Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1901-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1901 01 novembre 1901
Description : 1901/11/01 (N11)-1901/11/30. 1901/11/01 (N11)-1901/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653571
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
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GUERRE RA. LA GUERRE
3 e Année. N° 11.
MEPsTSUEL
NOVEMBRE 1901
Celui qui m’aime, dit
Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, Q'EST LA EIBEE.TÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Société : La Croix-Bleue
Les nations civilisées ont presque toutes
embrassé le christianisme. Elles le confes
sent depuis des siècles sous l’une ou l’autre
de ses formes. Le christianisme a été prê
ché dans leurs églises, enseigné dans leurs
écoles, soutenu par leurs lois.
Cependant, fait étrange, les chrétiens
ont en général, attaché une importance
secondaire aux enseignements de Jésus-
Christ lui-même. L’Eglise a voulu, non
sans motifs, étudier avant tout la person
nalité du Christ et le caractère de son
œuvre, mais cette étude aurait dû néces
sairement conduire à une étude plus ap
profondie des paroles de Jésus et à une
perception plus complète de leur autorité ;
cependant la plupart des Eglises se sont
préoccupées davantage de rites, de céré
monies et de symboles, que de l’enseigne
ment de Jésus-Christ et de l’obéissance
que nous devons à ses préceptes.
Or, il n’est pas difficile de prouver que
ia doctrine du Christ condamne les senti
ments qui conduisent à la guerre, aussi
bien que la guerre elle-même et il est de
notre devoir de le démontrer.
Même ceux, qui ne croient pas en Jésus-
Christ et en sa doctrine reconnaissent gé
néralement que le christianisme est une
religion d’amour et de fraternité. Herbert
Spencer a dit : « C’est dans les livres
du Nouveau Testament «pic nous
puisons notre religion d’anaour. » Et
celui qui étudie les livres du Nouveau Tes
tament reconnaîtra bien vite que l’esprit
et l’enseignement de Jésus-Christ font du
principe de la charité la base de toute
justice et que rien n’est juste que ce qui
est conforme à ce principe.
L’amour exige de l’homme une moralité
qui surpasse de beaucoup la moralité com
mandée par la loi juive, aussi l’apôtre
a-t-il dit « La charité ne fait pas de mal
au prochain ; donc l’accomplissement de
la loi est la charité ».
L’enseignement moral du Christ résume
les commandements : « Tu ne déroberas
point, tu ne tueras point, tu ne convoiteras
point, etc. » en un seul qui comprend tous
les autres, « Tu aimeras ton prochain
comme toi-même » et dans ce précepte si
simple « Tout ce que voulez que les hom
mes vous fassent, faites-le leur de même. »
Il est impossible de négliger un seul des
devoirs que nous avons envers notre pro
chain, sans manquer aux principes divins
de l’amour. Pour ne citer qu’un exemple :
l’homme peut commettre des injustices,
sans que dans la plupart des cas, l’opinion
publique s’en émeuve, et sans qu’il enfrei
gne les lois de son pays, mais il est impos
sible d’être injuste, sans violer la loi de
l’amour prêchée par Jésus-Christ. (Dymond)
Il est évident que des préceptes si pra
tiques ne sont pas destinés à être limités
dans leur application à une race, ou à un
DIRECTION :
H. HUGHET et G. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
peuple, mais qu’ils doivent s’appliquer à
nos relations avec tous les membres de la
famille humaine, sans que nous puissions
en excepter même l'ennemi et le malfai
teur et nous ne pouvons pas supposer que
Jésus-Christ ne veuille parler que de rela
tions individuelles, et que nous puissions
nous exempter de suivre ces préceptes
quand il s’agit de collectivités et de rela
tions internationales.
Nous ne pouvons pas non plus remettre
l’obéissance à cette loi a quelque époque
future de notre existence ou de notre pla
nète, ou bien encore à une seconde venue
de Jésus-Christ. Ces préceptes de conduite
nous ont été donnés pour le présent ; pour
ici-bas et pour notre vie familiale, sociale
et politique.
* *
Nous affirmons donc, que la guerre est
tout à fait incompatible avec l’enseigne-
du Christ, puisqu’elle nuit de toute manière
à notre voisin et qu’elle transgresse toutes
les lois de la morale. Nous en avons la
preuve dans les cruautés commises dans
l’Afrique du Sud et en Chine; les évène
ments de cette dernière année nous ont
suffisamment démontré qu’Erasme a raison
quand il disait : « La guerre est indigne
de l'homonc, pour aie pas dire du
chrétien. »
Cette loi divine n’exclut d’ailleurs ni le
blâme, ni le châtiment. Jésus-Christ a pro
noncé des paroles sévères, quand il répri
mandait les chefs juifs et il a dit que toute
transgression des lois divines recevra son
châtiment.
