Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1910-09-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 septembre 1910 04 septembre 1910
Description : 1910/09/04 (N36). 1910/09/04 (N36).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285045d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2020
EN VE
12 e ANNÉE.
'ATION
Dans tous les Dépi
MINART
ontene
HAVR
‘ARS
COM
maitresse.
aes
Mais,
celle qui vous lie !
vous ne regardez pas.
valse si follement autour de sa —
u’il l’entrave bel et bien... La foui 'des
12. — La toute belle s’était ‘1
trouvée au dessus de la fuite de ' ” 4
gaz, et celui ci (voyez vous ça !) ’
l'étant subrepticemen t glissé dans
sa jupe en avait fait un dirigea
ble !... Du coup, les bras et les
paquets du baron en tombèrent.
{Lire la suite page 2.)
4. — La comtesse, cependant, fait 8e
vains efforts pour dégager la laisse de sa
chienchienre engagée dans le frou-frou
des dentelles... De guerre lasse, elle dé
tache l'avimal, mais conserve l’entrave.
A pas comptés (oh! combien!), elle
gagne son auto, avec l’espoir de se dé-
ivrer bientôt. ______
8. — Baron, murmura-t-elle, jurez-
moi d’être discret ! — Je le jure ! Et
eile lui avoue qu’elle s’est attaché les
jambes afin que sa jupe colle mieux.
—Laissez-moi la faveur d’enlever...
11. — Circ'lz ! s'époumonnent les agents. Et plus vite que ça ! La comtesse « trop serrée par en bas » eût bien voulu, mais 10
moyen, avec sa jupe !... Bref, elle dut rester un quart-d'heure au-dessus d'une excavation... La foule circulait... — Baron, je vous
laisse... Et la voilà qui s’envole !... Elle monte, monte, assurant son équilibre avec son ombrelle... Stupeur générale!
9. — C’est dur, mais juré. En récom-
pense de sa discrétion, le baron fut ac
cepté comme cavali er seivar t pour porter
l s paquets et aider la toute belle à
mettre le pied... sur letrettcie roulant.
a mode... à grand
-enfort d'épin-
1. — Par un beaujout du vi'ain
mois de mai de ’an 1910. a comtesse
Trosseray de Parembas, une de nos plus
élégantes Parisiennes, taisait faire. au
Bois, à son oulou adoré la prome
nade matina e, quotidienne, hygiénique
et pédestre, indispensable
cT. à sa chere santé...
5. — Ah ! bien oui ! le soir mime,
chez un de nos grands couturiers (pas
de réclame, s. v. p. !), elle reçoit tan t de
compliments sur son idée géniale que,
devenant sa propre victime, elle est
ob igée de se conformer, en l’exagérant
encore, à la mode qu’elle a elle-même
cieee 1...===
promeneuses .reke . , 2
reconnaissant la 11 Y
toute belle comtesse ?1,1—
, Trosserray de Parembas .
" s’arrête, murmure, adu ire : :
r « Ah ! ma chère, c'est rêvé ! ».
" U n’y a qu’elle!... Et toutes .
. de se retirer derrière quelque
s 1 bosquet pour se mettre à
10.- En sortant des magasins, com
tesse et baron furent plus d’une fois (ça
arive, même à Paris ) arrêtés par des
excavations, barricades et autres egré-
ments de la rue. Précisément, averue
de l’Opéra, grand rassemblement... Des
ouvriers cherchent une fuite de
gaz.
8 e t 7. _ Oh ! en voiture, tout allait
pour le mieux; mais pour descendre,
plusieurs bras de secours n'étaient pas
inutiles à la toute belle com- cd
tesse Trosserray de Parem- pt)
bas... On a souvent besoin t 2
d'un plus petit que soi !... “
Mais, fut-ce émotion? £
faux pas ? pelure d’o- - -
range ? tourours est-il S/et)
quer’élégante entravée ( —--7 J
s’entrava (oh ! n’in- 74 07 |
sultez jamais une dy“Y ‘
femme qui tombe!)... ® 25
et s’étala. Par bon- A4 (
heur, passait là un / Press
ami, le baron (nous / Aiee
ne le nommerons pas /N
pour ne pas blesser sa Wwt
modestie)... N’é- te ′ e
coûtant que son cou- 1
rage, il se précipite... j \
Il essaye de relever 6 A
l’idole, rien !... "
* 2.— Mais voila qu’un
—a affreux mâtin sans foi ni
. oi, sans feu ni lieu. sans
- naissance, émet la préten
tion de présenter ses hommages A
à i’aristocralique chiechien - f
ne...Coups d’ombrelle.. . a
Cris... Affolement -- -
Le cher tiésor. a
fou de peur.
