Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1911-12-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 décembre 1911 17 décembre 1911
Description : 1911/12/17 (N51). 1911/12/17 (N51).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285110j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
ASLQl
EN VENTE
tous les Dépôts du
ADMINISTRATION
Dans
35, Rue Fontenelle, LE HAVRE
Dimanche 17 Décembre 1911
16, Rue Drouot
)
ast!1
copieusement enivré.
1’.nef fable
-
Mépied, qui jouait de la mandoline sur un
os de gigot. Quant au gros Handétail, on
ne voyait que ses pieds qui traînaient sur
la table...
I S* ANNÉE. — N® 51
TIRJUS FAIT LA NOCE. par Nadal
2. — Du reste, au dessert; Tirjus, cou
ronné de roses, vêtu d un tutu vaporeux que
le gros Handétail était allé chercher chez
un fripier voisin, dansait, debout sur la table,
parmi les cadavres de bouteilles, le pas du
Notaire liquéfié ». L’orchestre était composé
de Rupin, qui battait du tambour sur le
crâne du garçon de restaurant qu'il avait
1. — Mignon Tirjus, le notaire de Liche-en-Dousse,
était venu à Paris, pour soigner sa neurasthénie, en
compagnie de Nestor Mépied, son étudiant de neveu,
qui lui avait assuré que l’air de la capitale était sou
verain pour son cas.
Le soir même de son arrivée, il grimpait à une des
ailes du Moulin-Rouge, car son neveu lui avait dit que
c’était le grand chic. pour les nobles étrangers venant
à Paris, de se livrer à ce genre d’exercice.
Cette petite gymnastique se termina par une bûche
choisie ; sans autres suites, heureusement, que des
contusions sans importance.
Malgré cela, il était heureux comme un roi.
Et pour fêter ses débuts dans la vie où l’on s’amuse,
il offrit à son neveu et à deux de ses copains, le grand
Rupin, élève aux Beaux-Arts, et le gros Handétail,
étudiant en pisciculture, un souper somptueux dans un
restaurant de Montmartre.
Ce fut un gueuleton pas ordinaire !
Il y eut de la truffe en masse. des flots de vieux
bourgogne et de champagne, puis des alcools de toutes
les couleurs.
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ADMINISTRATION
Dans
35, Rue Fontenelle, LE HAVRE
Dimanche 17 Décembre 1911
16, Rue Drouot
)
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copieusement enivré.
1’.nef fable
-
Mépied, qui jouait de la mandoline sur un
os de gigot. Quant au gros Handétail, on
ne voyait que ses pieds qui traînaient sur
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I S* ANNÉE. — N® 51
TIRJUS FAIT LA NOCE. par Nadal
2. — Du reste, au dessert; Tirjus, cou
ronné de roses, vêtu d un tutu vaporeux que
le gros Handétail était allé chercher chez
un fripier voisin, dansait, debout sur la table,
parmi les cadavres de bouteilles, le pas du
Notaire liquéfié ». L’orchestre était composé
de Rupin, qui battait du tambour sur le
crâne du garçon de restaurant qu'il avait
1. — Mignon Tirjus, le notaire de Liche-en-Dousse,
était venu à Paris, pour soigner sa neurasthénie, en
compagnie de Nestor Mépied, son étudiant de neveu,
qui lui avait assuré que l’air de la capitale était sou
verain pour son cas.
Le soir même de son arrivée, il grimpait à une des
ailes du Moulin-Rouge, car son neveu lui avait dit que
c’était le grand chic. pour les nobles étrangers venant
à Paris, de se livrer à ce genre d’exercice.
Cette petite gymnastique se termina par une bûche
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Malgré cela, il était heureux comme un roi.
Et pour fêter ses débuts dans la vie où l’on s’amuse,
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étudiant en pisciculture, un souper somptueux dans un
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