chômage aux
frais de la bourgeoisie et l’application de la
journée de 7 heures.
A la pratique des « Repas philanthropi
ques », et des bons du Bureau de Bienfai
sance, les Comités de chômeurs doivent op
poser la lutte pour l’ouverture dans les quar
tiers ouvriers, des soupes populaires aux frais
de la municipalité.
Une revendication essentielle ne peut être
oubliée, c’est l’inscription sans conditions,
de tout chômeur au fonds municipal de chô
mage et la lutte contre toutes les tentatives de
radiation.
C’est sur cette base que les comités de
chômeurs, entraînés par les syndiqués unitai
res doivent engager la lutte contre la bour
geoisie et ses alliés.
R. Barette.
“La baisse des effectifs
communistes ”
tel était le titre d’un article ré
cent de l’honnête « Journal de
Rouen ».
Les ouvriers répondtiit
Cette semaine, c’est le tour des
jeunes prolos.
Depuis le 1 er Janvier
il y a
2 5 ADHÉSIONS
- - AUX J. C. - -
dont
16 au Havre, 4 à Maromme, 5 à
Sotteville et Quevilly.
Et les gars des Jeunesses ne
veulent pas s’arrêter là.
Gare à ceux de Rouen, Saint-
Etienne, Petit-Quevilly, Damé-
tal, Montivilliers, quand ils vont
se mettre en route.
Camarades qui êtes prêts à
adhérer, écrivez pour les J. C. à
LEPETIT, pour le Parti, à A.
COSTENTIN, 323, rue de la Répu
blique, à Sotteville.
N’ATTENDEZ PLUS!
LIRE EN 4 ! PACE :
A la Pointe du Couteau,
22... Via la C. C. T. #
EN 2 PACE :
Avant le Congrès du Parti de M. Thorez
EN 3 PACE :
La tribune de discussion.
Les écumeurs de la Région
La pauvreté de la
C i! des Tramways de Rouen
Le Conseil municipal de Rouen fait, le plus
longtemps possible', la sourde oreille quand
il faut donner les crédits nécessaires aux chô
meurs.
Mais quand il s’agit des requins de la Com
pagnie des Tramways, en deux coups de cuil
ler à pot, on vote, sans discussion, 750.000 fr.
Nous avons, pour nos lecteurs, cherché à
savoir le degré de pauvreté de cette malheu
reuse Compagnie des Tramways et voici ce
que nous avons appris :
Pendant les 4 dernières années, les divi
dendes distribués ont été exactement les sui
vants :
1927 1.364.169 fr.
1928 ; 1.870.242 fr.
1929 1.866.443 fr.
1930 1.837.427‘fr.
soit un iota! de 6.939.281 francs, près de
sept millions qu’ont ainsi retiré, après avoir
largement prévu leurs réserves, ces messieurs
de la Compagnie des Tramways de Rouen.
Et c’est pour que les mêmes bénéfices puis
sent être distribués que le Conseil municipal
fait, cette année, un cadeau royal de 750.000
francs.
Ces millions sont, pour la plus grande par
tie, partagés entre cinq gros requins capita
listes qui forment .le Conseil d’administration,
nommés Louis Goury du Roslan, Auguste
Detœuf, Joseph Guéroult, Eugène de Fagès
de la Tour et Léon Boullé.
Tous sont des écumeurs de grande envergu
re, spécialisés dans les services publics.
V 7 oici leurs références :
Goury du Roslan {Louis),
1, rue du Bocador, Paris,
président des Conseils d’administration de
l’Union d’Eiectricité et de la Compagnie
Générale des Tramways de Buenos-Ayres,
administrateur des sociétés suivantes :
Société Energie Electrique du Sud-Ouest ;
Chemins de fer et Tramways du Var et du
Gard ;
Traitement industriel des résidus urbains ;
Compagnie générale française des Tram
ways ;
1 homson-Houslon ;
Chemins de fer Nogentais ;
Tramways d'Amiens ;
Tramways de Tunis ;
Société de Construction et de location d’ap
pareils de levage et matériel de Travaux Pu
blics.
