Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1902-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1902 01 février 1902
Description : 1902/02/01 (N2)-1902/02/28. 1902/02/01 (N2)-1902/02/28.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565360h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
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GUERRE A LA
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GUERRE
Celai qai m’aime, dit Jésus, gapdepa ma Parole
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L’ÉVANGILE, C’EST LA LIBERTÉ !
ABONNEMENT
Gratuit. La caisse du Journal n’est alimentée
que par les dons volontaires des amis de la
vérité, de la paix et de la tempérance.
DIRECTION
H. HUCHET et C. HÉBERT
ÉVANGÉLISTES
43, rue Frédéric Bellanger.^ (Le Havre)
t onditions spéciales aux chrétiens réformistes
qui combattent l’injustice, la guerre, l’àlcoo!
et toutes les manœuvres du cléricalisme.
AVIS AUXLECTEURS
Nous informons nos amis que nous ne
pouvons plus assurer domine par lepassé,
le service de Y Universel à DATE FIXE.
Nous Renvoyons la copie à l’imprimeur
qu’une fois les fonds en caisse. C’est
ainsi, que nous avons procédé pour ce
numéro et celui de Janvier.
En réponse à des correspondants qui dé
sirent s’intéres er à la question financière
du Journal. Nous leur faisons savoir : Que
le tirage strictement nécessaire pour satis
faire aux besoins actuels, est de 2.000 ex
emplaires. Les dépenses, en tant qu’im-
pression, affranchissements, colis postaux,
etc, etc, s’élèvent chaque mois à environ
85 francs.
Nous recevrons avec reconnaissance la
plus petite somme qu’on voudra bien nous
adresser pour la propagande de V Universel.
Direction.
EN BRETAGNE
On en offre partout
« L’Echo paroissial de lirest » du 26 jan
vier dans un article intitulé « On en offre
partout » continue mieux que jamais sa
campagne injurieuse contre les protestants.
La méthode que l’auteur qui signe E. em
ploie est toujours la même; c’est celle qui
est si chère aux disciples de Loyola. C’est
vrai qu’il imporie peu qu’on ait dans
la Sainte Eglise Romaine, la conscience
noircie par la calomnie, il est si facile par
la confession auriculaire de blanchir
son linge, qu’on peut en toute liberté
en salir davantage.
*
* *
Ce qui vous mels en rage cette fois ci
M. E. (j’allais encore dire M. te curé), c’est
qu’on offre partout et surtout à Brest des
Bibles et des Nouveaux Testaments. Vous
devriez vous en réjouir au lieu de vous
mettre dans une pareille colère. Il est cer
tain que les chrétiens qui sont dans la Vé
rité, comme vous prétendez l’êtes, ne doi
vent pas avoir peur de la Lumière sachant
que le Seigneur a dit lui-même : Que la
Lumière est venue dans le monde et que les
hommes ont mieux aune les ténèbres que la
Lumière parce que leurs œuvres étaientmau-
vaiscs. (Jean, m, 19). Donc pour éclairer
le peuple, il est nécessaire de répandre La
Sainte Bible. Livre qu’on appelle la Parole
de Dieu et qui n’est ni catholique, ni pro
testant. Le paroissien romain que vous ap
pelez vulgairement livre de messes, con
tient dans tous les fragments d’Evangiles
et d’Epîtres qui s’y trouvent, des extraits
de ce merveilleux volume. Pourquoi donc
avec tant de soin interdire la lecture de la
Bible ? Savez-vous qu’en agissant ainsi,
vous êtes en contradiction avec une grande
partie de vos supérieurs.
D’abord dans l’antiquité, j’entends dans
les premiers siècles du christianisme, tous
les Pères de l’Eglise ont ordonné la lecture
des Saintes Ecritures. Dans les temps mo
dernes, un certain nombre de vos prélats
ont eu et ont à cœur de vouloir remettre
la Bible dans la main des fidèles.
