Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1901-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1901 01 avril 1901
Description : 1901/04/01 (N4)-1901/04/30. 1901/04/01 (N4)-1901/04/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653504
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
•:»' -, k §55 . \
GUEBBE A. TjÆ GÜEERE
3 e Année. N° 4. MENSUEL AVRIL 1901.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, C’EST IL^. LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Société : La Croix-Bleue
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 b 50
Société : Les Amis de la Paix
UNION ÉVANGÉLIQUE FRANÇAISE
*
Conférences populaires gratuites
à 8 heures du soir
rue d’Estimauville, 35, Le Havre
Dimanches, Mardis et Vendredis
Mercredis, r. de l’Orphelinat, Sinvic
Dimanches, rue Cassard, G, Le Havre
Nota : Il n’est fait aucune collecte dans les salles
SORS ET VIENS
Il cria d’une voix forte :
« Lazare ! sors et viens ! ». Le
mort sortit, les pieds et les
mains liés par des bandelettes
et le visage enveloppé d’un
suaire. Jésus dit : « Déliez-le
et laissez-le aller ».
Evangile St-Jean — Version
Ed.Stapfer: XI, 41 - 44 )
Quelques jours à peine nous séparent de
l’anniversaire de la grande tragédie qui se
déroula sur le Calvaire. Nos églises, nos
temples vont enfin se remplir et ne se rem
pliront plus guère maintenant, hélas! avant
Noël. Les conférences et les services se suc
céderont cette semaine sans interruption.
Nos frères les catholiques vont « faire leurs
Pâques »; nousautres protestants nous ferons
acte de présenceaux assemblées de la Semaine-
Sainte. Cela n’est-il pas de règle? Le mal
heur est que, d’un côté comme de l’autre,
■tout se réduira, je le crains bien, à cet acte
de présence, renouvelable chaque année, à
même période et que, faute de vie intérieure,
on n’éprouve point le besoin de renouveler
plus souvent.
Et cependant, jamais la nécessité de s’affir
mer les disciples du Fils de l’Homme n’est
apparue plus clairement. Comme aux temps
apostoliques, la création tout entière soupire
après la manifestation des fils de Dieu, celle
des chrétiens ressuscités. Les rencontrer est
une autre question. L’état social est peut-
être à la veille de se transformer et ceux qui
voudraient voir le Christianisme jouer le rôle
qui lui convient à cette heure où la marche
de l’humanité hésite et sonde l’horizon,
sont tentés de se demander pourquoi Dieu
tarde tant à réaliser la promesse : « la terre
nouvelle où habiteront une paix et une
justice éternelles. »
Où êtes-vous chrétiens qui hâtez la venue
du jour de Dieu (II Pierre ni 8). Sera-ce vous
qui remplirez les lieux de culte cette semaine?
Vous contenterez-vous de sortir du Temple,
l’âme doucement émue par la chaude parole
d’un prédicateur éloquent, pour rentrer chez
vous et vous y terrer jusqu’à Noël ou Pâques
de l’année prochaine? Ou bien, comprenant
enfin votre rôle de sauveurs et de dis
ciples, allez-vous descendre dans la mêlée
pour y combattre, non en adversaires, mais
en amis, en frères des pauvres, des déshé
rités du monde, de ces péagers et de ces
gens de mauvaise vie dont Jésus faisait sa
compagnie.
* *
Les péagers et les gens de mauvaise vie,
voilà ceux dont l’absence est à déplorer de
nos salles de conférences, de nos églises.
Ils ne portent plus le même nom, mais notre
civilisation n’est pas tellement dissemblable
de celle du siècle d’Auguste, pour qu’il soit
besoin de les désigner plus clairement. Les
sermons les ennuient, les prêches les fati
guent, la solennité des édifices religieux les
éloignent. On n'y parle point leur langage,
on n’y répond point aux aspirations de
leur cœur et de leur esprit. On y tait leurs
souffrances et leurs revendications. Qu’i
raient-ils faire sous ces voûtes où il est ques
tion de sanctification et de textes bibliques,
ceux qui ignorent parfois jusqu’à l’existence
de l’Evangile et jusqu’aux principes de la
Vie Nouvelle ?
