Presse et revues
10 pages
Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1904-04-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 avril 1904 03 avril 1904
Description : 1904/04/03 (N14). 1904/04/03 (N14).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32848661
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2020
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
Huit Pages : CINQ Centimes.
EN VENTE :
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
6"1 Année. N 14. BmancOe 3 AM <904. ApxtnisTnarop35rRueFontenelle paran ch Sema[ne
« -=== =n—eee & -We-B *
e
instruments
Voir, à l’intérieur, nos pages en couleurs
6. — Le wagon était commencé; sa forme
était celle d'une poire, dont la partie supé
rieure devait, à un moment donné, se sépa
rer. A la base, Ka-Man-Ber avait fait adapter
une centaine de fusées. Chaque fusée, par
tant séparément au moyen d’un bouton
électrique, donnait mille kilomètres de
parcours dans les airs.
7. — Tout est fini, l’engin est posé sur
la machine à bascule qui est retenu d’un
côté par un énorme ressort qui, en se dé
tachant, projettera l’obus dans le vide. Aussi
tout le peuple des environs accourut pour
assister au départ de ces braves savants*
4. — « Maintenant, cherchons une planète
qui soit la plus productive et où nous puis»
sions établir un grand commerce, dit Li-
Va-Rau. Je crois que, pour commencer, il
vaudrait mieux prendre la plus rapprochée
de notre empire. La lune, par conséquent,
qui, du reste, renferme des pierres fines
de grande valeur... »
5. — Immédiatement, on se mit à l'ou-
vrage. La machine infernale avançait assez
rapidement. Grâce à la direction de Ka-
Man-Ber, l’appareil était très bien construit
et ne devait pas manquer de succès. Situé
sur la partie la plus haute des monts Dom-
bouré, il avait un aspect gigantesque.
3. — Li-Va-Rau était au comble de la joie.
« Ka-Man-Ber,lui dit-il, ma fortune, c’est-à-
dire mes quelques sous, ainsi que les vôtres,
sont engagés dans cette affaire , donc, à
partir d’aujourd’hui, nous sommes liés à la
vie, à la mort. » Sur ce, ils se jetèrent dans
les bras et s'embrassèrent japonaisement,
ce qui consiste à se frotter le nez.
2. — Ka-Man-Ber, frappé de l’idée de son
ami Li-Va-Rau, étudia consciencieusement
le projet et, après avoir combiné plusieurs
systèmes, il vint trouver Li-Va Rau et lui
dit : « Jurez moi que notre gloire sera sans
égale si nous atteignons une planète. » Li-
Va-Rau le lui jura. Quelque temps après,
Ka-Man-Ber lui soumit le pl n du méca
nisme permettant de les projeter à des cen
taines de mille lieues.
lunette d’approche. Ka-Man-Ber s’occupe
de la nourriture, très simple du reste, car
ils espèrent faire ce voyage en quelques
heures seulement ; ils montent dans la
machine, au moyen d’une échelle et s’in
stallent dans le wagon. Voir la suite, page suivante.
a. — Les préparatifs sont tats. Li-Va-
Rau emporte juste le névessairJ comme
"astronomie : une grande
1. — Li-Va-Ran était un savant astro
nome, extrêmement ambitieux. Après
maintes études, il arriva à démontrer à son
ami Ka-Man-Ber, ingénieur, que le voyage
dans une planète quelconque n'était pas
chose impossible ; il lui fit surtout ressor
tir les énormes bénéfices que l’on pour
rait en tirer, au point de vue de la guerre
actuelle.
Dans tous les Dépôts du PETIT HAVRE
Huit Pages : CINQ Centimes.
EN VENTE :
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6"1 Année. N 14. BmancOe 3 AM <904. ApxtnisTnarop35rRueFontenelle paran ch Sema[ne
« -=== =n—eee & -We-B *
e
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6. — Le wagon était commencé; sa forme
était celle d'une poire, dont la partie supé
rieure devait, à un moment donné, se sépa
rer. A la base, Ka-Man-Ber avait fait adapter
une centaine de fusées. Chaque fusée, par
tant séparément au moyen d’un bouton
électrique, donnait mille kilomètres de
parcours dans les airs.
7. — Tout est fini, l’engin est posé sur
la machine à bascule qui est retenu d’un
côté par un énorme ressort qui, en se dé
tachant, projettera l’obus dans le vide. Aussi
tout le peuple des environs accourut pour
assister au départ de ces braves savants*
4. — « Maintenant, cherchons une planète
qui soit la plus productive et où nous puis»
sions établir un grand commerce, dit Li-
Va-Rau. Je crois que, pour commencer, il
vaudrait mieux prendre la plus rapprochée
de notre empire. La lune, par conséquent,
qui, du reste, renferme des pierres fines
de grande valeur... »
5. — Immédiatement, on se mit à l'ou-
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rapidement. Grâce à la direction de Ka-
Man-Ber, l’appareil était très bien construit
et ne devait pas manquer de succès. Situé
sur la partie la plus haute des monts Dom-
bouré, il avait un aspect gigantesque.
3. — Li-Va-Rau était au comble de la joie.
« Ka-Man-Ber,lui dit-il, ma fortune, c’est-à-
dire mes quelques sous, ainsi que les vôtres,
sont engagés dans cette affaire , donc, à
partir d’aujourd’hui, nous sommes liés à la
vie, à la mort. » Sur ce, ils se jetèrent dans
les bras et s'embrassèrent japonaisement,
ce qui consiste à se frotter le nez.
2. — Ka-Man-Ber, frappé de l’idée de son
ami Li-Va-Rau, étudia consciencieusement
le projet et, après avoir combiné plusieurs
systèmes, il vint trouver Li-Va Rau et lui
dit : « Jurez moi que notre gloire sera sans
égale si nous atteignons une planète. » Li-
Va-Rau le lui jura. Quelque temps après,
Ka-Man-Ber lui soumit le pl n du méca
nisme permettant de les projeter à des cen
taines de mille lieues.
lunette d’approche. Ka-Man-Ber s’occupe
de la nourriture, très simple du reste, car
ils espèrent faire ce voyage en quelques
heures seulement ; ils montent dans la
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Rau emporte juste le névessairJ comme
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