Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-02-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 février 1932 12 février 1932
Description : 1932/02/12 (N283). 1932/02/12 (N283).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571570m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
VENDRÉD! 12 FÈVRIÉR 1932
LE NUMERO V40 CENTIMES
V ANNEE
Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
ÉDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an -, 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION 8c ADMINISTRAT!
323 , ru© d© la République, 80 TTEVILLi*LE 8 -RQUEN
Adresser le montent des abonnement» et tous fond* au PROLETAIRE,
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
ON
Fout la rédaction et tous rensei gnemenU concernant La Havr*.
s’adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
étage).
i journée du 4 Février
point de départ pour l'organisation de la lutte
des travailleurs de la 19 e Région
Le 4 février a marqué dans les deux
grands centres industriels de la région la
volonté grandissante de lutte des masses
ouvrières frappées par le chômage et sans
cesse menacées par les diminutions de sa
laires.
Les meeting s de Rouen et du Havre
constituèrent de véritables succès. Le ras
semblement des cheminots de Sotteville fut
moins bon. Dans la masse des exploités des
chemins de fer, le trouble créé par le traître
Rarnbaud n’est pas encore disparu.
Mais le meeting de Sotteville a permis
de dissiper l'a confusion qui régnait encore
parmi quelques-uns des deux cent cinquante
cheminots qui- avaient répondu à notre ap
pel. Ce travail d’éclaircissement devra être
continué par nos camarades du syndicat
unitaire des cheminots de Sotteville dans
leur activité sans cesse accrue auprès des
indécis comme des cheminots chrétiens et
confédérés, en - prenant la tête du mouve
ment de défense des salaires et des reven
dications immédiates de ces travailleurs.
, ■ XXX
• Au Havre comme à Rouen, les travail
leurs ont trouvé devant eux dans leur jour
née de protestation contre La -misère, le
chômage et la guerre, la bourgeoisie et ses
policiers, le patronat et ses alliés.
Au Havre, Liévin, du syndicat indépen
dant des marins, retenait la grande salle
du Cercle Franklin et tentait de rééditer la
manœuvre de Saint-Nazaire, de détourner
les marins de la lutte pour leurs revendica
tions en leur faisant réclamer du Gouverne
ment des crédits pour les requins des Cies
de Navigation.
- La réplique des prolétaires fut vive et telle
qu’il le fallait : 400 marins s'emparèrent du
bureau et firent acclamer les mots d’ordre
de la C.G.T.U.
Sur le. port, l’incompréhension des diri
geants autonomes 11e permet pas une mani
festation des dockers.
; Meyer refuse la grande salle .de Fran
klin : dockers, marins et métallos répliquent
en tenant à plus d’un mille un meeting en
plein air !
& LA POINTE DU COUTEAU
Le fiancé de la fille du Commissaire
Il était une fois un commissaire de police
qui exerçait dans un port où récemment on
balançait les maquereaux à l’eau, sans rap
prochement malveillant.
Ce commissaire avait une fille jeune et
romanesque autant qu’on peut l’être quand
011 est issue de commissaire.
Une issue bien gardée.
Si bien gardée qu’elle fût, la douce enfant
s’éprit tendrement d’un beau gentlemen de
puis peu dans le pays et dont les belles ma
nières et le c sex-appeal » produisaient fort
impression sur maintes dames ou damoiselles.
Le gentlemen répondit à la flamme de
la fille du commissaire.
Des relations s'établirent. On parla de
mariage.
Le beau garçon était déjà en pensée le
gendre de son beau-père.
iVJah un beau jour le future gendre dis
parut subitement,
-Faute d’enlever la fille du commissaire,
il emmena avec lui le lourd coffre-fort d'un
duc en retraite ; il l’emporta bien garni, com
me il sc doit quand on est sur le point d’en
trer dans- la famille d’un Monsieur de la
Tourelle Pointue.
Le gentlemen, après maintes recherches,
fut retrouvé sur la terre étrangère.
On osa l'arrêter, le prenant probablement
pour un voleur.
Mais- le gouvernement français intervint.
I Jn arrangement diplomatique fut conclu pour
éviter une guerre,
L’élégant Serge est remis à la disposition
de ta fille du commissaire.
Et pour Qu’il n’y ait aucun soupçon sur
son honorabilité* -on va examiner son état
mental et lui découvrir des.troubles de cir
culation..; fiduciaire.
A Roueiq la ig e U.R. doit suppléer A la
carence des dirigeants de l’Union locale qui
refusèrent de préparer le 4 février.
