Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1905-01-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 janvier 1905 08 janvier 1905
Description : 1905/01/08 (N2). 1905/01/08 (N2).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32849063
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2020
À DAPOT L
Le Petit Havre
4ç
e*
EN VENTE: JL -------- — —9 JL ------ EN VENTE:
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE Huit Pages * C I N O Cen ti m AA Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
7me Année. N° 2. Dimanche 8 Jano /905, ADMINISTRATION : 35, Rue Fontenelle
LE HAVRE
momman=zina= ==-=====-======= ============================================================
Paraît chaque Semaine,
=
wrnis
fh
-
5. — Ce fut bien autre chose à Arras. Le préposé à la
réception des billets dut prendre lui-même le ticket
déposé par le chef de gare dans le gousset du pauvre
homme. Il croyait avoir a faire à un paralytique.
7. — A l'ancienne porte des remparts, Tillot pria une
dame de vouloir bien le moucher et de sortir de sa poche
son beau mouchoir neuf. La brave dame. prise de com
passion, fit ce que lui demandait linfortune.
9. — Arrivé sur la grand’vlace, une foule immense sui
vait notre héros ; jamais Arras n'avait vu pareil rassem
blement. A ce moment, Til ot glissa sur une écorce d’o
range et s’assit plutôt rudement par terre.
(Voir la suite page 2.)
2. — Pierre-Joseph, en effet, marchait d’un pas pressé
vers la petite gare du village dans l’intenton de ne pas
rater le train qui part pour Arras à 8 h. 50. Il tenait les
mains écarté-s devant lui, les paumes se faisant face, et
paraissait soucieux
4. — Le voyage se passa tant bien que mal. Des gens de
Pronville qui se trouvaient dans son compartiment, res
tèrent tellement ahuris devant l’air grave du bonhomme
et ses mains tendues qn’ils ne dirent pas un mot pendant
les trois quaits d’heure du voyage.
8. — Plus loin, un Monsieur bien mis, ma foi, con
sentit à renouer le lacet de ses bottines et lui demanda
avec intérêt de quel mal il souffrait. Tillot secoua la tête
sans répendre.
3.— Devant le guichet il demanda d'une voix rauque un
billet pour le chef-lieu; ce fut toute une histoire quand il
fallut payer. Tillot ne bougeait pas ses mains d'une ligne
et pria le chef de gare de prendra lui-même dans son
gousset les dix-huit sous du paiement.
1. — Un jour, les habitants d’Ecoust étonnés, purent
voir Pierre-Joseph Tillot sortir de chez lui en grande
tenue— blouse et pantalons neufs, chapeau haut— dans
une attitude bizarre. Tillotest fou, pensèrent-ils.
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- _ - ■ - _ -
2 £ g p ======» " ?— --- C
6. —Je laisse à deviner l’épatement des bourgeois de
vant le débarquement de Tillot qui gagna à pied le fau
bourg Ronville et fut aussitôt entouré d’une troupe de
curieux qui le considéraient avec ahurissement.
Nouvelles prouesses de Pierre-Joseph Tillot, dit le Zigue
Voir à l’intérieur, nos pages en couleurs.
Le Petit Havre
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EN VENTE: JL -------- — —9 JL ------ EN VENTE:
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LE HAVRE
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Paraît chaque Semaine,
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5. — Ce fut bien autre chose à Arras. Le préposé à la
réception des billets dut prendre lui-même le ticket
déposé par le chef de gare dans le gousset du pauvre
homme. Il croyait avoir a faire à un paralytique.
7. — A l'ancienne porte des remparts, Tillot pria une
dame de vouloir bien le moucher et de sortir de sa poche
son beau mouchoir neuf. La brave dame. prise de com
passion, fit ce que lui demandait linfortune.
9. — Arrivé sur la grand’vlace, une foule immense sui
vait notre héros ; jamais Arras n'avait vu pareil rassem
blement. A ce moment, Til ot glissa sur une écorce d’o
range et s’assit plutôt rudement par terre.
(Voir la suite page 2.)
2. — Pierre-Joseph, en effet, marchait d’un pas pressé
vers la petite gare du village dans l’intenton de ne pas
rater le train qui part pour Arras à 8 h. 50. Il tenait les
mains écarté-s devant lui, les paumes se faisant face, et
paraissait soucieux
4. — Le voyage se passa tant bien que mal. Des gens de
Pronville qui se trouvaient dans son compartiment, res
tèrent tellement ahuris devant l’air grave du bonhomme
et ses mains tendues qn’ils ne dirent pas un mot pendant
les trois quaits d’heure du voyage.
8. — Plus loin, un Monsieur bien mis, ma foi, con
sentit à renouer le lacet de ses bottines et lui demanda
avec intérêt de quel mal il souffrait. Tillot secoua la tête
sans répendre.
3.— Devant le guichet il demanda d'une voix rauque un
billet pour le chef-lieu; ce fut toute une histoire quand il
fallut payer. Tillot ne bougeait pas ses mains d'une ligne
et pria le chef de gare de prendra lui-même dans son
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1. — Un jour, les habitants d’Ecoust étonnés, purent
voir Pierre-Joseph Tillot sortir de chez lui en grande
tenue— blouse et pantalons neufs, chapeau haut— dans
une attitude bizarre. Tillotest fou, pensèrent-ils.
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