Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1899-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1899 01 septembre 1899
Description : 1899/09/01 (N5)-1899/09/30. 1899/09/01 (N5)-1899/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565331s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
)
Le Numéro : CINQ centimes
N° 5. ^ üVHEINrSTUEIL. SEPTEMBRE 1899.
L’UNIVERSEL
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, C’EST LIBERTÉ !
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
43, rue Frédéric-Bellanger, 43 (Le Havre)
Vous l’avez reçu gratuitem
eut, do
nnez-le gratuitement
NOTRE PROPAGANDE
L 'Universel combat l’autocratie religieuse
comme engendrant des doctrines en opposi
tion avec les enseignements de Notre Sei
gneur Jésus-Christ.
Ainsi que les fléaux suivants :
La Guerre, l’Alcoolisme. l'Immoralité.
Le titre de ce journal signifie : que nous
sommes internationaux dans l’amour, mais
nationaux en ce qui concerne l’organisation.
Le gouvernement spirituel des nations, par
un pays, s’arrogeant le droit de primauté
sur les autres, est contraire aux intérêts des
peuples assujettis. C’est pour cela que nous
refusons de reconnaître la légitimité du pou
voir romain, et de tous ceux établis au-delà
des contrées que nous habitons. Le tirage de
YUniversel est une œuvre de foi, la direc
tion ne réalise aucun bénéfice, les dons spon
tanés d’amis connus ou inconnus couvrent
les dépenses mensuelles.
Le caractère indépendant du journal per
met aux chrétiens des diverses dénomina
tions évangéliques, de rendre témoignage à
la Vérité, à la Justice et à VAmour de Dieu.
De la discussion fraternelle jaillit la Lu
mière ; aussi, insérons-nous avec plaisir, les
convictions les plus avancées, mettant en
pratique cette recommandation de l’apôtre
St Paul :
« Examinez toutes choses, retenez ce qui
« est bien. Abstenez-vous de toute espèce de
mal. (I thessaloniciens, ch. V.)
DIRECTION
EN BRETAGNE
Rag Karout a rafen beza va
unan anatem, pell euz ar
Christ evid ma breudeur, ma
c’herent hervez ar c’hilc.
(Romaned IX. 3.)
La MISSION BRETONNE du Havre,
dont Mlle Biolley est la directrice, a compris
son devoir de répandre l’évangile dans son
propre pays. Ses membres ont délégué leur
cher et vénéré évangéliste, .M. Le Quéré,
pour aller dans les Côtes-du-Nord, visiter
ceux d’entr’eux qui y sont retournés et ré
pandre en même temps l’évangile. Malgré
leur pauvreté, ils veulent faire tout ce qui est
en leur pouvoir pour soutenir eux-mêmes,
en Bretagne, celui qui, pendant tant d’an
nées, leur a donné le meilleur de sa vie.
C’est donc un fait accompli, les fils et les
filles de l’Armorique annoncent la Bonne
Nouvelle dans leur patrie, bien décidés à
secouer le joug du Diable et des hommes,
pour arriver à réaliser le vieux proverbe
breton ; Qu’il est son propre maître, celui
qui ne craint personne.
Oui ! Bretons, rallions-nous au seul Maî
tre, qui est digne de ce nom, qui seul peut
nous transformer, nous conduire dans la
vraie vie du renoncement à soi-même.
Unissez-vous à nous, chers compatriotes
du Havre, les mercredis à huit heures du
soir, 2, rue Dauphine, pour adorer Dieu et
le prier de bénir la terre natale, en sauvant
ses habitants du joug du péché:
Nous recevons de nos envoyés spéciaux,
des lettres fort intéressantes dont nous don
nons ici quelques extraits :
Lettre de M. F. Le Quéré
Bien chère Sœur,
En notre Bon Sauveur,
Que Dieu bénisse le cher troupeau d’amis
chrétiens qui s’assemblent et qui croit en
notre Bon Sauveur. Nous voici, grâce à
Dieu ! arrivés à mon vieux Pont-Uzel, près
du moulin.
Notre voyage s’est bien effectué, malgré
la fatigue du long et pénible trajet, aussi
ai-je dormi, oh ! le doux repos.
Notre Seigneur avait de l’amour pour son
peuple, qui hélas ! ne le comprenait pas et
auquel pourtant il promettait le Repos.
C’est ce Repos de mon Divin Maître que
je désire proclamer à tous. Je ne puis vous
dire, aussi, combien j’aimerai voir mes chers
bretons du Havre convertis et habiter notre
Bretagne dans cette atmosphère si saine et
si agréable. Oui, je répète, s'ils étaient
convertis } car le pays est bon, mais hélas !
les âmes sont noyés dans l’erreur, par la
funeste influence du clergé romain qui
gouverne en maître sur le peuple , lequel
$»c soumet aveuglément à leurs or
dres. Que mes chers compatriotes du Ha
vre apprennent vite la doctrine de Notre
Seigneur Jésus-Christ en lisant l’Evangile
et qu’ils l’inscrivent dans leurs cœurs, après
ils viendront apporter cette Lumière au pays
en rendant témoignage à la Sainte Parole,
par une vie chrétienne, qui dissipera les
ténèbres.