En déclarant « qu’il ignore les mots d’or
dre et le but de cette journée », en refusant
d’alerter les ouvriers, le camarade Engler
et les dirigeants minoritaires de Rouen se
sont faits, qu'ils le veuillent ou non, les
auxiliaires du patronat qui diminue les sa
laires et de la bourgeoisie qui veut la guer
re.
Cette attitude entraîne à la plus crimi
nelle passivité; elle conduit à 113 pas orga
niser la lutte sur le port, au sabotage des
décisions de la Conférence des ports et
docks de la C.G.T.U., à laisser le champ
libre au Comité Central des Armateurs,
dans son attaque contre les conditions de
vie des marins et des dockers.
Chômeurs, dockers, marins, métallos,
gars du bâtiment et du textile, ont, malgré
cette cur?nce j répondu en masse à l’appel
de la C.G.T.U.;
Sur le port, les dockers arrachèrent des
mains des fiies un camarade qui distribuait
des tracts.
Le soir, la grande salle de la Bourse du
Travail était bondée de travailleurs.
Le meeting organisé par la îçé U.R. fut
magnifique d’enthousiasme.et de belle tenue
révolutionnaire.
x.xx
12 nouveaux
meiies do Paru
8 A PeTIT-QuEVILLY;
4 a Sotteville.
Mais ce n’est pas fini:
Ça COMMENCE.
Qu'attendent Le Havre, la
Vallée du Cailly, Darnétal,
Elbeuf, Dieppe et tout l’Eure
pour annoncer des adhésions
nouvelles ?
Et toi, ami sympathisant,
c’est le moment ou jamais.
Ecris donc à A, Costentin, 323,
rue de la République, à Sotte-
ville pour lui annoncer la bonne
nouvelle de ton adhésion.
150 EN JANVIER DANS LE NORD,
400 DANS LA RÉGiDN PARISIENNE.
Nous sommes en retard...
Dépêchons-nous !
Le 4 février marque ainsi un grand pas
dans le redressement de l’activité de notre
19 0 Union régionale.
Mais ce doit être surtout un nouveau
point de départ vers l'organisation des lut
tes, vers un recrutement de masse pour nos
syndicats unitaires.
Le 4 février a sonné le 1 assembleraient des
travailleurs.
Nos syndicats unitaires sauront se mon
trer dignes de leur confiance en les entraî
nant, malgré les chefs minoritaires, à la
lutte pour leurs revendications, pour la dé
fense de leurs salaires et contre la guerre
impérialiste qui s’étend.
R, Barctte,
ROUEN TRAMWAYS
La pauvre Compagnie
Ça continue. Métayer, qui n’a rien
à refuser aux exploiteurs capitalistes
et aux parasites du budget de la Ville,
a dispensé largement la manne aux
administrateurs de la « pauvre Com
pagnie ».
Elle n’a pas le sou, la pauvre Com
pagnie !
La preuve, c’est qu’elle a dû opérer
des licenciements, inventer les « qua-
tre-bras », augmenter la vitesse, ra
lentir les travaux, augmenter les ta
rifs, mettre la classe unique sur les
plateformes à tous vents, renoncer au
thé au rhum, etc., etc.
Quelle noire misère !
Alors, Métayer leur a signé un mi
nuscule bon de pain de 750.000 fr. !
Pauvre Compagnie !
Mais.... Le Prolétaire Normand de
la semaine prochaine dira ce qu’il en
est de la pauvreté de la Compagnie
des tramways rouennais.
Une fois reconnu dingo, il pourra facile
ment devenir le gendre du commissaire.
Et qui sait, peut-être un jour sera-t-il lui-
même commissaire.
Puis préfet de police.
Puis ministre de T Intérieur.
Ce n'est pas parce que Serge de.Leni s'est
promené avec le coffre-fort de M. le duc
de Guise-Houte qu’il ne pourrait .parvenir
aux plus hautes -dignités.
Au contraire.
Nous îès ' recommandons â „M. Tardieu
lui et sot* eomro.hsa'irt* de beau-père. •
Souscription nationale
du Parti Communiste
DEUX MILLIONS
pour les élections
A tous les travailleur*,
C’est avec pleine confiance que nous ou
vrons cette rubrique.
Les ' travailleurs d’Eure et Seine-Infé
rieure, le prolétariat si combatif des agglo
mérations havraise et rouennaise ont toujours
répondu en grand nombre à l’appel de leur
Parti de classe.
Daim quelques semaines, s’ouvrira la cam-
pagne des Elections Législatives.
Partis bourgeois et S.F.I.O. multiplie
ront les efforts pour berner une fois de plus
la classe ouvrière.
Ils auront pour cela les millions de leurs
banquiers.