A
* *
Qu'es-tu devenue, Eglise primitive, Eglise
apostolique, Eglise de ces chrétiens « révo
lutionnaires » brisant les faux dieux, dont
les réunions d’édification se tenaient dans les
catacombes et les réunions d’appel dans les
arènes ? Il nous semble souvent, à moi-
mêrne, à bien d’autres, que tu gis dans le
tombeau, comme Lazare. Les ennemis du
Christianisme prétendent que tu sens déjà
mauvais, parce qu’ils te voient liée par les
bandelettes du formalisme, du respect hu
main, des acceptions de personnes. Sors et
viens. C’est la voix du Maître. Sors des
ténèbres de la routine, de l’ornière des choses
reçues. Viens à la pleine lumière de la vie ;
de cette vie intense, spirituelle, morale et
sociale qui sait donner, souffrir et se renon
cer. Sors et viens. Et que les jaloux dé
tenteurs de tes séculaires traditions te délient
et te laissent aller. Sinon, ô perspective af
freuse, ne serait-il pas à craindre que tu
demeures dans le tombeau d’où jamais La
zare ne serait sorti s’il n’avait obéi à la pa
role rédemptrice.
E. Armand.
r —saa» i
UN CHR ETIEN LOGIQUE
Nous lisons dans le Matin , sous le titre :
Propos d’un parisien.
Il y a actuellement en France un citoyen
dont l’initiative, si elle trouvait partout des
imitateurs, arriverait à supprimer la guerre
bien plus sûrement que tous les congrès,
toutes les ligues, toutes les conférences de
la Haye et autres, imaginés jusqu’ici dans
ce but.
Cet homme, un Français, est venu d’Amé
rique pour obéir aux lois de son pays. Il a
tiré au sort, et l’Etat, l’ayant incorporé dans
un régiment, lui a immédiatement confié
un fusil avec l’intention de lui apprendre
ce qu’il devait en faire.
Notre homme, qui appartient à une secte
« baptiste », avait lu dans la Bible que Dieu
a dit : Tu ne tueras point.
Il en a donc tiré cette conséquence que le
maniement du fusil lui était inutile puis
qu’il n’avait pas le droit de s’en servir, et,
respectueusement, il a rendu l’arme à ses
chefs.
Ce geste lui a valu deux ans de prison,
destinés sans doute à lui inculquer cette
notion que les chrétiens auraient tort de
prendre au sérieux les commandements de
Dieu.
Et, quand il a eu fini sa peine, on lui a
tendu un nouveau « fiingot * dont, aussi
respectueusement que la première fois, il
a refusé de faire usage.
On pourra penser ce qu’on voudra de ce
soldat malgré lui, mais on avouera qu’il est
plein de logique.
Etes-vous chrétiens, vous tous, Fran
çais, Anglais, Allemands, Russes?... Oui.
En cette qualité, avez-vous, oui ou non,
l’obligation d’observer les commandements
de Dieu, celui-ci comme les autres qui dit :
Ta ne tueras point? Oui, encore.
Alors pourquoi les gouvernements chré
tiens réunissent-ils, chaque année, plusieurs
centaines de milliers d’hommes afin de léur
enseigner l’art de tuer leurs semblables ?
Lejeune « baptiste » a donc raison, rai
son contre tout le monde, et les deux ans de
prison qu’on lui a adjugés ne sauraient
prouver le contraire. Je le répète : lui seul
est dans le vrai, lui seul est logique. Si
tout le monde l’était également, croit-on
qu’on s’en porterait plus mal?
★
* *
Voilà un chrétien qui pourrait dire comme
l’apôtre Paul aux Philippiens : « Je veux que vous
sachiez, mes frères, que ma position a été plutôt
un avantage pour l’Evangile. En effet, on a par
faitement su dans tout le prétoire et dans le
public que j’étais prisonnier pour la cause de
Christ et la plupart de nos frères rassurés, grâce
au Seigneur, sur ma détention, ont plus de
hardiesse, moins de crainte pour an
noncer la parole de Dieu.
★
* *
Réjouis - toi digne soldat de Jésus-
Christ, ta fidélité a déjà produit des fruits.
Le baptiste sert de bouclier aux timides.
Qu’importe? n’est-ce pas mon frère, l’Evan
gile est toujours annoncé !
Dans la revue japonaise (Tokio Maisku
Schinsi) on a pu lire les lignes suivantes :
« Il n’existe pas de nations chrétiennes. Ça .et
là on rencontre quelques chrétiens ; mais il n’y a
pas d’Etats chrétiens ; il n’y en a jamais eu, ac
tuellement encore moins que jamais... Voyez ce
qui se passe en Chine. Les chrétiens y commet
tent des crimes qui nous font rougir, nous Japo
nais païens...
« Les atrocités de Chine sont commises au nom
de la religion, au nom de la civilisation supé
rieure. En face de ces cruautés que vous com
mettez au nom de votre Sauveur, osez-vous
encore sonner les cloches pour nous inviter à la
prière? Allez prêcher aux chrétiens, qui ont tant
besoin de se convertir à la religion de la raison
et de la bonté ! Et quand vous aurez fait d’eux des
êtres humains, alors — mais seulement alors —
revenez vers nous.
