Le Petit Havre illustré

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7 pages

Titre : Le Petit Havre illustré

Éditeur : [s.n.] (Le Havre)

Date d'édition : 1907-01-13

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Description : 13 janvier 1907 13 janvier 1907

Description : 1907/01/13 (N2). 1907/01/13 (N2).

Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre

Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k32852438

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/02/2020

Le Petit Havre

EN VENTE :
Dans tous-les Dépôts du PETIT HA VRE

Huit Pages : CINQ Centimes

EN VENTE,
,-Danstous les- Dépôts du PETIT HA VRE

9me Année.No 2. Dimanche 13 Jane; 1907

Administration : 35, Rue Fontenelle
I.E HAVEE

EH ! FOUETTE COCHERE, par haye

Parait chaque Semaine.

1. — Débarqué a la gare du Nord. le père Célestin
Hobinet. appelé pour affaires, urgentes à Marseille,
avait juste trois quarts d’heure pour traverser
garis et reprendre l’express à la gare de Lyon.
LAmtiii

2. — La Capitale a toujours quelques
-—nouveautés a offrir a ceux qui viennent la
Visiter. ■ ————

4. — L‘automédonne remercia d un sourire le galant voyageur; « Où
fairt-ilvous conduire ? — A la gare de Lyon, répondit Çél stin qui déjà
ouvrait la portière ... —Je crois" que monsieur fera mieux de monter
sur le siégé. il reste si peu de place a l’intérieur...; car je vais vous dire,
j emporte toujours avec moi des provisions...

y —=49 3. — Ce matin-là, ces nouveautés se présentèrent à Celestin Robinet
" — Tow sous la forme d’un fiacre conduit par une cochère. — « Honneur aux dames !»
. ------ fit notre homme, qui vit là une superbe occasion d'expérimenter cette prisante
innovation : poliment i.l héla l’équipage : « — Je constate-avec plaisir, madame, que vous êtes libre; sur
ce, permettez-mot tout d’abord de vous présenter mes compliments et les meilleurs.
, r -wy. ... .. . ' , tj * — —a-, i

, 5— • • • e t de quoi faire ma petite cuisine 1
Cest bien compréhensible, n’est ce pas ?...
une femme seule. Celestin opina du chef....
— « J’ai aussi un peignoir de rechange pour —
q uand il pleut, et un chapeau pour quand j’ai
remise. j ai aussi... — Mais il me semble
que vous êtes bien mal assise, chère madame?

6. — En effet,, j'ai oulbié de pen
dre mon petit banc., ten z, ayez donc
_ lobligeancede me le donner, u est
* sous la banquette. —

7. — Là ..maintenant, ça y est. — mais la
----- temps, passe, et. je. n’ai plus qu'une demi
heure... — C’est bon en r uteI... Je vois à
r la façon dont vous tenez votre “heval,avanca
timidement Celestin, q icvou ; étés une cochère
O très nouvellement promue? —C’est vrai,il y
—7 a huit jours seulement que j’exerce..

8. Au meme moment. Cocotte mal eu main glissa des quatre fers sur le pavé gras. Céïestin descendit
et remit tant bien que mal la bête sur pattes. — Décidément j'ai pas dechaace, gémit l’aimable personne, ça
fait déjà le neuvième canasson que je couronne;--—Neuf !-mais il n y a que huit jours que vous conduisez ?
Oui, mais, hier vendredi, j'ai relayé deux fois. Tout s'expliquait.

— L’équipage s’était à peine remis en route qu’une inat- —
tention de la débutante lui fit accrocher unavoiture a bras. Des
injures du dernier bon goût se croisèrent rapides? Une interjection
cambronesque, éclose subitement sur la lèvre de la douce col-
lignonne vint clore la dispute, aff rmant ainsi une lois de plus que les
Celestin était émervedle. — Je vois que votre éducation de cchere est
jeune femme, pour la partie intonation je n’ai pas eu mon maximum...

9.

femmes ont toujours le dernier mot
complète. — Oh ! fit modestement la
loin de là !... (Voir la suite page. 2.)

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