Le Parti Communiste, mobilisant tout son
actif, leur fera front, partout,
li profitera de . la grande agitation politi
que pour élargir sa campagne de groupement
des forces de la classe ouvrière.
Il alertera l’ensemble des travailleurs con
tre les attaques aux salaires, contre le chô
mage, contre la répression et LA GUERRE.
Son principal moyen, c’est l’immense dé
vouement de ses milliers de militants.
Mais il lui faut un fonds électoral mini
mum pour payer la propagande écrite.
Ce fonds, ce sont les travailleurs, seuls,
qui le lui donneront.
Il leur demande 2 millions ; 340.000 fr.
sont déjà souscrits.
Malgré le chômage, malgré la misère, les
prolétaires enverront leurs gros sous à la sous
cription du Parti Communiste.
Car cet argent, c’est celui de leur lutte,
de leur lutte sans menu contre le régime qui
les affame aujourd’hui en attendant de les
faire massacrer demain.
l ft liste de souscriptions reçues par la
Région de Basse-Seine
Liste 7.413, douanes Le Havre, 3! fr.;
liste 7,397, Le Havre, 4 fr.; liste 7,380,
Le Havre, un groupe ouvriers polonais, 50
francs ; acompte sur liste 7.404, par Lega-
gneux, 36 fr,; liste 7.396. cheminots du Ha
vre, verse par Brun, 90 fr. 50 ,. liste 7,411,
douanes Le Havre, 30 frV, liste 7.406, bâ
timent Le Havre, 60 fr.; liste 7.570, Rouen,
’• '{Lfre fo-suHe 'm 2 e fwgt)
M éd noire avis 1
Nous avons dénoncé sans arrêt la scanda
leuse orientation des dirigeants du Comité
des chômeurs de Rouen qui avaient permis
de transformer les chômeurs en mendiants,
qui préféraient solliciter sous toutes les for
mes des aumônes de la bourgeoisie au lieu
d’entraîner les chômeurs à la lutte directe
pour leurs revendications.
Et nous déclarions que la bourgeoisie se
fatiguerait rapidement, que sa philanthropie
n’avait pour but que d’émouvoir la volonté
de lutte des sans-travail.
Voilà qui est fait maintenant. Et c’est le
Journal de Rouen qui s’en charge, dans la
rubrique « N’est-ce pas votre avis ? » du
numéro du samedi 6 février.
F.M.L., le signataire de l’article n’y va
pas par quatre - chemins et voici à peu près
ce qu'il dit :
<1 La bourgeoisie veut bien faire un petit
sacrifice, mais il ne faut pas exagérer.
Les chômeurs-quêteurs manquent de tact.
Ils doivent être plus discrets dans leur
misère s'ils veulent être secourus.
Voyez-vous ces goujats qui secouent leur
tronc devant les passants ! Tellement a que
ce geste en arrive à être désobligeant ».
Ce sont des maladroits 1 ils ne savent pas
tendre la main. Et il donne l’exemple d’une
petite poule qui mit trop longtemps à com
prendre que des malheureux crèvent de
faim.
Ce sont des arrogants ! Et il cite le cas
d’un bourgeois qui en guise d’aumône dé
crocha au quêteur « une réflexion qu’il avait
inentee ».
Conclusion : Chômeurs, soyez plus dis
crets. Ne troublez pas la digestion des re
pus, saisissez le moment pour les solliciter et
montrez-vous le moins possible. Et si on ne
vous donne rien, remerciez quand même,
car l’intention y est »,
Tel est l’avis de la bourgeoisie !
Camarades chômeurs, non contents de re
fuser vos droits, la bourgeoisie vous insulte.
Flanquez lui vos troncs par la figure. Vous
n’ête.s pas des mendiants î
Organisez-vous. Donnez-vous une direc
tion combattive en chassant les éléments com
promis avec la bourgeoisie. Luttez pour les
12 francs, les soupes populaires dans tous
les quartiers, l'exonération des loyers et des
impôts, les transports gratuits et les logis
pour les sans-abri.
C’est dans la lutte seulement que vous ob
tiendrez satisfaction ! I out le reste n’est que
compromission, humiliation et capitulation !
R. B.
——— >-«• •
Avant le Congrès
du Parti Communiste
TRIBUNE DE DISCUSSION
l’Unité sans principe
La C.G.T.U., organisation révolution
naire, ne pourra être intégrée dans une Union
nationale de guerre ou de fascisme.
La bourgeoisie a multiplié les efforts pour
démolir la C.G.T.U. du dedans et du
dehors.
