Titre : Le Réveil du Havre : organe républicain ["puis" organe républicain-socialiste indépendant "puis" organe du Parti républicain démocratique]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1892-06-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32854639q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 juin 1892 25 juin 1892
Description : 1892/06/25 (N38). 1892/06/25 (N38).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32632396
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-89667
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/04/2019
Samedi 25 Juin U». CINQ CENTI MES LE NUMERO t re Année — 7 Messidor An 100 — N° 38.
Réveil dn Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN
mx DES ABONNEMENTS :
ADMINISTRATION & RÉDACTION
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LE RÉVEIL DU HAVRE parait le Samedi
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ADMINISTRATION DES LYCÉES
Noüs avons sous les yeux la circulaire minis
térielle du 9 décembre, 1891, relative à l’application
du Âéçjrét fixant là 'durée des pouvoirs dés bureaux
d’admihïstràtioir dès lycées nationaux et des’
collèges communaux de garçons et de jeunes
filles.
Ce document est ainsi conçu :
« Monsieur le recteur, mon attention ayant été
« appelée sur l’utilité d’étendre à quatre ans la
« durée dus pouvoirs des bureaux d’administration
« des lycées et collèges, afin que cette durée fut
« la même que celle du mandat des conseillers
« municipaux qui en font partie, j’ai reconnu,
a après examen de la question, la nécessité de
« modifier en ce sens les dispositions des articles
« 1 er , 8 et 14 du décret du 20 janvier 1886.
« Tel est le but du décret que j’ai soumis le
« 25 novembre à la signature de M. le Président
« de la République, et dont vous trouverez ci-
« joints plusieurs exemplaires.
« Par mesure transitoire, tous les bureaux
« existants seront, en 1892, renouvelés intégra-
« lernent dans les trois mois qui suivront les
« élections municipales, et les pouvoirs des bu-
« reaux actuellement renouvelables seront proro-
« gés jusqu’à la même date.
« Je vous prie, etc.
« Signé : Léon Bouhgeois. »
Les élections municipales ayant eu lieu le 1 er mai'
dernier, il résulte de cette circulaire que, d’ici
fin juillet, il devra être procédé au renouvellement
intégral fies bureaux d’administration de notre
lycée : de garçons'et dé Celui du lycée 4e jeunes
filles.
Cette opération nous paraît suffisamment im 7
portante pour justifier un examen des différents
points qu’elle soulève. - y,
La composition et les attributions des bureaux
d’administration des lycées sont fixées par le
décret du 20 janvier 1886.
Pour les garçons, ils se composent de quatre
membres de droit : l’inspecteur d’académie, le
.préfet ou le sous-préfet, le maire, le proviseur,
et de six membres nommés par le ministre, sur
la présentation du recteur, après avis du préfet.
Trois de ces membres sont choisis parmi
les conseillers municipaux de la ville où
se trouve le lycée ; leurs pouvoirs cessent avec
ceux du Conseil dont ils font partie.
Pour les jeunes filles, les bureaux sont égale
ment de quatre membres de droit : l’inspecteur
d’Académie, le préfet ou le sous-préfet, le maire,
la directrice, et de six membres, dont deux dames
et deux membres du Conseil municipal,
nommés sur la présentation du recteur, après avis
du préfet.
Le décret du 20 janvier 1886 fixait la durée des
fonctions des membres nommés de ces bureaux à
trois ans ; c’est cette durée que le décret du 25
novembre dernier a précisément pour but de
modifier, en la portant à quatre ans, de façon à la
faire concorder avec celle du mandat de conseiller
municipal.
Les fonctions des bureaux d’administration des
lycées sont d’une importance capitale ; de leur
composition, de l’intelligence et du dévouement
dont leurs membres sont doués, dépendent la
bonne gestion budgétaire et le service, dans tous
ses détails économiques, hygiénique et alimen
taire de l’établissement.
L’article 2 du décret du 20 janvier 1886 porte,
en effet, que :
« Le bureau, d’administration surveille et corr-
« il vérifie par ses délégués, et conformément à
« l’article 6, si le service économique est régu-
« fièrement organisé, si la maison est tenue avec
« tout le soin que réclame le bien-être des élèves,
« si les prescriptions réglementaires sur l’hygiène
« et la nourriture sont scrupuleusement obser-
« vées, si les fournitures de toute nature sont
« faites dans de bonnes conditions et soumises à
« un contrôle efficace. »
L’article 3 dit :
« Le bureau d’administration examine lés
« projets de budget préparés par le proviseur et y
« mentionne ses propositions ; le rapport et la
« délibération sont transmis au recteur avec le
« projet du budget. Il exprime son avis sur
« l’opportunité et sur l’utilité de toutes les de-
« mandes de crédits supplémentaires et extra-
« ordinaires concernant le service matériel et
« économique, ainsi que sur les travaux de
« construction ou de réparation. Ces affaires sont
« introduites par le proviseur, après autorisation
« du recteur.
