Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse...Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2020
EN VENTE : LT.USTTeI EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
Huit Pages : CINQ Centimes. Dans tous les Dépbts du PETIT AAVAP
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Avis
ne vous les rendrai pas au ourd’hui
car c’est pour moi
un titre de plus à faire valoir
(Voir la suite page 2.)
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2. — Célestin Durandard, prenant la chose à cœur fit aussitôt placarder un avis sur le mur d’une des princi pales maisons de la ville. Dans cet avis.il remerciait chaleureusement le conseil municipal de la tâche honorifique et délicate à lui confiée, et terminait par un vibrant appel à la bonne volonté de chacun.
4. — Moi, fit une couturière, je ne suis qu’une faible femme, mais ous savez, pour les notes, je suis bonne. — Vous êts même trop bonne... — ... à rjulisse, ajouta-t-elle spirituelle...
1 6. — Un fils de famille vint parler de son piston... — Pardon ! pardon! lit Durandard, mais vous me devez toujours cent sous !... — C est exac , et j 3 les ai là, répondit le jeune smart en faisant sonner ses 5 balles; mais, si vous voulez bien, je
1. — Les édiles de Panouilly-le-Tstu. réunis eu séance exception! elle, décidèrent, à l’unanimité plus une voix, la formation d’une société musicale. Cette société porterait le nom de Fanfare municipale de Panouilly. M. Célestin Durandard, premier adjoint au maire, fut immédiatement nommé chef honoraire, avec mission de recruter des adhérents à la nouvelle société.
1 5. — Jan Lacuite, que les agents de la force pullique ramassaient tous les soi s dans le ri isseau, se présenta aussi : — Moi, tituba-t-il, j’veux boire tout de suite un d mi-verre d'eau pure s’il en est un. daus tout Panouilly, qui connaît mieux que moi le violon !
3. — Ce fut dans tout Panouilly un emballement indes criptible; tout le monde voulait faire partie de la fan fare. Un tas de gens qui ne connaissaient même pas leurs notes. se présentèrent chez Durandard, se déclarant de parfaits musiciens ; tous faisaient valoir des titres indis cutables. Il vint des hommes, des femmes, des enfants ; il vint même des animaux... même aussi des étrangers à la commune.
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