Aussi quand on rencontre un Chrétien
qui ose faire ce que tant d’autres tremblent
de dire tout bas, on en est étonné, non seu
lement au Japon mais même dans notre
vieille Europe. H. IL
GUEBBE A. TjÆ GÜEERE
3 e Année. N° 4. MENSUEL AVRIL 1901.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, C’EST IL^. LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Société : La Croix-Bleue
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 b 50
Société : Les Amis de la Paix
UNION ÉVANGÉLIQUE FRANÇAISE
*
Conférences populaires gratuites
à 8 heures du soir
rue d’Estimauville, 35, Le Havre
Dimanches, Mardis et Vendredis
Mercredis, r. de l’Orphelinat, Sinvic
Dimanches, rue Cassard, G, Le Havre
Nota : Il n’est fait aucune collecte dans les salles
SORS ET VIENS
Il cria d’une voix forte :
« Lazare ! sors et viens ! ». Le
mort sortit, les pieds et les
mains liés par des bandelettes
et le visage enveloppé d’un
suaire. Jésus dit : « Déliez-le
et laissez-le aller ».
Evangile St-Jean — Version
Ed.Stapfer: XI, 41 - 44 )
Quelques jours à peine nous séparent de
l’anniversaire de la grande tragédie qui se
déroula sur le Calvaire. Nos églises, nos
temples vont enfin se remplir et ne se rem
pliront plus guère maintenant, hélas! avant
Noël. Les conférences et les services se suc
céderont cette semaine sans interruption.
Nos frères les catholiques vont « faire leurs
Pâques »; nousautres protestants nous ferons
acte de présenceaux assemblées de la Semaine-
Sainte. Cela n’est-il pas de règle? Le mal
heur est que, d’un côté comme de l’autre,
■tout se réduira, je le crains bien, à cet acte
de présence, renouvelable chaque année, à
même période et que, faute de vie intérieure,
on n’éprouve point le besoin de renouveler
plus souvent.
Et cependant, jamais la nécessité de s’affir
mer les disciples du Fils de l’Homme n’est
apparue plus clairement. Comme aux temps
apostoliques, la création tout entière soupire
après la manifestation des fils de Dieu, celle
des chrétiens ressuscités. Les rencontrer est
une autre question. L’état social est peut-
être à la veille de se transformer et ceux qui
voudraient voir le Christianisme jouer le rôle
qui lui convient à cette heure où la marche
de l’humanité hésite et sonde l’horizon,
sont tentés de se demander pourquoi Dieu
tarde tant à réaliser la promesse : « la terre
nouvelle où habiteront une paix et une
justice éternelles. »
Où êtes-vous chrétiens qui hâtez la venue
du jour de Dieu (II Pierre ni 8). Sera-ce vous
qui remplirez les lieux de culte cette semaine?
Vous contenterez-vous de sortir du Temple,
l’âme doucement émue par la chaude parole
d’un prédicateur éloquent, pour rentrer chez
vous et vous y terrer jusqu’à Noël ou Pâques
de l’année prochaine? Ou bien, comprenant
enfin votre rôle de sauveurs et de dis
ciples, allez-vous descendre dans la mêlée
pour y combattre, non en adversaires, mais
en amis, en frères des pauvres, des déshé
rités du monde, de ces péagers et de ces
gens de mauvaise vie dont Jésus faisait sa
compagnie.
* *
Les péagers et les gens de mauvaise vie,
voilà ceux dont l’absence est à déplorer de
nos salles de conférences, de nos églises.
Ils ne portent plus le même nom, mais notre
civilisation n’est pas tellement dissemblable
de celle du siècle d’Auguste, pour qu’il soit
besoin de les désigner plus clairement. Les
sermons les ennuient, les prêches les fati
guent, la solennité des édifices religieux les
éloignent. On n'y parle point leur langage,
on n’y répond point aux aspirations de
leur cœur et de leur esprit. On y tait leurs
souffrances et leurs revendications. Qu’i
raient-ils faire sous ces voûtes où il est ques
tion de sanctification et de textes bibliques,
ceux qui ignorent parfois jusqu’à l’existence
de l’Evangile et jusqu’aux principes de la
Vie Nouvelle ?
A
* *
Qu'es-tu devenue, Eglise primitive, Eglise
apostolique, Eglise de ces chrétiens « révo
lutionnaires » brisant les faux dieux, dont
les réunions d’édification se tenaient dans les
catacombes et les réunions d’appel dans les
arènes ? Il nous semble souvent, à moi-
mêrne, à bien d’autres, que tu gis dans le
tombeau, comme Lazare. Les ennemis du
Christianisme prétendent que tu sens déjà
mauvais, parce qu’ils te voient liée par les
bandelettes du formalisme, du respect hu
main, des acceptions de personnes. Sors et
viens. C’est la voix du Maître. Sors des
ténèbres de la routine, de l’ornière des choses
reçues. Viens à la pleine lumière de la vie ;
de cette vie intense, spirituelle, morale et
sociale qui sait donner, souffrir et se renon
cer. Sors et viens. Et que les jaloux dé
tenteurs de tes séculaires traditions te délient
et te laissent aller. Sinon, ô perspective af
freuse, ne serait-il pas à craindre que tu
demeures dans le tombeau d’où jamais La
zare ne serait sorti s’il n’avait obéi à la pa
role rédemptrice.
