Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1907-08-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 août 1907 18 août 1907
Description : 1907/08/18 (N33). 1907/08/18 (N33).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285274t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
Le Petit Havre
ILLUSTRÉ FEPor LEGAL
EN VENTE : 1P “ht 9. EN VENTE:
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE Huit Pages : C IIV O Centimes. Pans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
9 nt Année. N 33. Dimanctie 1 8 Août 1907. Administration : 35, Rue Fontenelle 14 - Pdrtttt CtlQQUB SBUldiriB.
Isis HIATEs "
mamna
Illustrations de
THOMEN
Texte de
LE CHEVALIER
LES VACANCES VE M. JOLIVEC
M. JOLIBEC AUX EAUX THERMALES
1 — M.Jolibec ne peut rentrer à Paris en plein mois d’août, il se croirait
déshonoré. Les bains de mer ne lui ont pas réussi, il décide d'aller aux eaux,
et il prend aussitôt le train pour Vezon-les-Bains, la reine des eaux ther
males.
2. — Vezon-les-Bains guérit toutes les maladies; même quand on
n’en a pas, elle en donne pour les guérir ensuite. Gela tient du pro
dige. Chaque été, une foule élégante, mais délabrée. vient profiter
de la vertu curative de ses eaux. Les uns se plongent dedans en
entier, les autres se contentent de s’y laver les pieds. D’autres la
boivent. Il y en a pour tous les goûts.
3. — Des jeunes personnes sentimen
tales se gargarisent avec des glouglous
formidables et rejettent ensuite "eau,
telles des naïades ou des gargouilles.
JrwnWo
4. — Ce ne sont partout que gens au visage pâle et souffre
teux qui se traînent languissamment par les allées ou passent
en boitillant. M. Jolibec, avec sa face rubiconde, ses épaules
carrées et son coffre solide, se sent humilié. Il est honteux de
sa bonne mine. A table d’hôte, il boit et mange comme quatre.
Néanmoins, l’hôtelier se montre très empressé auprès de lui.
5. — Il en est de même du directeur de l’établissement des
tains, quoique M. Jolibec ne fasse pas de cure et ne prenne
que des bains d eau douce, ce qui est humiliant pour Vezon-
les Bains Mais M. Jolibec est, sans s'en douter, une excel
lente réclame. Sa mine "
de la vertu des eaux de
de ta enicina de l’hôtel.
florissante est une vivante preuve
Vezon-les-Bains, et de l’excellence
6. — Quand un client se plaint de l’insuffisance de la nour
riture, l’hôtelier lui désigne Jolibec. — « Regardez ce mon
sieur, s’écrie t-il, lorsqu’il est arrivé chez moi, il était étique...
En quinze jours, il est devenu gras comme vous le voyez...
preuve que ma cuisine est excellente » ! D’un autre côté,
quand un malade se plaint que les eaux ne lui font aucun
effet, le directeur lui montr e Jolibec : ,
BUVETTE
7. — Quand ce monsieur est venu ici, leur souffle-t-il à l’oreille, il avait exacte
ment votre maladie... Hein! se porte-t-il assez bien, maintenant, le gaillard! « C’est
ainsi que chacun des malades a reçu la confidence que M Jolibec a été radicale
ment guéri de ia même maladie que lui. Naturellement, l’infortuné ignore absolu
ment qu’il a été ainsi gratifié de tous les maux qui affligent l’humanité. A table
d’hôte, il se montre fort galant et fort empressé auprès de sa voisine, une jeune
veuve exotique, un peu pâle, mais très jolie. Il lui fait une cour en règle, et...
ouce:« Ainsi
- ‘‘111 w "<,
8. — ... comme elle ne seiublé pas trop malac
cueillir ses soupirs, il risque, un jour, un madri
gal échevelé.
La jeune veuve lève sur lui un regard caressant
et murmure de sa voix la plus de —
donc, monsieur, vous n’êtes plus constipé ? « Je... •
je... ne suis plus,., bafouille M. Jolibec, au com
ble de l’ahurissement. » « Ah! monsieur, soupire
l’idéale créature. vous avez bien de la chance ! »
9. — Un jour, I. Joliec est pris à part par un vieux
monsieur qui lui dit sans autre préambule : « Eh bien !
votre vessie? » « Ma!... ». Il paraît, dit le monsieur,
qu’elle est complètement guérie, c’est le docteur qui
qui me l’a affirmé... Voyons, racontez-moi... J’ai besoin
d’être éclairé. « Ah! ça, hurla M. Jolibec, furieux, est-
ce que vous prenez ma vessie peur une lanterne; »
(Lire la suite paye 2.)