Cet individu ramasse donc, bon an mal an,
plusieurs millions sur le dos des employés et
des usagers des services publics — avec la
complicité des municipalités comme celle de
Rouen
Et voici les fonctions lucratives des autres,
oui ne lui cèdent en rien :
Detœuf Auguste, 9, rue Michel-Ange,
Paris, président des Tramways Algériens,
vice-président des Tramways éleciriques et
omnibus de Bordeaux, administrateur-délégué
de la Société Générale de Constructions élec
triques et mécaniques, administrateur des so
ciétés suivantes :
Société de Construction et de location
d’Appareils de levage et matériel de Travaux
publics ;
I Homson-Houston ;
Constructions électriques de France ;
Etablissements Gaille, Gai lot et Pilon ;
Société des Minerais de la Grande lie ;
Grands Moulins de Strasbourg ;
Usine du Pied-Selle ;
Société Lorraine de Charbons pour l’Elec
tricité.
Comme on le voit, Detœuf « fait » aussi
dans la métallurgie cl les charbons.
Le troisième habile Rouen, 25, boulevard
des Belges ; c’est le siem Joseph Guéroult,
qui semble se contenter, pour le moment, de
joindre aux bénéfices des Tramways de Rouen
ceux de la Compagnie des Tramways élec
triques et omnibus de Bordeaux.
Mais en revanche, un certain Louis Gué
roult (ça ne sort pas de la famille) est admi
nistrateur des Tramways Algériens, des Tram
ways d Amiens et des Chemins de fer No-
gentais.
(Lire la suite en 2 e page).
NOTRE OPINION
Blancs et Bleus
Le pitre Callot, de la « Dépêche de
Rouen », désigne les rivalités au sein
de la bourgeoisie sous Vétiquette de
lutte des Bleus contre les Blancs.
Les Blancs de la Chambre ont battu
les Bleus. Les Bleus du Sénat ont ba
lancé en cinq sec le ministère Blanc
de Laval.
Quelle pourriture en quelques jours!
20 députés pour voter des lois im
portantes.
500 présents pour défendre la ga
melle électorale avec la férocité des
roquets se débattant un os.
Séance de 22 heures, scandaleuse,
étalant toute la gangrène du parlemen
tarisme bourgeois.
Défenseurs du suffrage universel?
Allons donc! Tous contre la R. P.,
tous en fait contre le vote des femmes,
tous pour écarter la représentation du
million de .Voix communistes.
Laval est par terre.
Affaire électorale? Non.
Le chômage, le budget... la guerre...
Il faut vite concentrer les forces
bourgeoises. Le vieux Doumer s'y em
ploie activement.
Le ministère Steeg, première tenta
tive. Essais de. Tardieu, essais de La
val.
Il faut en finir.
Blancs contre Bleus ? danger. Dan
ger d’une grande tache rouge.
Plus de Blancs contre Bleus. Des
Tricolores, comme en 1914, pour le
même motif.
Les grands hommes de la concen
tration sont Herriot, Tardieu et Bon-
cour.
L’accord s’est fait à Genève, de
Blum à Marin, grâce à Tardieu-Bon-
cour.
Il n y a plus qu’à le faire à Paris.
Les bourgeois font la concentration.
Aux ouvriers de la réaliser égale
ment. Autour et dans le Parti Com
muniste. Il y d un vif mouvement
d’adhésions à notre Parti. Symptôme.
Il y a une sympathie de plus en plus
visible dans les masses ouvrières.
Symptôme.
Organisons. Organisons. Luttons
pour l instauration d’un gouvernement
ouvrier et paysan, basé sur les conseils
d’ouvriers et de paysans.
Lontre la concentration bourgeoise,
contre le chômage, contre la guerre, le
prolétariat fera bloc.
Et les communistes seront à leur
place.
