Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1928-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1928 01 juillet 1928
Description : 1928/07/01-1928/09/30. 1928/07/01-1928/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653059
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
*
i
30* ANNÉE.
JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1928
-P
TRIMESTRIEL
Fondé en
1898, supprimé par ia censure militaire pendant la Guerre mondiale
Mouoement Pacifique Chrétien
« l’internationale m l’amour »
.
Directeur-Fondateur
RÉDACTION :
Mme Henriette DUMESNIL-HUCHET, Secrétaire du Journal et du M. P. C.
ERMENONVILLE, Général PERCIN* Frédéric BONHOMME, GRILLOT DE GIVRY,
Louis GUÉTANT, Claire GÉNIAUX, Joël THÉZARD, Dr Henry MARIAVÉ.
Dr M. J. ELLIOTT, Mme MARFURT-TORFS, P''Hermann KUTTER
Sophie TEDING van BERKHOUT van TAACK TRAKRANEN
Les articles n'engagent que leurs auteurs
Henri HUCHET.
ADMINISTRATION :
Abonnement
:
Chèques postaux :
Un an
5 francs.
Docteur Mariu» DUMESNIL
Le numéro
O fr. 50
PARIS n• 217.31
38, Avenue Marceau, COURBEVOIE (Seine)
Souscriptions :
Membre adhérent 1 O francs.
Membre actif 20 francs.
Membre militant.... 50 francs
La Paix et l’Ordre de la Nature
Quand il fut question — il y a 30 ans — de
donner un titre a ce journal, son fondateur
après en avoir examiné un certain nombre,
s’arrêta à celui-ci :1'Universel, voulant signifier
par ce mot le sentiment qu’il avait de l'Unité,
de la relation étroite qui existe non seule
ment entre tous les hommes mais entre l’huma
nité et les autres règnes de la nature, entre
notre terre et les astres jusqu’aux confins de
l’Univers.
C’est donc être fidèle à l’idée mère de l'Uni -
versel à son inspiration initiale que de cher
cher par delà ce que nous englobons habi
tuellement sous le vocable « pacifisme » que
ce soient des éléments d’ordre juridique, poli
tique, économique. moral, religieux, les rela
tions la Paix réelle avec le reste de la vie
humaine et particulièrement avec l’observa
tion ou de la violation des lois de la nature
qui sont les lois fondamentales de la vie et
les règles de la Sagesse.
L’homme est l’enfant terrible de la Créa
tion. Il saccage et détruit sans raison, ou plu
tôt contre toute raison. Quand il est déchaîné,
c’est-à-dire en guerre, la dévastation est le
but même de son activité : moissons et arbres
fruitiers, forêts et pâturages, maisons, usines,
monuments d’art, rien ne trouve grâce devant
le feu, les explosifs, la mitraille. Bêtes et gens
sont massacrés. C’est le comble de la folie dé
vastatrice. Mais ce qu’il fait en masse et de
façon aiguë pendant la guerre, l’homme le
fait moins bruyamment pendant la paix.
Quand il pourchasse pour son plaisir un
cerf inoffensif, quand il Tusille la poétique
alouette ou de petits oiseaux bien inutiles pour
sa nourriture, quand il traque, au point d’en
faire disparaître l’espèce, tous les animaux
dont la plume ou le poil servent à sa parure,
l’homme détruit l’œuvre de la Vie, il se fait
le protagoniste du meurtre, il sème ledésor-
dredans le monde. Et de plus il nourritetdéve-
loppe ses propres instincts de cruauté et de
violence, instincts qui se manifesteront à
l’égard de ses frères humains à la première
occasion.
Malheur à l’homme qui regarde le monde
comme une proie, qui ne voit dans les sites,
les beautés de la nature* dans les arbres ma
gnifiques, dans les bêtes de l’air, de la terre
et de l’eau, que matière à exploitation, qui ne
considère tous les êtres que scus le rapport
du lucre, car il considérera les autres hommes
sous le même angle. Et quand il y verra ma
tière à profit il fera la guerre à ses voisins
pour s’emparer de leur blé, de leurs bestiaux,
de leur pétrole, de leurs navires...
« Celui qui sème le vent récolte la tempête »
dit l’Ecriture. Si l’homme cultive les instincts
de rapacité, d’égoïsme féroce, si sa maxime
est de mettre la force au service de la cupidité,
cette conduite doit fatalement produire un
jour les conflits entre peuples, les massacres,
la guerre...
*
* *
Mais le problème est des plus vastes, car
tout se tient dans l’Univers. Successivement
nous essaierons d’en examiner divers aspects.