Ecoutez plutôt ce passage de la lettre
d’un de vos supérieurs Mgr d’Hulst qui
n’est pas tout à fait du même avis que
vous :
« On se contente aujonrd hui du paroissien
qui contient, par morceaux détaches et sans
suite, la cinquième partie peut être du Nou
veau Testament et .quelques pages à peine de
l’ancien. Il en résulte qu’on 11e conuait bien
ni les Evangiles, ni les Actes des Apôtres, ni
les Epîtres, ni l’Apocalypse, et qu’011 ignore
entièrement les Livres de l’ancienne loi.S’au
toriser des prescriptions de l’Eglise pour lé
gitimer cette ignorance, c’est se conduire
comme ferait un malade à qui le médecin
aurait conseillé un choix d’aliments et qui,
pour mieux obéir, se laisserait mourir de
faim. Je crois comme vous que la lecture
prudente de la Bible est un des moyens les
plus puissants de nourrir la foi et de donner
aux âmes un tempéramment chrétien. Cette
conviction est conforme à l’enseignement de
tous les Pères de l’Eglise et de tous les
Saints » ( 1 ).
Que pensez vous M. E. de la déclaration
de cet archevêque ?
Laissons maintenant ces témoignages et
puisons dans la Bible elle-même ce qui
vaut mieux, car c’est là que se trouve la
source de toute vérité. L’Apôtre Paul dit :
(2, Tim. m, 16).
« Toute T Ecriture est divinement inspi
rée, et utile pour enseigner, pour couvain-
cre, pour corriger, pour instruire dans la
justice »
Est ce clair? Voici maintenant les pa
roles de Jésus Christ lui-même :
« Sondez les Ecritures car c’est par elles
que vous croyez avoir la vie éternelle et ce
sont elles qui rendent témoignage de moi. »
(Jean v, 39).
*
* *
Voilà justement la barrière qui existe
entre nous protestants et vous catholiques-
romains ; c’est que nous préférons obéir à
Dieu directement, que d’obéir à des prê
tres qui remplacent Le Livre Divin par des
doctrines humaines.
C’estbiençà qui vous fait frémir. Vous n’i
gnorez pas que si la Bible était dans la main
de vos paroissiens, la plupart et les meil
leurs d’entre eux ne tarderaient pas à aban
donner les superstitions et les erreurs que
votre Eglise enseigne. Ils s’apercevraient
bien vite qu’ils ont été indignement trom
pés. Que Jésus-Christ, ni les apôtres ne
parlent nulle part de ces fameuses doc
trines telles que : le culte des reliques, le
purgatoire . le célibat dés prêtres la confes
sion auriculaire , la messe , la papauté, les
indulgences, le chapelet, le culte des images,
le culte de la croix, le cuite de la Vierge ,
l’immaculée conception, la bénédiction ou
baptême des cloches, navires , automobiles ;
des prières pour les morts , de l’abstinence
des viandes, etc, etc....
Donc, pour empêcher les fidèles de s’é
clairer par la lecture de la Bible ou du Nou
veau-Testament, vous ne trouvez rien de
plus à propos que d’écrire des infamies con
tre ces braves colporteurs qui, semblables
aux premiers disciples vont de lieu en lieu
porter la bonne semence de la Parole de
Dieu.
Vous cherchez à les faire passer dans l’es
prit de vos lecteurs pour des agents secrets
de nos voisins d’Outre-Manche.
(1) Tiré de : Les peuples nouveauc et
l’Ecriture Sainte (Toulouse, imprimerie
catholique, Saint-Cyprien.)
Il est facile de voir par là l’esprit qui
vous anime. Je disais bien en commençant
que c’était la méthode des Jésuites. Quand
on lance une pareille accusation et que l’on
veut faire l’œuvre d’un bon patriote on
donne avec le nom des individus, des preu
ves affirmatives, au lieu d’employer comme
vous le faites des « Peut-être » et des
« Nous ne le croyons pas )).
Pensez-vous vraiment qu’en cherchant à
salir les protestants, cela vous blanchira.
Personne n’ignore que votre dévotion est
avant tout, pour la capitale de l’I alie.
Sauvez Home (d’abord) et la France
Au nom du Sacré-Cœur.
*
* *
Je vous ai déjà dit que vous étiez mal
placé pour agiter la question patriotique.