Du dehors par la répression, par la viola
tion systématique de la loi de 84, par les
campagnes réalisant une touchante unanimité,
du Peuple de Jouhaux, à l’Ami du Peuple
de Coly.
Du dedans par l’action de la Ligue Syn
dicaliste.
Malgré la multiplication des faits qui ap
puient ce jugement, certains camarades du
Parti dans la Basse Seine ne se sont pas ren
du compte qu’ils subissaient eux-mêmes l’in
fluence de la campagne des Tl et de la
C. G. T. Lafayetie, et du fort courant senti
mental d’unité répandu dans la classe ou
vrière.
La C.G.T. unique ? oui. Mais une C.
G . T. révolutionnaire.
Pas la C.G.T. de 19|4 / Pas la C.G.T.
de Monsieur de Genève, et des commissaires
de police . !
Pas la C.G.T unique d’Angleterre, qui
a trahi I Pas la C.G.T. unique d’Allema
gne, la C.G.T. unique de Belgique, la C.
G.T. unique d’Italie, la C.G.T. unique
d’Australie, qui ont trahi et en meurent
Pas ta C.G.T. d? talîqboraftàn et des
LE BONNET BOUGE
7 ardieu à Genève a fait éclater une
bombe.
Evidemment, puisqu’il s’agit de la
paix.
Grande fête chez les fabricants de
machines à détruire le genre humain.
Le désarmement , selon l’impérialis
me français, ce sont des milliers
d’avions sous la direction de la S. D.
N.
Quant aux fusils, mitrailleuses, ca
nons, tanks, balles, grenades, obus,
tout ce menu fretin, ça ne compte plus,
dit-on, pour la guerre future!
Alors il ny a pas de raison, n’est-
ce pas,, de. ne pas garder tout ça à la
disposition de chaque pays... et mê
me de ne pas continuer à en fabriquer
en sérieII?
Le désarmement, c’est encore plus
d’armements, pour T impérialisme fran
çais.
Vous me direz: ça, c’est Tardieu et
la clique des militaristes...
Qui. Plus Paul Boncour, qui a si
gné. Plus ITerriot et Painlevé qui ap
prouvent. ■
C’est le programme de guerre de
l’Union Nationale.
Blum ergote. CalloL aussi, dans la
« Dépêche de Rouen ».
Mais ils sont d’accord pour l’avia
tion à la disposition de la S. D. N.
dirigée par la France de LaVal, l’An
gleterre de Mac-Donald, ITtalie de
Mussolini.
D’accord. Après cela, il n y aura
plus qu’à a prouver » que la Russie
agresse la Pologne, ou la Roumanie,
ou la Perse, que les coloniaux ont tort
de se révolter.
La presse vibre d’enthousiasme dé
lirant. m
Falaizc, du « Havre-Eclair », va
jusqu’à dire que la France a fait un
geste révolutionnaire, qu’elle s’est pré
sentée à Genève non pas seulement
avec le mégot et la dentition carnas
sière de Tardieu, mais avec le « bon
net rouge de la Révolution françai
se» I ! !
T ardieu-Mirabeau, Boncour-Robes-
pierre, Herriot-Danton.
Des mannequins!
Pendant ce temps, la Commission
d’Enquête Vogue vers la Chine... El
le reviendra dans six mois... ou plus
tard nous dire qui a tort des Chinois
ou des Japonais!
Pendant ce temps, l’impérialisme
japonais massacre la population chi
noise, provoque l’U. R. S. S.
Genève-Chanhdi, la même clique.
Contre tous ceux-là, le prolétariat se
dressera pour briser leur Volonté de
guerre.
BREMONT.
iiiieiiiüiiiiiiiimiiiimiminiiiiiimiiiiiifiir
fauteuils dorés ! Pas la C.G.T. domesti
quée !
Une C.G.T. de révolte I
Avec tous les ouvriers, tes confédérés
comme les autres, Mais sans les hauts fonc
tionnaires à 50, 100.000 francs, ou davan
tage.
Des membres du Parti, responsables de
syndicats, ont négocié avec les travailleurs
confédérés pour préparer l’unité.
Ils ont bien fait. Ils ne feront jamais trop
dans ce sens.
A condition de ne pas perdre de vue le
but : avoir une C.G.T. unique révolution
naire.
Nous ne laisserons pas mourir la C. G.
T.U. pour une C.G.T. unique de capitu
lation, de Conseil National Economique,
d’antichambres de ministères.
Quel est le communiste qui peut parler
au'rement ?
