Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1901-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1901 01 janvier 1901
Description : 1901/01/01 (N1)-1901/01/31. 1901/01/01 (N1)-1901/01/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565347n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
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GUERRE A. LA GUERRE
U
■
3 e Année. N° 1.
Celui
MENSUEL.
JANVIER 1901.
aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
l/WANGILE, C'EST X,^. LIBERTÉ !
!
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Société : La Croix bleue
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 » 50
Société : Les Amis de la Paix
QUE LA GRACE SOIT AVEC VOUS
La bonté et la fidélité se ren
contrent, la justice et la paix
s’embrassent.
(Psaume 85, il)
MM. H. Huchet et C. Hébert, ainsi que
leurs collaborateurs, présentent leurs vœux
aux lecteurs, abonnés et amis de Y Universel
A nos adversaires, bien cordialement
nous souhaitons joie et paix en Dieu.
Aux chrétiens qui ne partagent pas nos
convictions évangéliques, nous disons : One
la grâce soit avec tous ceux qui ai
ment le Seigneur Jésus-Christ d’un
autour inaltérable !
DIRECTION
A L’ENTREE DU XX e SIÈCLE
Que sera le XX e siècle ? personne n’en sait
rien, et le Seigneur nous dit : A chaque
jour suffit sa peine. Nous laisserons donc le
soin de philosopher là-dessus à ceux qui se
sentent du goût pour de telles investiga
tions. Prions, agissons, et souvenons-nous
toujours que le salut du monde n’est pas
notre œuvre, mais celle de Dieu.
Mais où en sommes-nous? après dix-neuf
siècles de christianisme quel est l’état du
monde ? Quel est l’état de l’Eglise ?... Il se-
serait bien téméraire déporter sur des ques
tions si vastes un jugement général. Nous
savons une chose, c’est qu’immense est la
misère humaine et le vice effrayant. Quand
on affirme cela, il y a des gens qui vous ré
pliquent que vous êtes un vilain pessimiste
et que vous ne voulez pas voir le progrès.
Quel progrès? voyons, précisons. Ce que
j’aperçois, c’est que l’industrie s’est énormé
ment développée et qu’on a aujourd’hui des
moyens de locomotion très rapides que les
siècles passés ne connaissaient pas.
Que vous êtes prosaïque ! me répondent
les admirateurs du progrès. Comment ne pas
s’échauffer davantage à la vue de toutes les
merveilles de notre civilisation ?
Eh bien ! non, l’enthousiasme ne me vient
pas. L’industrie est chose très utile ; les
chemins de fer et les tramways sont une
fort belle invention ; mais dites-moi, à votre
tour, Monsieur l’optimiste, les hommes sont-
ils meilleurs et sont-ils plus heureux? Je
vous ferai remarquer que tout est là. Les
grands magasins et les immenses fabriques
enchaînent des multitudes, hommes, fem
mes, enfants, à une besogne épuisante qui
ôte de leur vie toute pensée, toute espérance
d’avenir meilleur, et qui a tôt fait de les
réduire à l’état de machines. C’est le pro
grès ?
Ne remarquez-vous pas comme il y a
aujourd’hui, dans les cœurs, peu de senti
ments affectueux ? La tendresse est une
vertu qui se perd. Il y a une quantité de
gens qui ne sont pas décidément méchants,
mais qui le deviennent facilement à l’occa
sion, parce qu’ils ne savent plus ce que c’est
que le sentiment de la pitié. Un jour, dans
une salle du Collège de France, en attendant
un conférencier de renom, qui y dévelop
pait chaque dimanche les théories positivis
tes avec une froideur et une dureté d’acier,
j’entendis un homme, sans doute un habi
tué, prononcer cette parole : « La bonté est
plutôt une marque de faiblesse d’esprit
qu’une qualité ; car si on est bon, on se
laisse manger par les autres ; tandis que si
on ne l’est pas, on mange les autres soi-
même, et cela vaut beaucoup mieux. » Voilà,
énoncée avec une brutalité cynique, la loi
affreuse de notre siècle d’affaires. Le monde
a aussi son évangile, qui lui est inspiré par
le prince du mensonge ; il suffit d’ajouter
une négation aux divines affirmations du
Sauveur, et son code féroce est édicté :
« Heureux ceux qui ne sont pas doux, car ils
posséderont la terre.» Il y a déjà longtemps,
mais c’était dans ce siècle qui finit, qu’Alfred
de Musset s’écriait ;
Tout est bien balayé sur vos chemins Je fer.
Tout est grand, toutjest beau; mais on meurt dans
[votre air!
• Oh ! l’industrialisme barbare, qui jette les
hommes les uns contre les autres dans cette
grande mêlée qu’on appelle la lutte pour la
vie ! voilà le fléau de notre temps.