Brémont.
EN CHINE
Le massacre continue
—0—
En Orient, 1 impérialisme japonais continue
avec la complicité de notre propre impéria
lisme, à faire massacrer lés ouvriers et paysans
chinois et japonais, '
Une offensive meurtrière est déclanchée.
Frères de classe et de race, Japonais et Chi
nois tombent par milliers, à la grande joie
des fabricants de mitraille.
Les soldats révolutionnaires chinois se dé
fendent âprement. Parmi les troupes japo
naises grandit la colère contre ceux qui les
poussent au charnier. Cela se traduit par des
refus collectifs de marcher.
Et 1 es divers impérialismes continuent à mas
ser des troupes pour l'intervention, sous cou
vert d’assurer la défense de leurs nationaux.
Alors que canons et mitrailleuses crépitent
et tonnent, sur le théâtre la Conférence du
Désarmement, le comédien Boncour, socia
liste de guerre « invite le Japon à donner une
nouvelle preuve de son attachement à la
paix ».
Que 1 ui faut-il de plus ? Voudrait-il voir
LE NUMERO : 40 CENTIMES.
VENDREDI 19 FEVRIER 1932.
Organe Régional Ç I • l-
du Bloc Ouvrière! Paysan ^^XaaXOxv
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le Havre,
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
s’adresser au * PROLETAIRE », Cercle franklin. Le Havre, 2*
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au PROLETAIRE,
étage).
Q. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
Pendant qu’à Genève..,..
LS DÉSARMEMENT, L£ VOIX, A !!!
A Harfieur, à la .place des Chantiers du
Havre, s’est élevée l’usine Bréguet.
On y fait en ce moment des hydravions
géants, les « Calcutta ». Poids : io tonnes.
Envergure : 28 mètres. Longueur : 20 mè
tres. Surface : 200 mètres carrés. 3 moteurs
Jupiter de 500 CA’. Vitesse : 180 kilomètres
Essence : 3.400 litres. Rayon d’action ;
1.800 kilomètres. Plafond : 5.000 mètres.
Equipage : 6 hommes, pouvant coucher et
manger. Armement : trois tourelles et trois
lance-bombes. Poste de T.S.F., canot de
sauvetage appareil à photographie oblique
et verticale.
Aussi, ça rentre la bonne galette, dans
~ • r
les coffres-forts de M. Bréguet.
C’est pour ça qu’il a tenté de diminuer
les salaires.
Bréguet a fait une conférence au Havre,
« destiné à être le grand aéroport maritime
de Haris », avec des « Calcutta » de bom
bardement...
Charmant, Bréguet nous a annoncé que
nous aurions bientôt des avions de 30 ton
nes, pouvant transporter « deux canons » et
« quatre tonnes de bombes ».
« C’est l’idéal », a dit le constructeur.
Récemment, au Trait, a été lancé le sous-
marin « Antiope ». Les Chantiers du Trait
on font une série.
Le commandant de Laguérie (dedans, il
y a « la guerre ») a fait à Rouen une confé
rence sur la défense aérienne.
Au premier rang, pour l’applaudir, on
voyait les « pacifistes » Métayer, Confier,
Poissant, avec des va-t-en-guerre comme le
général Trousson, Antier, Faroult, Renard.
Laguérie a décrit ce que sera la guerre
à, venir. Et il a démasqué le but de sa ve
nue en demandant à la population... « de se
prêter de bonne grâce à tous les essais et
expériences qui pourront être tentés ».
Allons, bons Rou'ennais, préparez-vous.
Au retour de Tardieu et de Paul Boncour,
vous aurez votre petit exercice d’alerte aux
gaz.
Ce n’était pas assez.
Un M. Couhé a fait à l’Aéro-Club de
Rouen une autre conférence du même ta
bac. Ce Couhé, qui est fonctionnaire à
ôo.oco, a conclu en disant que... « nous
avions le. devoir d’entretenir dans le pays
une aviation militaire forte et qu’il 11c faut
pas reculer devant les sacrifices financiers ».
