Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1908-02-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 février 1908 02 février 1908
Description : 1908/02/02 (N5). 1908/02/02 (N5).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32852987
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
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I -ne 1908 6 . ‘
S odoreetee.
garenal ' connse, e seaeye gppuye
Le Petit Havre
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
Huit Pages : C INQ Centimes.
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
lOAnRée.N 0 5. Dimanche 2 Féoner / H08. Administration : 35, RueFontenelle Pdrtttt C tld QU6 ScmUlRB.
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DEUX MALADES DIEN MALADES, par Charly
--------------------------- — !
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4n3 MM
*
1. —Tiens! ce vieux Tonrgnot ! Et ousque tvas donc comme ça, ma
vieille ? V’Ià donc que t’es cor’ malade ?
— Quiens, ce sacré tire-au-flanc de Cissotte ! Toi t’aussi, t’vas t’à la
visite ? Comme on se retrouve aux bons endroits, hein ?...
2. - Tu parles ! D’avec c’te bon dieuse de marche qu’les autres sont
en train de s’appuyer... 45 kilomètres sans bouer, plus souvent que
j’srais pas malade.
— G’t’écoute !... C’est comme moi, la maladie aile est pas été créée et
misé au monde pour d’la peau de balle, pas vrai ?
3. — Et pis, j’suis ben tranquille, d’avec eune bonne absinthe au vin rouge
melangée dans eune simple tasse de lait caillé, un peu d’encre bleue d’ssur
ma petite langue et pis eun’ bonne pipe de crottin d’cheval par la-dessus, le
père Péca n’y verra que de la moïse !... -
—
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5. — M’empêche, mon canard, t diras c’que t voudras, que mon
remède est meilleur qu’le tien pour être vraiment malade !
— Va donc, hé, idiot!... Dis-moi donc qu’je suis un imbécile, tant
qu’tu y es - qu je suis qu’un bleu abruti qui n’sait seulement pas
c’qu’il faut à un homme pour être trop faible pour faire" eun’
6. — Toi, t’vas m’taire gober qu’t’es plus faible que moi... et plus malade ?...
— Parfaitement. mon colon, plus faible et pl s malade .. et même que si t’as l’air d’en
douter et pis d’prendre cet air de deux airs, c’est moi qu’je me charge de t’en convaincre
à coups de poings d’ssur ta sale figure de lard !...
4. — Moi t’aussi j’suis tranquille. va ; eune brave gousse d’ail
enfilée dans le fin fond de... ma poche, et pis quêcqu’s co ps ed’
coude contre le mur pour la fievre, sans compter la cigarette de
paille, ça vaut cor’ mieux qu’tous les meilleurs trucs d’la terre!
marcne ?...
7. — De lard?’!... Tiens, pochetée pourrie, pige-moi voir si la sale figure de
lard a se gêne pour t’enfoncer son pied dans ta faiblesse, jusqu au fond de
ton vin rouge et de ton absinthe au lait caillé !
8. — Et toi, si la pochetée pourrie a fait des manières pour te tasser ta fièvre dans ta
gousse d’ail !.. • -
9. — Enfin... veux-tu convenir qu’je suis plus malade que
toi, oui ou non?
— Et moi, qu’je suis plus faible que toi, oui ou zut?,..
— Fixe, là dedans ! voici le major!...
(Lire la suite page 2.)
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Huit Pages : C INQ Centimes.
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DEUX MALADES DIEN MALADES, par Charly
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1. —Tiens! ce vieux Tonrgnot ! Et ousque tvas donc comme ça, ma
vieille ? V’Ià donc que t’es cor’ malade ?
— Quiens, ce sacré tire-au-flanc de Cissotte ! Toi t’aussi, t’vas t’à la
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2. - Tu parles ! D’avec c’te bon dieuse de marche qu’les autres sont
en train de s’appuyer... 45 kilomètres sans bouer, plus souvent que
j’srais pas malade.
— G’t’écoute !... C’est comme moi, la maladie aile est pas été créée et
misé au monde pour d’la peau de balle, pas vrai ?
3. — Et pis, j’suis ben tranquille, d’avec eune bonne absinthe au vin rouge
melangée dans eune simple tasse de lait caillé, un peu d’encre bleue d’ssur
ma petite langue et pis eun’ bonne pipe de crottin d’cheval par la-dessus, le
père Péca n’y verra que de la moïse !... -
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5. — M’empêche, mon canard, t diras c’que t voudras, que mon
remède est meilleur qu’le tien pour être vraiment malade !
— Va donc, hé, idiot!... Dis-moi donc qu’je suis un imbécile, tant
qu’tu y es - qu je suis qu’un bleu abruti qui n’sait seulement pas
c’qu’il faut à un homme pour être trop faible pour faire" eun’
6. — Toi, t’vas m’taire gober qu’t’es plus faible que moi... et plus malade ?...
— Parfaitement. mon colon, plus faible et pl s malade .. et même que si t’as l’air d’en
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à coups de poings d’ssur ta sale figure de lard !...
4. — Moi t’aussi j’suis tranquille. va ; eune brave gousse d’ail
enfilée dans le fin fond de... ma poche, et pis quêcqu’s co ps ed’
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7. — De lard?’!... Tiens, pochetée pourrie, pige-moi voir si la sale figure de
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8. — Et toi, si la pochetée pourrie a fait des manières pour te tasser ta fièvre dans ta
gousse d’ail !.. • -
9. — Enfin... veux-tu convenir qu’je suis plus malade que
toi, oui ou non?
— Et moi, qu’je suis plus faible que toi, oui ou zut?,..
— Fixe, là dedans ! voici le major!...
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