N êtes vous pas, en effet, un Uitramon-
train. La plupart de vos chefs ne sont-ils
pas étrangers. Le pape votre grand pontife
est Italien, le général des Jésuites est Espa
gnol, le supérieur des dominicains ainsi
que celui des Franciscains sont Prussiens.
Les bons patriotes nous les connaissons,
ne les avons-nous pas vus avec la loi des
congrégations N’ont-ils pas préféré au lieu
de se soumettre, ces braves bons Pères,
passer à l’Etranger avec l’or et l’argent pro
venant de notre pays.
Tant qu’à nous Protestants Français,
nous aimons notre patrie, notre désir, c’est
de voir, notre belle France et par consé
quent nos braves bretons, secouer le joug
du cl ricalisme, du lanatisme et de la su
perstition, pour accepter comme seul Maî
tre Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ,
seul médiateur entre Dieu et les hommes,
venu pour publier la Liberté, l’Egalité et la
Fraternité pour tous.
C’est la M. E. l’œuvre que l’Universel
poursuit. Notre journal est absolument in
dépendant et non pas subventionné ou pa
tronné comme vous le dites par.des sociétés
anglaises ; — il peut, contrairement à 1 ’E-
cho Fainscrire en toutes lettres dans sa manchette
le nom des directeurs. Nous 11 e craignons
nullement comme vous l’index de l’Eglise.
N’est-ce pas beau la liberté de conscience ?
Et maintenant un conseil pour terminer,
prenez cette Bible que vous avez tant dé
daignée, faites-en votre nourriture spiri
tuelle de chaque jour et bientôt amsi
comme nous, vous deviendrez un affranchi
du Seigneur. Ce sera alors votre tour d’en
gager ceux qui seront encore dans les ténè
bres à sonder les Ecritures. Cela vaudra
mieux que d’entendre le Seigneur vous dire
au jour du jugement : « Malheur à vous doc
teurs P la loi! parceqa’ayant pris la clef de
la connaissance, vous n’y êtes point entrés
vous mêmes et vous avez encore empêché d’y
entrer ceux qui voulaient le faire.))[ Luc xi,
52.) C. HÉBERT.
Prêtres ! Ce foyer qu’on appelait l’I
talie, vous l’avez éteint ! Ce colosse
qu’on appelait l’Espagne, vous l’avez
ruiné. L’une est en cendres, l’autre est
en ruines. Voilà ce que vous avez fait
de deux grands peuples. Qu’est-ce que
vous voulez faire de la France ?
Victor Hugo.
*
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L’ÉVANGILE, C’EST LA LIBERTÉ !
ABONNEMENT
Gratuit. La caisse du Journal n’est alimentée
que par les dons volontaires des amis de la
vérité, de la paix et de la tempérance.
DIRECTION
H. HUCHET et C. HÉBERT
ÉVANGÉLISTES
43, rue Frédéric Bellanger.^ (Le Havre)
t onditions spéciales aux chrétiens réformistes
qui combattent l’injustice, la guerre, l’àlcoo!
et toutes les manœuvres du cléricalisme.
AVIS AUXLECTEURS
Nous informons nos amis que nous ne
pouvons plus assurer domine par lepassé,
le service de Y Universel à DATE FIXE.
Nous Renvoyons la copie à l’imprimeur
qu’une fois les fonds en caisse. C’est
ainsi, que nous avons procédé pour ce
numéro et celui de Janvier.
En réponse à des correspondants qui dé
sirent s’intéres er à la question financière
du Journal. Nous leur faisons savoir : Que
le tirage strictement nécessaire pour satis
faire aux besoins actuels, est de 2.000 ex
emplaires. Les dépenses, en tant qu’im-
pression, affranchissements, colis postaux,
etc, etc, s’élèvent chaque mois à environ
85 francs.
Nous recevrons avec reconnaissance la
plus petite somme qu’on voudra bien nous
adresser pour la propagande de V Universel.
Direction.
EN BRETAGNE
On en offre partout
« L’Echo paroissial de lirest » du 26 jan
vier dans un article intitulé « On en offre
partout » continue mieux que jamais sa
campagne injurieuse contre les protestants.