Un fait frappe les yeux de quiconque consi
dère quelques instants les industries actuelles :
c’est la perversion de la production, je veux
dire que le travail de la production n’est nul
lement organisé en vue des besoins réels du
consommateur, les industries les plus inutiles
sont souvent celles qui occupent le plus d’ou
vriers tandis que les travaux de première néces
sité manquent de bras ; la surabondance de
certaines denrées et leur détérioration par voie
de conséquence, va de pair avec la disette en
d’autres domaines ; le producteur n’a en vue
que son gain personnel et immédiat, l’inter
médiaire accapare et spécule, le consomma
teur vit au petit bonheur. (l’est l’anarchie de
de la production, de la répartition et de la con
sommation, l’exploitation mutuelle, la lutte
des chiens pour se disputer l’os.
Il n’en doit pas être ainsi dans l’ordre de
la Nature. Si le travail est nécessaire et obli
gatoire, il est aussi nécessaire et obligatoire
que chaque être humain puisse vivre de son
travail, et que l’homme de bonne volonté ne
soit pas aux prises avec la misère tandis que
de stupides oisifs vivent dans le luxe sans
faire aucune œuvre utile.
Mais pourquoi l’homme ordinaire travaille-
t-il? Pour manger, boire, se vêtir, se loger et
s’amuser. Tout d’abord et fondamentalement
l homme travaille pour manger. La question
alimentaire joue donc un rôle de premier plan
dans la vie individuelle et dans la vie sociale
Et si nos habitudes alimentaires sont perver
ties, il se pourrait donc que toute une large
part de la vie sociale s’en trouvât faussée et
que dans une certaine mesure — peut-être
plus grande qu’on ne le croit couramment —■
la fourchette fût le premier engin de guerre.
Commençons donc l’examen de ce pro
blème, nous le poursuivrons dans les pro
chains numéros. Et j’espère que les lecteurs
de l’Universel par leurs critiques ou leurs
réflexions animeront cette étude.
D’abord pourquoi mangeons-nous?
Si nous regardons la majorité de nos sem
blables nous venons que manger est pour eux
une affaire capitale et même ils n’en con
çoivent pas de plus importante. C’est le rite
le plus universel, le plus apprécié et qui ne
connaît que bien peu d’infidèles. La variété
et l’amoncellement des nourritures, la fré
quence et l’abondance des repas, ne sont li
mités ordinairement que par l’état de vacuité
du porte-monnaie La seule pensée d’un jeûne
de vingt-quatre heures fait pâlir la plupart
des gens si attentifs à remplir leur estomac.
Dans l’ensemble donc, on mange pour sou
tenir ses forces et bien au-delà pour satisfaire
son goût, ses appétits, parce que manger et
boire c’est pour la plupart des gens le grand
plaisir de la vie.
Plus ou moins raffiné selon les conditions,
depuis le primitif qui s’empiffre de gros
quartiers de viande qu’il déchire à belles
dents, jusqu’au snob qui soupe à prix d’or
dans les restaurants de luxe, depuis le porte
faix qui estime surtout la quantité de « pi
nard «jusqu’au gourmet qui sj rosit savam
ment la face par 1a dégustation des crus les
plus fins dont l’âge a développé le rare bou
quet, ce désir du bien manger et du bien boire
régit l’alimentation de l’humanité.
Et pourtant, force nous est de dire qu’il y a
là une perversion vitale dont les conséquences
sont désastreuses.
Si l’on étudie, sans parti pris, l’anatomie et
la physiologie, si l’on s’éclaire des données de
l'ethnologie, de la paléontologie, de la phy
siologie comparée (car toutes les sciences bio
logiques devraient être étudiées de pair) on
est forcé d’arriver à cette conclusion.
Le but de l'alimentation, n’est pas de procu
rer à l’homme des sensations agréables, mais
de fournir à son organisme, dans des propor
tions délimitées par ses besoins, des matériaux
réparateurs, des matériaux calorifiques et des
énergies fonctionnelles, nécessaires au bon
fonctionnement de cet organisme.
Il s’ensuit donc que l’alimentation normale,
naturelle, saine, implique :
I 1 * 3 ) un choix de substances alimentaires,
2°) un rationnement judicieux,
3°) une certaine fréquence des repas et l’ob
servation des rythmes naturels.
Ceci paraît simple et c’est pourtant terrible
ment révolutionnaire pour le? habitudes de
la grande majorité des humains. C’est même
une des plus grandes révolutions à opérer.
Nous en poursuivrons l’étude dans les pro
chains numéros. D r M DUMESNIL.
AUX AMIS BE LGES E T HOLLANDAIS
Je remercie les personnes que je n’ai pas eu
l'honneur de rencontrer dans mes visites en
Belgique, lesquelles se sont Jaites un devoir de
m'envoyer le montant de leur souscription
annuelle. Cette fidelité au M. P. C. est très en
courageante, il serait à désirer qu’elle soit un
exemple pour des membres qui oublient trop
souvent que nous sommes aux prises avec de
grandes difficultés financières . H. H.
