Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (N6)-1899/10/31. 1899/10/01 (N6)-1899/10/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653326
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
Mgr
Le Numéro : CINQ centimes
N* 6.
1Vn^1Vf=lTT -RT .
OCTOBRE 1899.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L'EVANGILE, C'EST LA LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Prime offerte aux abonnés
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 » 50
Dépôts à condition en Bretagne
DIRECTION
Nous informons nos lecteurs, contrai
rement à l’opinion de certaines per
sonnes, que quoique travaillant dans la
mission de Mlle Biolley, nous sommes
complètement libres et indépendants,
n’ayant aucun engagement de passé
ensemble pour l’œuvre de VUniversel ,
qui est entièrement sous notre direction
et administration.
Huchet et Hébert.
Combien d’années de préparation pour le
service de Dieu?
C’est une question qui est encore pas mal
•controversée. Combien de temps faut-il pour
se préparer à un. ministère fructueux?
Quelles études faut-il faire? Quels diplômes
sont indispensables ? Ce qui m’a suggéré
l’entête de cette causerie, c’est la lecture
d’un article concernant l’admission des an
ciens prêtres dans nos faculés de théologie.
Quand ils auront passé cinq et même dix
ans dans une faculté à étudier bien des
choses inutiles, je me demande s’ils seront
qualifiés pour la grande tâche de sauveteurs.
Certes, la science a sa valeur et je voudrais
que toute personne qui s’occupe de l’évangé
lisation ait un bagage intellectuel et scienti
fique suffisant, mais ce qui doit être recher
ché par dessus tout, c’est la puissance du
Saint-Esprit, et cette puissance, aucune
faculté, aucune étude ne peut la communi
quer.
Je me représente quelquefois les premiers
disciples du Crucifié, et spécialement les
apôtres, revenant sur notre terre. Quelle dé
nomination voudrait les recevoir dans son
sein et surtout les laisser travailler sans leur
avoir tracé un règlement auquel ils devraient
tout d’abord se plier. Or, Notre Seigneur
nous dit : « Ne devenez point esclaves des
hommes », ce qui ne veut pas dire que nous
devons aller chacun d’après nos désirs ou
nos vues. Non ; si nous sommes esclaves
de Jésus-Christ, comme il n’y a qu’un seul
Esprit, nous travaillons dans l’unité du corps
de Christ. La caractéristique de notre pro
testantisme français, en particulier, est que
chacun veut faire prévaloir ses opinions et
nous en avons un exemple frappant dans la
quantité de petits journaux qui s’impriment
depuis quelques années. Chacun, il est vrai,
a un mot d’ordre différent, mais n'importe ;
si au lieu de diviser et subdiviser nos forces
à l’infini, nous apprenions à nous unir et
suivions la recommandation de l’apôtre de
« ne pas chercher notre intérêt particulier,
mais d’avoir égard à celui des autres », les
barrières disparaîtraient comme par enchan
tement. Mais, pour être rempli du Saint-
Esprit, il faut se mettre dans les conditions
voulues. Tout d’abord, je ne vois pas qu’il y
ait, le jour de la Pentecôte, quelque diffé
rence entre ce que nous appelons : les laïques
et les ecclésiastiques. Il est bien vrai que les
apôtres avaient été appelés pour un service
spécial, mais je suis de plus en plus persua
dée que chaque enfant de Dieu doit être un
témoin. Jésus, avant de monter au Ciel,
assembla ses disciples et leur commanda
de ne point partir de Jérusalem, mais d’y
attendre la promesse du Père « Vous serez
baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours
(Actes, 1 , 5). Ils ne raisonnent pas comme
nous ; ils ne disent pas : nous sommes assez
instruits, voilà trois ans qne nous avons été
avec Jésus, il faut vite aller évangéliser, les
âmes se perdent... Non, non. Ils ont en
tendu le commandement de Jésus, il leur a
dit d’attendre à Jérusalem et ils obéissent
simplement, Quelle leçon pournous ! L’obéis
sance vaut mieux que le sacrifice. Dieu veut
des enfants obéissants. Mais de quelle façon
attendent-ils ce don extraordinaire que le
Sauveur leur a promis en montrant l’impor
tance quand il leur dit : « Il vous est avanta
geux que je m’en aille. Attendent-ils, enfer
més dans une cellule, sans communication
aucune avec le monde extérieur ? Ah ! non,
mais ils sont tous ensemble d’un commun ac
cord. Ces petites rivalités qui avaient existé
entre eux auparavant ont complètement dis
paru. Jésus ne leur a-t-il pas dit : « Que celui
d’entre vous qui veut être le premier, soit le
serviteur de tous ? Ils se rappellent leur lâ
cheté, leur incrédulité, leur confiance en eux-
mêmes. Pierre verse d’abondantes larmes
« Est-ce possible que je sois tombé si bas !
