Titre : Le Réveil du Havre : organe républicain ["puis" organe républicain-socialiste indépendant "puis" organe du Parti républicain démocratique]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1900-01-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32854639q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 janvier 1900 20 janvier 1900
Description : 1900/01/20 (N195). 1900/01/20 (N195).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3263394r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-89667
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/05/2019
u jgàiis ^Républicain Démocrai
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Année — N” 195.
CENTIMES LE NUMÉRO
Samedi 20 Janvier 1900.
PRIX DES ABONNEMENTS
Le Havre et la Seine-Inférieure ..par an 3 fr.
Départements » 4 tt.
- ADMINISTRATION ET RÉDACTION h«q em
15, RUE GASIMIR.-PÉRXEK | X 5
Secrétaire de la Rédaction.... F. thoioiüret'
LTmprimeur-Gérant. j. le roy
PRIME
du RÉVEIL DU HAVRE
Le RÉVEIL BU HAVRE ' désireux
d’être agréable à ses abonnés, leur
offre gratuitement, eomme prime j^ÉÜÏêtrgtefi^â;^
s’y laver dans un bain d’oubli salu
taire, du crime de trahison contre la
République. Traîtres aussi sont ceux
qui, chaque jour, malgré les dangers
de l’heure, favorisent les espérances
des puissantes congrégations. MM.
Brindeau et Rispal, il est vrai, n’ont
m Prix des lnsertions jL.
.Arinon^fcV..j.^. ÜÊ . 1I .j^ |1 j/.25 centimes la ligne
Réclames.,. i rî n,., r ftQ n -t »,h J* mHbnn.
0,13Funir t Tüoq TUPIJ l u hiovj . jjquuj m; « uozwun
. %V jj ( : il 1 il 1 ! j q'n 4 m [ >\ i [ mi: j y J ! \ p i ? f . r ' ' ’ * ‘ t 1 * j « * >
t. ] bn traite à forfait
0 - ^
exceptionnelle : Les Dialogues anti- jusqu’au bout leur politique indigne.
cléricaux de Boissier, un volume du f* se sont prudemment réfugiés
♦ dans une lâche abstention lors du
prix de 2 francs.
Prière de le réclamer , 15 : rue
Casimir-Périer.
Les nouveaui
ront de ce cadeau.
Le Complot MOlinlste
vote de l’ordre du jour dé jeudi.
Qu’on le sache bien, le retour!
aux affaires de M. Méline est impos-
i. a Isiblôrf Son nom soulève maintenant.
Les nouveaux abonnés bénéficié-] ,
ojcù uuuv jdans le parti républicain une repro-
“ 4 . bation unanime, étant donné ; lo
lamentable état de guerre civile
qu’il a jeté dans le pays. Si jamais j
il revenait au pouvoir, nous le
craignons bien sincèrement, les!
fusils partiraient tout seuls.
Or, nous ne voulons pas de l’é-1
L’interpellation du député "Victor meu te. Nous voulons le calme et la
Gay a fait long feu. Bien plus, elle tranquillité tout à l’oeuvre de progrès
s’est changée en victoire gouverne- industriel et social,
mentale. Depuis longtemps, nous Q ue m. Rispal y réfléchisse. Que
savions que M. Méline nourrissait m. Louis Brindeau y songe quand
contre le ministère de noirs desseins, p om bre du citoyen que fut son père
aidé par les nationalistes et les q U j n’admettrait pas les conces-
congrégations religieuses qui mènent s j ons honteuses à la droite, lui passe
toujours campagne en sa faveur, sévèrement devant les yeux.
Les grèves de Saint-Etienne de-
grèves
vaient former l’objectif de la ba
taille.
M. Martineau-Brindeau nous avait
fourni ses confidences dans ses lettres
parlementaires au Journal du
Havre. Que dire d’un député qui
dépense le temps dû aux besoins du
pays à ourdir, 'comme comparse
Alf. HENRI.
