Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1909-01-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 janvier 1909 17 janvier 1909
Description : 1909/01/17 (N3). 1909/01/17 (N3).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285346v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
Le Petit Havre
. II LUSTRE
EN VENTE. ... ... EN VENTE:
Dans tous les Dépôts du PETIT HAÏ.^ Huit Pages Z C I N O Centimes. Dans tous les Dépôts du PETIT HAm
(P Année. N° 3. Dimanche n Janu. 1909. Administration : 35, Rue Fontenelle PaPOtt ChOQUO Semaine.
Am Is ü 4 V e Bs 7
•M MR =================================
LA FEMME "BANDIT, par Nadal
G.
oph
geosal
Alors Paméla l'Escarola résolut d'infliger à cette pures
Son Excellence le gran duc Paneseff de Po
Une autre fois. ce fut la riche affaire
de son prisonnier.
I/8e
Ce numéro contient
un supplément gratuit
MYSTERIEUSE
8. — C est ainsi que la jeune bandit, par ces audacieux exoloits,
terrorisait tout le pays. La police était sur les dents, le brigadier de
gendarmerie Vateficholi lui-même, un lapin pourtant, qui avait opéré
103 arrestations de bandits fameux, qui arrêtait les pendules et les
réveille-matin, rien qu’en les regardant. dut se déclarer impuissant. Et
dans le maquis, la Marée-chaussée avait beau se déchausser pour ne
pas faire de bruit et surprendre Paméla au gîte, elle ne trouvait rien
de rien.
5.—.. sous la menace ueaeux pistolets. Elle leva les bras pendant que
Paméla explorait ses pocheset en retirait porte-monnaie et porte-feuille.
Malheureusement, elle ne trouva en tout et pour tout que 6 fr. 45 dans
le porte-monnaie, une note de la blanchisseuse et une entrée de fa
veur pour l'intérieur de l'obélisque dans le porte-feuille. Il n’y avait
même ras de quor se payer deux douzaines de saucisses plates!
pour ne pas recevoir quelques che
vrotines dans le cervelet.
A. — Ce fut un délicieux matin que Mlle Philarmonique Patarasseeut,
avec un voisin, M. Emollient Moularide, une de ces explications que je quali
fierai sans hésiter de « aux petits oignons » ! Pourquoi ? je ne m’en sou
viens pas : mais Philarmonique, qui, à une musculature redoutable, joignait
une méchanceté de brochet, flanqua à ce pauvre Emoi ient une telle râclée
qu’on fut obligé de le transporter à l’hôpital des chiens, le seul hepital qui
itt proche. Plainte fut déposée. " . ' —
d'Excellence un terrible supplice de son invention : le supplice
de la toupie. Elle ficela solidement. à l'aide de 680 mètres de
ficelle, le pauvre Pabeseff dePognonskisur un gros pieu, pointu
d’un côté. Puis d'un effort herculéen, elle le dressa contre la,
paroi d'un rocher et enroula une solide corde autour dubusts
9. — Ça durerait encore, si un homme extraordinaire, qui joignait la ruse du re-
nard à la force du lion, un type qui s’intitulait modestement < Champion du Monde
amateur des détectives », le chevalier Tapaféni de Ferlidio, ne s était mis dans la
noix de coco l’idée de capturer, à lui tout seul, la terrible Paméla l'Escarola. Il s’é
quipa à sa façon et en fait d’armes n’emporta qu’une gigantesque épuisette, fa
briquée avec une solide perche au bout de laquelle il avait fixé un vieux tonneau...
(Lire la suite page 2:)
- , qui pendant ces préparatifs poussait des cris de marcassin. Cela
fait elle se recula, tenant dans ses mains puissantes le bout de la corde
etrrran! tirant violemment, elle fit pivoter le pauvre grand duc, change
en touoie n tourna de cette façon pendant quatorze heures trois quarts,
aua id il faisait mine de s’arrêter, la terrible Paméla activait sa marche avec
un fouet de charretier !
=
3
gnonski, qui vouu uu. , Peindre au blanc de céruse les fameux
merles de Corse, histoire d’en faire des merles blancs, eut le malheur de s’approcher, a la
tombée de la nuit, près du repaire de la terrible Paméla l’Escarola qui l’aperçut. « Haut
les mains' s’écria-t-elle en lui braquant ses < eux pistolets sur la poitrine. Haut les mains 1
ou je te crève la paillasse!» Et Son Excellence lit ce que beaucoup auraient fait...
2. — La police s’en mêla et Mlle Patarasse aurait sûrement
pigé 3 mois de prison, si, n'ayant aucun goût pour la paille
moiSie des cachots, elle n'avait jugé malin pour se déro
ber aux recherches de la police, de se carapater en Corse,
dans le maquis, terrain inculte — —=—-
ou tous tes bandits et... — —1.7
* 1
|
3. — ... brigands se cachent facilement. La. elle élut domicile dans une caverne qu'elle
garnit de quelques meubles boiteux achetés au village le plus proche, et, pour se procurer des
ressources, se fit femme bandit, simblement sous le nom de Paméla l’Escarola. Elle avait lu,
jadis, comment les brigands célèbres: Fra Diabolo, Scaferlati, Bella-Barba; eto., etc., procé
daient, quand ils voulaient dévaliser les voyageurs attardés. Les premiers essais furent ma-
ladroits mais au bout de quelques semaines, elle savait « y faire », je vous le certifie. C'est
--ainsi qu’elle arrêta, à elle seule, un riche Anglais, l’ho-- • 3 n -
Y norable Jem Cavall’et son épouse qui excursionnalent dans — 77"
) tte partie delà Corsa Ils durent payer la forte somme I / .
