Parti Républicain Démocratique
Organe
Prix des Insertions
25 centimes la ligne
Annonces
Réclames,
Le Havre et la Seine-Inférieure par an
Départements. ... »
Alfred HENRI
E. LE ROY
Secrétaire de la Rédaction
L’Imprimeur-Gérant
On traite à forfait
réussi. La vérité, c’est qu’ils sont, une loi de liberté et une loi de dé
avant tout, des arrivistes, et qu’ils fense contre les congrégations inter
veulent, à tout prix, rester du côté nationales.
du manche, tenir l’assiette au beurre. “uflauéStéX
Ne les voit-on pas, les melimstes protéger, entre toutes les libertés,
d’hier, harceler de leurs sollicita- celles de l’enfant, du pauvre, de Tin
tions un préfet républicain, en fa- firme, du , vieillard. Il évoque les
veur de leurs agents électoraux ? grandes idées sociales qui lui sont fa-
Ne les voit-on pasfaire antichambre “ iU ® res - ^ ‘.'^“ônequi diminue et
, ^ ,. déprimé, il faut substituer la solida-
chez Millerand et chez Baudin, ces rit ^ ^ releve.
infâmes socialistes, en même temps La, campagne nationaliste se fait
qu’ils les font injurier par leur autour de l’armée. M. Bourgeois, qui
presse ? Jolie politique, en vérité ! a donné cette, belle définition de l’ar-
En présence de ces palinodies qui m ? e : <( ^ y iy ante de la France,
l , . , tt- _ mise entre des mains loyales pour la
EilePetit Havre Repassent vraiment, au , défense du droit, » en parle à son
■ * Mtorezunavre mesure de ce qil ' on V1 t jamais en tour . r
les de poule qui a aucune yd j e de F ran ce, le devoir « Peut-il y avoir, dit-il, un malen
ds, et qui, dans sa des républicains estdes plus simples, tendu entre l’armée et la démocratie?
e, s’inquiète de les Qu , ilg veülent i Q u qi s se défient, L’armée, c’est la nation tout entière,
eau. 11 appelle M. t des candidatures de Et comment ose-t-on jeter, dans la
me » et M. Rispal ± , melee des partis, le nom sacré de la
hmrêmes invectives. carteforcee ’ que voudraient rendre p atr i e ? On ne sert pas la patrie en
l . ’ acceptables des journaux qui bru- criant : « Vive l’armée ! » dans les
, pour compien re f acdcmeû t aujourd’hui ce rues, on la sert en faisant son devoir
lue, de 1898 a 1901, , dg adora i en t hier. à l’heure voulue, en répondant à son
' absolument ce qu il Q u » ds n’hésitent pas, au besoin, à a PP e * au «j our d ' 1 danger ; les repré
leux députés. ranneler à la nudeur ceux oui veu- sentaats du . P a ? s la se T rvent «n fai
ne se souvient des 1 a PP elei a la puaeur'ceux qui sant attentivement, silencieusement,
, r '-n'+ pHp 1« lent se poser en professeurs de poli- modestement, tous les jours, tout ce
uen an îmi îs tique et de morale, ceux qui ont fait qu’ils peuvent pour perfectionner l’or-
juin 1899, depuis la ^mber j a yd [ e du Havre à ce degré ganisation de la défense nationale. A
ministère Waldeck- de décadence od n0U s ministère conduisait qui crieût au feu pour sauyer la mais manque et ne manqueront ja-
a perte en sacrifiant ma j SOÛ qu’eux-mêmes ont incendiée ! ma Q e * tte ann( ; e el j e doit déf d la
ait la politique mte- ^ette a e, eue doit détendre la
.. . , Un Démocrate. liberté de la I rance, elle ne doit ia-
activisme en sasso- mais serïir d . autres causes que J , a
Et M. Rispal fut élu ! et M. Louis
Brindeau fut réélu !
Double succès pour la maison de
la rue Fontenelle !
de coalition, c’est bien certes celle
oh opère M. Fénoux, sous la sur
veillance de M. Génestal et de son
disciple, M. Bricka. Nous laissons
de côté les seigneurs de moindre
importance qui s’en rapportent vo
lontiers aux faits et gestes de ces
deux premiers rôles, et n’envisagent
que la question dividende.