La
GondamoalioB ne pi. Demarliai
Nous n’avons pas à présenter aux lecteurs de
l'Universel, M. Demartial ; ils ont tous lu son
livre, cette critique logique, impartiale, vigou
reuse, aiguë sans acrimonie qu’est La Mobilisation
des Consciences.
Bien souvent nous avons écrit ici ce que nous
pensions de la probité de l’oeuvre et de l’homme ;
maintes fois nous avons exprimé notre sympa
thique admiration pour ce haut fonctionnaire
(M. Dernartialestancien sous-directeur au Ministère
des Colonies) — qui, au mépris de ses propres in
térêts a préféré servir sa conscience. La condam
nation dont il vient d’être l’objet 1 honore grande
ment et la vérité étouffée qu’il sert sans défaillance
n’en mourra pas.au contraire ; celte sanction inj us-
tifîée fera naître des soupçons dans tous les esprits
droits et redonnera à cette question des Responsa
bilités un caractère d’actualité qu’elle menaçait de
perdre au milieu de l’indifférence du public ; son
importance démentie même, par un certain nombre
de pacifistes, va s’en trouver renforcée puisque le
Président de La République, le Garde des Sceaux,
Ministre de la Justice et le Grand Chancelier
daignent si activement s’en occuper. Mais venous
aux faits.
Par décret du 1 I mai 1928, M. Demartial, ancien
sous-directeur au Ministère des Colonies, Officier
de la Légion d’Honneur du 25 janvier 1912 « est
suspendu pendant cinq ans, à compter de la date de
la notification du présent décret, de l’exercice de ses
droits et prérogatives attachés à la quahlé d'Officier
de la Légion d'Honneur et privé , en outre, pendant
le même laps de temps du droit de porter toute autre
décoration française ou étrangère, ressortissant à
la Grande Chancellerie. »
Pourquoi cette mesure ?
Parce qu’un article de M. Demarliai, ayant trait
à la question des responsabilités de la guerre de
1914 a été reproduit dans la revue américaine
« Current Hislory » de mars 1926. Cet article avait
été publié en français dans la revue « Evolution».
Intitulé par M. Demartial: L’Etat de la question
des responsabilités de la guerre en France ; ce titre
fut à son insu, modifié comme suit en Amérique :
« Un français frappe d’un blâme, la France, la
Russie et l'Angleterre.
C’était unesubstitution on ne peut plus malheu
reuse mais à laquelle, M. Demartial était absolu
ment étranger comme il l’a lui même écrit au
Grand Chancelier dans sa lettre du 1 er novembre
1927(1). D’autres lettres suivirent Ie8janvier 1928,
le 1 er février 1928 et, le 13 avril 1928. M. Demar
tial y répondit point par point et avec une
scrupuleuse sincérité aux reproches de la Com
mission d’enquête ; « au nom de la morale et de la
paix dit-il, je revendique ledroit d’éclairer mes com
patriotes sur les véritables causes et circonstances
de l’explosion de l'épouvantable guerre. La Com
mission composée de M. Maxime Petit, président
de Chambre à la Cour des Comptes, de M. Abel
Lefranc. professeur au Collège de France et de M.
A. Aubin, ancien membre du Conseil de l’Ordre
des Avocats, n’est pas satisfaite. Elle reproche à
M. Demartial la forme de son article ; il revêt dit-
elle le caractère d’un véritable pamphlet. M. Du-
martial s’élève contre le caractère général de cette
accusation et sollicite des preuves précises. La
commission déclare d’autre part que cet article « ne
tend à rien de moins qu’à déconsidérer la France
aux yeux de l'étranger ». M. Demartial ne peut
admettre qu’un Français puisse contribuer à faire
déconsidérer la France, parce qu’il soutient une
opinion qui n’est pas officielle. 11 revendique l’in
tégralité du droit de critique. Enfin la commission
prétend que par l’article sus-désigné, M. Demartial
a mis injustement en péril les intérêts de la patrie.
Comment une appréciation impersonnelle de faits
peut-elle nuire à la France, M. Demartial se le de
mande et nous avec lui.
Non satisfait de ce débat écrit, M. Demartial la
conscience en paix n’hésita pas à comparaître de
vant la Commission d’enquête. De tous côtés lui
arrivèrent des témoignages de sympathie même
de la part d’anciensofficiers et blessés de la Grande
Guerre, parmi lesquels M. Gouttenoirede Toury et
Jean-Richard Bloch, une femme même — soyez be-
nie, Madame par nous toutes — Mme Dispan de
Floran, dontunfilsa été tué à la guerre vintrappe-
lercombien beaucoup moururent avec le suprême es
poir que la vérité serait faite sur les causes de la plus
monstrueuse des guerres. Après ces témoignages et
beaucoup d’autres aussi notoires, implacablement
M. Demartial fut mis à la porte de l’Ordre de la Lé
gion d Honneur... pour une période de 5 ans, par le
jugement du 11 mai 1928.