A r R / Q t/S
F T AT IHDëi°f + l>Àt v
COA/ûO
—
Ter
fl* T J,
La guerre Sud-Africaine
LA SEMAINE
Nos lecteurs nous sauront gré de
mettre sous leurs yeux cette nouvelle
carte physique et minière du Trans
vaal, qui nous est gracieusement
adressée par Y Office de Publicité inter
nationale de Paris.
On sait aussi que ce sont ces con-
Tous les journaux opportunistes en
général et le Journal du Havre en par- . . • n "T,', - . ““
renversement d un ministère de chanteüt le inversement du minis- P ar -conséquent, la principale cause
défense républicaine ? t è re . de la ë U( ! r . re - Mais de P ul s 1 ouverture
Mais M. Brindeau, sans les quali- Mis en liesse, parla majorité qui a des , ll ° stlll ^ s > 1 ar “ée anglaise n’a
tés d’un homme d’Etat, est un arri- nommé M. Deschanel, président de ^ f^eurè'oû'nous
vi<îtA nui cnmnrenrl à merveille les la Chambre des Députés, ils ont cru r ’ ' a , , îv ns ces
• ' il il do nnplnnp<3 nnrla que ce dernier leur prêterait aussitôt I ë nes ^ une e P ec e e source hollan-
miserables calculs de quelques auda- ^ pQur J mbattre le dame annonce que le general Buller
cieux politiciens dont le îole est de ygmement. Ils allaient même jusqu’à | est batbre Sur tout A es les lignes
déshonorer la République. Il compte escompter l’appui de M. Léon Bour- a l e nJn? 61 6S poUvant etre évaluées
bien un jour parvenir a décrocher geois, qu Us représentaient comme ^ , w„ 0ffice aurai ,
quelque portefeuille à ce petit jeu. fout disposé à prendre le pouvoir. maL n^ vem pas
Voila pourquoi, chaque jour, U en de , jouw ' Maig 4 voici ^ livrer a la publicité avant la reu-
terre le cabinet Waldeck-Rousseau, Me n0UÏ J edé 4 cepti J on . M . Léon Bour . mon du conseil des ministres.
qui, par une singulière malchance, geo i 8 avec sa correction habituelle, . /°, u J 0lirs est ' ü fl ue 1 °P l «f°n est
est, aujourd’hui, plus vivant que ja- vient de démolir leur petite combinai- tres . emue eü Angleterre par 1 attente
mais. Les radicaux-socialistes n’ont- son, en rendant au ministère la jus- et leS bruits Fumistes qui _
ils pas voté un ordre du jour de tieequi lai est due : « Ce gouverne- f
/î ment, a-t-il dit, a bien défendu la
confiance au ministère, eux dont ^, ’,. , h . .
’ République, les hommes qui le com-
Martmeau indiquait le lâchage en p 0sen t ont assumé avec courage, avec Mais ils n’ont pas fini. Voilà que
frappant des mains. Cruelle décep- énergie, la responsabilité de la lutte l es insurrections éclatent aussi aux.
tion ! pour la défense de la République. Indes. Les dernières nouvelles reçues^
L’interpellation Gay devait être Nous serions bien ingrats de ne pas de Simla portent que les Anglais font
retirée, car on s’était aperçu que les leu ^, témoigner ici, notre gratitude. » des efforts inouïs pour dissimuler aux
. ,,, ., rv" , C est ainsi que les opportunistes yeux des indigènes le départ des ren-
batteries n était pas suffisamment tombent q e déception en déception et Forts pour l’Afrique du Sud.
bien établies. On sait comment M. nous les engageons à mettre une sour- La frontière septentrionale est ainsi
Millerand a forcé le débat en som- dine à leurs menaces ; leurs chants livrée tout entière à la garde de corps
mant les adversaires du gouverne- de triomphe ress
a s’expliquer au chant du cygne, ^-.w uvwuw u îum - ——----- -—- - ». — iuuuvagutti uo,
. . . ... • i i ? i le leur a prouvé, puisqu’une majorité qui profitent de la situation pour ou-
Avec la majorité que vient d ob- de m ^ co ’^ a app ^ ouvé vrir i es hostilités.