J’ai aussi eu de bonnes conversations avec
des ouvriers mécaniciens, après avoir parlé
de mécanique, nous avons parlé de l’œuvre
évangélique, montrant les voyageurs venant
d’Angleterre au Havre tous les matins, qui
sont des riches, des heureux!!! Puis le ba
teau de la Bretagne (Morlaix) chargé de
pauvres et de malheureux. J’ai fait remar
quer que la différence qui existe entre ces
deux sortes de voyageurs provient simple
ment de la connaissance de l’Evangile.
Enfin, malgré la fatigue de notre longue
journée de marche (36 kilom.), j’étais si
heureux de voir l’intérêt que ses amis ont
témoigné de nous entendre parler de l’œuvre
nécessaire du salut. M. A... est venu me
prier d’aller chez eux. Ceci est encore une
preuve que tous ceux qui ont entendu
l’Evangile, au Havre, désirent nous revoir
pour leur parler de l’amour du Sauveur.
F. Le Quéré.
Lettre de Mlle Emilie
Dimanche après-midi nous sommes allés
en voiture pour faire la réunion à Pont-
Ménou, nous avons chanté des cantiques
presque tout le temps. Au bout d’une heure
et demie nous étions arrivés, nous avons
ouvert la salle, mon frère a sonné la cloche
pour appeler le monde à la réunion, mais
bien peu ont répondu, il y avait quatre fem
mes et une vingtaine d’enfants. Mon père
leur a parlé le premier, puis il m’a demandé
de leur dire quelque chose et c’est avec joie
que je l’ai fait. J’ai parlé en breton et j’é
prouvais quelque difficulté à m’exprimer,
mais Dieu m’a aidée et je suis sûre que tous
m’ont bien comprise.
L’alcoolisme fait des progrès effrayants
dans nos campagnes. Mon frère qui voyage
beaucoup et qui les voit constamment me
disait que ce ne sont pas seulement les
hommes qui boivent, mais que dans les par
dons, là où les jeunes filles et les jeunes
gens s’assemblent pour s’amuser, ils ne s’of
frent pas autre chose que des verres d’eau-
de-vie, les jeunes filles en offrent aux jeunes
gens et se piquent d’honneur d’en boire
autant qu’eux. Tous boivent et il n’y a per
sonne pour leur dire le danger, ni surtout
personne pour leur parler de Celui qui peut
les délivrer de cette horrible passion.
Plus je regarde nos pauvres Bretons, plus
Le Numéro : CINQ centimes
N° 5. ^ üVHEINrSTUEIL. SEPTEMBRE 1899.
L’UNIVERSEL
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L’ÉVANGILE, C’EST LIBERTÉ !
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
43, rue Frédéric-Bellanger, 43 (Le Havre)
Vous l’avez reçu gratuitem
eut, do
nnez-le gratuitement
NOTRE PROPAGANDE
L 'Universel combat l’autocratie religieuse
comme engendrant des doctrines en opposi
tion avec les enseignements de Notre Sei
gneur Jésus-Christ.
Ainsi que les fléaux suivants :
La Guerre, l’Alcoolisme. l'Immoralité.
Le titre de ce journal signifie : que nous
sommes internationaux dans l’amour, mais
nationaux en ce qui concerne l’organisation.
Le gouvernement spirituel des nations, par
un pays, s’arrogeant le droit de primauté
sur les autres, est contraire aux intérêts des
peuples assujettis. C’est pour cela que nous
refusons de reconnaître la légitimité du pou
voir romain, et de tous ceux établis au-delà
des contrées que nous habitons. Le tirage de
YUniversel est une œuvre de foi, la direc
tion ne réalise aucun bénéfice, les dons spon
tanés d’amis connus ou inconnus couvrent
les dépenses mensuelles.
Le caractère indépendant du journal per
met aux chrétiens des diverses dénomina
tions évangéliques, de rendre témoignage à
la Vérité, à la Justice et à VAmour de Dieu.
De la discussion fraternelle jaillit la Lu
mière ; aussi, insérons-nous avec plaisir, les
convictions les plus avancées, mettant en
pratique cette recommandation de l’apôtre
St Paul :
« Examinez toutes choses, retenez ce qui
« est bien. Abstenez-vous de toute espèce de
mal. (I thessaloniciens, ch. V.)
DIRECTION
EN BRETAGNE
Rag Karout a rafen beza va
unan anatem, pell euz ar
Christ evid ma breudeur, ma
c’herent hervez ar c’hilc.
(Romaned IX. 3.)
La MISSION BRETONNE du Havre,
dont Mlle Biolley est la directrice, a compris
son devoir de répandre l’évangile dans son
propre pays. Ses membres ont délégué leur
cher et vénéré évangéliste, .M. Le Quéré,
pour aller dans les Côtes-du-Nord, visiter
ceux d’entr’eux qui y sont retournés et ré
pandre en même temps l’évangile. Malgré
leur pauvreté, ils veulent faire tout ce qui est
en leur pouvoir pour soutenir eux-mêmes,
en Bretagne, celui qui, pendant tant d’an
nées, leur a donné le meilleur de sa vie.