Pourtant, en Basse-Seine, des camarades
du Parti ont dit ou écrit : a union des cetT*
‘féiêdir éf’wittétrés sans droit de critique »,
LE NUMERO V40 CENTIMES
V ANNEE
Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
ÉDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an -, 18 francs
Six mois 10 francs
RÉDACTION 8c ADMINISTRAT!
323 , ru© d© la République, 80 TTEVILLi*LE 8 -RQUEN
Adresser le montent des abonnement» et tous fond* au PROLETAIRE,
C. C. P. Rouen 122.90. R. C. A. 218.44
ON
Fout la rédaction et tous rensei gnemenU concernant La Havr*.
s’adresser au « PROLETAIRE », Cercle Franklin, Le Havre, 2*
étage).
i journée du 4 Février
point de départ pour l'organisation de la lutte
des travailleurs de la 19 e Région
Le 4 février a marqué dans les deux
grands centres industriels de la région la
volonté grandissante de lutte des masses
ouvrières frappées par le chômage et sans
cesse menacées par les diminutions de sa
laires.
Les meeting s de Rouen et du Havre
constituèrent de véritables succès. Le ras
semblement des cheminots de Sotteville fut
moins bon. Dans la masse des exploités des
chemins de fer, le trouble créé par le traître
Rarnbaud n’est pas encore disparu.
Mais le meeting de Sotteville a permis
de dissiper l'a confusion qui régnait encore
parmi quelques-uns des deux cent cinquante
cheminots qui- avaient répondu à notre ap
pel. Ce travail d’éclaircissement devra être
continué par nos camarades du syndicat
unitaire des cheminots de Sotteville dans
leur activité sans cesse accrue auprès des
indécis comme des cheminots chrétiens et
confédérés, en - prenant la tête du mouve
ment de défense des salaires et des reven
dications immédiates de ces travailleurs.
, ■ XXX
• Au Havre comme à Rouen, les travail
leurs ont trouvé devant eux dans leur jour
née de protestation contre La -misère, le
chômage et la guerre, la bourgeoisie et ses
policiers, le patronat et ses alliés.
Au Havre, Liévin, du syndicat indépen
dant des marins, retenait la grande salle
du Cercle Franklin et tentait de rééditer la
manœuvre de Saint-Nazaire, de détourner
les marins de la lutte pour leurs revendica
tions en leur faisant réclamer du Gouverne
ment des crédits pour les requins des Cies
de Navigation.
- La réplique des prolétaires fut vive et telle
qu’il le fallait : 400 marins s'emparèrent du
bureau et firent acclamer les mots d’ordre
de la C.G.T.U.
Sur le. port, l’incompréhension des diri
geants autonomes 11e permet pas une mani
festation des dockers.
; Meyer refuse la grande salle .de Fran
klin : dockers, marins et métallos répliquent
en tenant à plus d’un mille un meeting en
plein air !
& LA POINTE DU COUTEAU
Le fiancé de la fille du Commissaire
Il était une fois un commissaire de police
qui exerçait dans un port où récemment on
balançait les maquereaux à l’eau, sans rap
prochement malveillant.
Ce commissaire avait une fille jeune et
romanesque autant qu’on peut l’être quand
011 est issue de commissaire.
Une issue bien gardée.
Si bien gardée qu’elle fût, la douce enfant
s’éprit tendrement d’un beau gentlemen de
puis peu dans le pays et dont les belles ma
nières et le c sex-appeal » produisaient fort
impression sur maintes dames ou damoiselles.
Le gentlemen répondit à la flamme de
la fille du commissaire.
Des relations s'établirent. On parla de
mariage.
Le beau garçon était déjà en pensée le
gendre de son beau-père.
iVJah un beau jour le future gendre dis
parut subitement,
-Faute d’enlever la fille du commissaire,
il emmena avec lui le lourd coffre-fort d'un
duc en retraite ; il l’emporta bien garni, com
me il sc doit quand on est sur le point d’en
trer dans- la famille d’un Monsieur de la
Tourelle Pointue.
Le gentlemen, après maintes recherches,
fut retrouvé sur la terre étrangère.
On osa l'arrêter, le prenant probablement
pour un voleur.
Mais- le gouvernement français intervint.
I Jn arrangement diplomatique fut conclu pour
éviter une guerre,
L’élégant Serge est remis à la disposition
de ta fille du commissaire.
Et pour Qu’il n’y ait aucun soupçon sur
son honorabilité* -on va examiner son état
mental et lui découvrir des.troubles de cir
culation..; fiduciaire.
A Roueiq la ig e U.R. doit suppléer A la
carence des dirigeants de l’Union locale qui
refusèrent de préparer le 4 février.