Et après ? Eh bien, mon Dieu, peut-être que la
Vérité aidant, il y rentrera commandeur! Mais dès
à présent honneur, à cet homme sans honneurs !
Henriette DUMESNIL-HUCHET.
Je dis « nègres » et non « noirs » ; on sait en
effet l’idée péjorative d’infériorité qui s’attache à
ce vocable par opposition à « noir », expression
qui se généralise, par laquelle on désigne seule
ment une autre race reconnue respectable à l’égale
de la nôtre.
Un Français, retour d’Afrique équatoriale, me
racontait donc ceci :
« Quand un blanc s’avise de s’attacher un boy
nègre pour le guidera travers la brousse ou le long
d’un fleuve, il est prévenu, par le garçon, qu’à au
cun prix, il ne sera accompagné au delà de telle ou
telle limite de territoire. C’est une question de di
gnité et de patriotisme. Ce boy appartient à une
tribu, celle-ci occupe un certain territoire que le
boy ne franchira pas, parce qu’il ne veut pas
dit-il, pénétrer chez des sauvages. Le blanc, décon
certé, se voit donc abandonné par ce noir têtu qui
pourtant est son «nègre » dévoué jour et nuit, dès
que la terre des « sauvages » est en vue. Seul
donc, il foule au pied la nouvelle parcelle de
l’immense terre africaine, y trouve bien vite un
autre boy indigène, tout semblable croit-il au pre
mier et continue son voyage. Au retour, comme
on approche du territoire dout le premier nègre
était originaire, le second boy suspend sa marche
et abandonne comme le précédent, son patron
blanc. Pourquoi ? Mais parce que lui, garçon de
la tribu X... ne veut rien avoir à faire avec les
« sauvages » de la tribu Z... Voyons remarque le
blanc, je n’y comprends rien ; ton camarade de la
tribu voisine m’a dit 1a même chose en parlant
des gens de ta propre tribu, pourtant...
... Mais ni l’un, ni l’autre nègre ne comprennent ;
ils s’entêtent à s’ignorer et à rester ennemis jus
qu’à la mort en se traitant mutuellement de « sau
vages ».
N’est-ce pas absurde, idiot concluait le colonial ?
Mon Dieu, pensais-je étonnée de cet étonnement,
mais des millions de blancs sont nègres pareille
ment. H. D. H.
A EBDE, EN HO LLANDE
Le Congrès Mondial des Jeunes pour
la Paix, du 17 au 26 Roût prochain
Les Associations françaises dont lesiioriis suivent
ont dès maintenant donné leur adhésion :
Fédération des Jeunesses Laïques et Républi
caines, Groupe d’Etudes positivistes, La Jeune Ré
publique, Association Populaire Chrétienne pour
la Paix, Mouvement Pacifique Chrétien, Ligue
Mondiale des Jeunes Association de la Paix par le
Droit, Jeunes Théosophes, Comité Français pour
le Service volontaire de Secours au Leichenstem,
Enfants de la Paix, Chevalier de la Paix, Mouve
ment Pacifique Chrétien, Association Catholique
de la Jeunesse Française, Union Catholique
d’Etudes Internationales, Ligue des Sociétés de la
Croix-Rouge, Union Féminine pour la Société des
Nations, Fédération des Etudiants Chrétiens,
Ligue d’Action Universitaire Républicaine et So
cialiste, La Volonté de Paix, Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, Union Universelle de la Jeunesse
Juive, Association des Travailleuses Sociales,
Union Fraternelle des Femmes contre la Guerre,
Le Trait-d’Union, La Table Ronde, Les Jeunesses
Coloniales, Club Camille-Desmoulins, Paris Phare,
Foyer d’Etudes Supranationales, Groupement Uni
versitaire pour la S. D. N., Jeunes Démocrates
Populaires, Sillon Catholique, Société des Amis
Quakers.
VWWV'VV'VV , VVVW\/'VV , VVVA/'V/VVVVWV''A/VWVV\/ , VV
REFERENDUM
Le Mouvement Pacifique Chrétien étant univer
saliste, son siège international peut être trans
féré à l’étranger, sous le contrôle permanent
des membres qui assument la responsabilité
de l'organisation du M. P. U. et de la ges
tion financière de VUniversel sous la gérance
du Fondateur.
Des amis ayant manifesté ce désir pour
l’année 1930, nous prions les membres adhé
rents, actifs, militants et même les abonnés
de nous assisterde leurs conseils, étant donné
que tout souscripteur à le droit d’opposer son
veto à une telle mesure. Les lettres que nous
recevrons à ce sujet seront publiées pour que
chacun puisse prendre part à l’initiative.
(1) Ceux de nos lecteurs désireux de connaître tous les do
cuments de cette affaire, les trouveront exposés dans le n- de
Juin de la revue « Europe » éditée chez Rieder place Saint-
Sulpice, Paris.