. II LUSTRE
EN VENTE. ... ... EN VENTE:
Dans tous les Dépôts du PETIT HAÏ.^ Huit Pages Z C I N O Centimes. Dans tous les Dépôts du PETIT HAm
(P Année. N° 3. Dimanche n Janu. 1909. Administration : 35, Rue Fontenelle PaPOtt ChOQUO Semaine.
Am Is ü 4 V e Bs 7
•M MR =================================
LA FEMME "BANDIT, par Nadal
G.
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geosal
Alors Paméla l'Escarola résolut d'infliger à cette pures
Son Excellence le gran duc Paneseff de Po
Une autre fois. ce fut la riche affaire
de son prisonnier.
I/8e
Ce numéro contient
un supplément gratuit
MYSTERIEUSE
8. — C est ainsi que la jeune bandit, par ces audacieux exoloits,
terrorisait tout le pays. La police était sur les dents, le brigadier de
gendarmerie Vateficholi lui-même, un lapin pourtant, qui avait opéré
103 arrestations de bandits fameux, qui arrêtait les pendules et les
réveille-matin, rien qu’en les regardant. dut se déclarer impuissant. Et
dans le maquis, la Marée-chaussée avait beau se déchausser pour ne
pas faire de bruit et surprendre Paméla au gîte, elle ne trouvait rien
de rien.
5.—.. sous la menace ueaeux pistolets. Elle leva les bras pendant que
Paméla explorait ses pocheset en retirait porte-monnaie et porte-feuille.
Malheureusement, elle ne trouva en tout et pour tout que 6 fr. 45 dans
le porte-monnaie, une note de la blanchisseuse et une entrée de fa
veur pour l'intérieur de l'obélisque dans le porte-feuille. Il n’y avait
même ras de quor se payer deux douzaines de saucisses plates!
pour ne pas recevoir quelques che
vrotines dans le cervelet.
A. — Ce fut un délicieux matin que Mlle Philarmonique Patarasseeut,
avec un voisin, M. Emollient Moularide, une de ces explications que je quali
fierai sans hésiter de « aux petits oignons » ! Pourquoi ? je ne m’en sou
viens pas : mais Philarmonique, qui, à une musculature redoutable, joignait
une méchanceté de brochet, flanqua à ce pauvre Emoi ient une telle râclée
qu’on fut obligé de le transporter à l’hôpital des chiens, le seul hepital qui
itt proche. Plainte fut déposée. " . ' —
d'Excellence un terrible supplice de son invention : le supplice
de la toupie. Elle ficela solidement. à l'aide de 680 mètres de
ficelle, le pauvre Pabeseff dePognonskisur un gros pieu, pointu
d’un côté. Puis d'un effort herculéen, elle le dressa contre la,
paroi d'un rocher et enroula une solide corde autour dubusts
9. — Ça durerait encore, si un homme extraordinaire, qui joignait la ruse du re-
nard à la force du lion, un type qui s’intitulait modestement < Champion du Monde
amateur des détectives », le chevalier Tapaféni de Ferlidio, ne s était mis dans la
noix de coco l’idée de capturer, à lui tout seul, la terrible Paméla l'Escarola. Il s’é
quipa à sa façon et en fait d’armes n’emporta qu’une gigantesque épuisette, fa
briquée avec une solide perche au bout de laquelle il avait fixé un vieux tonneau...
(Lire la suite page 2:)
- , qui pendant ces préparatifs poussait des cris de marcassin. Cela
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aua id il faisait mine de s’arrêter, la terrible Paméla activait sa marche avec
un fouet de charretier !
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gnonski, qui vouu uu. , Peindre au blanc de céruse les fameux
merles de Corse, histoire d’en faire des merles blancs, eut le malheur de s’approcher, a la
tombée de la nuit, près du repaire de la terrible Paméla l’Escarola qui l’aperçut. « Haut
les mains' s’écria-t-elle en lui braquant ses < eux pistolets sur la poitrine. Haut les mains 1
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2. — La police s’en mêla et Mlle Patarasse aurait sûrement
pigé 3 mois de prison, si, n'ayant aucun goût pour la paille
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ber aux recherches de la police, de se carapater en Corse,
dans le maquis, terrain inculte — —=—-
ou tous tes bandits et... — —1.7
* 1
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3. — ... brigands se cachent facilement. La. elle élut domicile dans une caverne qu'elle
garnit de quelques meubles boiteux achetés au village le plus proche, et, pour se procurer des
ressources, se fit femme bandit, simblement sous le nom de Paméla l’Escarola. Elle avait lu,
jadis, comment les brigands célèbres: Fra Diabolo, Scaferlati, Bella-Barba; eto., etc., procé
daient, quand ils voulaient dévaliser les voyageurs attardés. Les premiers essais furent ma-
ladroits mais au bout de quelques semaines, elle savait « y faire », je vous le certifie. C'est
--ainsi qu’elle arrêta, à elle seule, un riche Anglais, l’ho-- • 3 n -
Y norable Jem Cavall’et son épouse qui excursionnalent dans — 77"
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