C’est donc un fait accompli, les fils et les
filles de l’Armorique annoncent la Bonne
Nouvelle dans leur patrie, bien décidés à
secouer le joug du Diable et des hommes,
pour arriver à réaliser le vieux proverbe
breton ; Qu’il est son propre maître, celui
qui ne craint personne.
Oui ! Bretons, rallions-nous au seul Maî
tre, qui est digne de ce nom, qui seul peut
nous transformer, nous conduire dans la
vraie vie du renoncement à soi-même.
Unissez-vous à nous, chers compatriotes
du Havre, les mercredis à huit heures du
soir, 2, rue Dauphine, pour adorer Dieu et
le prier de bénir la terre natale, en sauvant
ses habitants du joug du péché:
Nous recevons de nos envoyés spéciaux,
des lettres fort intéressantes dont nous don
nons ici quelques extraits :
Lettre de M. F. Le Quéré
Bien chère Sœur,
En notre Bon Sauveur,
Que Dieu bénisse le cher troupeau d’amis
chrétiens qui s’assemblent et qui croit en
notre Bon Sauveur. Nous voici, grâce à
Dieu ! arrivés à mon vieux Pont-Uzel, près
du moulin.
Notre voyage s’est bien effectué, malgré
la fatigue du long et pénible trajet, aussi
ai-je dormi, oh ! le doux repos.
Notre Seigneur avait de l’amour pour son
peuple, qui hélas ! ne le comprenait pas et
auquel pourtant il promettait le Repos.
C’est ce Repos de mon Divin Maître que
je désire proclamer à tous. Je ne puis vous
dire, aussi, combien j’aimerai voir mes chers
bretons du Havre convertis et habiter notre
Bretagne dans cette atmosphère si saine et
si agréable. Oui, je répète, s'ils étaient
convertis } car le pays est bon, mais hélas !
les âmes sont noyés dans l’erreur, par la
funeste influence du clergé romain qui
gouverne en maître sur le peuple , lequel
$»c soumet aveuglément à leurs or
dres. Que mes chers compatriotes du Ha
vre apprennent vite la doctrine de Notre
Seigneur Jésus-Christ en lisant l’Evangile
et qu’ils l’inscrivent dans leurs cœurs, après
ils viendront apporter cette Lumière au pays
en rendant témoignage à la Sainte Parole,
par une vie chrétienne, qui dissipera les
ténèbres.
J’ai aussi eu de bonnes conversations avec
des ouvriers mécaniciens, après avoir parlé
de mécanique, nous avons parlé de l’œuvre
évangélique, montrant les voyageurs venant
d’Angleterre au Havre tous les matins, qui
sont des riches, des heureux!!! Puis le ba
teau de la Bretagne (Morlaix) chargé de
pauvres et de malheureux. J’ai fait remar
quer que la différence qui existe entre ces
deux sortes de voyageurs provient simple
ment de la connaissance de l’Evangile.
Enfin, malgré la fatigue de notre longue
journée de marche (36 kilom.), j’étais si
heureux de voir l’intérêt que ses amis ont
témoigné de nous entendre parler de l’œuvre
nécessaire du salut. M. A... est venu me
prier d’aller chez eux. Ceci est encore une
preuve que tous ceux qui ont entendu
l’Evangile, au Havre, désirent nous revoir
pour leur parler de l’amour du Sauveur.
F. Le Quéré.
Lettre de Mlle Emilie
Dimanche après-midi nous sommes allés
en voiture pour faire la réunion à Pont-
Ménou, nous avons chanté des cantiques
presque tout le temps. Au bout d’une heure
et demie nous étions arrivés, nous avons
ouvert la salle, mon frère a sonné la cloche
pour appeler le monde à la réunion, mais
bien peu ont répondu, il y avait quatre fem
mes et une vingtaine d’enfants. Mon père
leur a parlé le premier, puis il m’a demandé
de leur dire quelque chose et c’est avec joie
que je l’ai fait. J’ai parlé en breton et j’é
prouvais quelque difficulté à m’exprimer,
mais Dieu m’a aidée et je suis sûre que tous
m’ont bien comprise.
L’alcoolisme fait des progrès effrayants
dans nos campagnes. Mon frère qui voyage
beaucoup et qui les voit constamment me
disait que ce ne sont pas seulement les
hommes qui boivent, mais que dans les par
dons, là où les jeunes filles et les jeunes
gens s’assemblent pour s’amuser, ils ne s’of
frent pas autre chose que des verres d’eau-
de-vie, les jeunes filles en offrent aux jeunes
gens et se piquent d’honneur d’en boire
autant qu’eux. Tous boivent et il n’y a per
sonne pour leur dire le danger, ni surtout
personne pour leur parler de Celui qui peut
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