On aurait cru entendre Renaudel.
Le pacifiste Monnier était là pour F ap
plaudir.
Urbain Falaize, dans le « Havre-Eclair »,
nous a indiqué que le coefficient de sécurité
des appareils français est le plus fort du
monde.
Il réclame cyniquement des avions moins
garantis contre « la casse », « moins sûrs »,
mais à rayon plus étendu.
Il dit aussi : « Nous avons certainement
plus d’appareils disponibles que n’importe
quel pays ».
Les journaux, complétant les innombra
bles affiches, et la retape directe font une
active propagande pour les engagements.
On lit : « ...Nombreux sont ceux qui ne
peuvent attendre la fin de la crise économi
que. Un certain nombre ont été amenés à
chercher un refuge (sic) dans l’armée, par
voie d’engagement ».
C’est ainsi que le chômage est utilisé pour
préparer la guerre.
Le député-maire socialiste Lebret et son
copain en affaires, le charbonnier radical
leurs démarches (celui qui démarche est un
démarcheur, n'est-ce pas Fraenckel?) il a
été commandé aux industriels d’Elbeuf, par
l’armée, pour la mobilisation où ne partira
pas, suivant son habitude, le patriote Le
bret, 20.000 mètres de drap de sous-officier
et 300.000 bandes molletières. Travail de
pacifistes.
Le socialiste espion de la dernière Grum-
bâch, accusé d'avoir dit que le gouverne
ment actuel c’était « un pas vers la guer
re », a adressé une rectification indignée et
réclame châtiment contre les auteurs de
semblable calomnie !
Et pour terminer :
On va paraît-il, installer, prochainement
dans notre région, aux abords des grandes
villes, des postes de D.C.A. (défense con
tre avions).
A Ouville-la-Rivière, un atelier fabrique
des pièces de mitrailleuses pour Hotchkiss,
fournisseur du Japon, et dont les actions
montent en ce moment...
On parle ‘aussi de remédier au chômage
selon la méthode André Marie-Lebret en
commandant des fusées d’obus aux petits
ateliers du plateau d’Aliermont où 50 %
des ouvriers chôment...
Et ce n’est pas tout...
Et pendant que le démagogue impudent
Jean Callot étale dans la « Dépêche de
Rouen » le plus ardent des pacifismes, le
même journal nous décrit ainsi la dernière
prise d’armes de Rouen :
« ...Ce fut alors un magnifique défilé...
Dans un ordre « impeccable » (1) les pelo
tons de « la garde républicaine mobile »,
dont on admire la belle tenue et 1’ « impec
cable » (2) manœuvre, les deux bataillons
d’infanterie, dont les jeunes soldats levaient
« fièrement » la tête..., martelant le sol en
cadence... La batterie d’artillerie produisit
« la meilleure impression... » (il vous en
manque au moins une, d’impression, cher
journaliste radical!).
Et rataplan, rataplan !
C'est toute J a clique « pacifiste » du radi
calisme et du socialisme qui a fait massa
crer, pour les profiteurs de guerre, et en
pleine communion patriotique avec les pires
ratapoils, 1 million 700.000 jeunes travail
leurs français de 1914 à ig 18.
Nous n e cesserons de le crier et d’aler
ter les ouvriers contre eux et la guerre
qu’ils nous préparent. A. CoSTENTIN.
iiiBiiiiiiiiiiiiiiiiBiiaiisiiiiBiBiiissiiiiiiiiaiiiiiiimiiiiiiiiiiiimiiiBiiiiiBiiiiiiaiiiiBCBiiiiiimiii imsiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisBiigiiiiiiiiminiimiimiiRi
La Imite dfes cHôm&wM&s
tiasMSÊ la MéfflosM
Le développement du chômage dans la ré
gion se produit à rythme sans cesse accéléré,
Chaque semaine, des centaines de travail
leurs sont rejetés hors de la production et
viennent grossir l’armée des sans-travail, que
notre tâche est d’organiser et d entraîner à la
lutte pour leurs revendications.