J’avais pourtant dit à mon Sauveur que je
le suivrais jusqu’à la mort, et certes, j’étais
sincère, j'aimais tellement notre Maître. Oh !
quel misérable je suis ! Oui, je croyais que
je pouvais faire quelque chose, ma volonté
n’était pas encore complètement livrée au
service de mon Sauveur. Ah ! Messie bien
aimé, viens régner dans mon cœur, je ne
puis rien, mais Tu peux tout ». Amen,
crient les autres disciples d’un même cœur,
et chacun présente à Dieu ses requêtes et ses
supplications.
Ils ont attendu dix jours dans la prière
et l’oraison, mais ils ne sont nullement fa
tigués; que dis-je, ils commencent de se voir
si faibles, si petits, si dépourvus de sagesse,
que leur réunion promet d’être intéressante.
Ils sont vides d’eux-mêmes, ils ne regar
dent pas si Marie Madeleine prie la première
ou la dernière et si sa vie scandaleuse jettera
un certain mépris sur eux ; non, non, ils
croient, chacun individuellement, qu’il
n’y a pas de plus grand pécheur qu'eux-
mêmes et tous, sans exception, se trouvent
tellement hideux, vils et méprisables qu’ils
pensent, oui vraiment, ils pensent que cette
femme de laquelle Christ a chassé sept dé
mons, leur est de beaucoup supérieure et ils
ne trouvent pas étrange que le Rédempteur
du monde ait fait d’elle le premier témoin de
sa résurrection. Aussi, on entend un certain
bruit qui semble venir du ciel, un vent im
pétueux remplit toute la maison. Etonnés, se
demandant ce qui peut bien leur arriver, ils
regardent et voient, ô surprise, 120 langues
séparées les unes des autres, qui étaient
comme de feu, qui se posent sur chacun
d’eux et ils sont tous remplis du St-Esprit.
Et, immédiatement, voilà 120 évangélistes
de trouvés, et des milliers d’âmes vont se
convertir ce jour-là.
Oui, il faut une préparation, mais, béni
soit Dieu, ce n’est pas dans une faculté de
théologie que le Seigneur nous a commandé
d’aller. Je ne pourrais jamais avoir cette
préparation, moi, pauvre femme du peuple,
mais c’est à Jérusalem, c’est-à-dire chez
moi, dans ma maison, que je puis me prépa
rer à recevoir mon Roi comme hôte. Cette
préparation varie d’une personne à l’autre :
aux unes il faut vingt ans, à d’autres dix, à
d’autres cinq, mais c’est toujours difficile
pour arriver à faire le vide de son cœur. Cette
préparation implique, ai-je besoin de le dire,
une connaissance approfondie de la Parole
de Dieu, connaissance plutôt pratique que
théorique, et la volonté de conformer sa
vie à chaque commandement de Dieu. Et
alors, quand une âme est dépouillée d’elle-
même, quand elle a la certitude de son inca
pacité, le Saint-Esprit vient prendre posses
sion de la demeure qui lui est préparée, et
ce ministère portera des fruits, beaucoup
d’âmes se convertiront, quand bien même
la personne remplie du Saint-Esprit ne serait
qu’une pauvre femme ignorante. « Celui qui
demeure en moi et en qui je demeure, dit
Jésus, porte beaucoup de fruits, mais, hors
de moi (seriez-vous un docteur en théologie),
vous ne pouvez rien faire ».