tenir 1 ordre du jour de confiance, l’attitude et les déclarations du gou- Dans le Vasiristan, une agitation
vernement. très vive se manifeste déjà. Les in-
Ce nouveau succès démontre, au surgés ont pillé plusieurs caravanes,
contraire, que ce n’est pas encore Trois escadrons de cavalerie et qua-
demain que nos adversaires mettront tre compagnies d’infanterie benga
Un combat acharné a été livré à
Tarakar-Kotal, dont le résultat exact
n’est pas encore connu.
Dans les milieux officiels britanni
ques, l'anxiété est vive. On se de
mande de quelle nature peuvent être
les armes des insurgés et qui a pu les
fournir. Or, ces armes sont de fa
brique anglaise ; ce sont des Martini-
Henry de 69 millimètres, qui portent
l’inscription « Martini » en lettres
arabes et cette autre : « Hollick and
sons — London », en lettres anglaises,
avec une marque représentant un
tigre.
Les insurgés possèdent également
des mousquetons de la compagnie
Field Rifle, de Birmingham, des cara
bines de chasse à deux coups, des
fusils à répétition Lee-Metford en
usage dans l’armée britannique et
quelques fusils Berdan, de fabrica
tion russe.
Les indigènes du littoral du Golfe
Persique sont armés de façon identi
que. Ces fusils leurs viennent par
l’Afghanistan, le Beloucbistan, et
pénètrent dans les Indes par Mékran.
C’est dire que le combat de Tara
kar-Kotal paraît n’être que le début
d’hostilités générales qui vont créer à
l’Angleterre autant de soucis que le
Transvaal.
la situation du ministère se trouve
considérablement fortifiée.
M. Méline semble avoir tiré sa
dernière cartouche, il ne lui restera
plus que l’alternative d’aller rejoin
dre Déroulède à St-Sébastien et de
LES AMBITIONS DE M. SARRIEN
par terre le cabinet.
. w O”
lienne ont été immédiatement envoyés
contre eux. Les insurgés ont accepté
la bataille.
M. Méline et ses amis viennent d’é
prouver une fausse joie.
Malgré leurs attaques répétées con
tre le cabinet, ils ne pouvaient arriver
à renverser le ministère de défense
républicaine et un peu découragé, le
Père La Famine venait de donner
à l’ordre à un de ses lieutenants, M.
Le Gay, de retirer son interpellation
sur les grèves de Saint-Etienne, pour
éviter au ministère Waldeck-Rousseau-
Millerand l’occasion de remporter une
nouvelle victoire, quand on apprit
dans les couloirs que M. Sarrien, dé-
.puté radical de Saône-et-Loire, hanté
par le désir d’être ministre, cherchait
à provoquer une scission parmi les
radicaux. î J v ^ V
Le député de la deuxième circons
cription de Charolles est le type des
« arrivistes » médiocres, si nombreux
à la Chambre. Avocat, député depuis
1876, il réussit à faire partie du mi
nistère Brisson en 1885. Après avoir
goûté aux joies du pouvoir, il se cram
ponna à son portefeuille qu’il con
serva sous les ministères de Freyci
net, Goblet, Rouvier, passant des pos
tes et télégraphes à l’intérieur et de
l’intérieur à la justice.
Le pouvoir lui tient lieu de convic
tions. Pâle copie de M. de Freycinet
qu’il cherche à imiter, il en a les
défauts, mais n’a pu réussir à acquérir
cette souplesse et cette habileté que
la « souris blanche » doit à une intel
ligence supérieure.
M. Sarrien a su néanmoins se faire
une certaine célébrité par la désinvol
ture avec laquelle il sait lâcher ses
meilleurs amis quand il croit de son
intérêt d’agir ainsi.
