Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1902-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1902 01 octobre 1902
Description : 1902/10/01 (N6)-1902/10/31. 1902/10/01 (N6)-1902/10/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565367d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
de Langue Française
PAIX SUR LA TERRE !
ABONNEMENTS
RÉDACTION
l>lltï]
ADMINISTRATION
PROPAGANDE
France
Union Postale...
1 Fr.
2 —
H. Huchet
Mi me H. Huchet
Paul ALLÉGRET
AU HAVRE
Yves Le Hail
M;me Yves Le Bail
Des abonnements Gratuits
seront servis à tous ceux
qui en feront la demande
Pour tout ce qui concerne la Rédaction et Z Administration, s’adresser au bureau de /'Universel, 19, Place de l’Hotel-de-Ville. LE HAVRE
SOMMAIRE *►
Mouvement pacifique et Congrès
nationaux P■ Allégret.
La Marseillaise de la Paix X...
L'Apologie pieuse de la Guerre.... W. Monod.
Le Parti Individualiste et l'Arbitrage H. Follin.
Les Défenseurs de la Guerre Ch. Nougarède.
Au Pied du Mur H. Huchet.
Chronique de la Paix H. d’Allens.
Congrès de Toulouse.
Nouvelles du Havre H. Huchet.
Revue de la Presse Pacifique
Bibliographie.. P. A.
Mouvement pcilipe
et Congrès nationaux
Le Congrès de Toulouse vient à son
heure. Les idées pacifiques ont fait assez
de chemin depuis quelque temps pour per
mettre aux membres du i er Congrès Natio
nal de faire bonne figure devant l’opinion
publique. Comme preuve de ce que j’a
vance, je prie le lecteur de jeter un coup
d’œil sur notre revue de la presse paci
fique : elle aurait pu presque indéfiniment
s’allonger. Voilà certes un bon son de
cloche ! Et en voici un autre : la liste des
organes du Mouvement pacifique, arrêtée
par le Bureau International au 1 5 août 1902,
comprend 108 Sociétés avec 3 16 groupes.
Vous voyez bien que nous sommes une
armée respectable.
Il est permis, au seuil de ce premier
Congrès national, de jeter un coup d’œil
sur le passé. La chose est relativement
facile, car nous datons d’hier. C’est en
1847 q ue l’Histoire enregistre les premiè
res manifestations publiques d’un parti pa
cifique français. A cette date, quelques
bons citoyens faisant partie de la Société du
Libre-Echange, se groupèrent autour de
Frédéric Bastiat, de Denis Potonié et de
Gustave de Molinari, en Société de la Paix.
E11 1848, ils firent venir à Paris les deux
apôtres de l’agitation pacifique à cette épo
que : Henri Richard et Eliliu Burrit.
En 1849, aidés par Cobden, Ilippolyte
Passy, Athanase Coquerel et d’autres, ils
réussirent à organiser le fameux Congrès
où retentit la puissante voix de Victor
Hugo. Et puis, le silence se fait pendant
près de vingt ans. Et c’est en 1867 que
l’élan est décidément donné par Frédéric
Passy, qui lance sa Ligue Internationale
de la Paix, devenue depuis lors la Société
française pour l’Arbitrage, tandis qu’au
même moment se fondait, à Genève, avec
Charles Lemonnier, la Ligne de la Paix et
de la Liberté.
Et ici je ne puis m’empêcher de songer
avec mélancolie que la ville du Havre, d’où
part actuellement notre Universel, eut alors
son heure de célébrité. Un des meilleurs
citoyens de cette ville, Félix Santallier,
fonda un groupe pacifique havrais, avec
son organe : F Union de la Paix. La
Société compta plus de i, 5 oo membres,et
parmi ceux qui furent à sa tête, nous re
trouvons des noms connus : Félix Faure,
A. Couvreur, Paul Lahure, P. Kerdyk,
J. Déro, etc. Tous ces nobles efforts du
rent être paralysés par la guerre, et l’Union
de la Paix disparut.