12 e ANNÉE.
'ATION
Dans tous les Dépi
MINART
ontene
HAVR
‘ARS
COM
maitresse.
aes
Mais,
celle qui vous lie !
vous ne regardez pas.
valse si follement autour de sa —
u’il l’entrave bel et bien... La foui 'des
12. — La toute belle s’était ‘1
trouvée au dessus de la fuite de ' ” 4
gaz, et celui ci (voyez vous ça !) ’
l'étant subrepticemen t glissé dans
sa jupe en avait fait un dirigea
ble !... Du coup, les bras et les
paquets du baron en tombèrent.
{Lire la suite page 2.)
4. — La comtesse, cependant, fait 8e
vains efforts pour dégager la laisse de sa
chienchienre engagée dans le frou-frou
des dentelles... De guerre lasse, elle dé
tache l'avimal, mais conserve l’entrave.
A pas comptés (oh! combien!), elle
gagne son auto, avec l’espoir de se dé-
ivrer bientôt. ______
8. — Baron, murmura-t-elle, jurez-
moi d’être discret ! — Je le jure ! Et
eile lui avoue qu’elle s’est attaché les
jambes afin que sa jupe colle mieux.
—Laissez-moi la faveur d’enlever...
11. — Circ'lz ! s'époumonnent les agents. Et plus vite que ça ! La comtesse « trop serrée par en bas » eût bien voulu, mais 10
moyen, avec sa jupe !... Bref, elle dut rester un quart-d'heure au-dessus d'une excavation... La foule circulait... — Baron, je vous
laisse... Et la voilà qui s’envole !... Elle monte, monte, assurant son équilibre avec son ombrelle... Stupeur générale!
9. — C’est dur, mais juré. En récom-
pense de sa discrétion, le baron fut ac
cepté comme cavali er seivar t pour porter
l s paquets et aider la toute belle à
mettre le pied... sur letrettcie roulant.
a mode... à grand
-enfort d'épin-
1. — Par un beaujout du vi'ain
mois de mai de ’an 1910. a comtesse
Trosseray de Parembas, une de nos plus
élégantes Parisiennes, taisait faire. au
Bois, à son oulou adoré la prome
nade matina e, quotidienne, hygiénique
et pédestre, indispensable
cT. à sa chere santé...
5. — Ah ! bien oui ! le soir mime,
chez un de nos grands couturiers (pas
de réclame, s. v. p. !), elle reçoit tan t de
compliments sur son idée géniale que,
devenant sa propre victime, elle est
ob igée de se conformer, en l’exagérant
encore, à la mode qu’elle a elle-même
cieee 1...===
promeneuses .reke . , 2
reconnaissant la 11 Y
toute belle comtesse ?1,1—
, Trosserray de Parembas .
" s’arrête, murmure, adu ire : :
r « Ah ! ma chère, c'est rêvé ! ».
" U n’y a qu’elle!... Et toutes .
. de se retirer derrière quelque
s 1 bosquet pour se mettre à
10.- En sortant des magasins, com
tesse et baron furent plus d’une fois (ça
arive, même à Paris ) arrêtés par des
excavations, barricades et autres egré-
ments de la rue. Précisément, averue
de l’Opéra, grand rassemblement... Des
ouvriers cherchent une fuite de
gaz.
8 e t 7. _ Oh ! en voiture, tout allait
pour le mieux; mais pour descendre,
plusieurs bras de secours n'étaient pas
inutiles à la toute belle com- cd
tesse Trosserray de Parem- pt)
bas... On a souvent besoin t 2
d'un plus petit que soi !... “
Mais, fut-ce émotion? £
faux pas ? pelure d’o- - -
range ? tourours est-il S/et)
quer’élégante entravée ( —--7 J
s’entrava (oh ! n’in- 74 07 |
sultez jamais une dy“Y ‘
femme qui tombe!)... ® 25
et s’étala. Par bon- A4 (
heur, passait là un / Press
ami, le baron (nous / Aiee
ne le nommerons pas /N
pour ne pas blesser sa Wwt
modestie)... N’é- te ′ e
coûtant que son cou- 1
rage, il se précipite... j \
Il essaye de relever 6 A
l’idole, rien !... "
* 2.— Mais voila qu’un
—a affreux mâtin sans foi ni
. oi, sans feu ni lieu. sans
- naissance, émet la préten
tion de présenter ses hommages A
à i’aristocralique chiechien - f
ne...Coups d’ombrelle.. . a
Cris... Affolement -- -
Le cher tiésor. a
fou de peur.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.81%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87.81%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/7
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k3285045d/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k3285045d/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k3285045d/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k3285045d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k3285045d
Facebook
Twitter