Presse et revues
7 pages
Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1908-03-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 mars 1908 22 mars 1908
Description : 1908/03/22 (N12). 1908/03/22 (N12).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285305x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
Le Petit Havre
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
Huit Pages : CINQ Centim
/0° Année. No 12. Dimanche 22 Mars 1908.
Administration : 35, Rue Fontenelle
I.E: HAVRE
pgPOT EN VENTE
' sim , Dans pus les Dépôts An PETIT HAVRE
*\2-
AnP
======
190 » —
^^Paratt chaque Semaine.
parapluie fiatta, très agréablement,
la vue de M. l’Anguille et de Mlle
Rosette dite « la Fleur des Fortifs »,
ses remplaçants à la table de marbre.
se mariaient
(Lire la suite page 2.)
par exemple. v’Ià qu’est vio-
Mais c’est le parapluie à la
mois se passèrent, quand tout à coup retentit dans Paris la
nouvelle de ce crime atroce d’un gamin de quarante-trois
ans, qui avait découpé sa concierge en 657 morceaux, qu’il
avait lâchement abandonnés dans la Seine. Immédiatement
des fouilles furent pratiquées dans le fleuve, et voilà qu’un
beau matin, des scaphandriers remontèrent au milieu d’un
tas de choses inommables, un objet long et mince...
agréablement. Un mois, deux
9. — ... de stupéfaction devant le « parapluie
de Marie-Antoinette ».
Marie, que v’Ià dans c’te cage en verre... C'est
pas Dieu possible !... J’me-trompe point... V’là
ben les trois noms d’ma femme sur le man
che !...
3. — Heras!... Il avait peu l'habitude de traîner avec lui les vains orne
ments de notre civilisation ; et bientôt, oublié dans un bar, le somptueux
—Ah!ben!
lent, se dit-il.
Voir dans MADOLE NUIT Chansonnette
ce numéro MIHMUIL DE NUI I marche
5. — ... que M. l’Anguille proposa de prendre au
Point-du-Jour, ce qui fut accepté avec l’enthousiasme d'un gosier
profondément altéré. En prenant le bateau au pont des Tuileries,
Mlle Rosette, qui tenait le précieux parapluie, fit un faux pas et
le laissa choir dans les eaux verdâtres de la Seine, ce qui valut à
la charmante enfant d’être gratifiée de quelques épithètes zoolo
giques, où tous les noms du règne animal... a
8. —Chacun se précipita et chacun put lire sur le manche cette inscription effacée par le
temps ! « A ma Reine-Marie-Antoinette. » Le doute n'était, en effet, plus permis... On
s’extasia sur l’excellence des étoffes du temps jadis qui avait permis à celle de ce pa
rapluie de se conserver pendant plus de cent ans au fond de la Seine. On dressa un pro
cès-verbal, et l’objet précieux fut transporté, en grande pompe, au Musée Mascaradet
où il fut placé dans une vitrine spéciale.
Six mois après, le père Virieu, ayant été de nouveau appelé à Paris, résolut, pour tuer
te temps, de visiter ce musée, et resta figé...
s'rait épatant pour la Mi-Carême...
Alors ?... Ça va ?... j’pose cinq dessus
et on s’barre ?... Tu parles !... observa
— Ehàl... Rosette, murmura M. l’Anguille, pige-tu c'pépin.
droite, qu’a l’air veuf de son proprio... si qu’on l’adopterait ?,
— Tu parles!... répondit judicieusement Mlle Rosette.
Et le concours A C|I UAIIITTE auquel soni attribués de
très simple de LH OILIIUULI I L NOMBREUX PRIX DE VALEUR
finement la « Fleur d.s fortifs ». Et voilà comment le parapluie des chastes fiançailles au pere Vr
passa aux mains profanes de M. l’Anguille qui le trimbaia glorieusement de la Bastille a la Made
leine le jour de la Mi-Carême dernière. , • .
Cependant, une si belle journée ne pouvait s’achever sans un saladier de vin chaud...
1. — Eh, mon homme... quoi donc c’est-i que i’vas faire de c’te viese r Ra Aettbçuraasimes ‘ 4
manda la mère Virieu (Reine-Marie n oine te a^ Virien?.. A s’en va de partout... Peut-on, ben 2. — Huit jours après, le père Virieux revenait de chez Ri-
qu’à sen vad’P artont des choses pareilles T’es toujours la même !... Dis donc plutôt qu c est flard avec le corsage de sa femme et le parapluie tout flam-
au’t’el’asassez vue c’te robe Eh P ben moué, j’te dis qu’alle est encore très bonne, et pis que tu bant neuf, l’étoffe de la jupe ayant largement suffi à le recou-
veux pus la mettre, j’m’en vas faire recouvrir avec, not’ parapluie d’iiançaiUes. "A quelque temps de là, devant aner a Paris, le bonhomme,
ait ses plus beaux habits et partit tout heureux d’étrenner son
------ oeau parapluie.
7. — ... que l’on reconnut à sa forme pour être un pa
rapluie. En l’examinant de plus près, l’un des assistants
poussa un cri de surprise...
— Messieurs, dit-il gravement en se découvrant, le
plus grand des hasards vient de faire tomber entre nos
mains une relique dont la ville de Paris aura le droit de
s’enorgueillir. Ce parapluie, à n'en pas douter, fut celui
de la plus infortunée des reines de France, j’ai nommé
Marie-Antoinette. *S
1
C’est pas peur dire. mais 1
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
Huit Pages : CINQ Centim
/0° Année. No 12. Dimanche 22 Mars 1908.