Voyons, un peu de franchise, de
grâce ! L’histoire de cette maison
de publicité et des Comités qui
Où mènent
les Palinodies
On nous rendra cette justice que
nous attribuons en général peu
d’importance. aux opinions succes
sives de la presse locale. Si nous
avions pu songer, à un moment
donné, à critiquer nos confrères soi-
disant républicains de la presse
quotidienne, nous aurions dû rapi
dement y renoncer, en présence de
l’impossibilité de noter l’insaisissa
ble, le contradietoire et l’incohérent.
Au surplus, le public qui raisonne
t- le seul qui importe à des journa
listes de principe — s’est désinté
ressé lui-même de cette recherche.
11 lui suffit de parcourir la liste des
actionnaires et des administrateurs
dfts i nu maux, pour savoir d’avance
s’y rattachent n’est-elle pas celle
des marchandages, des combinai
sons, des coalitions diverses qui
ont accidenté depuis une vingtaine
d’années notre vie politique locale ?
dû la présence à la Mairie de M.
Louis Brindeau, si funeste pour la
démocratie havraise, empreinte de
népotisme et d’indulgence pour tout
ce qui combattait la République, fé
rocement violente et perfide contre
tout ce qui était démocrate ?
Et, pour préciser, n’est-ce pas
aux hommes du Petit Havre , ser
viteurs dociles et courtisans du Pré
fet Hendlé, que Ton a dû cette
scandaleuse campagne électorale de
1892, oh, grâce à l’entente du Petit
Havre et du Courrier, on voyait
MM. Brindeau et de Coninck (tou
chant e union de deux cultes enne
mis) arriver au Conseil municipal
avec plus de 12,000 voix? et Ton
tionales
pas que, pour
avoir voulu défendre d’autres intérêts,
nous risquions de nous trouver quel
que jour isolés comme nous l’avons été
en 1870.
Voilà le programme que les répu
blicains soutiendront ouvertement. Il
triomphera aux prochaines élections,
et la République pourra vivre à l’abri
des assauts de ses adversaires et deve
nir enfin une vérité.
L’auditoire acclame M. Léon Bour
geois. Puis, l’assemblée, vote une
adresse au gouvernement de défense
ipublicaine et un ordre du jour ap-
Pendant que M. Poincaré rééditait
à Rouen le discours que M. Ribot
avait prononcé à Marseille, M. Léon
Bourgeois traçait à grands traits le
programme républicain.
C’était dans une conférence faite à
Pontoise par M. G. Lefèvre, candi
dat du parti républicain démocra
tique.
Après avoir fait allusion aux der
nières manifestations de la Patrie
n’y avait là dedans que des voix
républicaines !
N’est-ce pas aux hommes du
Petit llavre que Ton doit l’élection
de M. Rispal à la Chambre des Dé
putés ? Oh ! Ce jour là, le Petit
Havre et le Journal du Havre , pes
deux frères ennemis, marchaient la
main dans la main. L’accord était
parfait.^
Les circonstances étaient d’ail
leurs solennelles. M. Rispal, lui,
avec sa brutalité ordinaire, plus
honnête en somme que certains de
ses auxiliaires, disait nettement ce
qu’il voulait. Il déclarait qu’il sui
vrait Méline jusqu’au bout. C’était
franc et net.
Le Petit Havre , ses amis et ses
patrons, suivirent docilement le
mouvement. Sans doute c’était sa
crifier les intérêts économiques du
Havre, en faire la victime du pro
tectionnisme réactionnaire. Mais
qu’importait à ces profonds politi
ques? Ne fallait-il pas barrer la
républicaine et un ordre du jour ap
prouvant le programme du parti dé'
mocratique.
M. Poincarré déclare que nous som
mes menacés d’un divorce sacrilège
entre la République et la Liberté.
Nous apprenons par ces paroles —
simples et fortes —- que la loi Falioux
n’a été qu’une union intime entre la
République et la Liberté.