Mais tout châtiment d’homme à homme
doit être en accord avec la loi primordiale
de l’amour. Le pardon et la misécorde sont
des vertus continuellement proclamées
par Jésus-Christ. Il nous dit que nous ne
serons pardonnés que si nous pardonnons
à notre prochain, et nous ne pouvons ser
vir Dieu que si nous sommes réconciliés
avec nos frères. Quand des différends
et des querelles surgissent, le Christ
veut que les parties en litige cher
chent à se réconcilier et qu’ils aient
recours à la médiation. Si celle-ci
échoue, il ordonne de remettre le
différend à un tribunal impartial. Le
principe de l’arbitrage international est
donc conforme à ces principes et sanc
tionne l’établissement d’une cour d’arbi
trage telle qu’elle a été instituée à La
Haye.
C’est sans doute à cause du peu d’impor
tance prêtée à l’enseignement de Jésus
lui-même, qu’il existe une tendance conti
nuelle à identifier l’enseignement des pro
phètes et des écrivains de l’Ancien Testa
ment avec celui de Jésus-Christ, qui le
surpasse de beaucoup. Les prophètes et les
écrivains de l’Ancien Testament ignoraient
nécessairement bien des vérités qui n’ont
été révélées au monde que par Jésus-
Christ. Ils ont sanctionné la guerre et on
a cru que Dieu l’ordonne, tandis que Jésus
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre .... 1 Fr.
» franco à domicile.. 2 »
Société : Les Amis de la Paix
a commandé d’aimer nos ennemis et de
faire du bien à ceux qui nous haïssent. Les
doctrines de l’Ancien et du Nouveau Tes
tament étant toutes deux contenues dans
la Bible, beaucoup de chrétiens leur attri
buent une valeur égale, ou plus souvent
encore subordonnent la doctrine sublime
du Christ à celle de l’Ancien Testament
moins parfaite et moins noble.
Une autre conséquence de l’étude insuf
fisante de l’enseignement de Jésus lui-
même a été la fausse interprétation don
nées à ses paroles quand il enseignait en
symboles et en paraboles. On oublie trop
souvent qu’il s’adressait à des Orientaux et
qu’il ne pouvait dès lors employer les ter
mes formels et logiques des peuples du
Nord. Il a orné ses discours de paraboles,
de similitudes et d’hyperboles. Lorsqu’il
disait : « Je suis venu apporter non la paix
mais l’épée », il prédisait les conflits d’or
dre moral et religieux, qui résulteraient
de la propagation de sa doctrine, et les
hommes ont voulu comprendre qu’il en
tendait par là l'épée, au moyen de laquelle
on tue et détruit son semblable.
Quand il recommandait la douceur, le
pardon et la charité, il disait à ses disci
ples : « Si quelqu’un te frappe sur la joue
droite, présente lui aussi l’autre, ou bien
si quelqu’un prend ton manteau ne l’em
pêche pas de prendre aussi la tunique. »
Prenant ces paroles au pied de la lettre les
hommes les ont rejetées comme irréali
sables dans la pratique de la vie réelle, et
ils en ont profité pour faire de la ven
geance une vertu et de la douceur un
vice.
*
* *
On a souvent allégué que, puisque les
nations les plus chrétiennes pratiquent un
christianisme très imparfait, on ne peut
attendre d’eux que leur politique réponde
aux principes du christianisme.Mais si tous
les prédicateurs et les éducateurs chrétiens
sincères avaient le sentiment bien net
qu’en approuvant la guerre on devient in
fidèle à Jésus-Christ, et si en agissant selon
ces principes ils s’opposaient au milita
risme et substituaient la justice, l’amour
et l’abnégation au droit du plus fort, ils
seraient comme le levain dont Jésus parle
dans la parabole ; ils élèveraient peu à
peu le niveau de la conscience sociale des
peuples et transformeraient les mauvais
instincts des hommes en des sentiments de
justice et de paix. Ce n’est que parce
que les chrétiens sont trop rares ou
trop faibles, ou trop mondains, qu'ils
ont si peu d'influence sur la g»olitiquc
et sur le gouvernement de leur pays.
Il ne suffit pas de s’opposer à la guerre
elle-même. La doctrine de Jésus-Christ
va plus loin, elle condamne les sources des
guerres, l’injustice, l’oppression, l’amour
des richesses, l’ambition, le désir de ven
geance, etc. Nous ne nions pas que les
motifs d’une guerre peuvent être louables
et justes, mais trop souvent on allègue la.