En déclarant « qu’il ignore les mots d’or
dre et le but de cette journée », en refusant
d’alerter les ouvriers, le camarade Engler
et les dirigeants minoritaires de Rouen se
sont faits, qu'ils le veuillent ou non, les
auxiliaires du patronat qui diminue les sa
laires et de la bourgeoisie qui veut la guer
re.
Cette attitude entraîne à la plus crimi
nelle passivité; elle conduit à 113 pas orga
niser la lutte sur le port, au sabotage des
décisions de la Conférence des ports et
docks de la C.G.T.U., à laisser le champ
libre au Comité Central des Armateurs,
dans son attaque contre les conditions de
vie des marins et des dockers.
Chômeurs, dockers, marins, métallos,
gars du bâtiment et du textile, ont, malgré
cette cur?nce j répondu en masse à l’appel
de la C.G.T.U.;
Sur le port, les dockers arrachèrent des
mains des fiies un camarade qui distribuait
des tracts.
Le soir, la grande salle de la Bourse du
Travail était bondée de travailleurs.
Le meeting organisé par la îçé U.R. fut
magnifique d’enthousiasme.et de belle tenue
révolutionnaire.
x.xx
12 nouveaux
meiies do Paru
8 A PeTIT-QuEVILLY;
4 a Sotteville.
Mais ce n’est pas fini:
Ça COMMENCE.
Qu'attendent Le Havre, la
Vallée du Cailly, Darnétal,
Elbeuf, Dieppe et tout l’Eure
pour annoncer des adhésions
nouvelles ?
Et toi, ami sympathisant,
c’est le moment ou jamais.
Ecris donc à A, Costentin, 323,
rue de la République, à Sotte-
ville pour lui annoncer la bonne
nouvelle de ton adhésion.
150 EN JANVIER DANS LE NORD,
400 DANS LA RÉGiDN PARISIENNE.
Nous sommes en retard...
Dépêchons-nous !
Le 4 février marque ainsi un grand pas
dans le redressement de l’activité de notre
19 0 Union régionale.
Mais ce doit être surtout un nouveau
point de départ vers l'organisation des lut
tes, vers un recrutement de masse pour nos
syndicats unitaires.
Le 4 février a sonné le 1 assembleraient des
travailleurs.
Nos syndicats unitaires sauront se mon
trer dignes de leur confiance en les entraî
nant, malgré les chefs minoritaires, à la
lutte pour leurs revendications, pour la dé
fense de leurs salaires et contre la guerre
impérialiste qui s’étend.
R, Barctte,
ROUEN TRAMWAYS
La pauvre Compagnie
Ça continue. Métayer, qui n’a rien
à refuser aux exploiteurs capitalistes
et aux parasites du budget de la Ville,
a dispensé largement la manne aux
administrateurs de la « pauvre Com
pagnie ».
Elle n’a pas le sou, la pauvre Com
pagnie !
La preuve, c’est qu’elle a dû opérer
des licenciements, inventer les « qua-
tre-bras », augmenter la vitesse, ra
lentir les travaux, augmenter les ta
rifs, mettre la classe unique sur les
plateformes à tous vents, renoncer au
thé au rhum, etc., etc.
Quelle noire misère !
Alors, Métayer leur a signé un mi
nuscule bon de pain de 750.000 fr. !
Pauvre Compagnie !
Mais.... Le Prolétaire Normand de
la semaine prochaine dira ce qu’il en
est de la pauvreté de la Compagnie
des tramways rouennais.
Une fois reconnu dingo, il pourra facile
ment devenir le gendre du commissaire.
Et qui sait, peut-être un jour sera-t-il lui-
même commissaire.
Puis préfet de police.
Puis ministre de T Intérieur.
Ce n'est pas parce que Serge de.Leni s'est
promené avec le coffre-fort de M. le duc
de Guise-Houte qu’il ne pourrait .parvenir
aux plus hautes -dignités.
Au contraire.
Nous îès ' recommandons â „M. Tardieu
lui et sot* eomro.hsa'irt* de beau-père. •
Souscription nationale
du Parti Communiste
DEUX MILLIONS
pour les élections
A tous les travailleur*,
C’est avec pleine confiance que nous ou
vrons cette rubrique.
Les ' travailleurs d’Eure et Seine-Infé
rieure, le prolétariat si combatif des agglo
mérations havraise et rouennaise ont toujours
répondu en grand nombre à l’appel de leur
Parti de classe.
Daim quelques semaines, s’ouvrira la cam-
pagne des Elections Législatives.
Partis bourgeois et S.F.I.O. multiplie
ront les efforts pour berner une fois de plus
la classe ouvrière.
Ils auront pour cela les millions de leurs
banquiers.
