Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1912-02-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 février 1912 18 février 1912
Description : 1912/02/18 (N7). 1912/02/18 (N7).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32851198
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
CENs.
ANN
ADMINISTRATION
Régie de la publicité
s tous les Dépôts
Dimanche <8 Fèorler 1912
35, Rue Fontenelle, LE HAVRE
LE CONSCRIT HUMANITAIRE
Non
bien.
mille fois non !. Plutôt tout.
î . 1
hitn
(Lire la suite page 3.)
2. — ... cet homme qui vient avec ses
bras barrés de rouge, comme trempés de
sang, va m’obliger certainement à manier
une arme de destruction et de deuils?,.. Eh ’
que cela ! Oh ! ce rictus sinistre dans lequel
on voit passer la mort... Quel est cet homme ?
4. — Moi, toucher mon fusil?... Jamais,
jamais et encore jamais. Un fusil, moi?...
Vous n’y pensez pas, probablement?... Non
je n’ai pas touché mon fusil.
.. et non !
AGENCE PARISIENNE DE PUBLICITÉ,
== ; 16, Rue Drouot
3. -- Et vous, animal estupide, qui êtes-vous? Et
puis, quoi t’est-ce que vous fabriquez ici, encore, avec
votre figure de mauvais sacristain de café concert ?
Avez-vous touché votre fusil, seulement?
1. — Me voici, hélas ! à la caserne... tem-
pie du courage... au milieu de ces effroya
bles machines de mort.... Es m’ont revêtu
d'oripeaux de guerre, moi, le disciple de la
Paix et delà Tranquillité...; tout à l’heure, ils
m’ont donné ce fusil et...
6. — Deux fusils !... C’est deux fusils qu’on me donne 1
L'écœurement complet !... Mon cœur se soulève de dé
goût, mon âme se gorfa de tristesse... une angoisse
fiévreuse m’étreint et, à l’aspect de ces deux armes, des
hoquets de répugnance soulèvent douloureusement ma
poitrine d'homme débonnaire...
5. — Eh i , ben... vous l’avez, maintenant, votre
fusil?... Et tâchez moyen de faire en sorte de me le
tenir propre et bien astiqué et tout, si vous ne voulez pas
que je vous visse !... Un fusil. vous saurez ça, ça sert
à être nettoyé constamment et à être graissé sans
cessé. ■
-
ANN
ADMINISTRATION
Régie de la publicité
s tous les Dépôts
Dimanche <8 Fèorler 1912
35, Rue Fontenelle, LE HAVRE
LE CONSCRIT HUMANITAIRE
Non
bien.
mille fois non !. Plutôt tout.
î . 1
hitn
(Lire la suite page 3.)
2. — ... cet homme qui vient avec ses
bras barrés de rouge, comme trempés de
sang, va m’obliger certainement à manier
une arme de destruction et de deuils?,.. Eh ’
que cela ! Oh ! ce rictus sinistre dans lequel
on voit passer la mort... Quel est cet homme ?
4. — Moi, toucher mon fusil?... Jamais,
jamais et encore jamais. Un fusil, moi?...
Vous n’y pensez pas, probablement?... Non
je n’ai pas touché mon fusil.
.. et non !
AGENCE PARISIENNE DE PUBLICITÉ,
== ; 16, Rue Drouot
3. -- Et vous, animal estupide, qui êtes-vous? Et
puis, quoi t’est-ce que vous fabriquez ici, encore, avec
votre figure de mauvais sacristain de café concert ?
Avez-vous touché votre fusil, seulement?
1. — Me voici, hélas ! à la caserne... tem-
pie du courage... au milieu de ces effroya
bles machines de mort.... Es m’ont revêtu
d'oripeaux de guerre, moi, le disciple de la
Paix et delà Tranquillité...; tout à l’heure, ils
m’ont donné ce fusil et...
6. — Deux fusils !... C’est deux fusils qu’on me donne 1
L'écœurement complet !... Mon cœur se soulève de dé
goût, mon âme se gorfa de tristesse... une angoisse
fiévreuse m’étreint et, à l’aspect de ces deux armes, des
hoquets de répugnance soulèvent douloureusement ma
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5. — Eh i , ben... vous l’avez, maintenant, votre
fusil?... Et tâchez moyen de faire en sorte de me le
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