Comme les élèves veulent toujours,
enchérir sur les maîtres, M. Poincarré
— (qui est un sous-Ribot dans la taille
et sans le doigté) — range la même
loi Falioux parmi les traditions sacro-
saintes de la République.
Voilà la conscience de M. Poincarré
libérée une fois de plus.
Et dire que les anti-juifs auront la
cruauté de mépriser les avances d’un
jeune homme si bien disposé à leur
égard !
M. Ribot, vous ne trouvez donc
pas que vo« gaffes et vos défaillances
suffisent ? Comment pouvez-vous per
mettre à vos petits « fort-en-thème »
de gaffer dans de telles proportions ?
la France au cours de ce siècle, celle [
qu’ont formulée les philosophes de la
fin du dix-huitième siècle, celle qui a
animé la Révolution, qui a inspiré
les historiens, les penseurs et les
poètes, comme Michelet, Quinet et
Victor Hugo, qui a été formulée par
les grands orateurs de la République,
les Jules Favre et les Gambetta.
M. Bourgeois esquisse à grands
traits les réformes politiques, fiscales
et sociales qu’a déjà réalisées la Ré
publique, et celles qu’on peut encore
attendre d’elle. La République a
donné au pays la liberté de la presse,
de réunion et d’association ; cette loi
des associations si féconde déjà, dont
les résultats seront inappréciables, est
De quel droit donc ceux qui ont, 1
à tant de reprises, trahi les intérêts
de notre ville et ceux du parti répu
blicain, viendraient-ils tracer aux
démocrates du Havre leur devoir ?
Quelle autorité ont-ils pour le faire,
eux qui, pour se disculper, doivent
choisir entre la rouerie et la naïveté
qui, en politique, sont également
condamnables ?
La vérité, c’est qu’ils veulent con
tinuer avec le ministère actuel le
beau travail de flagornerie qu’ils
ont entrepris avec les ministères de
réaction et qui leur a trop souvent
Dans son numéro de jeudi der
nier, le Petit Havre — l’organe
républicain, démocratique, socia
liste d’antan — publie un article
intitulé : Où mène la coalition.
Il est un sage proverbe qui dit
qu’on ne doit pas parler de corde
dans la maison d’un pendu.
S’il est une maison au Havre oh
Ton devrait se dispenser de parler
T Année — »° 807.
CINQ CENTIMES LE NUMERO
Samedi 15 te 1902.
Organe
Prix des Insertions
25 centimes la ligne
Annonces
Réclames,
Le Havre et la Seine-Inférieure par an
Départements. ... »
Alfred HENRI
E. LE ROY
Secrétaire de la Rédaction
L’Imprimeur-Gérant
On traite à forfait
réussi. La vérité, c’est qu’ils sont, une loi de liberté et une loi de dé
avant tout, des arrivistes, et qu’ils fense contre les congrégations inter
veulent, à tout prix, rester du côté nationales.
du manche, tenir l’assiette au beurre. “uflauéStéX
Ne les voit-on pas, les melimstes protéger, entre toutes les libertés,
d’hier, harceler de leurs sollicita- celles de l’enfant, du pauvre, de Tin
tions un préfet républicain, en fa- firme, du , vieillard. Il évoque les
veur de leurs agents électoraux ? grandes idées sociales qui lui sont fa-
Ne les voit-on pasfaire antichambre “ iU ® res - ^ ‘.'^“ônequi diminue et
, ^ ,. déprimé, il faut substituer la solida-
chez Millerand et chez Baudin, ces rit ^ ^ releve.
infâmes socialistes, en même temps La, campagne nationaliste se fait
qu’ils les font injurier par leur autour de l’armée. M. Bourgeois, qui
presse ? Jolie politique, en vérité ! a donné cette, belle définition de l’ar-
En présence de ces palinodies qui m ? e : <( ^ y iy ante de la France,
l , . , tt- _ mise entre des mains loyales pour la
EilePetit Havre Repassent vraiment, au , défense du droit, » en parle à son
■ * Mtorezunavre mesure de ce qil ' on V1 t jamais en tour . r
les de poule qui a aucune yd j e de F ran ce, le devoir « Peut-il y avoir, dit-il, un malen
ds, et qui, dans sa des républicains estdes plus simples, tendu entre l’armée et la démocratie?