Un des fléaux, dois-je ajouter, car l’alcoo
lisme Oui, cela se tient. On fait aux ou
vriers une vie d’enfer, on leur arrache la foi
en Dieu, et on leur dit : Soyez heureux.
Alors ils boivent. Cela ne signifie point
qu’ils ne soient pas responsables et qu’il n’y
ait pas de grandes fautes de leur côté ; mais
il y a aussi une responsabilité sociale, un
péché social ; ne l’oublions pas.
Et que dire du militarisme, qui semble
jouir, dans toutes les nations civilisées, d’un
renouveau de faveur si inquiétant ?
Et que dire du cléricalisme? de l'esprit
sectaire, du fanatisme, qui en France relè
vent la tête avec plus de morgue que jamais ?
Quel étrange phénomène ! est-ce que les
temps passés vont revivre, maintenant?
l’immense flot humain a-t-il un reflux vers la
barbarie ?
Donc, ce serait une faiblesse de nous le
dissimuler, nous entrons dans le xx e siècle
avec un sentiment d’angoisse, comme à la
veille d’événements formidables qui secoue
ront ce vieux monde jusque dans ses fonde
ments. C'est vrai, mais oublions-nous que
l’Eternel règne, qu’il regarde, qu’il dirige ?
Nous avons parlé du mal, qui semble
chaque jour empirer ; ne devrions-nous pas,
pour être juste, parler du bien qui va s’appro
fondissant en travail d’enfantement pour de
plus grandes choses ? Bénissons Dieu, pour
le beau mouvement apostolique qui se pro
duit de notre temps dans toute l’Eglise. Il va
s’accentuer encore. Oui, l’angoisse est dans
nos cœurs, mais non pas le doute ; la souf
france, mais non pas le découragement.
Tout nous fait penser que c’est le suprême
combat qui va se livrer ; c’est pour cela que
les puissances des ténèbres se rangent toutes
ensemble en front de bataille. Elles sont ef
frayantes, dans cette coalition monstrueuse
pour le dernier assaut. Mais celui qui a
vaincu le monde nous répète son divin mot
d’ordre si doux, si rassurant ; Que votre
cœur ne se trouble point.
Non, Seigneur, nous ne nous troublerons
pas ; car ce ne sera pas nous qui combattrons,
ce sera toi; que pouvons-nouscraindre? Nous
te prions seulement de venir bientôt : « Que
les cieux répandent d’en haut et que les
nuées laissent couler la justice ! Que la terre
s’ouvre, que le salut y fructifie, et qu’il en
sorte la délivrance ! »
C. Fleury.
ECKO S
Nos camarades de Paris désirent exprimer toute
leur reconnaissance à la Société Biblique Protes
tante, a la Société des Traités Religieux, au Dépôt
du Central, à M. le pasteur S.-H. Anderson, pour
tous les Nouveaux Testaments, les Traités et les
Histoires de Jésus-Christ qu’ils ont bien voulu
leur remettre pour une distribution à bon escient.
*
* *
Nous avons l’intention de créer à Paris une
Société des A mis de la Paix sur le modèle de celle
qui fonctionne au Havre.
Notre frère. M. Vasseur, et d’autres, se sont
montrés des plus favorables à ce projet.
★
* *
Il ne s’écoulera plus longtemps maintenant,
croyons-nous, avant que nos amis de Paris ob
tiennent une salle où il leur sera permis d’an
noncer l’Evangile moral et social, le Sauveur qui
sauve et qui transforme totalement l’homme pé
cheur.
*
* *
Nous recevons d’excellentes nouvelles de la
Primitive Saloationist Alliance, Une grande réu
nion vient d’avoir lieu à Londres, à la « Stratford
Conférence Hall » rendue célèbre par la prédica
tion de Moody. Une foule d’amis étaient présents
et ont témoigné chaleureusement leurs sympathies
aux jeunes prophètes, comme on les appelle là-bas.
Nos amis anglais se voient obligés de créer un
bureau de placement pour les ex-salutistes; c’est
même devenu une absolue nécessité.
★
* *
Il existe à Rome, fait généralement ignoré, une
maison hospitalière pour recevoir les ex-prêtres
évadés du Papisme et qui veulent s’instruire pour
annoncer l’Evangile de Jésus-Christ.
*
* *
Le dimanche 28 Octobre a été mis à part par
beaucoup de chrétiens et de pasteurs, aux Etats-
Unis, pour prier en faveur des malheureux pri
sonniers; cette classe de personnes est la plus
souvent oubliée. Et pourtant il est écrit : Tétais
en prison et vous m’avez visité (Matth., XXV, 36),
*
* *
Une femme, en Amérique, s’est sentie particu
lièrement appelée à cette œuvre. Madame Maud
Ballington-Booth qui, de concert avec son mari,
dirige dans la République sœur, l’œuvre des
Volontaires, laquelle, entre parenthèse, a atteint
un grand développement. Mme Ballington tient
de nombreuses réunions pour les prisonniers,
et le Seigneur lui a accordé d’en voir un grand
nombre revenir à la Croix. Le salut n’est-il pas
aussi pour eux?