Mais ceci n’est qu’un épisode de la
grande bataille : avec l’aide de Dieu nous
regagnerons au Havre le terrain perdu.
Partout ailleurs, les lutteurs pour la bonne
cause ont surgi de terre; et aujourd’hui
qu’ils ont pris conscience de leur force, ils
ont voulu se rencontrer pour coordonner
leurs efforts et étendre leur action. Ils sa
vent qu’il y a encore assez de besogne à
faire, assez de préjugés à démanteler, pour
qu’il leur soit nécessaire de s’entendre un
peu. Ici, comme ailleurs, l’union fait la force.
Notre vieux sol Gaulois est en effet tou
jours imprégné et comme saturé de mi
crobes, et celui d’un étroit nationalisme à
panache n’est pas le moins virulent de tous.
Je ne sais pas quelles sont les expérien
ces de mes collègues en pacifisme qui vont
se rencontrer à Toulouse, mais je connais
les nôtres ; je sais ce que représente de
peine et d’effort le mince résultat auquel
nous sommes parvenus dans notre milieu
des A mis de la Paix. Nous sommes pour
tant assez bien outillés, avec un grand
local où se donnent de fréquentes confé
rences, avec d’ardents et dévoués propa
gandistes qui se consacrent à cette œuvre,
avec notre journal et nos brochures, et
nous 11’avons pu grouper autour de nous
qu’un noyau d’hommes, presque tous des
travailleurs. Il est vrai que nos amis sa
vent ce qu’ils veulent : ce sont des con
vaincus qui consentent à faire entrer dans
leur mince budget, la taxe pour la Paix.
Mais nous devrions être 1, 5 oo au lieu de 1 5 c !
Donc, qu’on ne s’y trompe pas : la tache
qui se présente, capitale, avant toutes les
autres, est une tâche d’éducation. Que le
Congrès de Toulouse étudie les moyens de
faire l’éducation de notre peuple et celle
de ses représentants ; qu’il organise une
rencontre avec les hommes politiques ga
gnés à nos idées, afin qu’une poussée
s’exerce par en haut sur l’opinion publi
que, de telle sorte que ne puisse plus appa
raître d’autre solution que l’arbitrage, pour
tous les litiges existants ou à naître entre la
France et les autres nations. Et qu’une
poussée aussi s’exerce par en bas : par
l’école, dont on doit réformer l’enseigne
ment historique ; par les cours d’adultes
et les associations post-scolaires; par les
journaux, à qui il ne faut pas se lasser de
faire un service d’articles pacifiques; par
les conférences, les causeries et les lectures
accompagnées de projections, partout où
on pourra en organiser... Qui ne voit que
la tâche est immense et capable d’enthou
siasmer toutes les bonnes volontés.
A l’œuvre donc : libres penseurs, au
nom de votre idéal philosophique ou so
cial ; catholiques, au nom de votre Eglise
s’exprimant par la bouche du souverain
Pontife actuel (1) ; protestants, au nom de
Jésus-Christ le prince de la Paix, qui veut
qu’il n’y ait plus sur la terre qu’un seul
peuple de frères ; tous, au nom du progrès
humain, en marche pour la conquête d’une
cité meilleure, d’une cité de Justice et
d’Amour !
N’y a-t-il pas là un de ces terrains com
muns sur lesquels il fait bon se rencontrer
quand on a un cœur qui vibre à l’évoca
tion des saintes causes? Oui, le Congrès
de Toulouse vient à son heure.
Paul ALLÉGRET.
La Marseillaise de la Paix
Allons, enfants de la patrie.
Le jour de gloire est arrivé !
De la paix, de la paix chérie.