Et dans toutes les localités se forment ra
pidement les comités de chômeurs. Mouve
ment instinctif et formidable qui commence
à déborder les pouvoirs publics, malgré toutes
les manœuvres et toutes les tentatives de di
vision employées par la bourgeoisie pour es
sayer de l’endiguer.
La faiblesse essentielle de ce mouvement
est caractérisée par le manque d’expérience
de la plupart des comités qui sont, très sou
vent, sans qu’ils s’en rendent bien compte,
entraînés par les pouvoirs publics et leurs al
liés, dans une mauvaise route, délaissant la
lutte directe pour leurs revendications, aban
donnant parfois les plus importantes de celles-
ci pour s’enliser dans l’organisation des quê
tes et des fêtes de charité.
Les syndiqués unitaires, au sein du mouve
ment des chômeurs doivent s’employer à dé
noncer cette erreur et à entraîner les chô
meurs à la lutte pour leurs revendications.
Certes, ils trouveront devant eux des diffi
cultés. Des curés aux réformistes, en passant
par les minoritaires de Rouen, le front uni
que s’est réalisé pour l’organisation des sous
criptions, des quêtes, des comités philanthro
piques. Le socialiste Lebret, d’Elbeuf, co
piant sur « les réalisations » du radical Mé
tayer, vient, lui aussi, d’inaugurer « un re
pas du chômeur ».
A Dieppe, confédérés et chefs socialistes
tentent d’arracher les chômeurs à notre influen
ce.
A Louviers, au Conseil municipal, on dé
clare que les chômeurs partiels, si l’on n’y
mettait ordre, pourraient, poussés par l’intérêt
et la paresse, devenir des chômeurs complets,
de par leur propre volonté (jusqu’à présent,
les secours attribués sont de 4 fr. 50 par jour).
En général, les chômeurs résistent mal, se
défendent mal, parce que désarmés devant
l’attaque de la bourgeoisie et de ses alliés,
parce que, connaissant souvent très mal les
maigres droits que leur action a déjà réussi à
arracher à la bourgeoisie.
Nous ne voulons reppeler ici que l’essen
tiel, sachant que le Comité régional des chô
meurs se propose de donner aux sans-travail,
dans une petite feuille qui paraîtra très pro
chainement, tous les renseignements à ce su
jet.
Toute manœuvre de la bourgeoisie doit
être déjouée, afin d’imposer aux municipalités
l’ouverture du fonds municipal de chômage,
non avec 4 fr. 50 par jour comme à Louviers,
mais avec les 7 francs, qui constitue un droit.
Mais la lutte des chômeurs doit continuer
pour les 12 francs par jour, l’exonération des
loyers et des impôts, l’assurance-chômage aux
frais de la bourgeoisie et l’application de la
journée de 7 heures.
A la pratique des « Repas philanthropi
ques », et des bons du Bureau de Bienfai
sance, les Comités de chômeurs doivent op
poser la lutte pour l’ouverture dans les quar
tiers ouvriers, des soupes populaires aux frais
de la municipalité.
Une revendication essentielle ne peut être
oubliée, c’est l’inscription sans conditions,
de tout chômeur au fonds municipal de chô
mage et la lutte contre toutes les tentatives de
radiation.
C’est sur cette base que les comités de
chômeurs, entraînés par les syndiqués unitai
res doivent engager la lutte contre la bour
geoisie et ses alliés.
R. Barette.
“La baisse des effectifs
communistes ”
tel était le titre d’un article ré
cent de l’honnête « Journal de
Rouen ».
Les ouvriers répondtiit
Cette semaine, c’est le tour des
jeunes prolos.
Depuis le 1 er Janvier
il y a
2 5 ADHÉSIONS
- - AUX J. C. - -
dont
16 au Havre, 4 à Maromme, 5 à
Sotteville et Quevilly.