M. Brisson a été une de ses vic
times. En 1898, le député de Saône-
et-Loire était ministre de la justice.
Par son attitude louche dans l’affaire
Dreyfus, parla mauvaise volonté dont
il fit prenve, par sa maladresse voulue
il réussit à retarder la révision du
procès Dreyfus, et sa résistance fut
une des causes de la chute du minis
tère Brisson.
Instruit par l’exemple, M. Wal-
deck-Rousseau eut bien soin de ne pas
faire appel aux « lumières » de
M. Sarrien. D’où le mécontentement
du député de Charolles.
Depuis longtemps déjà ce dernier
cherchait avec quelques ministériels
l’occasion de provoquer une scission
dans le groupe radical, et avant-hier,
à la gauche démocratique, croyant le
moment opportun, M. Sarrien, prit la
parole.
Ii déclara qu’il voulait bien sou
tenir le ministère, mais à la condition
que le ministère ne le traiterait pas en
ennemi.
Il parla d’un certain nombre de pré
fets et surtout de sous préfets qui se
montrent hostiles aux représentants
des partis de gauche. Il ajouta que
tout cela était de nature à compro
mettre le parti radical en province,
alors que le parti socialiste bénéficiait
de la présence d’un de ses membres
au pouvoir.
M. Henri Brisson répondit à M.
Sarrien : il éleva immédiatement le
débat au-dessus des mesquines que
relles de personnes, et conclut en dé
clarant que le devoir du parti répu
blicain était de rester rangé derrière
le gouvernement.
Ces paroles furent vivement accla
mées, et M. Sarrien put alors se
rendre un compte exact de l’inanité
de ses efforts.
Nous partageons entièrement l’opi
nion de M. Brisson, et si, par exemple,
le gouvernement a maintenu à la tête
de notre département, M. Hendlé,
dont la politique fut si funeste aux
idées républicaines, la faute en est,
comme nous l’avons déjà dit du reste,
beaucoup moins au gouvernement ac
tuel qu’aux divers groupements poli
tiques de notre région, et même à
certains radicaux ou soi-disant tels,
qui ne l’ont pas mis en quarantaine,
comme c’était leur devoir.
La gauche démocratique a compris
qu’en présence du complot jésuitique
et césarien dont là menace est tou
jours présente, les républicains de-
i
fAl/S£U*i
«f PÜBL iqUE/ r Du
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lartc'-
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Année — N” 195.
CENTIMES LE NUMÉRO
Samedi 20 Janvier 1900.
PRIX DES ABONNEMENTS
Le Havre et la Seine-Inférieure ..par an 3 fr.
Départements » 4 tt.
- ADMINISTRATION ET RÉDACTION h«q em
15, RUE GASIMIR.-PÉRXEK | X 5
Secrétaire de la Rédaction.... F. thoioiüret'
LTmprimeur-Gérant. j. le roy
PRIME
du RÉVEIL DU HAVRE
Le RÉVEIL BU HAVRE ' désireux
d’être agréable à ses abonnés, leur
offre gratuitement, eomme prime j^ÉÜÏêtrgtefi^â;^
s’y laver dans un bain d’oubli salu
taire, du crime de trahison contre la
République. Traîtres aussi sont ceux
qui, chaque jour, malgré les dangers
de l’heure, favorisent les espérances
des puissantes congrégations. MM.
Brindeau et Rispal, il est vrai, n’ont
m Prix des lnsertions jL.
.Arinon^fcV..j.^. ÜÊ . 1I .j^ |1 j/.25 centimes la ligne
Réclames.,. i rî n,., r ftQ n -t »,h J* mHbnn.