e, s’inquiète de les Qu , ilg veülent i Q u qi s se défient, L’armée, c’est la nation tout entière,
eau. 11 appelle M. t des candidatures de Et comment ose-t-on jeter, dans la
me » et M. Rispal ± , melee des partis, le nom sacré de la
hmrêmes invectives. carteforcee ’ que voudraient rendre p atr i e ? On ne sert pas la patrie en
l . ’ acceptables des journaux qui bru- criant : « Vive l’armée ! » dans les
, pour compien re f acdcmeû t aujourd’hui ce rues, on la sert en faisant son devoir
lue, de 1898 a 1901, , dg adora i en t hier. à l’heure voulue, en répondant à son
' absolument ce qu il Q u » ds n’hésitent pas, au besoin, à a PP e * au «j our d ' 1 danger ; les repré
leux députés. ranneler à la nudeur ceux oui veu- sentaats du . P a ? s la se T rvent «n fai
ne se souvient des 1 a PP elei a la puaeur'ceux qui sant attentivement, silencieusement,
, r '-n'+ pHp 1« lent se poser en professeurs de poli- modestement, tous les jours, tout ce
uen an îmi îs tique et de morale, ceux qui ont fait qu’ils peuvent pour perfectionner l’or-
juin 1899, depuis la ^mber j a yd [ e du Havre à ce degré ganisation de la défense nationale. A
ministère Waldeck- de décadence od n0U s
a perte en sacrifiant ma j SOÛ qu’eux-mêmes ont incendiée ! ma Q e * tte ann( ; e el j e doit déf d la
ait la politique mte- ^ette a e, eue doit détendre la
.. . , Un Démocrate. liberté de la I rance, elle ne doit ia-
activisme en sasso- mais serïir d . autres causes que J , a
Et M. Rispal fut élu ! et M. Louis
Brindeau fut réélu !
Double succès pour la maison de
la rue Fontenelle !
de coalition, c’est bien certes celle
oh opère M. Fénoux, sous la sur
veillance de M. Génestal et de son
disciple, M. Bricka. Nous laissons
de côté les seigneurs de moindre
importance qui s’en rapportent vo
lontiers aux faits et gestes de ces
deux premiers rôles, et n’envisagent
que la question dividende.
Voyons, un peu de franchise, de
grâce ! L’histoire de cette maison
de publicité et des Comités qui
Où mènent
les Palinodies
On nous rendra cette justice que
nous attribuons en général peu
d’importance. aux opinions succes
sives de la presse locale. Si nous
avions pu songer, à un moment
donné, à critiquer nos confrères soi-
disant républicains de la presse
quotidienne, nous aurions dû rapi
dement y renoncer, en présence de
l’impossibilité de noter l’insaisissa
ble, le contradietoire et l’incohérent.
Au surplus, le public qui raisonne
t- le seul qui importe à des journa
listes de principe — s’est désinté
ressé lui-même de cette recherche.
11 lui suffit de parcourir la liste des
actionnaires et des administrateurs
dfts i nu maux, pour savoir d’avance
s’y rattachent n’est-elle pas celle
des marchandages, des combinai
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ont accidenté depuis une vingtaine
d’années notre vie politique locale ?
dû la présence à la Mairie de M.
Louis Brindeau, si funeste pour la
démocratie havraise, empreinte de
népotisme et d’indulgence pour tout
ce qui combattait la République, fé
rocement violente et perfide contre
tout ce qui était démocrate ?
Et, pour préciser, n’est-ce pas
aux hommes du Petit Havre , ser
viteurs dociles et courtisans du Pré
fet Hendlé, que Ton a dû cette
scandaleuse campagne électorale de
1892, oh, grâce à l’entente du Petit
Havre et du Courrier, on voyait
MM. Brindeau et de Coninck (tou
chant e union de deux cultes enne
mis) arriver au Conseil municipal
avec plus de 12,000 voix? et Ton
tionales
pas que, pour
avoir voulu défendre d’autres intérêts,
nous risquions de nous trouver quel
que jour isolés comme nous l’avons été
en 1870.