Et les gars des Jeunesses ne
veulent pas s’arrêter là.
Gare à ceux de Rouen, Saint-
Etienne, Petit-Quevilly, Damé-
tal, Montivilliers, quand ils vont
se mettre en route.
Camarades qui êtes prêts à
adhérer, écrivez pour les J. C. à
LEPETIT, pour le Parti, à A.
COSTENTIN, 323, rue de la Répu
blique, à Sotteville.
N’ATTENDEZ PLUS!
LIRE EN 4 ! PACE :
A la Pointe du Couteau,
22... Via la C. C. T. #
EN 2 PACE :
Avant le Congrès du Parti de M. Thorez
EN 3 PACE :
La tribune de discussion.
Les écumeurs de la Région
La pauvreté de la
C i! des Tramways de Rouen
Le Conseil municipal de Rouen fait, le plus
longtemps possible', la sourde oreille quand
il faut donner les crédits nécessaires aux chô
meurs.
Mais quand il s’agit des requins de la Com
pagnie des Tramways, en deux coups de cuil
ler à pot, on vote, sans discussion, 750.000 fr.
Nous avons, pour nos lecteurs, cherché à
savoir le degré de pauvreté de cette malheu
reuse Compagnie des Tramways et voici ce
que nous avons appris :
Pendant les 4 dernières années, les divi
dendes distribués ont été exactement les sui
vants :
1927 1.364.169 fr.
1928 ; 1.870.242 fr.
1929 1.866.443 fr.
1930 1.837.427‘fr.
soit un iota! de 6.939.281 francs, près de
sept millions qu’ont ainsi retiré, après avoir
largement prévu leurs réserves, ces messieurs
de la Compagnie des Tramways de Rouen.
Et c’est pour que les mêmes bénéfices puis
sent être distribués que le Conseil municipal
fait, cette année, un cadeau royal de 750.000
francs.
Ces millions sont, pour la plus grande par
tie, partagés entre cinq gros requins capita
listes qui forment .le Conseil d’administration,
nommés Louis Goury du Roslan, Auguste
Detœuf, Joseph Guéroult, Eugène de Fagès
de la Tour et Léon Boullé.
Tous sont des écumeurs de grande envergu
re, spécialisés dans les services publics.
V 7 oici leurs références :
Goury du Roslan {Louis),
1, rue du Bocador, Paris,
président des Conseils d’administration de
l’Union d’Eiectricité et de la Compagnie
Générale des Tramways de Buenos-Ayres,
administrateur des sociétés suivantes :
Société Energie Electrique du Sud-Ouest ;
Chemins de fer et Tramways du Var et du
Gard ;
Traitement industriel des résidus urbains ;
Compagnie générale française des Tram
ways ;
1 homson-Houslon ;
Chemins de fer Nogentais ;
Tramways d'Amiens ;
Tramways de Tunis ;
Société de Construction et de location d’ap
pareils de levage et matériel de Travaux Pu
blics.
Cet individu ramasse donc, bon an mal an,
plusieurs millions sur le dos des employés et
des usagers des services publics — avec la
complicité des municipalités comme celle de
Rouen
Et voici les fonctions lucratives des autres,
oui ne lui cèdent en rien :
Detœuf Auguste, 9, rue Michel-Ange,
Paris, président des Tramways Algériens,
vice-président des Tramways éleciriques et
omnibus de Bordeaux, administrateur-délégué
de la Société Générale de Constructions élec
triques et mécaniques, administrateur des so
ciétés suivantes :
Société de Construction et de location
d’Appareils de levage et matériel de Travaux
publics ;
I Homson-Houston ;
Constructions électriques de France ;
Etablissements Gaille, Gai lot et Pilon ;
Société des Minerais de la Grande lie ;
Grands Moulins de Strasbourg ;
Usine du Pied-Selle ;
Société Lorraine de Charbons pour l’Elec
tricité.