L’étendard brillant est levé, (bis)
Entendez-vous, vers nos frontières,
Tous les peuples, ouvrant leurs bras,
Crier à nos braves soldats :
« Soyons unis, nous sommes frères ! »
Chœur : Plus d’armes citoyens ! rompez vos bataillons !
Chantons (bis) et que la paix féconde nos sillons !
Pourquoi ces fusils, ces cartouches ?
Pourquoi ces obus, ces canons ?
Pourquoi ces cris, ces chants farouches,
Ces fiers défis aux nations ? (bis)
Pour nous, chrétiens, oh! quelle gloire
De montrer au monde dompté
Que les droits de l'humanité
Sont plus sacrés que la victoire !
Plus d'armes, etc.
Eh quoi ! les horreurs de la guerre.
Les larmes, le deuil et la mort.
Inonderaient encore la terre •
Et nous jetteraient loin du port ? (bis)
Grand Dieu, que nos mains homicides,
Ne se rougissent plus de sang !
L’homme en tout lieu est ton enfant !
Epargne-nous les fratricides !
Plus d’armes, etc.
Serrez vos rangs, nobles cohortes,
Travailleurs des champs, des cités ;
Avec transport,- ouvrez vos portes
Aux trésors, fruits des libertés ! (bis)
Que le fer déchire la terre,
Pour le bonheur, pour le progrès !
Le moindre artisan de la paix
Vaut mieux (jgte le foudre de guerre.
Plus'd'armes, etc.
Sur les ailes de feu lancée,
Poètes, écrivains, savants,
Au monde envoyez la pensée ;
Du monde, soyez conquérants ! (bis)
Partagez ce saint héritage.
Prouvez ainsi votre valeur.
Le vaincu bénit le vainqueur :
Ce sont les combats de notre âge.
Plus d’armes, etc.
(. L’Etendard Evangélique.)
(1) « Il n’y a rien de plus urgent ni de plus néces
saire que de lutter contre la guerre. Tout ce qu’on
fait dans un pareil sens ne peut qu’être considéré
comme une large contribution, non seulement à
l’idée chrétienne, mais encore au salut public, »
(Léon XIII.)
Cl. aussi toute l’Bncyclique du 30 juin 1894.
1 S
. \j 1 . XL ~ ^ »,
de Langue Française
PAIX SUR LA TERRE !
ABONNEMENTS
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l>lltï]
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PROPAGANDE
France
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1 Fr.
2 —
H. Huchet
Mi me H. Huchet
Paul ALLÉGRET
AU HAVRE
Yves Le Hail
M;me Yves Le Bail
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Pour tout ce qui concerne la Rédaction et Z Administration, s’adresser au bureau de /'Universel, 19, Place de l’Hotel-de-Ville. LE HAVRE
SOMMAIRE *►
Mouvement pacifique et Congrès
nationaux P■ Allégret.
La Marseillaise de la Paix X...
L'Apologie pieuse de la Guerre.... W. Monod.
Le Parti Individualiste et l'Arbitrage H. Follin.
Les Défenseurs de la Guerre Ch. Nougarède.
Au Pied du Mur H. Huchet.
Chronique de la Paix H. d’Allens.
Congrès de Toulouse.
Nouvelles du Havre H. Huchet.
Revue de la Presse Pacifique
Bibliographie.. P. A.
Mouvement pcilipe
et Congrès nationaux
Le Congrès de Toulouse vient à son
heure. Les idées pacifiques ont fait assez
de chemin depuis quelque temps pour per
mettre aux membres du i er Congrès Natio
nal de faire bonne figure devant l’opinion
publique. Comme preuve de ce que j’a
vance, je prie le lecteur de jeter un coup
d’œil sur notre revue de la presse paci
fique : elle aurait pu presque indéfiniment
s’allonger. Voilà certes un bon son de
cloche ! Et en voici un autre : la liste des
organes du Mouvement pacifique, arrêtée
par le Bureau International au 1 5 août 1902,
comprend 108 Sociétés avec 3 16 groupes.