Elisabeth.
Le Numéro : CINQ centimes
N* 6.
1Vn^1Vf=lTT -RT .
OCTOBRE 1899.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
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Nous informons nos lecteurs, contrai
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sonnes, que quoique travaillant dans la
mission de Mlle Biolley, nous sommes
complètement libres et indépendants,
n’ayant aucun engagement de passé
ensemble pour l’œuvre de VUniversel ,
qui est entièrement sous notre direction
et administration.
Huchet et Hébert.
Combien d’années de préparation pour le
service de Dieu?
C’est une question qui est encore pas mal
•controversée. Combien de temps faut-il pour
se préparer à un. ministère fructueux?
Quelles études faut-il faire? Quels diplômes
sont indispensables ? Ce qui m’a suggéré
l’entête de cette causerie, c’est la lecture
d’un article concernant l’admission des an
ciens prêtres dans nos faculés de théologie.
Quand ils auront passé cinq et même dix
ans dans une faculté à étudier bien des
choses inutiles, je me demande s’ils seront
qualifiés pour la grande tâche de sauveteurs.
Certes, la science a sa valeur et je voudrais
que toute personne qui s’occupe de l’évangé
lisation ait un bagage intellectuel et scienti
fique suffisant, mais ce qui doit être recher
ché par dessus tout, c’est la puissance du
Saint-Esprit, et cette puissance, aucune
faculté, aucune étude ne peut la communi
quer.
Je me représente quelquefois les premiers
disciples du Crucifié, et spécialement les
apôtres, revenant sur notre terre. Quelle dé
nomination voudrait les recevoir dans son
sein et surtout les laisser travailler sans leur
avoir tracé un règlement auquel ils devraient
tout d’abord se plier. Or, Notre Seigneur
nous dit : « Ne devenez point esclaves des
hommes », ce qui ne veut pas dire que nous
devons aller chacun d’après nos désirs ou
nos vues. Non ; si nous sommes esclaves
de Jésus-Christ, comme il n’y a qu’un seul
Esprit, nous travaillons dans l’unité du corps
de Christ. La caractéristique de notre pro
testantisme français, en particulier, est que
chacun veut faire prévaloir ses opinions et
nous en avons un exemple frappant dans la
quantité de petits journaux qui s’impriment
depuis quelques années. Chacun, il est vrai,
a un mot d’ordre différent, mais n'importe ;
si au lieu de diviser et subdiviser nos forces
à l’infini, nous apprenions à nous unir et
suivions la recommandation de l’apôtre de
« ne pas chercher notre intérêt particulier,
mais d’avoir égard à celui des autres », les
barrières disparaîtraient comme par enchan
tement. Mais, pour être rempli du Saint-
Esprit, il faut se mettre dans les conditions
voulues. Tout d’abord, je ne vois pas qu’il y
ait, le jour de la Pentecôte, quelque diffé
rence entre ce que nous appelons : les laïques
et les ecclésiastiques. Il est bien vrai que les
apôtres avaient été appelés pour un service
spécial, mais je suis de plus en plus persua
dée que chaque enfant de Dieu doit être un
témoin. Jésus, avant de monter au Ciel,
assembla ses disciples et leur commanda
de ne point partir de Jérusalem, mais d’y
attendre la promesse du Père « Vous serez
baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours
(Actes, 1 , 5). Ils ne raisonnent pas comme
nous ; ils ne disent pas : nous sommes assez
instruits, voilà trois ans qne nous avons été
avec Jésus, il faut vite aller évangéliser, les
âmes se perdent... Non, non. Ils ont en
tendu le commandement de Jésus, il leur a
dit d’attendre à Jérusalem et ils obéissent
simplement, Quelle leçon pournous ! L’obéis
sance vaut mieux que le sacrifice. Dieu veut
des enfants obéissants. Mais de quelle façon
attendent-ils ce don extraordinaire que le
Sauveur leur a promis en montrant l’impor
tance quand il leur dit : « Il vous est avanta
geux que je m’en aille. Attendent-ils, enfer
més dans une cellule, sans communication
aucune avec le monde extérieur ? Ah ! non,
mais ils sont tous ensemble d’un commun ac
cord. Ces petites rivalités qui avaient existé
entre eux auparavant ont complètement dis
paru. Jésus ne leur a-t-il pas dit : « Que celui
d’entre vous qui veut être le premier, soit le
serviteur de tous ? Ils se rappellent leur lâ
cheté, leur incrédulité, leur confiance en eux-
mêmes. Pierre verse d’abondantes larmes
« Est-ce possible que je sois tombé si bas !
