Presse et revues
7 pages
Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1910-01-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 janvier 1910 16 janvier 1910
Description : 1910/01/16 (N3). 1910/01/16 (N3).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3285016p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2020
Le Petit Havre
12‘ ANNÉE.— N" 3.
• ‘s 'a 0 0
Dimanche / 6 Jane 1er 1910
ILLUSTRÉ
ADMINISTRATION
35, Rue Fontenelle, LE HAVRE
Régie de la publicité :
H U GUET, MIN ART et Cie,
11, Boulevard des Italiens, PARIS
= EN VENTE =
Dans tous les Dépôts du
PETIT HAVRE
DISCORNU CHASSE LE LION, par Nadal
Ure-
olvd"
gle
Was
A
ses doigta agiles, une mélodie lointaine et douce s'envola,
(Lire la suite page 2 J
------
5. — n mit en joue, mais le lion bondit, ou du moins essaya, car les belles-mères ça bondit mal, si mal qu’elle
resta suspendue par la queue de sa peau de lion à la maîtresse branche d'un macaronnier. Biscornu, voyant cela, ne
tira pas : il était trop chevaleresque pour tuer un ennemi sans défense. Mais il résolut de se payer la tête de ce grand
fauve, se trouvant dans une si piteuse situation.Il prit simplement sa bonne mandoline napolitaine et se mit à jouer, de
1. — Oui, elle fut tragique ! ! ! Et rien que de
la décrire, mon crayon aura la chair de poule !
Mais je suis un historien, et jusqu au bout, )
sans faiblesse, je chanterai, je peindrai a
devant vos yeux agrandis par lépou- g
vante, la récente et sublime aven* 2
ture de Biscornu. Or ça ! voici donc. s
Vous vous rappelez comment le s g
héros, monté sur une autruche, g 2
fuyait à bride abattue devant / Are
sa belle-mère montée sur une eenua
girafe, vous savez, la mère / t
Deglasse (Mappemonde-Wal- /y aR
kyrie-Incdora), cette femme /y , (
unique!... Les autruches /y r m w w
courent plus vite que les /g praaa
girafes. Aussi Biscornu, /g psy)
cette . fois encore, lg 2.899
échappa à la féroce g F “
veille dame. Et se g F tE
félicitant de cette g g aay y
chance, tout fris- /g S )
sonnant encore... Jg gsfynng
4. — ... du Roi des animaux. « n chasse les fauves, se disait-elle, dès qu’il me verra, il s élancera vers moi ! Quant
à être tuée d’un coup de fusil, je ne risque rien, car avant son départ de France, l’armurier a falsifié toutes ses cartouches !
C’était puissamment raisonné ! La chance la favorisa une fois de plus. Comme elle marchait a quatre pattes dans
un massif de macaronniers en fleurs, en imitant de son mieux le rugissement du lion (on aurait dit le grincement d un
frein d autobus), elle vit son gendre, et son gendre la vit: ils se virent! Ce fut une minute tragique, inoubliable.
Maintenant enccre, notre héros s’en souvient comme de sa première fessée !
-4 —eas ATAAG6 _
2. ... du danger couru, il descendit de sa monture. Askisanfou, son guide, qui avait
pris un raccourci, le rejoignit bientôt. Et notre héros, tout en lui serrant chaleureusement la
main. ainsi font, les gens qui viennent de voir la mort de près — s’écria: « Maintena n t
je puis attaquer le bon en face ; je viens d’échapper à ma belle-mère ! »
t Sr) o n i # Biscornu allait,
cette fois, s’attaquer au« Seigneur à grosse
. tête ». Celui dont le rugissement couvre
t. le grondement du tonnerre et fait ren-
.. trer au plus profond de leurs taniè-
t res les hôtes de la forêt !— Mais
a pendanc e temps, que faisait
V i fa mère Deglasse ? — Cette
femme intelligente, voyant
t ' e que son gendre lui échap-
\ w pait, avait fait demi-
-% % tour et était rentrée
Ae dare-dare dans le vil-
) % lage des Zahuris.
Tdea Comme toujours,
oaest * elle avait son idée :
sslenr » une idée infernale.
Sa e Moyennant qua-
( t * tre boutons de
s % culotte et un clou
—e % tordu, elle ache-
Kt0 h ta à Torzylé-
12‘ ANNÉE.— N" 3.
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Dimanche / 6 Jane 1er 1910
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tira pas : il était trop chevaleresque pour tuer un ennemi sans défense. Mais il résolut de se payer la tête de ce grand
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