0,13Funir t Tüoq TUPIJ l u hiovj . jjquuj m; « uozwun
. %V jj ( : il 1 il 1 ! j q'n 4 m [ >\ i [ mi: j y J ! \ p i ? f . r ' ' ’ * ‘ t 1 * j « * >
t. ] bn traite à forfait
0 - ^
exceptionnelle : Les Dialogues anti- jusqu’au bout leur politique indigne.
cléricaux de Boissier, un volume du f* se sont prudemment réfugiés
♦ dans une lâche abstention lors du
prix de 2 francs.
Prière de le réclamer , 15 : rue
Casimir-Périer.
Les nouveaui
ront de ce cadeau.
Le Complot MOlinlste
vote de l’ordre du jour dé jeudi.
Qu’on le sache bien, le retour!
aux affaires de M. Méline est impos-
i. a Isiblôrf Son nom soulève maintenant.
Les nouveaux abonnés bénéficié-] ,
ojcù uuuv jdans le parti républicain une repro-
“ 4 . bation unanime, étant donné ; lo
lamentable état de guerre civile
qu’il a jeté dans le pays. Si jamais j
il revenait au pouvoir, nous le
craignons bien sincèrement, les!
fusils partiraient tout seuls.
Or, nous ne voulons pas de l’é-1
L’interpellation du député "Victor meu te. Nous voulons le calme et la
Gay a fait long feu. Bien plus, elle tranquillité tout à l’oeuvre de progrès
s’est changée en victoire gouverne- industriel et social,
mentale. Depuis longtemps, nous Q ue m. Rispal y réfléchisse. Que
savions que M. Méline nourrissait m. Louis Brindeau y songe quand
contre le ministère de noirs desseins, p om bre du citoyen que fut son père
aidé par les nationalistes et les q U j n’admettrait pas les conces-
congrégations religieuses qui mènent s j ons honteuses à la droite, lui passe
toujours campagne en sa faveur, sévèrement devant les yeux.
Les grèves de Saint-Etienne de-
grèves
vaient former l’objectif de la ba
taille.
M. Martineau-Brindeau nous avait
fourni ses confidences dans ses lettres
parlementaires au Journal du
Havre. Que dire d’un député qui
dépense le temps dû aux besoins du
pays à ourdir, 'comme comparse
Alf. HENRI.
A r R / Q t/S
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La guerre Sud-Africaine
LA SEMAINE
Nos lecteurs nous sauront gré de
mettre sous leurs yeux cette nouvelle
carte physique et minière du Trans
vaal, qui nous est gracieusement
adressée par Y Office de Publicité inter
nationale de Paris.
On sait aussi que ce sont ces con-
Tous les journaux opportunistes en
général et le Journal du Havre en par- . . • n "T,', - . ““
renversement d un ministère de chanteüt le inversement du minis- P ar -conséquent, la principale cause
défense républicaine ? t è re . de la ë U( ! r . re - Mais de P ul s 1 ouverture
Mais M. Brindeau, sans les quali- Mis en liesse, parla majorité qui a des , ll ° stlll ^ s > 1 ar “ée anglaise n’a
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miserables calculs de quelques auda- ^ pQur J mbattre le dame annonce que le general Buller
cieux politiciens dont le îole est de ygmement. Ils allaient même jusqu’à | est batbre Sur tout A es les lignes
déshonorer la République. Il compte escompter l’appui de M. Léon Bour- a l e nJn? 61 6S poUvant etre évaluées
bien un jour parvenir a décrocher geois, qu Us représentaient comme ^ , w„ 0ffice aurai ,
quelque portefeuille à ce petit jeu. fout disposé à prendre le pouvoir. maL n^ vem pas
Voila pourquoi, chaque jour, U en de , jouw ' Maig 4 voici ^ livrer a la publicité avant la reu-
terre le cabinet Waldeck-Rousseau, Me n0UÏ J edé 4 cepti J on . M . Léon Bour . mon du conseil des ministres.
qui, par une singulière malchance, geo i 8 avec sa correction habituelle, . /°, u J 0lirs est ' ü fl ue 1 °P l «f°n est
est, aujourd’hui, plus vivant que ja- vient de démolir leur petite combinai- tres . emue eü Angleterre par 1 attente
mais. Les radicaux-socialistes n’ont- son, en rendant au ministère la jus- et leS bruits Fumistes qui _
ils pas voté un ordre du jour de tieequi lai est due : « Ce gouverne- f
/î ment, a-t-il dit, a bien défendu la
confiance au ministère, eux dont ^, ’,. , h . .