Le Parti Communiste, mobilisant tout son
actif, leur fera front, partout,
li profitera de . la grande agitation politi
que pour élargir sa campagne de groupement
des forces de la classe ouvrière.
Il alertera l’ensemble des travailleurs con
tre les attaques aux salaires, contre le chô
mage, contre la répression et LA GUERRE.
Son principal moyen, c’est l’immense dé
vouement de ses milliers de militants.
Mais il lui faut un fonds électoral mini
mum pour payer la propagande écrite.
Ce fonds, ce sont les travailleurs, seuls,
qui le lui donneront.
Il leur demande 2 millions ; 340.000 fr.
sont déjà souscrits.
Malgré le chômage, malgré la misère, les
prolétaires enverront leurs gros sous à la sous
cription du Parti Communiste.
Car cet argent, c’est celui de leur lutte,
de leur lutte sans menu contre le régime qui
les affame aujourd’hui en attendant de les
faire massacrer demain.
l ft liste de souscriptions reçues par la
Région de Basse-Seine
Liste 7.413, douanes Le Havre, 3! fr.;
liste 7,397, Le Havre, 4 fr.; liste 7,380,
Le Havre, un groupe ouvriers polonais, 50
francs ; acompte sur liste 7.404, par Lega-
gneux, 36 fr,; liste 7.396. cheminots du Ha
vre, verse par Brun, 90 fr. 50 ,. liste 7,411,
douanes Le Havre, 30 frV, liste 7.406, bâ
timent Le Havre, 60 fr.; liste 7.570, Rouen,
’• '{Lfre fo-suHe 'm 2 e fwgt)
M éd noire avis 1
Nous avons dénoncé sans arrêt la scanda
leuse orientation des dirigeants du Comité
des chômeurs de Rouen qui avaient permis
de transformer les chômeurs en mendiants,
qui préféraient solliciter sous toutes les for
mes des aumônes de la bourgeoisie au lieu
d’entraîner les chômeurs à la lutte directe
pour leurs revendications.
Et nous déclarions que la bourgeoisie se
fatiguerait rapidement, que sa philanthropie
n’avait pour but que d’émouvoir la volonté
de lutte des sans-travail.
Voilà qui est fait maintenant. Et c’est le
Journal de Rouen qui s’en charge, dans la
rubrique « N’est-ce pas votre avis ? » du
numéro du samedi 6 février.
F.M.L., le signataire de l’article n’y va
pas par quatre - chemins et voici à peu près
ce qu'il dit :
<1 La bourgeoisie veut bien faire un petit
sacrifice, mais il ne faut pas exagérer.
Les chômeurs-quêteurs manquent de tact.
Ils doivent être plus discrets dans leur
misère s'ils veulent être secourus.
Voyez-vous ces goujats qui secouent leur
tronc devant les passants ! Tellement a que
ce geste en arrive à être désobligeant ».
Ce sont des maladroits 1 ils ne savent pas
tendre la main. Et il donne l’exemple d’une
petite poule qui mit trop longtemps à com
prendre que des malheureux crèvent de
faim.
Ce sont des arrogants ! Et il cite le cas
d’un bourgeois qui en guise d’aumône dé
crocha au quêteur « une réflexion qu’il avait
inentee ».
Conclusion : Chômeurs, soyez plus dis
crets. Ne troublez pas la digestion des re
pus, saisissez le moment pour les solliciter et
montrez-vous le moins possible. Et si on ne
vous donne rien, remerciez quand même,
car l’intention y est »,
Tel est l’avis de la bourgeoisie !
Camarades chômeurs, non contents de re
fuser vos droits, la bourgeoisie vous insulte.
Flanquez lui vos troncs par la figure. Vous
n’ête.s pas des mendiants î
Organisez-vous. Donnez-vous une direc
tion combattive en chassant les éléments com
promis avec la bourgeoisie. Luttez pour les
12 francs, les soupes populaires dans tous
les quartiers, l'exonération des loyers et des
impôts, les transports gratuits et les logis
pour les sans-abri.
C’est dans la lutte seulement que vous ob
tiendrez satisfaction ! I out le reste n’est que
compromission, humiliation et capitulation !
R. B.
——— >-«• •
Avant le Congrès
du Parti Communiste
TRIBUNE DE DISCUSSION
l’Unité sans principe
La C.G.T.U., organisation révolution
naire, ne pourra être intégrée dans une Union
nationale de guerre ou de fascisme.
La bourgeoisie a multiplié les efforts pour
démolir la C.G.T.U. du dedans et du
dehors.