)
/
i
30* ANNÉE.
JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1928
-P
TRIMESTRIEL
Fondé en
1898, supprimé par ia censure militaire pendant la Guerre mondiale
Mouoement Pacifique Chrétien
« l’internationale m l’amour »
.
Directeur-Fondateur
RÉDACTION :
Mme Henriette DUMESNIL-HUCHET, Secrétaire du Journal et du M. P. C.
ERMENONVILLE, Général PERCIN* Frédéric BONHOMME, GRILLOT DE GIVRY,
Louis GUÉTANT, Claire GÉNIAUX, Joël THÉZARD, Dr Henry MARIAVÉ.
Dr M. J. ELLIOTT, Mme MARFURT-TORFS, P''Hermann KUTTER
Sophie TEDING van BERKHOUT van TAACK TRAKRANEN
Les articles n'engagent que leurs auteurs
Henri HUCHET.
ADMINISTRATION :
Abonnement
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Un an
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Docteur Mariu» DUMESNIL
Le numéro
O fr. 50
PARIS n• 217.31
38, Avenue Marceau, COURBEVOIE (Seine)
Souscriptions :
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Membre actif 20 francs.
Membre militant.... 50 francs
La Paix et l’Ordre de la Nature
Quand il fut question — il y a 30 ans — de
donner un titre a ce journal, son fondateur
après en avoir examiné un certain nombre,
s’arrêta à celui-ci :1'Universel, voulant signifier
par ce mot le sentiment qu’il avait de l'Unité,
de la relation étroite qui existe non seule
ment entre tous les hommes mais entre l’huma
nité et les autres règnes de la nature, entre
notre terre et les astres jusqu’aux confins de
l’Univers.
C’est donc être fidèle à l’idée mère de l'Uni -
versel à son inspiration initiale que de cher
cher par delà ce que nous englobons habi
tuellement sous le vocable « pacifisme » que
ce soient des éléments d’ordre juridique, poli
tique, économique. moral, religieux, les rela
tions la Paix réelle avec le reste de la vie
humaine et particulièrement avec l’observa
tion ou de la violation des lois de la nature
qui sont les lois fondamentales de la vie et
les règles de la Sagesse.
L’homme est l’enfant terrible de la Créa
tion. Il saccage et détruit sans raison, ou plu
tôt contre toute raison. Quand il est déchaîné,
c’est-à-dire en guerre, la dévastation est le
but même de son activité : moissons et arbres
fruitiers, forêts et pâturages, maisons, usines,
monuments d’art, rien ne trouve grâce devant
le feu, les explosifs, la mitraille. Bêtes et gens
sont massacrés. C’est le comble de la folie dé
vastatrice. Mais ce qu’il fait en masse et de
façon aiguë pendant la guerre, l’homme le
fait moins bruyamment pendant la paix.
Quand il pourchasse pour son plaisir un
cerf inoffensif, quand il Tusille la poétique
alouette ou de petits oiseaux bien inutiles pour
sa nourriture, quand il traque, au point d’en
faire disparaître l’espèce, tous les animaux
dont la plume ou le poil servent à sa parure,
l’homme détruit l’œuvre de la Vie, il se fait
le protagoniste du meurtre, il sème ledésor-
dredans le monde. Et de plus il nourritetdéve-
loppe ses propres instincts de cruauté et de
violence, instincts qui se manifesteront à
l’égard de ses frères humains à la première
occasion.
Malheur à l’homme qui regarde le monde
comme une proie, qui ne voit dans les sites,
les beautés de la nature* dans les arbres ma
gnifiques, dans les bêtes de l’air, de la terre
et de l’eau, que matière à exploitation, qui ne
considère tous les êtres que scus le rapport
du lucre, car il considérera les autres hommes
sous le même angle. Et quand il y verra ma
tière à profit il fera la guerre à ses voisins
pour s’emparer de leur blé, de leurs bestiaux,
de leur pétrole, de leurs navires...
« Celui qui sème le vent récolte la tempête »
dit l’Ecriture. Si l’homme cultive les instincts
de rapacité, d’égoïsme féroce, si sa maxime
est de mettre la force au service de la cupidité,
cette conduite doit fatalement produire un
jour les conflits entre peuples, les massacres,
la guerre...
*
* *
Mais le problème est des plus vastes, car
tout se tient dans l’Univers. Successivement
nous essaierons d’en examiner divers aspects.