Vous voyez bien que nous sommes une
armée respectable.
Il est permis, au seuil de ce premier
Congrès national, de jeter un coup d’œil
sur le passé. La chose est relativement
facile, car nous datons d’hier. C’est en
1847 q ue l’Histoire enregistre les premiè
res manifestations publiques d’un parti pa
cifique français. A cette date, quelques
bons citoyens faisant partie de la Société du
Libre-Echange, se groupèrent autour de
Frédéric Bastiat, de Denis Potonié et de
Gustave de Molinari, en Société de la Paix.
E11 1848, ils firent venir à Paris les deux
apôtres de l’agitation pacifique à cette épo
que : Henri Richard et Eliliu Burrit.
En 1849, aidés par Cobden, Ilippolyte
Passy, Athanase Coquerel et d’autres, ils
réussirent à organiser le fameux Congrès
où retentit la puissante voix de Victor
Hugo. Et puis, le silence se fait pendant
près de vingt ans. Et c’est en 1867 que
l’élan est décidément donné par Frédéric
Passy, qui lance sa Ligue Internationale
de la Paix, devenue depuis lors la Société
française pour l’Arbitrage, tandis qu’au
même moment se fondait, à Genève, avec
Charles Lemonnier, la Ligne de la Paix et
de la Liberté.
Et ici je ne puis m’empêcher de songer
avec mélancolie que la ville du Havre, d’où
part actuellement notre Universel, eut alors
son heure de célébrité. Un des meilleurs
citoyens de cette ville, Félix Santallier,
fonda un groupe pacifique havrais, avec
son organe : F Union de la Paix. La
Société compta plus de i, 5 oo membres,et
parmi ceux qui furent à sa tête, nous re
trouvons des noms connus : Félix Faure,
A. Couvreur, Paul Lahure, P. Kerdyk,
J. Déro, etc. Tous ces nobles efforts du
rent être paralysés par la guerre, et l’Union
de la Paix disparut.
Mais ceci n’est qu’un épisode de la
grande bataille : avec l’aide de Dieu nous
regagnerons au Havre le terrain perdu.
Partout ailleurs, les lutteurs pour la bonne
cause ont surgi de terre; et aujourd’hui
qu’ils ont pris conscience de leur force, ils
ont voulu se rencontrer pour coordonner
leurs efforts et étendre leur action. Ils sa
vent qu’il y a encore assez de besogne à
faire, assez de préjugés à démanteler, pour
qu’il leur soit nécessaire de s’entendre un
peu. Ici, comme ailleurs, l’union fait la force.
Notre vieux sol Gaulois est en effet tou
jours imprégné et comme saturé de mi
crobes, et celui d’un étroit nationalisme à
panache n’est pas le moins virulent de tous.
Je ne sais pas quelles sont les expérien
ces de mes collègues en pacifisme qui vont
se rencontrer à Toulouse, mais je connais
les nôtres ; je sais ce que représente de
peine et d’effort le mince résultat auquel
nous sommes parvenus dans notre milieu
des A mis de la Paix. Nous sommes pour
tant assez bien outillés, avec un grand
local où se donnent de fréquentes confé
rences, avec d’ardents et dévoués propa
gandistes qui se consacrent à cette œuvre,
avec notre journal et nos brochures, et
nous 11’avons pu grouper autour de nous
qu’un noyau d’hommes, presque tous des
travailleurs. Il est vrai que nos amis sa
vent ce qu’ils veulent : ce sont des con
vaincus qui consentent à faire entrer dans
leur mince budget, la taxe pour la Paix.
Mais nous devrions être 1, 5 oo au lieu de 1 5 c !