*
* *
Signalons encore une dernière nouvelle : le
mariage de notre camarade HofTer avec une de
ses compatriotes. Les témoins des mariés étaient:
MM. Huchet, Hébert, Martin, Madame Le Bail-
Bonjour. La bénédiction nuptiale a été donnée
à l’Eglise Réformée.
N”'
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GUERRE A. LA GUERRE
U
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3 e Année. N° 1.
Celui
MENSUEL.
JANVIER 1901.
aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
l/WANGILE, C'EST X,^. LIBERTÉ !
!
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Société : La Croix bleue
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 » 50
Société : Les Amis de la Paix
QUE LA GRACE SOIT AVEC VOUS
La bonté et la fidélité se ren
contrent, la justice et la paix
s’embrassent.
(Psaume 85, il)
MM. H. Huchet et C. Hébert, ainsi que
leurs collaborateurs, présentent leurs vœux
aux lecteurs, abonnés et amis de Y Universel
A nos adversaires, bien cordialement
nous souhaitons joie et paix en Dieu.
Aux chrétiens qui ne partagent pas nos
convictions évangéliques, nous disons : One
la grâce soit avec tous ceux qui ai
ment le Seigneur Jésus-Christ d’un
autour inaltérable !
DIRECTION
A L’ENTREE DU XX e SIÈCLE
Que sera le XX e siècle ? personne n’en sait
rien, et le Seigneur nous dit : A chaque
jour suffit sa peine. Nous laisserons donc le
soin de philosopher là-dessus à ceux qui se
sentent du goût pour de telles investiga
tions. Prions, agissons, et souvenons-nous
toujours que le salut du monde n’est pas
notre œuvre, mais celle de Dieu.
Mais où en sommes-nous? après dix-neuf
siècles de christianisme quel est l’état du
monde ? Quel est l’état de l’Eglise ?... Il se-
serait bien téméraire déporter sur des ques
tions si vastes un jugement général. Nous
savons une chose, c’est qu’immense est la
misère humaine et le vice effrayant. Quand
on affirme cela, il y a des gens qui vous ré
pliquent que vous êtes un vilain pessimiste
et que vous ne voulez pas voir le progrès.
Quel progrès? voyons, précisons. Ce que
j’aperçois, c’est que l’industrie s’est énormé
ment développée et qu’on a aujourd’hui des
moyens de locomotion très rapides que les
siècles passés ne connaissaient pas.
Que vous êtes prosaïque ! me répondent
les admirateurs du progrès. Comment ne pas
s’échauffer davantage à la vue de toutes les
merveilles de notre civilisation ?
Eh bien ! non, l’enthousiasme ne me vient
pas. L’industrie est chose très utile ; les
chemins de fer et les tramways sont une
fort belle invention ; mais dites-moi, à votre
tour, Monsieur l’optimiste, les hommes sont-
ils meilleurs et sont-ils plus heureux? Je
vous ferai remarquer que tout est là. Les
grands magasins et les immenses fabriques
enchaînent des multitudes, hommes, fem
mes, enfants, à une besogne épuisante qui
ôte de leur vie toute pensée, toute espérance
d’avenir meilleur, et qui a tôt fait de les
réduire à l’état de machines. C’est le pro
grès ?
Ne remarquez-vous pas comme il y a
aujourd’hui, dans les cœurs, peu de senti
ments affectueux ? La tendresse est une
vertu qui se perd. Il y a une quantité de
gens qui ne sont pas décidément méchants,
mais qui le deviennent facilement à l’occa
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que le sentiment de la pitié. Un jour, dans
une salle du Collège de France, en attendant
un conférencier de renom, qui y dévelop
pait chaque dimanche les théories positivis
tes avec une froideur et une dureté d’acier,
j’entendis un homme, sans doute un habi
tué, prononcer cette parole : « La bonté est
plutôt une marque de faiblesse d’esprit
qu’une qualité ; car si on est bon, on se
laisse manger par les autres ; tandis que si
on ne l’est pas, on mange les autres soi-
même, et cela vaut beaucoup mieux. » Voilà,
énoncée avec une brutalité cynique, la loi
affreuse de notre siècle d’affaires. Le monde
a aussi son évangile, qui lui est inspiré par
le prince du mensonge ; il suffit d’ajouter
une négation aux divines affirmations du
Sauveur, et son code féroce est édicté :
« Heureux ceux qui ne sont pas doux, car ils
posséderont la terre.» Il y a déjà longtemps,
mais c’était dans ce siècle qui finit, qu’Alfred
de Musset s’écriait ;
Tout est bien balayé sur vos chemins Je fer.
