Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1909-09-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 septembre 1909 05 septembre 1909
Description : 1909/09/05 (N36). 1909/09/05 (N36).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285373r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/03/2020
I DEPOT LE* AL
i. siu-mvm !.
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“ge ' “g “PP I Anneo 190 '
e Petit Havre -
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
ILLUSTRE
Huit Pages : C INQ Centimes.
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
II e Année. N° 36. Dimanche 5 Sept. 1909.
Administration : 35, Rue Fontenelle
I.E IAVEE
Parait chaque Semaine.
3. — Ils montent l’escalier du Louvre avec recueillement. En
entrant dans une des salles, ils ouvrent des yeux immenses.
— Que de tableaux! Que de tableaux!... murmure Bobinard ex
tasié.
— Faut voir tout ça? s’inquiéta l’épouse.
1. — Bobinard et son épouse, deux braves paysans récem
ment débarqués dans la capitale pour en visiter les cu
riosités, ont résolu d’aller voir le Musée du Louvre.
2. — Ils ont mis leurs plus beaux atours ; Bobinard a arboré
un chapeau haute forme, “meuble de famille, qu’il tient de son
grand-père. Madame a le chef surmonté d’un extravagant
chapeau à fleurs, et tous deux sont chaussés de solides souliers
fei rés.
4. — Bobinard n’a pas plutôt mis le pied sur le parquet
magnifiquement ciré qu’il exécute un écart formidable,
se cramponne à son épouse qu’il fait pirouetter et parvient
enfin au prix des plus grands efforts à retrouver son
équilibre.
5. — C’est tes souliers ! dit la bonne femme.
— Pas du tout, s’écrie Bobinard, c’est le plancher ! Pourquoi
qu’ils l’ont frotté comme ça?...
— Fais bien attention à c’t’heure... Ces Parisiens l’ont fait
exprès pour- faire tomber les pésans... Ar’gardons pas les ta
bleaux, ar’gardonsà nos pieds, ou sans ça j’allons nous étaler!
6. — Mais en passant devant un Rubens, l’épouse ne peut s’em
pêcher de lever le nez.
— Oh! Joutes ces grosses dames! s’écrie-t-elle scandalisée. Ro-
binard, à son tour, regarde en l’air..
— Oh! ah! oh!... clame-t-il...
7. _ Oye! Aye! Aye!... Pif!... Paf!... Zimm!... pouf!... Les
deux époux, entraînés dans une glissade effrénée font mille
contorsions pour garder leur équilibre et finissent par
tomber tous deux du côté pile...
4 .S.a LE CONCOURS DES TAROTS ■■■. ,L ÆL. 500 PRIX vaPEun
8. — Assis parterre l’un devant l’autre, ils se regardent ahuris.
— Ça devait arriver! ronchonne l’épouse.
— Si je me suis endommagé quelque chose, hurla Bobinard, je
leur z y réclame des dommages intérêts !... Enfin, après des ef
forts désespérés, ils parviennent à se relever.
9. — C’est extraordinaire!... répète l’épouse en se frottant
énergiquement la partie endolorie... Tous ces gens autour de
nous circulent sans tomber !... Comment qu’y font ?...
— Y doivent avoir des patins sous les pieds, répond l’é
poux, j’vas m’en informer.
(Lire la suite page 2.}
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e Petit Havre -
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
ILLUSTRE
Huit Pages : C INQ Centimes.
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
II e Année. N° 36. Dimanche 5 Sept. 1909.
Administration : 35, Rue Fontenelle
I.E IAVEE
Parait chaque Semaine.
3. — Ils montent l’escalier du Louvre avec recueillement. En
entrant dans une des salles, ils ouvrent des yeux immenses.
— Que de tableaux! Que de tableaux!... murmure Bobinard ex
tasié.
— Faut voir tout ça? s’inquiéta l’épouse.
1. — Bobinard et son épouse, deux braves paysans récem
ment débarqués dans la capitale pour en visiter les cu
riosités, ont résolu d’aller voir le Musée du Louvre.
2. — Ils ont mis leurs plus beaux atours ; Bobinard a arboré
un chapeau haute forme, “meuble de famille, qu’il tient de son
grand-père. Madame a le chef surmonté d’un extravagant
chapeau à fleurs, et tous deux sont chaussés de solides souliers
fei rés.
4. — Bobinard n’a pas plutôt mis le pied sur le parquet
magnifiquement ciré qu’il exécute un écart formidable,
se cramponne à son épouse qu’il fait pirouetter et parvient
enfin au prix des plus grands efforts à retrouver son
équilibre.
5. — C’est tes souliers ! dit la bonne femme.
— Pas du tout, s’écrie Bobinard, c’est le plancher ! Pourquoi
qu’ils l’ont frotté comme ça?...
— Fais bien attention à c’t’heure... Ces Parisiens l’ont fait
exprès pour- faire tomber les pésans... Ar’gardons pas les ta
bleaux, ar’gardonsà nos pieds, ou sans ça j’allons nous étaler!
6. — Mais en passant devant un Rubens, l’épouse ne peut s’em
pêcher de lever le nez.
— Oh! Joutes ces grosses dames! s’écrie-t-elle scandalisée. Ro-
binard, à son tour, regarde en l’air..
— Oh! ah! oh!... clame-t-il...
7. _ Oye! Aye! Aye!... Pif!... Paf!... Zimm!... pouf!... Les
deux époux, entraînés dans une glissade effrénée font mille
contorsions pour garder leur équilibre et finissent par
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4 .S.a LE CONCOURS DES TAROTS ■■■. ,L ÆL. 500 PRIX vaPEun
8. — Assis parterre l’un devant l’autre, ils se regardent ahuris.
— Ça devait arriver! ronchonne l’épouse.
— Si je me suis endommagé quelque chose, hurla Bobinard, je
leur z y réclame des dommages intérêts !... Enfin, après des ef
forts désespérés, ils parviennent à se relever.
9. — C’est extraordinaire!... répète l’épouse en se frottant
énergiquement la partie endolorie... Tous ces gens autour de
nous circulent sans tomber !... Comment qu’y font ?...
— Y doivent avoir des patins sous les pieds, répond l’é
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