Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1903-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1903 01 mai 1903
Description : 1903/05/01 (N1)-1903/05/31. 1903/05/01 (N1)-1903/05/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565374j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
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y
:
Guerre à la Guerre
6 e Année. — N° 1.
MENSUEL
Cinq Centimes le Numéro
rgjÿtfè)mu Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
PAIX SUR LA TERRE ! ”
ABONNEMENTS
RÉDACTION
direction :
ADMINISTRATION
France 1 Fr.
H. LCiicliet
Paul ALLÉGRET
Yves Le Bail
Union Postale... 2 —
XL ,ne H. FTuicliet
AU HAVRE
M me Yves Le Bail
PROPAGANDE
Des abonnements Gratuits
seront servis à tous ceux
qui en feront la demande
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINISTRATlON, s’adresser au Bureau de l’UNIVERSEL, 19, Place de l’Hotel-de-Ville. — LE HAVRE
« Que le Dieu de Paix qui a ramené d’entre
les morts Notre Seigneur Jésus, vous rende
capables de toute bonne œuvre pour l’accom
plissement de sa volonté. »
(Héb. XIII/20-21.)
NOUVEL EFFORT
L’an passé, à pareille époque, nous adressions
à cette même place un appel aux amis de
VUniversel et aux Amis de la Paix. Notre pre
mier devoir, doux à remplir, est de dire notre
reconnaissance à tous ceux qui nous ont enten
dus et n’ont fermé ni leurs oreilles, ni leur
cœur. Certes, nous n’espérions pas, en venant
rappeler avec insistance aux chrétiens Pater
nelle parole évocatrice de la Paix dans le monde,
la parole de Noël, avoir découvert une nou
veauté qui allait bouleverser la chrétienté :
aussi n’étions-nous pas sans quelque crainte.
Nous connaissions par expérience la puissance
d’inertie de la masse, même de celle qui se
presse dans nos églises : les bonnes résolutions
ne manquent pas, les approbations montent aux
lèvres et fleurissent en aimables sourires. Mais
de là à agir, de là à faire quelques pas jusqu’au
bureau de poste pour envoyer son abonnement
au journal qu’on aime, de là à s’ingénier pour
grouper ses amis autour du drapeau commun,
il y a un abîme... et cet abîme nous faisait peur !
Eh 1 )ien, nous nous réjouissons de l’encoura
gement reçu pendant cette année. Le tirage de
notre journal s’est augmenté ; et sans avoir fait
beaucoup de bruit ni crié bien haut nos besoins,
nous arrivons tout doucement à la fin de notre
exercice à balancer nos comptes. Au point de
vue moral, nous avons eu la joie de dissiper
quelques malentendus. Sans parler des adhé
sions nouvelles qui nous sont venues et de la
sympathie qui nous a été témoignée — même
par des militaires — nous avons vu certains de
nos adversaires de la première heure dépouiller
leurs préventions : tel ce frère catholique qui,
après nous avoir bien combattus, s’unit mainte
nant à nous sur le terrain de la prière. En
dehors de tout ecclésiaisticisme étroit, de tout
esprit de coterie, nous groupons ici fraternelle
ment, sous l’étendard lacifique, les représen
tants de toutes les cbnimunions religieuses.
Entre nous aussi, la ) aix a été pacifiante !
Qu’on veuille bien excuser cet essai de plai
doyer personnel : j’ai smplement voulu consta
ter que si l’organe du mouvement pacifique
chrétien n’existait pas, il faudrait j bien vite
l’inventer.
Il existe. 11 s’agit Maintenant de l'améliorer
et de le développer.
Un journal d’idéeSj un
L50
a »
J *
organe de lutte comme le nôtre ne peut pas
végéter : il ne servirai, à rien qu’à allonger
la colonne des périoliques protestants dans
l’agenda Gambier, ou à encombrer la table de
quelques convaincus; Nous n’avons pas l’inten
tion, nous qui portons le poids de la rédaction,
de nous endormir sur nos petits succès : nous
voulons résolument marcher de l’avant. C’est
pourquoi nous vous présentons aujourd’hui un
Universel agrandi, et qu’avec votre concours,
nous nous efforcerons de rendre plus attrayant.
Gela est un acte de foi : à vous, nos lecteurs et
nos amis, de nous dire si nous avons eu raison.