Voilà le programme que les répu
blicains soutiendront ouvertement. Il
triomphera aux prochaines élections,
et la République pourra vivre à l’abri
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nir enfin une vérité.
L’auditoire acclame M. Léon Bour
geois. Puis, l’assemblée, vote une
adresse au gouvernement de défense
ipublicaine et un ordre du jour ap-
Pendant que M. Poincaré rééditait
à Rouen le discours que M. Ribot
avait prononcé à Marseille, M. Léon
Bourgeois traçait à grands traits le
programme républicain.
C’était dans une conférence faite à
Pontoise par M. G. Lefèvre, candi
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tique.
Après avoir fait allusion aux der
nières manifestations de la Patrie
n’y avait là dedans que des voix
républicaines !
N’est-ce pas aux hommes du
Petit llavre que Ton doit l’élection
de M. Rispal à la Chambre des Dé
putés ? Oh ! Ce jour là, le Petit
Havre et le Journal du Havre , pes
deux frères ennemis, marchaient la
main dans la main. L’accord était
parfait.^
Les circonstances étaient d’ail
leurs solennelles. M. Rispal, lui,
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qu’il voulait. Il déclarait qu’il sui
vrait Méline jusqu’au bout. C’était
franc et net.
Le Petit Havre , ses amis et ses
patrons, suivirent docilement le
mouvement. Sans doute c’était sa
crifier les intérêts économiques du
Havre, en faire la victime du pro
tectionnisme réactionnaire. Mais
qu’importait à ces profonds politi
ques? Ne fallait-il pas barrer la
républicaine et un ordre du jour ap
prouvant le programme du parti dé'
mocratique.
M. Poincarré déclare que nous som
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République et la Liberté.
Comme les élèves veulent toujours,
enchérir sur les maîtres, M. Poincarré
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et sans le doigté) — range la même
loi Falioux parmi les traditions sacro-
saintes de la République.
Voilà la conscience de M. Poincarré
libérée une fois de plus.
Et dire que les anti-juifs auront la
cruauté de mépriser les avances d’un
jeune homme si bien disposé à leur
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M. Ribot, vous ne trouvez donc
pas que vo« gaffes et vos défaillances
suffisent ? Comment pouvez-vous per
mettre à vos petits « fort-en-thème »
de gaffer dans de telles proportions ?
la France au cours de ce siècle, celle [
qu’ont formulée les philosophes de la
fin du dix-huitième siècle, celle qui a
animé la Révolution, qui a inspiré
les historiens, les penseurs et les
poètes, comme Michelet, Quinet et
Victor Hugo, qui a été formulée par
les grands orateurs de la République,
les Jules Favre et les Gambetta.
M. Bourgeois esquisse à grands
traits les réformes politiques, fiscales
et sociales qu’a déjà réalisées la Ré
publique, et celles qu’on peut encore
attendre d’elle. La République a
donné au pays la liberté de la presse,
de réunion et d’association ; cette loi
des associations si féconde déjà, dont
les résultats seront inappréciables, est
De quel droit donc ceux qui ont, 1
à tant de reprises, trahi les intérêts
de notre ville et ceux du parti répu
blicain, viendraient-ils tracer aux
démocrates du Havre leur devoir ?
Quelle autorité ont-ils pour le faire,
eux qui, pour se disculper, doivent
choisir entre la rouerie et la naïveté
qui, en politique, sont également
condamnables ?
La vérité, c’est qu’ils veulent con
tinuer avec le ministère actuel le
beau travail de flagornerie qu’ils
ont entrepris avec les ministères de
réaction et qui leur a trop souvent
Dans son numéro de jeudi der
nier, le Petit Havre — l’organe
républicain, démocratique, socia
liste d’antan — publie un article
intitulé : Où mène la coalition.
Il est un sage proverbe qui dit
qu’on ne doit pas parler de corde
dans la maison d’un pendu.
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