Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse...Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2020
Le Petit Havre
EN VENTÉ : Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
Huit Pages
4 opewryih EN VENTE : ans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
8m Année. N° 48 Dana nc ne 2 Déc. 1906.
Administration : 35, Rue Fontenelle
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VPAlledga Il Paraît chaque Semaine.
M. SÉLIBAS A LA CAMPAGNE, par N. JCHUSLER
{. — Décidément, j'en ai assez de la capitale, se dit M. Sélibas. impossible d’y vivre ; mes «vosins d’en haut me réveillent dès 6 heures du matin. ceux d’en bas font jusqu’à minuit,un concert in’erna’, sur leur mauvais piano !... Puis il y a les autos, le Métro, les vélos. enfin tout est fait pour détraquer les nerfs d’un pauvre homme solitaire. Aussi, je prends le train !... Adieu, Paris, je pars . Ah ! la campagne, il n'y a que ça de bon !...
2 — M Sélibas descend dans une auberge ; W210 vie il se couche, pour être frais et dispos le _ lendemain; quelle bonne nuit il va passer. Il s'endort heureux! mais voilà qu’il reve qu une araignée lui tra- casse le cerveau.. puis quune légion d’insectes le dévoré it.
lève, allume une .
3. — Agacé, il se _ , ougie. Ciel! Que voit-il ?... une grosse # araignée pend à un fil... et dans le lit, des’• myriades de punaises, Vraiment, il n’a pas de chance!... Le changement ne lui . réussit pas !...
— 3 un violent mouvement... entraine le pauvre pêcheur dans les ondes fraiches de la rivière, qu'il ne veut pas quitter !..
4. — Le matin, moulu, éreinté, il se lève ; oubliant un peu la mau vaise nuit, il part se livrer aux plai sirs de la pêche. Au bout de deux heures de pa- A) tience. le voilà ee" qui vient de -- \
ferrer grosse
une pièce
d'au moins - 5 livres, il tire; C. , avec effort, mais le pois- . son résiste et...
6. , De retour à l’auberge, il fait sécher ses vêtements, et s’habille pour aller se promener et oublier sa mésa venture. Il rencontre, en sortant, une grosse paysanne. Tres galant, il s’approche, les mains tendues, pour prendre quelques libertés. Pan! pan!... il reçoit une paire de gifles magistrales données parla femme, et un coup de fourche, don gracieux du mari.
7. — Puisque cette chasse ne me réussit pas, se dit M. Sélibas, tâtons de l’autre... lièvres, perdrix, n’ont qu’à bien se tenir. Hélas ! là encore, il a des déboires, Parti avec d’autres chasseurs, il reçoit un coup de fusil par erreur et est criblé de grenaille.
8. — Cette fois, dégoûté, il ne veut plus insister, il va à la prochaine gave prendre un billet pour Paris et, l’oreille basse, n’ayant plus d’illusions, il va retrouver les inconvénients de la ville, qui lui semblent b : ei moindres qu’au départ ,
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