*
* *
Parallèlement à l’action de notre journal, et
la complétant par l’action collective, voici notre
Société des Amis de la Paix : elle aussi vient
de traverser une crise de croissance et ne
demande qu’à tracer un sillon plus profond
dans nos églises chrétiennes. Sortie de l’initiative
d’un groupement local, elle veut maintenant
rayonner au dehors. Elle a adopté, sous forme
de « Statuts fédéraux », une organisation assez
souple pour permettre à toutes les bonnes
volontés, d’où qu’elles viennent, de venir ren
forcer ses cadres. Nous sommes des optimistes
et des enthousiastes : c’est clair. A ous rêvons
d’une immense fédération de chrétiens consé
quents, débarrassés du poids mort des séculai
res contradictions dans lesquelles une génération
instruit une autre génération : par le temps qui
court, c’est une faiblesse, nous le savons. Nous
nous heurtons aux habitudes prises, à la toute
puissance des méthodes ordinaires d’éducation
qui faussent l’âme de notre peuple, et surtout à
cette torpeur résignée, à cette passivité alar
mante des braves gens d’aujourd’hui, qui redou
tent tout ce qui peut troubler leur quiétude.
C’est pourtant cette conspiration générale du
silence, en présence d’une iniquité dont la per
manence est un perpétuel outrage au Christ
que nous aimons, qu’il s’agit de briser. C’est
pourquoi nous sonnons le rappel des courageux,
des zélés, des vivants : nous avons foi dans la
puissance de l’Esprit de Dieu ; nous croyons
de toutes nos forces à la prochaine victoire du
Christ, fondateur de l’Ere Pacifique. Nous som
mes, nous aussi, des voyants, qui saluons
d’avance la nouvelle terre où la haine n’exis
tera plus.
*
* *
Il y a quelques semaines, dans un village du
Midi de la France, unediumble chrétienne, une
paysanne —mais combien intelligente et pieuse
— me racontait qu’elle avait souvent des dis
cussions avec son médecin au sujet de la vérité
chrétienne. Celui-ci, libre-penseur militant, se
plaisait à l’embarrasser en lui faisant toucher
du doigt, sur le terrain des faits, les lamenta
bles lacunes de l’Eglise de Jésus-Christ... « A
quoi servent-ils donc vos chrétiens? lui disait-il
souvent. Voyez par exemple pour la guerre :
n’ont-ils pas été souvent les premiers à la dé
chaîner et qu’ont-ils fait pour nous en délivrer ?
Aujourd’hui encore, d’où viennent les efforts
tentés pour l’écarter à jamais de l’horizon de
l’humanité ? Ce n’est pas de l’Eglise qu’est sorti
le mouvement libérateur ; ce ne sont pas des
chrétiens, en tant que chrétiens, qui, au nom de
leur Christ, ont déclaré la guerre à la guerre.
Dites-moi donc ce que vous avez fait?... »
Et cette chère et modeste amie ajoutait, avec
une émotion qui allait à mon cœur et me récom
pensait de bien des peines : cc Ah ! monsieur,
depuis que je reçois Y Universel, j’ai pu lui ré
pondre ; et vous ne saurez jamais combien, sans
vous connaître, je vous étais reconnaissante. »
Le lendemain, dans un coin de wagon, j’é
coutais un homme politique converser avec un
prêtre que sa large ceinture de pourpre et les
houppes de son chapeau signalaient à l’attention
comme un haut dignitaire de l’Eglise : il lui
parlait des récents discours prononcés à la
Chambre sur l’Arbitrage, et lui exprimait res
pectueusement ses regrets de voir l’Eglise se
tenir à l’écart de cette propagande pacifique.
Le cardinal répondait avec une aimable bonho
mie, par les défaites banales d’un nationalisme
opportuniste et d’un christianisme accommo
dant.
Je pensais alors à notre responsabilité dans
cette période de crise que nous traversons. Du
haut en bas de ce qu’on est convenu d’appeler
l’échelle sociale, les esprits sont en désarroi.
Resterons-nous donc perpétuellement en marge
de notre Société en travail d’enfantement ?
Tiendrons-nous notre Christ timidement caché
avec nous dans les obscurités de nos sacristies ?
Il a les paroles qui brisent les chaînes, rappro
chent les cœurs, apportent avec la Paix le pou
voir pondérateur de la Vraie Fraternité, qui
s’exprime par l’Amour. Il n’a pas allumé cette
lumière pour que ses disciples la tiennent sous
le boisseau.
Paul Allégret.
PENSÉES SUR LA PRESSE
Fonder , soutenir un journal destiné à éclairer
les esprits, est en un sens aussi nécessaire et aussi
méritoire que de construire une église.
Cardinal Lavigerie.
*
* *
Pour répandre la Vérité et pour pousser les
chrétiens évangéliques à travailler a l'avancement
du règne de Dieu, il n'y a pas de moyen plus puis
sant, plus actuel que le journal.
Bulletin Evangélique.
*
* *
Les protestants, jusqu'ici, ne se sont pas suffi
samment rendus compte de la puissance de la
presse. La presse , c'est la parole hum.aine multi
pliée et emportée comme la graine par le vent, pour
tomber en des sols divers oit elle germera et fruc
tifiera, souvent la même où l’on croyait la terre
stérile.