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GUERRE RA. LA GUERRE
3 e Année. N° 11.
MEPsTSUEL
NOVEMBRE 1901
Celui qui m’aime, dit
Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, Q'EST LA EIBEE.TÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Société : La Croix-Bleue
Les nations civilisées ont presque toutes
embrassé le christianisme. Elles le confes
sent depuis des siècles sous l’une ou l’autre
de ses formes. Le christianisme a été prê
ché dans leurs églises, enseigné dans leurs
écoles, soutenu par leurs lois.
Cependant, fait étrange, les chrétiens
ont en général, attaché une importance
secondaire aux enseignements de Jésus-
Christ lui-même. L’Eglise a voulu, non
sans motifs, étudier avant tout la person
nalité du Christ et le caractère de son
œuvre, mais cette étude aurait dû néces
sairement conduire à une étude plus ap
profondie des paroles de Jésus et à une
perception plus complète de leur autorité ;
cependant la plupart des Eglises se sont
préoccupées davantage de rites, de céré
monies et de symboles, que de l’enseigne
ment de Jésus-Christ et de l’obéissance
que nous devons à ses préceptes.
Or, il n’est pas difficile de prouver que
ia doctrine du Christ condamne les senti
ments qui conduisent à la guerre, aussi
bien que la guerre elle-même et il est de
notre devoir de le démontrer.
Même ceux, qui ne croient pas en Jésus-
Christ et en sa doctrine reconnaissent gé
néralement que le christianisme est une
religion d’amour et de fraternité. Herbert
Spencer a dit : « C’est dans les livres
du Nouveau Testament «pic nous
puisons notre religion d’anaour. » Et
celui qui étudie les livres du Nouveau Tes
tament reconnaîtra bien vite que l’esprit
et l’enseignement de Jésus-Christ font du
principe de la charité la base de toute
justice et que rien n’est juste que ce qui
est conforme à ce principe.
L’amour exige de l’homme une moralité
qui surpasse de beaucoup la moralité com
mandée par la loi juive, aussi l’apôtre
a-t-il dit « La charité ne fait pas de mal
au prochain ; donc l’accomplissement de
la loi est la charité ».
L’enseignement moral du Christ résume
les commandements : « Tu ne déroberas
point, tu ne tueras point, tu ne convoiteras
point, etc. » en un seul qui comprend tous
les autres, « Tu aimeras ton prochain
comme toi-même » et dans ce précepte si
simple « Tout ce que voulez que les hom
mes vous fassent, faites-le leur de même. »
Il est impossible de négliger un seul des
devoirs que nous avons envers notre pro
chain, sans manquer aux principes divins
de l’amour. Pour ne citer qu’un exemple :
l’homme peut commettre des injustices,
sans que dans la plupart des cas, l’opinion
publique s’en émeuve, et sans qu’il enfrei
gne les lois de son pays, mais il est impos
sible d’être injuste, sans violer la loi de
l’amour prêchée par Jésus-Christ. (Dymond)
Il est évident que des préceptes si pra
tiques ne sont pas destinés à être limités
dans leur application à une race, ou à un
DIRECTION :
H. HUGHET et G. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
peuple, mais qu’ils doivent s’appliquer à
nos relations avec tous les membres de la
famille humaine, sans que nous puissions
en excepter même l'ennemi et le malfai
teur et nous ne pouvons pas supposer que
Jésus-Christ ne veuille parler que de rela
tions individuelles, et que nous puissions
nous exempter de suivre ces préceptes
quand il s’agit de collectivités et de rela
tions internationales.
Nous ne pouvons pas non plus remettre
l’obéissance à cette loi a quelque époque
future de notre existence ou de notre pla
nète, ou bien encore à une seconde venue
de Jésus-Christ. Ces préceptes de conduite
nous ont été donnés pour le présent ; pour
ici-bas et pour notre vie familiale, sociale
et politique.
* *
Nous affirmons donc, que la guerre est
tout à fait incompatible avec l’enseigne-
du Christ, puisqu’elle nuit de toute manière
à notre voisin et qu’elle transgresse toutes
les lois de la morale. Nous en avons la
preuve dans les cruautés commises dans
l’Afrique du Sud et en Chine; les évène
ments de cette dernière année nous ont
suffisamment démontré qu’Erasme a raison
quand il disait : « La guerre est indigne
de l'homonc, pour aie pas dire du
chrétien. »
Cette loi divine n’exclut d’ailleurs ni le
blâme, ni le châtiment. Jésus-Christ a pro
noncé des paroles sévères, quand il répri
mandait les chefs juifs et il a dit que toute
transgression des lois divines recevra son
châtiment.