J’avais pourtant dit à mon Sauveur que je
le suivrais jusqu’à la mort, et certes, j’étais
sincère, j'aimais tellement notre Maître. Oh !
quel misérable je suis ! Oui, je croyais que
je pouvais faire quelque chose, ma volonté
n’était pas encore complètement livrée au
service de mon Sauveur. Ah ! Messie bien
aimé, viens régner dans mon cœur, je ne
puis rien, mais Tu peux tout ». Amen,
crient les autres disciples d’un même cœur,
et chacun présente à Dieu ses requêtes et ses
supplications.
Ils ont attendu dix jours dans la prière
et l’oraison, mais ils ne sont nullement fa
tigués; que dis-je, ils commencent de se voir
si faibles, si petits, si dépourvus de sagesse,
que leur réunion promet d’être intéressante.
Ils sont vides d’eux-mêmes, ils ne regar
dent pas si Marie Madeleine prie la première
ou la dernière et si sa vie scandaleuse jettera
un certain mépris sur eux ; non, non, ils
croient, chacun individuellement, qu’il
n’y a pas de plus grand pécheur qu'eux-
mêmes et tous, sans exception, se trouvent
tellement hideux, vils et méprisables qu’ils
pensent, oui vraiment, ils pensent que cette
femme de laquelle Christ a chassé sept dé
mons, leur est de beaucoup supérieure et ils
ne trouvent pas étrange que le Rédempteur
du monde ait fait d’elle le premier témoin de
sa résurrection. Aussi, on entend un certain
bruit qui semble venir du ciel, un vent im
pétueux remplit toute la maison. Etonnés, se
demandant ce qui peut bien leur arriver, ils
regardent et voient, ô surprise, 120 langues
séparées les unes des autres, qui étaient
comme de feu, qui se posent sur chacun
d’eux et ils sont tous remplis du St-Esprit.
Et, immédiatement, voilà 120 évangélistes
de trouvés, et des milliers d’âmes vont se
convertir ce jour-là.
Oui, il faut une préparation, mais, béni
soit Dieu, ce n’est pas dans une faculté de
théologie que le Seigneur nous a commandé
d’aller. Je ne pourrais jamais avoir cette
préparation, moi, pauvre femme du peuple,
mais c’est à Jérusalem, c’est-à-dire chez
moi, dans ma maison, que je puis me prépa
rer à recevoir mon Roi comme hôte. Cette
préparation varie d’une personne à l’autre :
aux unes il faut vingt ans, à d’autres dix, à
d’autres cinq, mais c’est toujours difficile
pour arriver à faire le vide de son cœur. Cette
préparation implique, ai-je besoin de le dire,
une connaissance approfondie de la Parole
de Dieu, connaissance plutôt pratique que
théorique, et la volonté de conformer sa
vie à chaque commandement de Dieu. Et
alors, quand une âme est dépouillée d’elle-
même, quand elle a la certitude de son inca
pacité, le Saint-Esprit vient prendre posses
sion de la demeure qui lui est préparée, et
ce ministère portera des fruits, beaucoup
d’âmes se convertiront, quand bien même
la personne remplie du Saint-Esprit ne serait
qu’une pauvre femme ignorante. « Celui qui
demeure en moi et en qui je demeure, dit
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