Un fait frappe les yeux de quiconque consi
dère quelques instants les industries actuelles :
c’est la perversion de la production, je veux
dire que le travail de la production n’est nul
lement organisé en vue des besoins réels du
consommateur, les industries les plus inutiles
sont souvent celles qui occupent le plus d’ou
vriers tandis que les travaux de première néces
sité manquent de bras ; la surabondance de
certaines denrées et leur détérioration par voie
de conséquence, va de pair avec la disette en
d’autres domaines ; le producteur n’a en vue
que son gain personnel et immédiat, l’inter
médiaire accapare et spécule, le consomma
teur vit au petit bonheur. (l’est l’anarchie de
de la production, de la répartition et de la con
sommation, l’exploitation mutuelle, la lutte
des chiens pour se disputer l’os.
Il n’en doit pas être ainsi dans l’ordre de
la Nature. Si le travail est nécessaire et obli
gatoire, il est aussi nécessaire et obligatoire
que chaque être humain puisse vivre de son
travail, et que l’homme de bonne volonté ne
soit pas aux prises avec la misère tandis que
de stupides oisifs vivent dans le luxe sans
faire aucune œuvre utile.
Mais pourquoi l’homme ordinaire travaille-
t-il? Pour manger, boire, se vêtir, se loger et
s’amuser. Tout d’abord et fondamentalement
l homme travaille pour manger. La question
alimentaire joue donc un rôle de premier plan
dans la vie individuelle et dans la vie sociale
Et si nos habitudes alimentaires sont perver
ties, il se pourrait donc que toute une large
part de la vie sociale s’en trouvât faussée et
que dans une certaine mesure — peut-être
plus grande qu’on ne le croit couramment —■
la fourchette fût le premier engin de guerre.
Commençons donc l’examen de ce pro
blème, nous le poursuivrons dans les pro
chains numéros. Et j’espère que les lecteurs
de l’Universel par leurs critiques ou leurs
réflexions animeront cette étude.
D’abord pourquoi mangeons-nous?
Si nous regardons la majorité de nos sem
blables nous venons que manger est pour eux
une affaire capitale et même ils n’en con
çoivent pas de plus importante. C’est le rite
le plus universel, le plus apprécié et qui ne
connaît que bien peu d’infidèles. La variété
et l’amoncellement des nourritures, la fré
quence et l’abondance des repas, ne sont li
mités ordinairement que par l’état de vacuité
du porte-monnaie La seule pensée d’un jeûne
de vingt-quatre heures fait pâlir la plupart
des gens si attentifs à remplir leur estomac.
Dans l’ensemble donc, on mange pour sou
tenir ses forces et bien au-delà pour satisfaire
son goût, ses appétits, parce que manger et
boire c’est pour la plupart des gens le grand
plaisir de la vie.
Plus ou moins raffiné selon les conditions,
depuis le primitif qui s’empiffre de gros
quartiers de viande qu’il déchire à belles
dents, jusqu’au snob qui soupe à prix d’or
dans les restaurants de luxe, depuis le porte
faix qui estime surtout la quantité de « pi
nard «jusqu’au gourmet qui sj rosit savam
ment la face par 1a dégustation des crus les
plus fins dont l’âge a développé le rare bou
quet, ce désir du bien manger et du bien boire
régit l’alimentation de l’humanité.
Et pourtant, force nous est de dire qu’il y a
là une perversion vitale dont les conséquences
sont désastreuses.
Si l’on étudie, sans parti pris, l’anatomie et
la physiologie, si l’on s’éclaire des données de
l'ethnologie, de la paléontologie, de la phy
siologie comparée (car toutes les sciences bio
logiques devraient être étudiées de pair) on
est forcé d’arriver à cette conclusion.
Le but de l'alimentation, n’est pas de procu
rer à l’homme des sensations agréables, mais
de fournir à son organisme, dans des propor
tions délimitées par ses besoins, des matériaux
réparateurs, des matériaux calorifiques et des
énergies fonctionnelles, nécessaires au bon
fonctionnement de cet organisme.
Il s’ensuit donc que l’alimentation normale,
naturelle, saine, implique :
I 1 * 3 ) un choix de substances alimentaires,
2°) un rationnement judicieux,
3°) une certaine fréquence des repas et l’ob
servation des rythmes naturels.
Ceci paraît simple et c’est pourtant terrible
ment révolutionnaire pour le? habitudes de
la grande majorité des humains. C’est même
une des plus grandes révolutions à opérer.
Nous en poursuivrons l’étude dans les pro
chains numéros. D r M DUMESNIL.
AUX AMIS BE LGES E T HOLLANDAIS
Je remercie les personnes que je n’ai pas eu
l'honneur de rencontrer dans mes visites en
Belgique, lesquelles se sont Jaites un devoir de
m'envoyer le montant de leur souscription
annuelle. Cette fidelité au M. P. C. est très en
courageante, il serait à désirer qu’elle soit un
exemple pour des membres qui oublient trop
souvent que nous sommes aux prises avec de
grandes difficultés financières . H. H.
