Titre : Le Petit Havre illustré
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1904-02-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836503h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 février 1904 21 février 1904
Description : 1904/02/21 (N8). 1904/02/21 (N8).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3284860j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87703
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2020
Le Petit Havre
EN VENTE? ------ —» JL —--1% EN VENTE:
Dans tous les Dépôts du petit havre Huit Pages : CINQ Centimes Dans tous les Dépôts du petit havhb
Bms Année. Ne 8. Dimanche 21 fée. 1904»
Administration : 35, Rue Fontenelle
LE HAVRE
Le gérant : H. FENOUX. — Imprimerie du Journal le Havre (O. RANDOLET).
Parait chaque Semaine.
MONSIEUR GRANDOREILLE
1. — M. Dounon est l’homme le plus
heureux de la terre le jour où l’on vient lui
apprendre qu’il est père d’un beau garçon.
2. — Mais il fait une triste figure en
voyant la tête de son fils, venu au monde
avec d’énormes oreilles. Aussi sa première
idée fut de l’appeler Santos.
3.— En grandissant, les oreilles de Santos
se développaient d’une façon effrayante, si
bien qu’à deux ans d’un coup d’oreille il
gifflait sa nourrice.
4. — Santos souffrait d’être la risée de
ses camarades ; aussi versait il d'abon
dantes larmes et maudissait ce que la na
ture lui avait donné de disgracieux.
6. — Ses oreilles le rendaient plus adroit
et plus fin que les autres ; il entendait une
puce marcher sur le corps de son voisin.
8. — Quand il pleuvait, il abritait ses
amis.
5. — Malgré son infirmité, il était supé
rieur en tout et pour tout : c’était un bril
lant élève.
7. — Pendant les grandes chaleurs, il se
plaisait à éventer la classe de ses puis
santes oreilles.
9. — Un jour que Santos s’était endormi
sur un banc, ses camarades lui attachèrent
une longue ficelle à son paletot.
10. — Les enfants tirèrent sur la corde
et, comme il faisait beaucoup de vent,
Santos s’éleva dans les airs, à sa grande
stupéfaction.
11. — Quand Santos fut à terre, il n’en
voulut point à ses camarades et n’eut plus
qu’une idée : planer dans les airs.
12. — Aussi, il travailla si bien, qu’au
bout de quelques années il sortit comme
ingénieur de l’École d’Aix.
Voir à l’intérieur, nos pages en couleurs.
(Lire la suite page 4).
EN VENTE? ------ —» JL —--1% EN VENTE:
Dans tous les Dépôts du petit havre Huit Pages : CINQ Centimes Dans tous les Dépôts du petit havhb
Bms Année. Ne 8. Dimanche 21 fée. 1904»
Administration : 35, Rue Fontenelle
LE HAVRE
Le gérant : H. FENOUX. — Imprimerie du Journal le Havre (O. RANDOLET).
Parait chaque Semaine.
MONSIEUR GRANDOREILLE
1. — M. Dounon est l’homme le plus
heureux de la terre le jour où l’on vient lui
apprendre qu’il est père d’un beau garçon.
2. — Mais il fait une triste figure en
voyant la tête de son fils, venu au monde
avec d’énormes oreilles. Aussi sa première
idée fut de l’appeler Santos.
3.— En grandissant, les oreilles de Santos
se développaient d’une façon effrayante, si
bien qu’à deux ans d’un coup d’oreille il
gifflait sa nourrice.
4. — Santos souffrait d’être la risée de
ses camarades ; aussi versait il d'abon
dantes larmes et maudissait ce que la na
ture lui avait donné de disgracieux.
6. — Ses oreilles le rendaient plus adroit
et plus fin que les autres ; il entendait une
puce marcher sur le corps de son voisin.
8. — Quand il pleuvait, il abritait ses
amis.
5. — Malgré son infirmité, il était supé
rieur en tout et pour tout : c’était un bril
lant élève.
7. — Pendant les grandes chaleurs, il se
plaisait à éventer la classe de ses puis
santes oreilles.
9. — Un jour que Santos s’était endormi
sur un banc, ses camarades lui attachèrent
une longue ficelle à son paletot.
10. — Les enfants tirèrent sur la corde
et, comme il faisait beaucoup de vent,
Santos s’éleva dans les airs, à sa grande
stupéfaction.
11. — Quand Santos fut à terre, il n’en
voulut point à ses camarades et n’eut plus
qu’une idée : planer dans les airs.
12. — Aussi, il travailla si bien, qu’au
bout de quelques années il sortit comme
ingénieur de l’École d’Aix.
Voir à l’intérieur, nos pages en couleurs.
(Lire la suite page 4).
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.55%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.55%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k3284860j/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k3284860j/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k3284860j/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k3284860j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k3284860j