’ République, les hommes qui le com-
Martmeau indiquait le lâchage en p 0sen t ont assumé avec courage, avec Mais ils n’ont pas fini. Voilà que
frappant des mains. Cruelle décep- énergie, la responsabilité de la lutte l es insurrections éclatent aussi aux.
tion ! pour la défense de la République. Indes. Les dernières nouvelles reçues^
L’interpellation Gay devait être Nous serions bien ingrats de ne pas de Simla portent que les Anglais font
retirée, car on s’était aperçu que les leu ^, témoigner ici, notre gratitude. » des efforts inouïs pour dissimuler aux
. ,,, ., rv" , C est ainsi que les opportunistes yeux des indigènes le départ des ren-
batteries n était pas suffisamment tombent q e déception en déception et Forts pour l’Afrique du Sud.
bien établies. On sait comment M. nous les engageons à mettre une sour- La frontière septentrionale est ainsi
Millerand a forcé le débat en som- dine à leurs menaces ; leurs chants livrée tout entière à la garde de corps
mant les adversaires du gouverne- de triomphe ress
a s’expliquer au chant du cygne, ^-.w uvwuw u îum - ——----- -—- - ». — iuuuvagutti uo,
. . . ... • i i ? i le leur a prouvé, puisqu’une majorité qui profitent de la situation pour ou-
Avec la majorité que vient d ob- de m ^ co ’^ a app ^ ouvé vrir i es hostilités.
tenir 1 ordre du jour de confiance, l’attitude et les déclarations du gou- Dans le Vasiristan, une agitation
vernement. très vive se manifeste déjà. Les in-
Ce nouveau succès démontre, au surgés ont pillé plusieurs caravanes,
contraire, que ce n’est pas encore Trois escadrons de cavalerie et qua-
demain que nos adversaires mettront tre compagnies d’infanterie benga
Un combat acharné a été livré à
Tarakar-Kotal, dont le résultat exact
n’est pas encore connu.
Dans les milieux officiels britanni
ques, l'anxiété est vive. On se de
mande de quelle nature peuvent être
les armes des insurgés et qui a pu les
fournir. Or, ces armes sont de fa
brique anglaise ; ce sont des Martini-
Henry de 69 millimètres, qui portent
l’inscription « Martini » en lettres
arabes et cette autre : « Hollick and
sons — London », en lettres anglaises,
avec une marque représentant un
tigre.
Les insurgés possèdent également
des mousquetons de la compagnie
Field Rifle, de Birmingham, des cara
bines de chasse à deux coups, des
fusils à répétition Lee-Metford en
usage dans l’armée britannique et
quelques fusils Berdan, de fabrica
tion russe.
Les indigènes du littoral du Golfe
Persique sont armés de façon identi
que. Ces fusils leurs viennent par
l’Afghanistan, le Beloucbistan, et
pénètrent dans les Indes par Mékran.
C’est dire que le combat de Tara
kar-Kotal paraît n’être que le début
d’hostilités générales qui vont créer à
l’Angleterre autant de soucis que le
Transvaal.
la situation du ministère se trouve
considérablement fortifiée.
M. Méline semble avoir tiré sa
dernière cartouche, il ne lui restera
plus que l’alternative d’aller rejoin
dre Déroulède à St-Sébastien et de
LES AMBITIONS DE M. SARRIEN
par terre le cabinet.
. w O”
lienne ont été immédiatement envoyés
contre eux. Les insurgés ont accepté
la bataille.
M. Méline et ses amis viennent d’é
prouver une fausse joie.