La
GondamoalioB ne pi. Demarliai
Nous n’avons pas à présenter aux lecteurs de
l'Universel, M. Demartial ; ils ont tous lu son
livre, cette critique logique, impartiale, vigou
reuse, aiguë sans acrimonie qu’est La Mobilisation
des Consciences.
Bien souvent nous avons écrit ici ce que nous
pensions de la probité de l’oeuvre et de l’homme ;
maintes fois nous avons exprimé notre sympa
thique admiration pour ce haut fonctionnaire
(M. Dernartialestancien sous-directeur au Ministère
des Colonies) — qui, au mépris de ses propres in
térêts a préféré servir sa conscience. La condam
nation dont il vient d’être l’objet 1 honore grande
ment et la vérité étouffée qu’il sert sans défaillance
n’en mourra pas.au contraire ; celte sanction inj us-
tifîée fera naître des soupçons dans tous les esprits
droits et redonnera à cette question des Responsa
bilités un caractère d’actualité qu’elle menaçait de
perdre au milieu de l’indifférence du public ; son
importance démentie même, par un certain nombre
de pacifistes, va s’en trouver renforcée puisque le
Président de La République, le Garde des Sceaux,
Ministre de la Justice et le Grand Chancelier
daignent si activement s’en occuper. Mais venous
aux faits.
Par décret du 1 I mai 1928, M. Demartial, ancien
sous-directeur au Ministère des Colonies, Officier
de la Légion d’Honneur du 25 janvier 1912 « est
suspendu pendant cinq ans, à compter de la date de
la notification du présent décret, de l’exercice de ses
droits et prérogatives attachés à la quahlé d'Officier
de la Légion d'Honneur et privé , en outre, pendant
le même laps de temps du droit de porter toute autre
décoration française ou étrangère, ressortissant à
la Grande Chancellerie. »
Pourquoi cette mesure ?
Parce qu’un article de M. Demarliai, ayant trait
à la question des responsabilités de la guerre de
1914 a été reproduit dans la revue américaine
« Current Hislory » de mars 1926. Cet article avait
été publié en français dans la revue « Evolution».
Intitulé par M. Demartial: L’Etat de la question
des responsabilités de la guerre en France ; ce titre
fut à son insu, modifié comme suit en Amérique :
« Un français frappe d’un blâme, la France, la
Russie et l'Angleterre.
C’était unesubstitution on ne peut plus malheu
reuse mais à laquelle, M. Demartial était absolu
ment étranger comme il l’a lui même écrit au
Grand Chancelier dans sa lettre du 1 er novembre
1927(1). D’autres lettres suivirent Ie8janvier 1928,
le 1 er février 1928 et, le 13 avril 1928. M. Demar
tial y répondit point par point et avec une
scrupuleuse sincérité aux reproches de la Com
mission d’enquête ; « au nom de la morale et de la
paix dit-il, je revendique ledroit d’éclairer mes com
patriotes sur les véritables causes et circonstances
de l’explosion de l'épouvantable guerre. La Com
mission composée de M. Maxime Petit, président
de Chambre à la Cour des Comptes, de M. Abel
Lefranc. professeur au Collège de France et de M.
A. Aubin, ancien membre du Conseil de l’Ordre
des Avocats, n’est pas satisfaite. Elle reproche à
M. Demartial la forme de son article ; il revêt dit-
elle le caractère d’un véritable pamphlet. M. Du-
martial s’élève contre le caractère général de cette
accusation et sollicite des preuves précises. La
commission déclare d’autre part que cet article « ne
tend à rien de moins qu’à déconsidérer la France
aux yeux de l'étranger ». M. Demartial ne peut
admettre qu’un Français puisse contribuer à faire
déconsidérer la France, parce qu’il soutient une
opinion qui n’est pas officielle. 11 revendique l’in
tégralité du droit de critique. Enfin la commission
prétend que par l’article sus-désigné, M. Demartial
a mis injustement en péril les intérêts de la patrie.
Comment une appréciation impersonnelle de faits
peut-elle nuire à la France, M. Demartial se le de
mande et nous avec lui.
Non satisfait de ce débat écrit, M. Demartial la
conscience en paix n’hésita pas à comparaître de
vant la Commission d’enquête. De tous côtés lui
arrivèrent des témoignages de sympathie même
de la part d’anciensofficiers et blessés de la Grande
Guerre, parmi lesquels M. Gouttenoirede Toury et
Jean-Richard Bloch, une femme même — soyez be-
nie, Madame par nous toutes — Mme Dispan de
Floran, dontunfilsa été tué à la guerre vintrappe-
lercombien beaucoup moururent avec le suprême es
poir que la vérité serait faite sur les causes de la plus
monstrueuse des guerres. Après ces témoignages et
beaucoup d’autres aussi notoires, implacablement
M. Demartial fut mis à la porte de l’Ordre de la Lé
gion d Honneur... pour une période de 5 ans, par le
jugement du 11 mai 1928.
