Presse et revues
10 pages
Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1908-02-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 février 1908 23 février 1908
Description : 1908/02/23 (N8). 1908/02/23 (N8).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32853018
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
Le Petit Havre
EN VENTE :
Bans tous les Dépôts du PETIT HA VRE
10 e Année. N° 8. Dimancna 23 Février / 9u8.
Huit Pages : CINQ Centimes
Administration : 35, Rue Fontenelle
L.E: havre
T a(t chaque Semaine,
EN VENTE :
les Dépôts du PETIT HAVRE
-EINI-INT"
7,490%
UN COUSIN EMBARRASSANT, par G. Lion
jour de fête. Employedans une société d'assurances mutuelles contre
la pépie, sa fiancée lui apportait 10.000 francs de rente, aussi n'hésita-
t-il pas à inviter à sa noce tous ses camarades. et parmi ceux-ci un
sien cousin, Charafouit, qu’il présenta, en sa qualité d’ancien élève de
l’école des beaux-arts de Pithiviers, comme l’homme le plus amusant
2. — Charafouit etait vraiment drôle... à l'ecole, mais les farces d'e-
cole ne sent pas toujours à leur place, hors de l'atelier. Comme l’on
se préparait à partir, et que le cortège commençait à se former, Cha
rafouit ne trouva rien de mieux que de marcher sur la traîne de la
présente fut
robe de la mariée. Les agrafes cédèrent et... la couturière
obligée de restaurer son chef-d’œuvre.
-3.— Troulaillat et sa fiancée n’étaient
pas des plus satisfaits, et déjà cette der
nière reprochait à son futur époux
la présence d’un cousin aussi désagréa
ble. Aussi, Troulaillat se promit-il, si
celui-ci continuait, de le remercier...
4. _ ... avec tous les honneurs dus à son rang.
Quand on arriva à la mairie, Charafouit, qui n'a-
vait cessé tout le long du chemin de blaguer l’un
et l’autre, reconnaissant le maire pour un de ses
compatriotes, sauta sur la table et alla taper sur
.le ventre de l’officier municipal qu'il n'avait..
... pas revu
. . fis une dizaine d’années. Après la messe, comme
toute la noce s’était rendue dans un café voisin pour se rafraîchir un
peu, sous prétexte que les garçons n’allaient pas assez vite dans leur
service, Charafouit trouva plaisant de les bousculer. La plaisanterie
ne fut pas goûtée par ceux-ci, et il s’en fallut de peu pour que sa gami-
-- - nerie ne tournât pas en une bataille en règle...
6. — ... entre les gens de la noce et le personnel de l’é
tablissement- Le cortège se reforma, le marié paya la casse,
sermonna son cousin; et le calme semblant renaître, la
noce allait enfin luncher, quand, en traversant la cour,
Charafouit avisa un bon vieux ramasseur de mégots, qui
recueillait un orphelin jeté là par un invité...
V b v _ - - Ê 4 - - - C e e-e--
7 — ... Charafouit saisit l’occasion, et oubliant les pro
messes faites à Troulaillat, il envoya au megotier, posté
rieurement, un coup de pied dans la partie la plus charnue
de son individu. Le pauvre vieux piqua une tête sur le
pavé, mais appuyant les mains de toutes ses forces...
8. — ... il répondit par un coup de pied de figure en trois temps, qui
porta outre mesure. Mais, hélas ! au moment où le mégotier avait ri
posté, Charafouit était déjà passé; ce fut la belle-maman, madame
Patapon, qui reçut la tartine. Paraît qu’elle ne trouva pas la chose à son
goût et s’en fut conter Ses doléances à Troulaillat, qui promit de se
venger dans la journée même.
9. — Après avoir conféré avec son épouse, il s’en fut
chez un pharmacien voisin chercher une pincée de
poudre laxative, et versa la dose, un peu forte, dans le
verre destiné à son cousin, pendant que la mariée se
' ‘ , en pensant à l’effet qu'allait produire cette
et à la façon comique dont ils allaient se dé-
(Lire la suite page 2.}
tordait, en
purge
barrasser du cousin.
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10 e Année. N° 8. Dimancna 23 Février / 9u8.
Huit Pages : CINQ Centimes
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L.E: havre
T a(t chaque Semaine,
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7,490%
UN COUSIN EMBARRASSANT, par G. Lion
jour de fête. Employedans une société d'assurances mutuelles contre
la pépie, sa fiancée lui apportait 10.000 francs de rente, aussi n'hésita-
t-il pas à inviter à sa noce tous ses camarades. et parmi ceux-ci un
sien cousin, Charafouit, qu’il présenta, en sa qualité d’ancien élève de
l’école des beaux-arts de Pithiviers, comme l’homme le plus amusant
2. — Charafouit etait vraiment drôle... à l'ecole, mais les farces d'e-
cole ne sent pas toujours à leur place, hors de l'atelier. Comme l’on
se préparait à partir, et que le cortège commençait à se former, Cha
rafouit ne trouva rien de mieux que de marcher sur la traîne de la
présente fut
robe de la mariée. Les agrafes cédèrent et... la couturière
obligée de restaurer son chef-d’œuvre.
-3.— Troulaillat et sa fiancée n’étaient
pas des plus satisfaits, et déjà cette der
nière reprochait à son futur époux
la présence d’un cousin aussi désagréa
ble. Aussi, Troulaillat se promit-il, si
celui-ci continuait, de le remercier...
4. _ ... avec tous les honneurs dus à son rang.
Quand on arriva à la mairie, Charafouit, qui n'a-
vait cessé tout le long du chemin de blaguer l’un
et l’autre, reconnaissant le maire pour un de ses
compatriotes, sauta sur la table et alla taper sur
.le ventre de l’officier municipal qu'il n'avait..
... pas revu
. . fis une dizaine d’années. Après la messe, comme
toute la noce s’était rendue dans un café voisin pour se rafraîchir un
peu, sous prétexte que les garçons n’allaient pas assez vite dans leur
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ne fut pas goûtée par ceux-ci, et il s’en fallut de peu pour que sa gami-
-- - nerie ne tournât pas en une bataille en règle...
6. — ... entre les gens de la noce et le personnel de l’é
tablissement- Le cortège se reforma, le marié paya la casse,
sermonna son cousin; et le calme semblant renaître, la
noce allait enfin luncher, quand, en traversant la cour,
Charafouit avisa un bon vieux ramasseur de mégots, qui
recueillait un orphelin jeté là par un invité...
V b v _ - - Ê 4 - - - C e e-e--
7 — ... Charafouit saisit l’occasion, et oubliant les pro
messes faites à Troulaillat, il envoya au megotier, posté
rieurement, un coup de pied dans la partie la plus charnue
de son individu. Le pauvre vieux piqua une tête sur le
pavé, mais appuyant les mains de toutes ses forces...
8. — ... il répondit par un coup de pied de figure en trois temps, qui
porta outre mesure. Mais, hélas ! au moment où le mégotier avait ri
posté, Charafouit était déjà passé; ce fut la belle-maman, madame
Patapon, qui reçut la tartine. Paraît qu’elle ne trouva pas la chose à son
goût et s’en fut conter Ses doléances à Troulaillat, qui promit de se
venger dans la journée même.
9. — Après avoir conféré avec son épouse, il s’en fut
chez un pharmacien voisin chercher une pincée de
poudre laxative, et versa la dose, un peu forte, dans le
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