Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1908-07-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 juillet 1908 05 juillet 1908
Description : 1908/07/05 (N27). 1908/07/05 (N27).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285318j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
Le Petit Havre
EN VENTE : . ILLUSTRE orva ttan EN VenrE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE Huit Pages Z C IN Q Centimes. M7Z7 + Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
fO r Année. N 27. Dimanche 5 Juillet > 908. Administration : 35, Rue Fontenelle 7 P(I Hllt ChQ(]U6 Ssmcilno,
GAÎTÉS DE L'AUTODUS. LES COCHONS D'INDE
LES
rouler avec son
per un juron et
de l’assommer.
étaient en train
"r
vagants
Illustrations de
R. THOMEN
La paysanne, définitivement installée, regarde tous ces gens qui rient ; elle roule des yeux furi-
Texte de
LE CHEVALIER
6. — Il file apeuré, et chaque fois qu’il frôle un des voyageurs, celui-ci
pousse un cri et bondit à son tour. On dirait que tous les gens de l’autobus
reçoivent, l’un après l’autre, quelque décharge électrique qui les fait
sauter.
Le conducteur se demande ce que cela signifie...
3. — Enfin la paysanne, lancée de mains en mains, telle une
balle, arrive au fond de l’autobus. Il y a deux places libres, à
côté l’une de l’autre. La bonne femme s'assied dans la première,
et dans l’autre dépose son panier. Elle a mis l’autobus en joie;
autour d’elle, tout le monde se tord.
Le véhicule s’ébranle. La paysanne, mal en équilibre, va
manier sur un gros monsieur qui laisse échap-
, a repousse sur une dame maigre, en face, la
quelle se met aussitôt à hurler comme si trente-six apaches
«Est-ce que tous ces gens-là ont la danse de Saint-Guy? Il faut croire que ces maniaques se sont donné le mot
pour monter tous ensemble dans mon autobus ! » Cependant le cochon d'Inde arrive au bout de la banquette,
saute par terre, et alors les voyageurs l’aperçoivent. C’est un effroi général. — Un rat!... hurle-t-on... Un rat
dans l’autobus !... Affolement, cris, bousculades. La dame sèche gigotte éperdument, en proie à une crise
de nerfs. [Lire la suite page 2.)
5 —- L'un d’eux, même, parvient à soulever le couvercle du panier, et passe son
museau de rat dans l’entrebâillement. Il considère un instant tout ce monde qui
l’entoure; puis, prenant un parti, il sort du panier, saute sur la banquette et file
derrière les voyageurs. La voisine de la paysanne, sentant derrière elle quelque
chose qui passe en lui chatouillant le dos, pousse un cri aigu, saute en l’air comme
poussée par un ressort et regarde anxieusement sur la banquette, cherchant qui
a pu lui causer cet émoi. Mais le cochon d’Inde est déjà loin.
7. — ... il re “ garde en l’air, se penche pour inspecter le plancher, et ne voyant rien d’insolite, se dit
Est-ce que tous ces gens-là ont la danse de Saint-
I. — L'autobus vient de stopper; une paysanne monte
dedans toute effarée, portant un gros panier à son bras.
Elle regarde autour d’elle. — Où qu’y a de la place ? s’in
forme-t-elle. — Là-bas, au fond! lui dit le conducteur.
Et elle s’avance en trébuchant.
EN VENTE : . ILLUSTRE orva ttan EN VenrE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE Huit Pages Z C IN Q Centimes. M7Z7 + Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
fO r Année. N 27. Dimanche 5 Juillet > 908. Administration : 35, Rue Fontenelle 7 P(I Hllt ChQ(]U6 Ssmcilno,
GAÎTÉS DE L'AUTODUS. LES COCHONS D'INDE
LES
rouler avec son
per un juron et
de l’assommer.
étaient en train
"r
vagants
Illustrations de
R. THOMEN
La paysanne, définitivement installée, regarde tous ces gens qui rient ; elle roule des yeux furi-
Texte de
LE CHEVALIER
6. — Il file apeuré, et chaque fois qu’il frôle un des voyageurs, celui-ci
pousse un cri et bondit à son tour. On dirait que tous les gens de l’autobus
reçoivent, l’un après l’autre, quelque décharge électrique qui les fait
sauter.
Le conducteur se demande ce que cela signifie...
3. — Enfin la paysanne, lancée de mains en mains, telle une
balle, arrive au fond de l’autobus. Il y a deux places libres, à
côté l’une de l’autre. La bonne femme s'assied dans la première,
et dans l’autre dépose son panier. Elle a mis l’autobus en joie;
autour d’elle, tout le monde se tord.
Le véhicule s’ébranle. La paysanne, mal en équilibre, va
manier sur un gros monsieur qui laisse échap-
, a repousse sur une dame maigre, en face, la
quelle se met aussitôt à hurler comme si trente-six apaches
«Est-ce que tous ces gens-là ont la danse de Saint-Guy? Il faut croire que ces maniaques se sont donné le mot
pour monter tous ensemble dans mon autobus ! » Cependant le cochon d'Inde arrive au bout de la banquette,
saute par terre, et alors les voyageurs l’aperçoivent. C’est un effroi général. — Un rat!... hurle-t-on... Un rat
dans l’autobus !... Affolement, cris, bousculades. La dame sèche gigotte éperdument, en proie à une crise
de nerfs. [Lire la suite page 2.)
5 —- L'un d’eux, même, parvient à soulever le couvercle du panier, et passe son
museau de rat dans l’entrebâillement. Il considère un instant tout ce monde qui
l’entoure; puis, prenant un parti, il sort du panier, saute sur la banquette et file
derrière les voyageurs. La voisine de la paysanne, sentant derrière elle quelque
chose qui passe en lui chatouillant le dos, pousse un cri aigu, saute en l’air comme
poussée par un ressort et regarde anxieusement sur la banquette, cherchant qui
a pu lui causer cet émoi. Mais le cochon d’Inde est déjà loin.
7. — ... il re “ garde en l’air, se penche pour inspecter le plancher, et ne voyant rien d’insolite, se dit
Est-ce que tous ces gens-là ont la danse de Saint-
I. — L'autobus vient de stopper; une paysanne monte
dedans toute effarée, portant un gros panier à son bras.
Elle regarde autour d’elle. — Où qu’y a de la place ? s’in
forme-t-elle. — Là-bas, au fond! lui dit le conducteur.
Et elle s’avance en trébuchant.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.8%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.8%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k3285318j/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k3285318j/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k3285318j/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k3285318j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k3285318j
Facebook
Twitter