Mais tout châtiment d’homme à homme
doit être en accord avec la loi primordiale
de l’amour. Le pardon et la misécorde sont
des vertus continuellement proclamées
par Jésus-Christ. Il nous dit que nous ne
serons pardonnés que si nous pardonnons
à notre prochain, et nous ne pouvons ser
vir Dieu que si nous sommes réconciliés
avec nos frères. Quand des différends
et des querelles surgissent, le Christ
veut que les parties en litige cher
chent à se réconcilier et qu’ils aient
recours à la médiation. Si celle-ci
échoue, il ordonne de remettre le
différend à un tribunal impartial. Le
principe de l’arbitrage international est
donc conforme à ces principes et sanc
tionne l’établissement d’une cour d’arbi
trage telle qu’elle a été instituée à La
Haye.
C’est sans doute à cause du peu d’impor
tance prêtée à l’enseignement de Jésus
lui-même, qu’il existe une tendance conti
nuelle à identifier l’enseignement des pro
phètes et des écrivains de l’Ancien Testa
ment avec celui de Jésus-Christ, qui le
surpasse de beaucoup. Les prophètes et les
écrivains de l’Ancien Testament ignoraient
nécessairement bien des vérités qui n’ont
été révélées au monde que par Jésus-
Christ. Ils ont sanctionné la guerre et on
a cru que Dieu l’ordonne, tandis que Jésus
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre .... 1 Fr.
» franco à domicile.. 2 »
Société : Les Amis de la Paix
a commandé d’aimer nos ennemis et de
faire du bien à ceux qui nous haïssent. Les
doctrines de l’Ancien et du Nouveau Tes
tament étant toutes deux contenues dans
la Bible, beaucoup de chrétiens leur attri
buent une valeur égale, ou plus souvent
encore subordonnent la doctrine sublime
du Christ à celle de l’Ancien Testament
moins parfaite et moins noble.
Une autre conséquence de l’étude insuf
fisante de l’enseignement de Jésus lui-
même a été la fausse interprétation don
nées à ses paroles quand il enseignait en
symboles et en paraboles. On oublie trop
souvent qu’il s’adressait à des Orientaux et
qu’il ne pouvait dès lors employer les ter
mes formels et logiques des peuples du
Nord. Il a orné ses discours de paraboles,
de similitudes et d’hyperboles. Lorsqu’il
disait : « Je suis venu apporter non la paix
mais l’épée », il prédisait les conflits d’or
dre moral et religieux, qui résulteraient
de la propagation de sa doctrine, et les
hommes ont voulu comprendre qu’il en
tendait par là l'épée, au moyen de laquelle
on tue et détruit son semblable.
Quand il recommandait la douceur, le
pardon et la charité, il disait à ses disci
ples : « Si quelqu’un te frappe sur la joue
droite, présente lui aussi l’autre, ou bien
si quelqu’un prend ton manteau ne l’em
pêche pas de prendre aussi la tunique. »
Prenant ces paroles au pied de la lettre les
hommes les ont rejetées comme irréali
sables dans la pratique de la vie réelle, et
ils en ont profité pour faire de la ven
geance une vertu et de la douceur un
vice.
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On a souvent allégué que, puisque les
nations les plus chrétiennes pratiquent un
christianisme très imparfait, on ne peut
attendre d’eux que leur politique réponde
aux principes du christianisme.Mais si tous
les prédicateurs et les éducateurs chrétiens
sincères avaient le sentiment bien net
qu’en approuvant la guerre on devient in
fidèle à Jésus-Christ, et si en agissant selon
ces principes ils s’opposaient au milita
risme et substituaient la justice, l’amour
et l’abnégation au droit du plus fort, ils
seraient comme le levain dont Jésus parle
dans la parabole ; ils élèveraient peu à
peu le niveau de la conscience sociale des
peuples et transformeraient les mauvais
instincts des hommes en des sentiments de
justice et de paix. Ce n’est que parce
que les chrétiens sont trop rares ou
trop faibles, ou trop mondains, qu'ils
ont si peu d'influence sur la g»olitiquc
et sur le gouvernement de leur pays.
Il ne suffit pas de s’opposer à la guerre
elle-même. La doctrine de Jésus-Christ
va plus loin, elle condamne les sources des
guerres, l’injustice, l’oppression, l’amour
des richesses, l’ambition, le désir de ven
geance, etc. Nous ne nions pas que les
motifs d’une guerre peuvent être louables
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