La méthode que l’auteur qui signe E. em
ploie est toujours la même; c’est celle qui
est si chère aux disciples de Loyola. C’est
vrai qu’il imporie peu qu’on ait dans
la Sainte Eglise Romaine, la conscience
noircie par la calomnie, il est si facile par
la confession auriculaire de blanchir
son linge, qu’on peut en toute liberté
en salir davantage.
*
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Ce qui vous mels en rage cette fois ci
M. E. (j’allais encore dire M. te curé), c’est
qu’on offre partout et surtout à Brest des
Bibles et des Nouveaux Testaments. Vous
devriez vous en réjouir au lieu de vous
mettre dans une pareille colère. Il est cer
tain que les chrétiens qui sont dans la Vé
rité, comme vous prétendez l’êtes, ne doi
vent pas avoir peur de la Lumière sachant
que le Seigneur a dit lui-même : Que la
Lumière est venue dans le monde et que les
hommes ont mieux aune les ténèbres que la
Lumière parce que leurs œuvres étaientmau-
vaiscs. (Jean, m, 19). Donc pour éclairer
le peuple, il est nécessaire de répandre La
Sainte Bible. Livre qu’on appelle la Parole
de Dieu et qui n’est ni catholique, ni pro
testant. Le paroissien romain que vous ap
pelez vulgairement livre de messes, con
tient dans tous les fragments d’Evangiles
et d’Epîtres qui s’y trouvent, des extraits
de ce merveilleux volume. Pourquoi donc
avec tant de soin interdire la lecture de la
Bible ? Savez-vous qu’en agissant ainsi,
vous êtes en contradiction avec une grande
partie de vos supérieurs.
D’abord dans l’antiquité, j’entends dans
les premiers siècles du christianisme, tous
les Pères de l’Eglise ont ordonné la lecture
des Saintes Ecritures. Dans les temps mo
dernes, un certain nombre de vos prélats
ont eu et ont à cœur de vouloir remettre
la Bible dans la main des fidèles.
Ecoutez plutôt ce passage de la lettre
d’un de vos supérieurs Mgr d’Hulst qui
n’est pas tout à fait du même avis que
vous :
« On se contente aujonrd hui du paroissien
qui contient, par morceaux détaches et sans
suite, la cinquième partie peut être du Nou
veau Testament et .quelques pages à peine de
l’ancien. Il en résulte qu’on 11e conuait bien
ni les Evangiles, ni les Actes des Apôtres, ni
les Epîtres, ni l’Apocalypse, et qu’011 ignore
entièrement les Livres de l’ancienne loi.S’au
toriser des prescriptions de l’Eglise pour lé
gitimer cette ignorance, c’est se conduire
comme ferait un malade à qui le médecin
aurait conseillé un choix d’aliments et qui,
pour mieux obéir, se laisserait mourir de
faim. Je crois comme vous que la lecture
prudente de la Bible est un des moyens les
plus puissants de nourrir la foi et de donner
aux âmes un tempéramment chrétien. Cette
conviction est conforme à l’enseignement de
tous les Pères de l’Eglise et de tous les
Saints » ( 1 ).
Que pensez vous M. E. de la déclaration
de cet archevêque ?
Laissons maintenant ces témoignages et
puisons dans la Bible elle-même ce qui
vaut mieux, car c’est là que se trouve la
source de toute vérité. L’Apôtre Paul dit :
(2, Tim. m, 16).
« Toute T Ecriture est divinement inspi
rée, et utile pour enseigner, pour couvain-
cre, pour corriger, pour instruire dans la
justice »
Est ce clair? Voici maintenant les pa
roles de Jésus Christ lui-même :
« Sondez les Ecritures car c’est par elles
que vous croyez avoir la vie éternelle et ce
sont elles qui rendent témoignage de moi. »
(Jean v, 39).
*
* *
Voilà justement la barrière qui existe
entre nous protestants et vous catholiques-
romains ; c’est que nous préférons obéir à
Dieu directement, que d’obéir à des prê
tres qui remplacent Le Livre Divin par des
doctrines humaines.