Tout est grand, toutjest beau; mais on meurt dans
[votre air!
• Oh ! l’industrialisme barbare, qui jette les
hommes les uns contre les autres dans cette
grande mêlée qu’on appelle la lutte pour la
vie ! voilà le fléau de notre temps.
Un des fléaux, dois-je ajouter, car l’alcoo
lisme Oui, cela se tient. On fait aux ou
vriers une vie d’enfer, on leur arrache la foi
en Dieu, et on leur dit : Soyez heureux.
Alors ils boivent. Cela ne signifie point
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il y a aussi une responsabilité sociale, un
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Et que dire du militarisme, qui semble
jouir, dans toutes les nations civilisées, d’un
renouveau de faveur si inquiétant ?
Et que dire du cléricalisme? de l'esprit
sectaire, du fanatisme, qui en France relè
vent la tête avec plus de morgue que jamais ?
Quel étrange phénomène ! est-ce que les
temps passés vont revivre, maintenant?
l’immense flot humain a-t-il un reflux vers la
barbarie ?
Donc, ce serait une faiblesse de nous le
dissimuler, nous entrons dans le xx e siècle
avec un sentiment d’angoisse, comme à la
veille d’événements formidables qui secoue
ront ce vieux monde jusque dans ses fonde
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l’Eternel règne, qu’il regarde, qu’il dirige ?
Nous avons parlé du mal, qui semble
chaque jour empirer ; ne devrions-nous pas,
pour être juste, parler du bien qui va s’appro
fondissant en travail d’enfantement pour de
plus grandes choses ? Bénissons Dieu, pour
le beau mouvement apostolique qui se pro
duit de notre temps dans toute l’Eglise. Il va
s’accentuer encore. Oui, l’angoisse est dans
nos cœurs, mais non pas le doute ; la souf
france, mais non pas le découragement.
Tout nous fait penser que c’est le suprême
combat qui va se livrer ; c’est pour cela que
les puissances des ténèbres se rangent toutes
ensemble en front de bataille. Elles sont ef
frayantes, dans cette coalition monstrueuse
pour le dernier assaut. Mais celui qui a
vaincu le monde nous répète son divin mot
d’ordre si doux, si rassurant ; Que votre
cœur ne se trouble point.
Non, Seigneur, nous ne nous troublerons
pas ; car ce ne sera pas nous qui combattrons,
ce sera toi; que pouvons-nouscraindre? Nous
te prions seulement de venir bientôt : « Que
les cieux répandent d’en haut et que les
nuées laissent couler la justice ! Que la terre
s’ouvre, que le salut y fructifie, et qu’il en
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C. Fleury.
ECKO S
Nos camarades de Paris désirent exprimer toute
leur reconnaissance à la Société Biblique Protes
tante, a la Société des Traités Religieux, au Dépôt
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tous les Nouveaux Testaments, les Traités et les
Histoires de Jésus-Christ qu’ils ont bien voulu
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* *
Nous avons l’intention de créer à Paris une
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Notre frère. M. Vasseur, et d’autres, se sont
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★
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Il ne s’écoulera plus longtemps maintenant,
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*
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Nous recevons d’excellentes nouvelles de la
Primitive Saloationist Alliance, Une grande réu
nion vient d’avoir lieu à Londres, à la « Stratford
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tion de Moody. Une foule d’amis étaient présents
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aux jeunes prophètes, comme on les appelle là-bas.
Nos amis anglais se voient obligés de créer un
bureau de placement pour les ex-salutistes; c’est
même devenu une absolue nécessité.
★
* *
Il existe à Rome, fait généralement ignoré, une
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évadés du Papisme et qui veulent s’instruire pour
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*
* *
Le dimanche 28 Octobre a été mis à part par
beaucoup de chrétiens et de pasteurs, aux Etats-
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souvent oubliée. Et pourtant il est écrit : Tétais
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* *
Une femme, en Amérique, s’est sentie particu
lièrement appelée à cette œuvre. Madame Maud
Ballington-Booth qui, de concert avec son mari,
dirige dans la République sœur, l’œuvre des
Volontaires, laquelle, entre parenthèse, a atteint
un grand développement. Mme Ballington tient
de nombreuses réunions pour les prisonniers,
et le Seigneur lui a accordé d’en voir un grand
nombre revenir à la Croix. Le salut n’est-il pas
aussi pour eux?
*
* *
Signalons encore une dernière nouvelle : le
mariage de notre camarade HofTer avec une de
ses compatriotes. Les témoins des mariés étaient:
MM. Huchet, Hébert, Martin, Madame Le Bail-
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