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EN VENTE : 1P “ht 9. EN VENTE:
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE Huit Pages : C IIV O Centimes. Pans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
9 nt Année. N 33. Dimanctie 1 8 Août 1907. Administration : 35, Rue Fontenelle 14 - Pdrtttt CtlQQUB SBUldiriB.
Isis HIATEs "
mamna
Illustrations de
THOMEN
Texte de
LE CHEVALIER
LES VACANCES VE M. JOLIVEC
M. JOLIBEC AUX EAUX THERMALES
1 — M.Jolibec ne peut rentrer à Paris en plein mois d’août, il se croirait
déshonoré. Les bains de mer ne lui ont pas réussi, il décide d'aller aux eaux,
et il prend aussitôt le train pour Vezon-les-Bains, la reine des eaux ther
males.
2. — Vezon-les-Bains guérit toutes les maladies; même quand on
n’en a pas, elle en donne pour les guérir ensuite. Gela tient du pro
dige. Chaque été, une foule élégante, mais délabrée. vient profiter
de la vertu curative de ses eaux. Les uns se plongent dedans en
entier, les autres se contentent de s’y laver les pieds. D’autres la
boivent. Il y en a pour tous les goûts.
3. — Des jeunes personnes sentimen
tales se gargarisent avec des glouglous
formidables et rejettent ensuite "eau,
telles des naïades ou des gargouilles.
JrwnWo
4. — Ce ne sont partout que gens au visage pâle et souffre
teux qui se traînent languissamment par les allées ou passent
en boitillant. M. Jolibec, avec sa face rubiconde, ses épaules
carrées et son coffre solide, se sent humilié. Il est honteux de
sa bonne mine. A table d’hôte, il boit et mange comme quatre.
Néanmoins, l’hôtelier se montre très empressé auprès de lui.
5. — Il en est de même du directeur de l’établissement des
tains, quoique M. Jolibec ne fasse pas de cure et ne prenne
que des bains d eau douce, ce qui est humiliant pour Vezon-
les Bains Mais M. Jolibec est, sans s'en douter, une excel
lente réclame. Sa mine "
de la vertu des eaux de
de ta enicina de l’hôtel.
florissante est une vivante preuve
Vezon-les-Bains, et de l’excellence
6. — Quand un client se plaint de l’insuffisance de la nour
riture, l’hôtelier lui désigne Jolibec. — « Regardez ce mon
sieur, s’écrie t-il, lorsqu’il est arrivé chez moi, il était étique...
En quinze jours, il est devenu gras comme vous le voyez...
preuve que ma cuisine est excellente » ! D’un autre côté,
quand un malade se plaint que les eaux ne lui font aucun
effet, le directeur lui montr e Jolibec : ,
BUVETTE
7. — Quand ce monsieur est venu ici, leur souffle-t-il à l’oreille, il avait exacte
ment votre maladie... Hein! se porte-t-il assez bien, maintenant, le gaillard! « C’est
ainsi que chacun des malades a reçu la confidence que M Jolibec a été radicale
ment guéri de ia même maladie que lui. Naturellement, l’infortuné ignore absolu
ment qu’il a été ainsi gratifié de tous les maux qui affligent l’humanité. A table
d’hôte, il se montre fort galant et fort empressé auprès de sa voisine, une jeune
veuve exotique, un peu pâle, mais très jolie. Il lui fait une cour en règle, et...
ouce:« Ainsi
- ‘‘111 w "<,
8. — ... comme elle ne seiublé pas trop malac
cueillir ses soupirs, il risque, un jour, un madri
gal échevelé.
La jeune veuve lève sur lui un regard caressant
et murmure de sa voix la plus de —
donc, monsieur, vous n’êtes plus constipé ? « Je... •
je... ne suis plus,., bafouille M. Jolibec, au com
ble de l’ahurissement. » « Ah! monsieur, soupire
l’idéale créature. vous avez bien de la chance ! »
9. — Un jour, I. Joliec est pris à part par un vieux
monsieur qui lui dit sans autre préambule : « Eh bien !
votre vessie? » « Ma!... ». Il paraît, dit le monsieur,
qu’elle est complètement guérie, c’est le docteur qui
qui me l’a affirmé... Voyons, racontez-moi... J’ai besoin
d’être éclairé. « Ah! ça, hurla M. Jolibec, furieux, est-
ce que vous prenez ma vessie peur une lanterne; »
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