Et après ? Eh bien, mon Dieu, peut-être que la
Vérité aidant, il y rentrera commandeur! Mais dès
à présent honneur, à cet homme sans honneurs !
Henriette DUMESNIL-HUCHET.
Je dis « nègres » et non « noirs » ; on sait en
effet l’idée péjorative d’infériorité qui s’attache à
ce vocable par opposition à « noir », expression
qui se généralise, par laquelle on désigne seule
ment une autre race reconnue respectable à l’égale
de la nôtre.
Un Français, retour d’Afrique équatoriale, me
racontait donc ceci :
« Quand un blanc s’avise de s’attacher un boy
nègre pour le guidera travers la brousse ou le long
d’un fleuve, il est prévenu, par le garçon, qu’à au
cun prix, il ne sera accompagné au delà de telle ou
telle limite de territoire. C’est une question de di
gnité et de patriotisme. Ce boy appartient à une
tribu, celle-ci occupe un certain territoire que le
boy ne franchira pas, parce qu’il ne veut pas
dit-il, pénétrer chez des sauvages. Le blanc, décon
certé, se voit donc abandonné par ce noir têtu qui
pourtant est son «nègre » dévoué jour et nuit, dès
que la terre des « sauvages » est en vue. Seul
donc, il foule au pied la nouvelle parcelle de
l’immense terre africaine, y trouve bien vite un
autre boy indigène, tout semblable croit-il au pre
mier et continue son voyage. Au retour, comme
on approche du territoire dout le premier nègre
était originaire, le second boy suspend sa marche
et abandonne comme le précédent, son patron
blanc. Pourquoi ? Mais parce que lui, garçon de
la tribu X... ne veut rien avoir à faire avec les
« sauvages » de la tribu Z... Voyons remarque le
blanc, je n’y comprends rien ; ton camarade de la
tribu voisine m’a dit 1a même chose en parlant
des gens de ta propre tribu, pourtant...
... Mais ni l’un, ni l’autre nègre ne comprennent ;
ils s’entêtent à s’ignorer et à rester ennemis jus
qu’à la mort en se traitant mutuellement de « sau
vages ».
N’est-ce pas absurde, idiot concluait le colonial ?
Mon Dieu, pensais-je étonnée de cet étonnement,
mais des millions de blancs sont nègres pareille
ment. H. D. H.
A EBDE, EN HO LLANDE
Le Congrès Mondial des Jeunes pour
la Paix, du 17 au 26 Roût prochain
Les Associations françaises dont lesiioriis suivent
ont dès maintenant donné leur adhésion :
Fédération des Jeunesses Laïques et Républi
caines, Groupe d’Etudes positivistes, La Jeune Ré
publique, Association Populaire Chrétienne pour
la Paix, Mouvement Pacifique Chrétien, Ligue
Mondiale des Jeunes Association de la Paix par le
Droit, Jeunes Théosophes, Comité Français pour
le Service volontaire de Secours au Leichenstem,
Enfants de la Paix, Chevalier de la Paix, Mouve
ment Pacifique Chrétien, Association Catholique
de la Jeunesse Française, Union Catholique
d’Etudes Internationales, Ligue des Sociétés de la
Croix-Rouge, Union Féminine pour la Société des
Nations, Fédération des Etudiants Chrétiens,
Ligue d’Action Universitaire Républicaine et So
cialiste, La Volonté de Paix, Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, Union Universelle de la Jeunesse
Juive, Association des Travailleuses Sociales,
Union Fraternelle des Femmes contre la Guerre,
Le Trait-d’Union, La Table Ronde, Les Jeunesses
Coloniales, Club Camille-Desmoulins, Paris Phare,
Foyer d’Etudes Supranationales, Groupement Uni
versitaire pour la S. D. N., Jeunes Démocrates
Populaires, Sillon Catholique, Société des Amis
Quakers.
VWWV'VV'VV , VVVW\/'VV , VVVA/'V/VVVVWV''A/VWVV\/ , VV
REFERENDUM
Le Mouvement Pacifique Chrétien étant univer
saliste, son siège international peut être trans
féré à l’étranger, sous le contrôle permanent
des membres qui assument la responsabilité
de l'organisation du M. P. U. et de la ges
tion financière de VUniversel sous la gérance
du Fondateur.
Des amis ayant manifesté ce désir pour
l’année 1930, nous prions les membres adhé
rents, actifs, militants et même les abonnés
de nous assisterde leurs conseils, étant donné
que tout souscripteur à le droit d’opposer son
veto à une telle mesure. Les lettres que nous
recevrons à ce sujet seront publiées pour que
chacun puisse prendre part à l’initiative.
(1) Ceux de nos lecteurs désireux de connaître tous les do
cuments de cette affaire, les trouveront exposés dans le n- de
Juin de la revue « Europe » éditée chez Rieder place Saint-
Sulpice, Paris.
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