Donc, qu’on ne s’y trompe pas : la tache
qui se présente, capitale, avant toutes les
autres, est une tâche d’éducation. Que le
Congrès de Toulouse étudie les moyens de
faire l’éducation de notre peuple et celle
de ses représentants ; qu’il organise une
rencontre avec les hommes politiques ga
gnés à nos idées, afin qu’une poussée
s’exerce par en haut sur l’opinion publi
que, de telle sorte que ne puisse plus appa
raître d’autre solution que l’arbitrage, pour
tous les litiges existants ou à naître entre la
France et les autres nations. Et qu’une
poussée aussi s’exerce par en bas : par
l’école, dont on doit réformer l’enseigne
ment historique ; par les cours d’adultes
et les associations post-scolaires; par les
journaux, à qui il ne faut pas se lasser de
faire un service d’articles pacifiques; par
les conférences, les causeries et les lectures
accompagnées de projections, partout où
on pourra en organiser... Qui ne voit que
la tâche est immense et capable d’enthou
siasmer toutes les bonnes volontés.
A l’œuvre donc : libres penseurs, au
nom de votre idéal philosophique ou so
cial ; catholiques, au nom de votre Eglise
s’exprimant par la bouche du souverain
Pontife actuel (1) ; protestants, au nom de
Jésus-Christ le prince de la Paix, qui veut
qu’il n’y ait plus sur la terre qu’un seul
peuple de frères ; tous, au nom du progrès
humain, en marche pour la conquête d’une
cité meilleure, d’une cité de Justice et
d’Amour !
N’y a-t-il pas là un de ces terrains com
muns sur lesquels il fait bon se rencontrer
quand on a un cœur qui vibre à l’évoca
tion des saintes causes? Oui, le Congrès
de Toulouse vient à son heure.
Paul ALLÉGRET.
La Marseillaise de la Paix
Allons, enfants de la patrie.
Le jour de gloire est arrivé !
De la paix, de la paix chérie.
L’étendard brillant est levé, (bis)
Entendez-vous, vers nos frontières,
Tous les peuples, ouvrant leurs bras,
Crier à nos braves soldats :
« Soyons unis, nous sommes frères ! »
Chœur : Plus d’armes citoyens ! rompez vos bataillons !
Chantons (bis) et que la paix féconde nos sillons !
Pourquoi ces fusils, ces cartouches ?
Pourquoi ces obus, ces canons ?
Pourquoi ces cris, ces chants farouches,
Ces fiers défis aux nations ? (bis)
Pour nous, chrétiens, oh! quelle gloire
De montrer au monde dompté
Que les droits de l'humanité
Sont plus sacrés que la victoire !
Plus d'armes, etc.
Eh quoi ! les horreurs de la guerre.
Les larmes, le deuil et la mort.
Inonderaient encore la terre •
Et nous jetteraient loin du port ? (bis)
Grand Dieu, que nos mains homicides,
Ne se rougissent plus de sang !
L’homme en tout lieu est ton enfant !
Epargne-nous les fratricides !
Plus d’armes, etc.
Serrez vos rangs, nobles cohortes,
Travailleurs des champs, des cités ;
Avec transport,- ouvrez vos portes
Aux trésors, fruits des libertés ! (bis)
Que le fer déchire la terre,
Pour le bonheur, pour le progrès !
Le moindre artisan de la paix
Vaut mieux (jgte le foudre de guerre.
Plus'd'armes, etc.
Sur les ailes de feu lancée,
Poètes, écrivains, savants,
Au monde envoyez la pensée ;
Du monde, soyez conquérants ! (bis)
Partagez ce saint héritage.
Prouvez ainsi votre valeur.
Le vaincu bénit le vainqueur :
Ce sont les combats de notre âge.
Plus d’armes, etc.
(. L’Etendard Evangélique.)
(1) « Il n’y a rien de plus urgent ni de plus néces
saire que de lutter contre la guerre. Tout ce qu’on
fait dans un pareil sens ne peut qu’être considéré
comme une large contribution, non seulement à
l’idée chrétienne, mais encore au salut public, »
(Léon XIII.)
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