Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1911-12-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 décembre 1911 24 décembre 1911
Description : 1911/12/24 (N52). 1911/12/24 (N52).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285111z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
WECSERRSERNCEXE
-
Non! la galanterie des adjudants français est toujours debout.
Et si celui-ci fourre au bloc la Marie-Jeanne de Béquagaz, c’est
qu’il a de mystérieuses raisons, que, seule, la deuxième page peut
vous dévoiler...
2.— « Ah! vous v’ià!... s’écria l'adjudant Panta-
loni, vous po iriez pas venir un peu plus vite quand
c’est qu’il y a une lettre pour vous... au lieu de
me laisser vociférer comme un animal sauvage.
— J'savais pas qu’on m'avait écrit, ‘risqua
Béquagaz.
— Vous ne saviez pas!... Monsieur ne savait
pas!... Et pendant ce temps-là, moi ss’officier
supérieur, j’poireaute!... Vous devez savoir, v’s’en-
tendez, et tâchez moilien que les gens du civil qui
vous écrivent vous préviennent par lettre quand ils
vous écriront afin d’être présent... ou sans ça
j’vous boucle! »
LA PROMISE DE BÉQUAGAZ, par a. Blondeau
3. — Abruti par celte logique irréfutable, le chasseur
Béquagaz, de Cloulilbec en Morbihan, se sentit voué aux
pires catastrophes et ouvrit sa lettre d’une main trem
blante. C’était la ' petite Marie-Jeanne de Lombilic en
Plenbeden qui lui écrivait... la petite Marie-Jeanne qu’il
n’avait pas vue depuis 8 ans, bien qu’on les eût fiancés
quand ils étaient enfants... Et voici ce qu’elle lui disait
la petite Marie-Jeanne :
(Lire la suite page 2.)
/ : /
1. — « Béquagaz! hurla Pantaloni, l’adjudant vaguemestre, Béquagaz!... Y peut pas
répondre celui-là ?... Ous’qu’il est encore c’t’empoté ?... Trompette, sonnez-moi au brigadier de
semaine du 29 escadron. » Ayant ouï la sonnerie, le susdit cabot de semaine s’amena au
grand trot et s’en retourna de même
chercher le chasseur Bequagaz, qui, = = -==— 1,1 —
a son tour, rappliqua au corps de garde i Cjous -7 5
avec toute la grâce dont il était | wawI? y. %
capable. ! ' “Wh)i a. ‘
Lisez dans ce numéro : MIRAMAR. l’homme aux yeux de chat
-
Non! la galanterie des adjudants français est toujours debout.
Et si celui-ci fourre au bloc la Marie-Jeanne de Béquagaz, c’est
qu’il a de mystérieuses raisons, que, seule, la deuxième page peut
vous dévoiler...
2.— « Ah! vous v’ià!... s’écria l'adjudant Panta-
loni, vous po iriez pas venir un peu plus vite quand
c’est qu’il y a une lettre pour vous... au lieu de
me laisser vociférer comme un animal sauvage.
— J'savais pas qu’on m'avait écrit, ‘risqua
Béquagaz.
— Vous ne saviez pas!... Monsieur ne savait
pas!... Et pendant ce temps-là, moi ss’officier
supérieur, j’poireaute!... Vous devez savoir, v’s’en-
tendez, et tâchez moilien que les gens du civil qui
vous écrivent vous préviennent par lettre quand ils
vous écriront afin d’être présent... ou sans ça
j’vous boucle! »
LA PROMISE DE BÉQUAGAZ, par a. Blondeau
3. — Abruti par celte logique irréfutable, le chasseur
Béquagaz, de Cloulilbec en Morbihan, se sentit voué aux
pires catastrophes et ouvrit sa lettre d’une main trem
blante. C’était la ' petite Marie-Jeanne de Lombilic en
Plenbeden qui lui écrivait... la petite Marie-Jeanne qu’il
n’avait pas vue depuis 8 ans, bien qu’on les eût fiancés
quand ils étaient enfants... Et voici ce qu’elle lui disait
la petite Marie-Jeanne :
(Lire la suite page 2.)
/ : /
1. — « Béquagaz! hurla Pantaloni, l’adjudant vaguemestre, Béquagaz!... Y peut pas
répondre celui-là ?... Ous’qu’il est encore c’t’empoté ?... Trompette, sonnez-moi au brigadier de
semaine du 29 escadron. » Ayant ouï la sonnerie, le susdit cabot de semaine s’amena au
grand trot et s’en retourna de même
chercher le chasseur Bequagaz, qui, = = -==— 1,1 —
a son tour, rappliqua au corps de garde i Cjous -7 5
avec toute la grâce dont il était | wawI? y. %
capable. ! ' “Wh)i a. ‘
Lisez dans ce numéro : MIRAMAR. l’homme aux yeux de chat
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.98%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.98%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/7
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k3285111z/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k3285111z/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k3285111z/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k3285111z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k3285111z
Facebook
Twitter