Commission d’Action Evangélique.
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Guerre à la Guerre
6 e Année. — N° 1.
MENSUEL
Cinq Centimes le Numéro
rgjÿtfè)mu Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
PAIX SUR LA TERRE ! ”
ABONNEMENTS
RÉDACTION
direction :
ADMINISTRATION
France 1 Fr.
H. LCiicliet
Paul ALLÉGRET
Yves Le Bail
Union Postale... 2 —
XL ,ne H. FTuicliet
AU HAVRE
M me Yves Le Bail
PROPAGANDE
Des abonnements Gratuits
seront servis à tous ceux
qui en feront la demande
Pour tout ce qui concerne la RÉDACTION et l’ADMINISTRATlON, s’adresser au Bureau de l’UNIVERSEL, 19, Place de l’Hotel-de-Ville. — LE HAVRE
« Que le Dieu de Paix qui a ramené d’entre
les morts Notre Seigneur Jésus, vous rende
capables de toute bonne œuvre pour l’accom
plissement de sa volonté. »
(Héb. XIII/20-21.)
NOUVEL EFFORT
L’an passé, à pareille époque, nous adressions
à cette même place un appel aux amis de
VUniversel et aux Amis de la Paix. Notre pre
mier devoir, doux à remplir, est de dire notre
reconnaissance à tous ceux qui nous ont enten
dus et n’ont fermé ni leurs oreilles, ni leur
cœur. Certes, nous n’espérions pas, en venant
rappeler avec insistance aux chrétiens Pater
nelle parole évocatrice de la Paix dans le monde,
la parole de Noël, avoir découvert une nou
veauté qui allait bouleverser la chrétienté :
aussi n’étions-nous pas sans quelque crainte.
Nous connaissions par expérience la puissance
d’inertie de la masse, même de celle qui se
presse dans nos églises : les bonnes résolutions
ne manquent pas, les approbations montent aux
lèvres et fleurissent en aimables sourires. Mais
de là à agir, de là à faire quelques pas jusqu’au
bureau de poste pour envoyer son abonnement
au journal qu’on aime, de là à s’ingénier pour
grouper ses amis autour du drapeau commun,
il y a un abîme... et cet abîme nous faisait peur !
Eh 1 )ien, nous nous réjouissons de l’encoura
gement reçu pendant cette année. Le tirage de
notre journal s’est augmenté ; et sans avoir fait
beaucoup de bruit ni crié bien haut nos besoins,
nous arrivons tout doucement à la fin de notre
exercice à balancer nos comptes. Au point de
vue moral, nous avons eu la joie de dissiper
quelques malentendus. Sans parler des adhé
sions nouvelles qui nous sont venues et de la
sympathie qui nous a été témoignée — même
par des militaires — nous avons vu certains de
nos adversaires de la première heure dépouiller
leurs préventions : tel ce frère catholique qui,
après nous avoir bien combattus, s’unit mainte
nant à nous sur le terrain de la prière. En
dehors de tout ecclésiaisticisme étroit, de tout
esprit de coterie, nous groupons ici fraternelle
ment, sous l’étendard lacifique, les représen
tants de toutes les cbnimunions religieuses.
Entre nous aussi, la ) aix a été pacifiante !
Qu’on veuille bien excuser cet essai de plai
doyer personnel : j’ai smplement voulu consta
ter que si l’organe du mouvement pacifique
chrétien n’existait pas, il faudrait j bien vite
l’inventer.
Il existe. 11 s’agit Maintenant de l'améliorer
et de le développer.
Un journal d’idéeSj un
L50
a »
J *
organe de lutte comme le nôtre ne peut pas
végéter : il ne servirai, à rien qu’à allonger
la colonne des périoliques protestants dans
l’agenda Gambier, ou à encombrer la table de
quelques convaincus; Nous n’avons pas l’inten
tion, nous qui portons le poids de la rédaction,
de nous endormir sur nos petits succès : nous
voulons résolument marcher de l’avant. C’est
pourquoi nous vous présentons aujourd’hui un
Universel agrandi, et qu’avec votre concours,
nous nous efforcerons de rendre plus attrayant.
Gela est un acte de foi : à vous, nos lecteurs et
nos amis, de nous dire si nous avons eu raison.