Du dehors par la répression, par la viola
tion systématique de la loi de 84, par les
campagnes réalisant une touchante unanimité,
du Peuple de Jouhaux, à l’Ami du Peuple
de Coly.
Du dedans par l’action de la Ligue Syn
dicaliste.
Malgré la multiplication des faits qui ap
puient ce jugement, certains camarades du
Parti dans la Basse Seine ne se sont pas ren
du compte qu’ils subissaient eux-mêmes l’in
fluence de la campagne des Tl et de la
C. G. T. Lafayetie, et du fort courant senti
mental d’unité répandu dans la classe ou
vrière.
La C.G.T. unique ? oui. Mais une C.
G . T. révolutionnaire.
Pas la C.G.T. de 19|4 / Pas la C.G.T.
de Monsieur de Genève, et des commissaires
de police . !
Pas la C.G.T unique d’Angleterre, qui
a trahi I Pas la C.G.T. unique d’Allema
gne, la C.G.T. unique de Belgique, la C.
G.T. unique d’Italie, la C.G.T. unique
d’Australie, qui ont trahi et en meurent
Pas ta C.G.T. d? talîqboraftàn et des
LE BONNET BOUGE
7 ardieu à Genève a fait éclater une
bombe.
Evidemment, puisqu’il s’agit de la
paix.
Grande fête chez les fabricants de
machines à détruire le genre humain.
Le désarmement , selon l’impérialis
me français, ce sont des milliers
d’avions sous la direction de la S. D.
N.
Quant aux fusils, mitrailleuses, ca
nons, tanks, balles, grenades, obus,
tout ce menu fretin, ça ne compte plus,
dit-on, pour la guerre future!
Alors il ny a pas de raison, n’est-
ce pas,, de. ne pas garder tout ça à la
disposition de chaque pays... et mê
me de ne pas continuer à en fabriquer
en sérieII?
Le désarmement, c’est encore plus
d’armements, pour T impérialisme fran
çais.
Vous me direz: ça, c’est Tardieu et
la clique des militaristes...
Qui. Plus Paul Boncour, qui a si
gné. Plus ITerriot et Painlevé qui ap
prouvent. ■
C’est le programme de guerre de
l’Union Nationale.
Blum ergote. CalloL aussi, dans la
« Dépêche de Rouen ».
Mais ils sont d’accord pour l’avia
tion à la disposition de la S. D. N.
dirigée par la France de LaVal, l’An
gleterre de Mac-Donald, ITtalie de
Mussolini.
D’accord. Après cela, il n y aura
plus qu’à a prouver » que la Russie
agresse la Pologne, ou la Roumanie,
ou la Perse, que les coloniaux ont tort
de se révolter.
La presse vibre d’enthousiasme dé
lirant. m
Falaizc, du « Havre-Eclair », va
jusqu’à dire que la France a fait un
geste révolutionnaire, qu’elle s’est pré
sentée à Genève non pas seulement
avec le mégot et la dentition carnas
sière de Tardieu, mais avec le « bon
net rouge de la Révolution françai
se» I ! !
T ardieu-Mirabeau, Boncour-Robes-
pierre, Herriot-Danton.
Des mannequins!
Pendant ce temps, la Commission
d’Enquête Vogue vers la Chine... El
le reviendra dans six mois... ou plus
tard nous dire qui a tort des Chinois
ou des Japonais!
Pendant ce temps, l’impérialisme
japonais massacre la population chi
noise, provoque l’U. R. S. S.
Genève-Chanhdi, la même clique.
Contre tous ceux-là, le prolétariat se
dressera pour briser leur Volonté de
guerre.
BREMONT.
iiiieiiiüiiiiiiiimiiiimiminiiiiiimiiiiiifiir
fauteuils dorés ! Pas la C.G.T. domesti
quée !
Une C.G.T. de révolte I
Avec tous les ouvriers, tes confédérés
comme les autres, Mais sans les hauts fonc
tionnaires à 50, 100.000 francs, ou davan
tage.
Des membres du Parti, responsables de
syndicats, ont négocié avec les travailleurs
confédérés pour préparer l’unité.
Ils ont bien fait. Ils ne feront jamais trop
dans ce sens.
A condition de ne pas perdre de vue le
but : avoir une C.G.T. unique révolution
naire.
Nous ne laisserons pas mourir la C. G.
T.U. pour une C.G.T. unique de capitu
lation, de Conseil National Economique,
d’antichambres de ministères.
Quel est le communiste qui peut parler
au'rement ?
Pourtant, en Basse-Seine, des camarades
du Parti ont dit ou écrit : a union des cetT*
‘féiêdir éf’wittétrés sans droit de critique »,
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