C’estbiençà qui vous fait frémir. Vous n’i
gnorez pas que si la Bible était dans la main
de vos paroissiens, la plupart et les meil
leurs d’entre eux ne tarderaient pas à aban
donner les superstitions et les erreurs que
votre Eglise enseigne. Ils s’apercevraient
bien vite qu’ils ont été indignement trom
pés. Que Jésus-Christ, ni les apôtres ne
parlent nulle part de ces fameuses doc
trines telles que : le culte des reliques, le
purgatoire . le célibat dés prêtres la confes
sion auriculaire , la messe , la papauté, les
indulgences, le chapelet, le culte des images,
le culte de la croix, le cuite de la Vierge ,
l’immaculée conception, la bénédiction ou
baptême des cloches, navires , automobiles ;
des prières pour les morts , de l’abstinence
des viandes, etc, etc....
Donc, pour empêcher les fidèles de s’é
clairer par la lecture de la Bible ou du Nou
veau-Testament, vous ne trouvez rien de
plus à propos que d’écrire des infamies con
tre ces braves colporteurs qui, semblables
aux premiers disciples vont de lieu en lieu
porter la bonne semence de la Parole de
Dieu.
Vous cherchez à les faire passer dans l’es
prit de vos lecteurs pour des agents secrets
de nos voisins d’Outre-Manche.
(1) Tiré de : Les peuples nouveauc et
l’Ecriture Sainte (Toulouse, imprimerie
catholique, Saint-Cyprien.)
Il est facile de voir par là l’esprit qui
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que c’était la méthode des Jésuites. Quand
on lance une pareille accusation et que l’on
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vous le faites des « Peut-être » et des
« Nous ne le croyons pas )).
Pensez-vous vraiment qu’en cherchant à
salir les protestants, cela vous blanchira.
Personne n’ignore que votre dévotion est
avant tout, pour la capitale de l’I alie.
Sauvez Home (d’abord) et la France
Au nom du Sacré-Cœur.
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Je vous ai déjà dit que vous étiez mal
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N êtes vous pas, en effet, un Uitramon-
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pas étrangers. Le pape votre grand pontife
est Italien, le général des Jésuites est Espa
gnol, le supérieur des dominicains ainsi
que celui des Franciscains sont Prussiens.
Les bons patriotes nous les connaissons,
ne les avons-nous pas vus avec la loi des
congrégations N’ont-ils pas préféré au lieu
de se soumettre, ces braves bons Pères,
passer à l’Etranger avec l’or et l’argent pro
venant de notre pays.
Tant qu’à nous Protestants Français,
nous aimons notre patrie, notre désir, c’est
de voir, notre belle France et par consé
quent nos braves bretons, secouer le joug
du cl ricalisme, du lanatisme et de la su
perstition, pour accepter comme seul Maî
tre Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ,
seul médiateur entre Dieu et les hommes,
venu pour publier la Liberté, l’Egalité et la
Fraternité pour tous.
C’est la M. E. l’œuvre que l’Universel
poursuit. Notre journal est absolument in
dépendant et non pas subventionné ou pa
tronné comme vous le dites par.des sociétés
anglaises ; — il peut, contrairement à 1 ’E-
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le nom des directeurs. Nous 11 e craignons
nullement comme vous l’index de l’Eglise.
N’est-ce pas beau la liberté de conscience ?
Et maintenant un conseil pour terminer,
prenez cette Bible que vous avez tant dé
daignée, faites-en votre nourriture spiri
tuelle de chaque jour et bientôt amsi
comme nous, vous deviendrez un affranchi
du Seigneur. Ce sera alors votre tour d’en
gager ceux qui seront encore dans les ténè
bres à sonder les Ecritures. Cela vaudra
mieux que d’entendre le Seigneur vous dire
au jour du jugement : « Malheur à vous doc
teurs P la loi! parceqa’ayant pris la clef de
la connaissance, vous n’y êtes point entrés
vous mêmes et vous avez encore empêché d’y
entrer ceux qui voulaient le faire.))[ Luc xi,
52.) C. HÉBERT.
Prêtres ! Ce foyer qu’on appelait l’I
talie, vous l’avez éteint ! Ce colosse
qu’on appelait l’Espagne, vous l’avez
ruiné. L’une est en cendres, l’autre est
en ruines. Voilà ce que vous avez fait
de deux grands peuples. Qu’est-ce que
vous voulez faire de la France ?
Victor Hugo.
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