Comme on le voit, Detœuf « fait » aussi
dans la métallurgie cl les charbons.
Le troisième habile Rouen, 25, boulevard
des Belges ; c’est le siem Joseph Guéroult,
qui semble se contenter, pour le moment, de
joindre aux bénéfices des Tramways de Rouen
ceux de la Compagnie des Tramways élec
triques et omnibus de Bordeaux.
Mais en revanche, un certain Louis Gué
roult (ça ne sort pas de la famille) est admi
nistrateur des Tramways Algériens, des Tram
ways d Amiens et des Chemins de fer No-
gentais.
(Lire la suite en 2 e page).
NOTRE OPINION
Blancs et Bleus
Le pitre Callot, de la « Dépêche de
Rouen », désigne les rivalités au sein
de la bourgeoisie sous Vétiquette de
lutte des Bleus contre les Blancs.
Les Blancs de la Chambre ont battu
les Bleus. Les Bleus du Sénat ont ba
lancé en cinq sec le ministère Blanc
de Laval.
Quelle pourriture en quelques jours!
20 députés pour voter des lois im
portantes.
500 présents pour défendre la ga
melle électorale avec la férocité des
roquets se débattant un os.
Séance de 22 heures, scandaleuse,
étalant toute la gangrène du parlemen
tarisme bourgeois.
Défenseurs du suffrage universel?
Allons donc! Tous contre la R. P.,
tous en fait contre le vote des femmes,
tous pour écarter la représentation du
million de .Voix communistes.
Laval est par terre.
Affaire électorale? Non.
Le chômage, le budget... la guerre...
Il faut vite concentrer les forces
bourgeoises. Le vieux Doumer s'y em
ploie activement.
Le ministère Steeg, première tenta
tive. Essais de. Tardieu, essais de La
val.
Il faut en finir.
Blancs contre Bleus ? danger. Dan
ger d’une grande tache rouge.
Plus de Blancs contre Bleus. Des
Tricolores, comme en 1914, pour le
même motif.
Les grands hommes de la concen
tration sont Herriot, Tardieu et Bon-
cour.
L’accord s’est fait à Genève, de
Blum à Marin, grâce à Tardieu-Bon-
cour.
Il n y a plus qu’à le faire à Paris.
Les bourgeois font la concentration.
Aux ouvriers de la réaliser égale
ment. Autour et dans le Parti Com
muniste. Il y d un vif mouvement
d’adhésions à notre Parti. Symptôme.
Il y a une sympathie de plus en plus
visible dans les masses ouvrières.
Symptôme.
Organisons. Organisons. Luttons
pour l instauration d’un gouvernement
ouvrier et paysan, basé sur les conseils
d’ouvriers et de paysans.
Lontre la concentration bourgeoise,
contre le chômage, contre la guerre, le
prolétariat fera bloc.
Et les communistes seront à leur
place.
Brémont.
EN CHINE
Le massacre continue
—0—
En Orient, 1 impérialisme japonais continue
avec la complicité de notre propre impéria
lisme, à faire massacrer lés ouvriers et paysans
chinois et japonais, '
Une offensive meurtrière est déclanchée.
Frères de classe et de race, Japonais et Chi
nois tombent par milliers, à la grande joie
des fabricants de mitraille.
Les soldats révolutionnaires chinois se dé
fendent âprement. Parmi les troupes japo
naises grandit la colère contre ceux qui les
poussent au charnier. Cela se traduit par des
refus collectifs de marcher.
Et 1 es divers impérialismes continuent à mas
ser des troupes pour l'intervention, sous cou
vert d’assurer la défense de leurs nationaux.
Alors que canons et mitrailleuses crépitent
et tonnent, sur le théâtre la Conférence du
Désarmement, le comédien Boncour, socia
liste de guerre « invite le Japon à donner une
nouvelle preuve de son attachement à la
paix ».
Que 1 ui faut-il de plus ? Voudrait-il voir
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