Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1910-01-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 janvier 1910 23 janvier 1910
Description : 1910/01/23 (N4). 1910/01/23 (N4).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32850173
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2020
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— T ' 0 -h P
ILLUSTRÉ
5
===== EN VENTE
ADMINISTRATION
35, Rue Fontenelle, LE HAVRE
Régie de la publicité :
HUGUET, MINART et Cie.
11, Boulevard des Italiens, PARIS
Dans tous les Dépôts du
PETIT HAVRE
UTILITÉ DES SPORTS
D 9 HIVER t par Thomen
1. — Il n’y a pas plus rageur que le petit microbe de Puceron. L’été .
dernier, au Café des prétendants marocains, il se prit de bec d’une façon
soignée avec le très haut et très long vicomte A. Lumette de Larégie.
— Oui, monsieur, je vous le botterai, criait l'irascible baron.
—Je ne vous entends pas très bien, répondait la vicomte souriant, faites-moi
donc l’amitié de monter sur la table...
2. — A moins que vous ne préfériez comme piédestal les deux bot-
tins surmontés de la pile de soucoupes. — Persiflez tant que vous
voudrez, faites de l’esprit facile, ironisez tout à votre aise : si je
vous dis que je vous LE botterai, c’est que je suis sûr de vous LE
botter. » Cette discussion fit pendant un temps le joie des habitués
du Café dçs prétendants marocains. Puis, personne n’y pensa
plus, le vicomte comme les autres.
tse
8. — Mais le baron y pensait, lui. H y H %
se disait qu il s était avancé beaucoup ” —
et se demandait comment il s'y prendrait pour que son pied, — ornement termin us .
d’une jambe de cinquante-cinq centimètres — aille effleurer les basques de la re
dingote d’un gaillard mesurant dans les deux mètres dix. La sombre neurasthénie
frappa à sa porte. : \
5—II devint vite d'une jolie force dans 00 sport et s'amu
extrêmement dans ce corn de la Suisse où les sportsmen" de tous
pays vont hiverner afin de se livrer aux joies du tobbogan, dans
superbe décor de montagnes et de sapins couverts de neige. Hier
ne songe plus du tout à sa veng eanc e.
décembre,
Comme on était en
médecin
consulté conseilla les sports
d’hiver, le ski principale
ment. Le baron remit sa
vengeance à des temps
meilleurs, prit le train
pour l'Engadine et chaus
sa les gigantesques patins
de bois.
8. — Le concours bat son plein. Le prince
russe Illassonski vient de réussir un superbe
saut de 78 m. 35 centimètres et quart. La
foule applaudit. .
6. — Ci-dessus quelques
silhouettes de sportsmen,
dessinées spécialement pour
ce journal par le baron Mi
crobe de Puceron.
doté de nombreux prix.
n, un grand con-
Le baron se fit
concours étant
"h 9, — C'est au tour du baron de concourrir. Le voici e|
postion de départ, il se prépare à battrule record di
prince russe et à empocher le prix d’honneur qui consist
en un superbe chronomètre en véritable imitation di
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4 XV Nos deux Concours sensationnels gagner des GROS MS « UN MIIIION
de FRANCS
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