*
* *
Parallèlement à l’action de notre journal, et
la complétant par l’action collective, voici notre
Société des Amis de la Paix : elle aussi vient
de traverser une crise de croissance et ne
demande qu’à tracer un sillon plus profond
dans nos églises chrétiennes. Sortie de l’initiative
d’un groupement local, elle veut maintenant
rayonner au dehors. Elle a adopté, sous forme
de « Statuts fédéraux », une organisation assez
souple pour permettre à toutes les bonnes
volontés, d’où qu’elles viennent, de venir ren
forcer ses cadres. Nous sommes des optimistes
et des enthousiastes : c’est clair. A ous rêvons
d’une immense fédération de chrétiens consé
quents, débarrassés du poids mort des séculai
res contradictions dans lesquelles une génération
instruit une autre génération : par le temps qui
court, c’est une faiblesse, nous le savons. Nous
nous heurtons aux habitudes prises, à la toute
puissance des méthodes ordinaires d’éducation
qui faussent l’âme de notre peuple, et surtout à
cette torpeur résignée, à cette passivité alar
mante des braves gens d’aujourd’hui, qui redou
tent tout ce qui peut troubler leur quiétude.
C’est pourtant cette conspiration générale du
silence, en présence d’une iniquité dont la per
manence est un perpétuel outrage au Christ
que nous aimons, qu’il s’agit de briser. C’est
pourquoi nous sonnons le rappel des courageux,
des zélés, des vivants : nous avons foi dans la
puissance de l’Esprit de Dieu ; nous croyons
de toutes nos forces à la prochaine victoire du
Christ, fondateur de l’Ere Pacifique. Nous som
mes, nous aussi, des voyants, qui saluons
d’avance la nouvelle terre où la haine n’exis
tera plus.
*
* *
Il y a quelques semaines, dans un village du
Midi de la France, unediumble chrétienne, une
paysanne —mais combien intelligente et pieuse
— me racontait qu’elle avait souvent des dis
cussions avec son médecin au sujet de la vérité
chrétienne. Celui-ci, libre-penseur militant, se
plaisait à l’embarrasser en lui faisant toucher
du doigt, sur le terrain des faits, les lamenta
bles lacunes de l’Eglise de Jésus-Christ... « A
quoi servent-ils donc vos chrétiens? lui disait-il
souvent. Voyez par exemple pour la guerre :
n’ont-ils pas été souvent les premiers à la dé
chaîner et qu’ont-ils fait pour nous en délivrer ?
Aujourd’hui encore, d’où viennent les efforts
tentés pour l’écarter à jamais de l’horizon de
l’humanité ? Ce n’est pas de l’Eglise qu’est sorti
le mouvement libérateur ; ce ne sont pas des
chrétiens, en tant que chrétiens, qui, au nom de
leur Christ, ont déclaré la guerre à la guerre.
Dites-moi donc ce que vous avez fait?... »
Et cette chère et modeste amie ajoutait, avec
une émotion qui allait à mon cœur et me récom
pensait de bien des peines : cc Ah ! monsieur,
depuis que je reçois Y Universel, j’ai pu lui ré
pondre ; et vous ne saurez jamais combien, sans
vous connaître, je vous étais reconnaissante. »
Le lendemain, dans un coin de wagon, j’é
coutais un homme politique converser avec un
prêtre que sa large ceinture de pourpre et les
houppes de son chapeau signalaient à l’attention
comme un haut dignitaire de l’Eglise : il lui
parlait des récents discours prononcés à la
Chambre sur l’Arbitrage, et lui exprimait res
pectueusement ses regrets de voir l’Eglise se
tenir à l’écart de cette propagande pacifique.
Le cardinal répondait avec une aimable bonho
mie, par les défaites banales d’un nationalisme
opportuniste et d’un christianisme accommo
dant.
Je pensais alors à notre responsabilité dans
cette période de crise que nous traversons. Du
haut en bas de ce qu’on est convenu d’appeler
l’échelle sociale, les esprits sont en désarroi.
Resterons-nous donc perpétuellement en marge
de notre Société en travail d’enfantement ?
Tiendrons-nous notre Christ timidement caché
avec nous dans les obscurités de nos sacristies ?
Il a les paroles qui brisent les chaînes, rappro
chent les cœurs, apportent avec la Paix le pou
voir pondérateur de la Vraie Fraternité, qui
s’exprime par l’Amour. Il n’a pas allumé cette
lumière pour que ses disciples la tiennent sous
le boisseau.
Paul Allégret.
PENSÉES SUR LA PRESSE
Fonder , soutenir un journal destiné à éclairer
les esprits, est en un sens aussi nécessaire et aussi
méritoire que de construire une église.
Cardinal Lavigerie.
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Pour répandre la Vérité et pour pousser les
chrétiens évangéliques à travailler a l'avancement
du règne de Dieu, il n'y a pas de moyen plus puis
sant, plus actuel que le journal.
Bulletin Evangélique.
*
* *
Les protestants, jusqu'ici, ne se sont pas suffi
samment rendus compte de la puissance de la
presse. La presse , c'est la parole hum.aine multi
pliée et emportée comme la graine par le vent, pour
tomber en des sols divers oit elle germera et fruc
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