Administration : 35, Rue Fontenelle
I.E: HAVRE
pgPOT EN VENTE
' sim , Dans pus les Dépôts An PETIT HAVRE
*\2-
AnP
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190 » —
^^Paratt chaque Semaine.
parapluie fiatta, très agréablement,
la vue de M. l’Anguille et de Mlle
Rosette dite « la Fleur des Fortifs »,
ses remplaçants à la table de marbre.
se mariaient
(Lire la suite page 2.)
par exemple. v’Ià qu’est vio-
Mais c’est le parapluie à la
mois se passèrent, quand tout à coup retentit dans Paris la
nouvelle de ce crime atroce d’un gamin de quarante-trois
ans, qui avait découpé sa concierge en 657 morceaux, qu’il
avait lâchement abandonnés dans la Seine. Immédiatement
des fouilles furent pratiquées dans le fleuve, et voilà qu’un
beau matin, des scaphandriers remontèrent au milieu d’un
tas de choses inommables, un objet long et mince...
agréablement. Un mois, deux
9. — ... de stupéfaction devant le « parapluie
de Marie-Antoinette ».
Marie, que v’Ià dans c’te cage en verre... C'est
pas Dieu possible !... J’me-trompe point... V’là
ben les trois noms d’ma femme sur le man
che !...
3. — Heras!... Il avait peu l'habitude de traîner avec lui les vains orne
ments de notre civilisation ; et bientôt, oublié dans un bar, le somptueux
—Ah!ben!
lent, se dit-il.
Voir dans MADOLE NUIT Chansonnette
ce numéro MIHMUIL DE NUI I marche
5. — ... que M. l’Anguille proposa de prendre au
Point-du-Jour, ce qui fut accepté avec l’enthousiasme d'un gosier
profondément altéré. En prenant le bateau au pont des Tuileries,
Mlle Rosette, qui tenait le précieux parapluie, fit un faux pas et
le laissa choir dans les eaux verdâtres de la Seine, ce qui valut à
la charmante enfant d’être gratifiée de quelques épithètes zoolo
giques, où tous les noms du règne animal... a
8. —Chacun se précipita et chacun put lire sur le manche cette inscription effacée par le
temps ! « A ma Reine-Marie-Antoinette. » Le doute n'était, en effet, plus permis... On
s’extasia sur l’excellence des étoffes du temps jadis qui avait permis à celle de ce pa
rapluie de se conserver pendant plus de cent ans au fond de la Seine. On dressa un pro
cès-verbal, et l’objet précieux fut transporté, en grande pompe, au Musée Mascaradet
où il fut placé dans une vitrine spéciale.
Six mois après, le père Virieu, ayant été de nouveau appelé à Paris, résolut, pour tuer
te temps, de visiter ce musée, et resta figé...
s'rait épatant pour la Mi-Carême...
Alors ?... Ça va ?... j’pose cinq dessus
et on s’barre ?... Tu parles !... observa
— Ehàl... Rosette, murmura M. l’Anguille, pige-tu c'pépin.
droite, qu’a l’air veuf de son proprio... si qu’on l’adopterait ?,
— Tu parles!... répondit judicieusement Mlle Rosette.
Et le concours A C|I UAIIITTE auquel soni attribués de
très simple de LH OILIIUULI I L NOMBREUX PRIX DE VALEUR
finement la « Fleur d.s fortifs ». Et voilà comment le parapluie des chastes fiançailles au pere Vr
passa aux mains profanes de M. l’Anguille qui le trimbaia glorieusement de la Bastille a la Made
leine le jour de la Mi-Carême dernière. , • .
Cependant, une si belle journée ne pouvait s’achever sans un saladier de vin chaud...
1. — Eh, mon homme... quoi donc c’est-i que i’vas faire de c’te viese r Ra Aettbçuraasimes ‘ 4
manda la mère Virieu (Reine-Marie n oine te a^ Virien?.. A s’en va de partout... Peut-on, ben 2. — Huit jours après, le père Virieux revenait de chez Ri-
qu’à sen vad’P artont des choses pareilles T’es toujours la même !... Dis donc plutôt qu c est flard avec le corsage de sa femme et le parapluie tout flam-
au’t’el’asassez vue c’te robe Eh P ben moué, j’te dis qu’alle est encore très bonne, et pis que tu bant neuf, l’étoffe de la jupe ayant largement suffi à le recou-
veux pus la mettre, j’m’en vas faire recouvrir avec, not’ parapluie d’iiançaiUes. "A quelque temps de là, devant aner a Paris, le bonhomme,
ait ses plus beaux habits et partit tout heureux d’étrenner son
------ oeau parapluie.
7. — ... que l’on reconnut à sa forme pour être un pa
rapluie. En l’examinant de plus près, l’un des assistants
poussa un cri de surprise...
— Messieurs, dit-il gravement en se découvrant, le
plus grand des hasards vient de faire tomber entre nos
mains une relique dont la ville de Paris aura le droit de
s’enorgueillir. Ce parapluie, à n'en pas douter, fut celui
de la plus infortunée des reines de France, j’ai nommé
Marie-Antoinette. *S
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C’est pas peur dire. mais 1
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