Malgré leurs attaques répétées con
tre le cabinet, ils ne pouvaient arriver
à renverser le ministère de défense
républicaine et un peu découragé, le
Père La Famine venait de donner
à l’ordre à un de ses lieutenants, M.
Le Gay, de retirer son interpellation
sur les grèves de Saint-Etienne, pour
éviter au ministère Waldeck-Rousseau-
Millerand l’occasion de remporter une
nouvelle victoire, quand on apprit
dans les couloirs que M. Sarrien, dé-
.puté radical de Saône-et-Loire, hanté
par le désir d’être ministre, cherchait
à provoquer une scission parmi les
radicaux. î J v ^ V
Le député de la deuxième circons
cription de Charolles est le type des
« arrivistes » médiocres, si nombreux
à la Chambre. Avocat, député depuis
1876, il réussit à faire partie du mi
nistère Brisson en 1885. Après avoir
goûté aux joies du pouvoir, il se cram
ponna à son portefeuille qu’il con
serva sous les ministères de Freyci
net, Goblet, Rouvier, passant des pos
tes et télégraphes à l’intérieur et de
l’intérieur à la justice.
Le pouvoir lui tient lieu de convic
tions. Pâle copie de M. de Freycinet
qu’il cherche à imiter, il en a les
défauts, mais n’a pu réussir à acquérir
cette souplesse et cette habileté que
la « souris blanche » doit à une intel
ligence supérieure.
M. Sarrien a su néanmoins se faire
une certaine célébrité par la désinvol
ture avec laquelle il sait lâcher ses
meilleurs amis quand il croit de son
intérêt d’agir ainsi.
M. Brisson a été une de ses vic
times. En 1898, le député de Saône-
et-Loire était ministre de la justice.
Par son attitude louche dans l’affaire
Dreyfus, parla mauvaise volonté dont
il fit prenve, par sa maladresse voulue
il réussit à retarder la révision du
procès Dreyfus, et sa résistance fut
une des causes de la chute du minis
tère Brisson.
Instruit par l’exemple, M. Wal-
deck-Rousseau eut bien soin de ne pas
faire appel aux « lumières » de
M. Sarrien. D’où le mécontentement
du député de Charolles.
Depuis longtemps déjà ce dernier
cherchait avec quelques ministériels
l’occasion de provoquer une scission
dans le groupe radical, et avant-hier,
à la gauche démocratique, croyant le
moment opportun, M. Sarrien, prit la
parole.
Ii déclara qu’il voulait bien sou
tenir le ministère, mais à la condition
que le ministère ne le traiterait pas en
ennemi.
Il parla d’un certain nombre de pré
fets et surtout de sous préfets qui se
montrent hostiles aux représentants
des partis de gauche. Il ajouta que
tout cela était de nature à compro
mettre le parti radical en province,
alors que le parti socialiste bénéficiait
de la présence d’un de ses membres
au pouvoir.
M. Henri Brisson répondit à M.
Sarrien : il éleva immédiatement le
débat au-dessus des mesquines que
relles de personnes, et conclut en dé
clarant que le devoir du parti répu
blicain était de rester rangé derrière
le gouvernement.
Ces paroles furent vivement accla
mées, et M. Sarrien put alors se
rendre un compte exact de l’inanité
de ses efforts.
Nous partageons entièrement l’opi
nion de M. Brisson, et si, par exemple,
le gouvernement a maintenu à la tête
de notre département, M. Hendlé,
dont la politique fut si funeste aux
idées républicaines, la faute en est,
comme nous l’avons déjà dit du reste,
beaucoup moins au gouvernement ac
tuel qu’aux divers groupements poli
tiques de notre région, et même à
certains radicaux ou soi-disant tels,
qui ne l’ont pas mis en quarantaine,
comme c’était leur devoir.
La gauche démocratique a compris
qu’en présence du complot jésuitique
et césarien dont là menace est tou
jours présente, les républicains de-
i
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