E. Armand.
r —saa» i
UN CHR ETIEN LOGIQUE
Nous lisons dans le Matin , sous le titre :
Propos d’un parisien.
Il y a actuellement en France un citoyen
dont l’initiative, si elle trouvait partout des
imitateurs, arriverait à supprimer la guerre
bien plus sûrement que tous les congrès,
toutes les ligues, toutes les conférences de
la Haye et autres, imaginés jusqu’ici dans
ce but.
Cet homme, un Français, est venu d’Amé
rique pour obéir aux lois de son pays. Il a
tiré au sort, et l’Etat, l’ayant incorporé dans
un régiment, lui a immédiatement confié
un fusil avec l’intention de lui apprendre
ce qu’il devait en faire.
Notre homme, qui appartient à une secte
« baptiste », avait lu dans la Bible que Dieu
a dit : Tu ne tueras point.
Il en a donc tiré cette conséquence que le
maniement du fusil lui était inutile puis
qu’il n’avait pas le droit de s’en servir, et,
respectueusement, il a rendu l’arme à ses
chefs.
Ce geste lui a valu deux ans de prison,
destinés sans doute à lui inculquer cette
notion que les chrétiens auraient tort de
prendre au sérieux les commandements de
Dieu.
Et, quand il a eu fini sa peine, on lui a
tendu un nouveau « fiingot * dont, aussi
respectueusement que la première fois, il
a refusé de faire usage.
On pourra penser ce qu’on voudra de ce
soldat malgré lui, mais on avouera qu’il est
plein de logique.
Etes-vous chrétiens, vous tous, Fran
çais, Anglais, Allemands, Russes?... Oui.
En cette qualité, avez-vous, oui ou non,
l’obligation d’observer les commandements
de Dieu, celui-ci comme les autres qui dit :
Ta ne tueras point? Oui, encore.
Alors pourquoi les gouvernements chré
tiens réunissent-ils, chaque année, plusieurs
centaines de milliers d’hommes afin de léur
enseigner l’art de tuer leurs semblables ?
Lejeune « baptiste » a donc raison, rai
son contre tout le monde, et les deux ans de
prison qu’on lui a adjugés ne sauraient
prouver le contraire. Je le répète : lui seul
est dans le vrai, lui seul est logique. Si
tout le monde l’était également, croit-on
qu’on s’en porterait plus mal?
★
* *
Voilà un chrétien qui pourrait dire comme
l’apôtre Paul aux Philippiens : « Je veux que vous
sachiez, mes frères, que ma position a été plutôt
un avantage pour l’Evangile. En effet, on a par
faitement su dans tout le prétoire et dans le
public que j’étais prisonnier pour la cause de
Christ et la plupart de nos frères rassurés, grâce
au Seigneur, sur ma détention, ont plus de
hardiesse, moins de crainte pour an
noncer la parole de Dieu.
★
* *
Réjouis - toi digne soldat de Jésus-
Christ, ta fidélité a déjà produit des fruits.
Le baptiste sert de bouclier aux timides.
Qu’importe? n’est-ce pas mon frère, l’Evan
gile est toujours annoncé !
Dans la revue japonaise (Tokio Maisku
Schinsi) on a pu lire les lignes suivantes :
« Il n’existe pas de nations chrétiennes. Ça .et
là on rencontre quelques chrétiens ; mais il n’y a
pas d’Etats chrétiens ; il n’y en a jamais eu, ac
tuellement encore moins que jamais... Voyez ce
qui se passe en Chine. Les chrétiens y commet
tent des crimes qui nous font rougir, nous Japo
nais païens...
« Les atrocités de Chine sont commises au nom
de la religion, au nom de la civilisation supé
rieure. En face de ces cruautés que vous com
mettez au nom de votre Sauveur, osez-vous
encore sonner les cloches pour nous inviter à la
prière? Allez prêcher aux chrétiens, qui ont tant
besoin de se convertir à la religion de la raison
et de la bonté ! Et quand vous aurez fait d’eux des
êtres humains, alors — mais seulement alors —
revenez vers nous.
Aussi quand on rencontre un Chrétien
qui ose faire ce que tant d’autres tremblent
de dire tout bas, on en est étonné, non seu
lement au Japon mais même dans notre
vieille Europe. H. IL
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