« Il vérifie le compte d’administration, ainsi
« client, et expose dans un rapport motivé son
« opinion tant sur le compte lui-même que sur
« le résultat de l’administration du proviseur et
« de la gestion de l’économe pendant l’année
« écoulée. Dans ce rapport, il mentionne exprès-
.« sèment toutes les améliorations qu'il juge utile
« d’introduire dans les services matériels. Lors-
* qu’à la suite de l’examen des comptes d’admi-
« tration, le bureau entre en délibération, le
« proviseur cesse d’assister à la séance.
« Le bureau d’administration discute les modes
« de marchés proposés par le proviseur et qui
« doivent être soumis à l'approbation du conseil
« académique. Il arrête, sauf autorisation du
, « recteur, les cahiers des charges et les clauses
« et conditions des marchés de toute nature. »
On voit que les bureaux d’administration dans
les lycées Sont chargés d’une mission extrêmement
sérieuse. Les questions d’études, de discipline
intérieure et de personnel ne rentrent pas dans
leurs attributions ; niais ils ont, d’une part, le
contrôle de la gestion à l’égard de l’Etat et
deviennent ainsi les dispensateurs de l’argent des
contribuables, et, d’autre part, ils ont, vis-à-vis
des familles qui confient leurs enfants à ces
établissements, la responsabilité effective et di
recte de tout ce qui touche à l’hygiène, à la
nourriture, à la'santé des élèves.
Dans ces conditions, il est de la plus haute
importance qne les titulaires qui seront à nommer
prochainement soient choisis de façon à ce que
les bureaux de nos deux établissements d’ensei
gnement secondaire aient une administration
irréprochable.
Nous ignorons si l’on a déjà pris quelque
décision à cet égard ; mais nous espérons, nous
voulons espérer, que l’on saura indiquer au
ministre des noms qui ne donneront lieu à aucun
reproche. Cela est d’autant plus indispensable
qu’en ce moment les cléricaux, on le sait, redou
blent d’efforts dans toutes les catégories d’ensei
gnement pour ressaisir leurs places'perdues.
Ce qu’il faut, ce sont des administrateurs
intègres,, justes,, républicains, capables de résister
à f-esprit de camaraderie ou de coterie qui joue un
si grand rôle de nos jours.
Nous croyons que dans le passé, l’on n’a pas
attaché une importance suffisante à ces nomi
nations ; il est temps de songer à le,s traiter avec
toute la valeur qu’elles méritent.
mtgggZ».
SEMAI NE POL ITIQUE
FRANCE
Election législative du 19 juin 1892. —
Alpes Maritimes (arrondissent 1 de Pugèt-Theuiers,
M. Arthur de Malaussena, conseiller général,
républicain, élu par 4,410 voix, pour remplacer
M. David, républicain, décédé.
Chambre des Députés. — La Chambre a
repris la discussion du projet de M. Méline, sur
Yoma.nisa.tion du Crédit agricole et populaire.
M. Méline, président de la commission, a pro
noncé, à cette occasion, un important discours,
montrant la nécessité de l’organisation du crédit
agricole ; le système de la commission repose sur
l’utilisation des syndicats agricoles, des syndicats
professionnels constitués conformément à la loi
de 1884.
Le ministre de l’agriculture, M. Deveîle, lui a
répondu en faisant des réserves relativement à
cette extension de la loi de 1884, et il a annoncé
qu’entre la première et la deuxième lecture du
projet, le gouvernement déposera un projet de
création d’une banque centrale dont la mission
exclusive serait de recueillir le papier agricole et
qui serait rigoureusement enfermée dans cette
obligation.
M. Ilubbard a présenté un contre-projet qui a
été repoussé par 384 voix contre 187.
Le point principal a été, dans toute cette discus
sion,. de savoir où l’on prendrait l’argent peur
alimenter le crédit agricole. La commission le
trouve dans les syndicats, dans la mutualité ;
M. Hubbard voulait des « petites banques de
famille »; le gouvernement proposera un établis
sement central, qui, eu raison du crédit à long
terme qu’il aura à accorder, sera différent de !a
Banque de France, dont le crédit n’e${? qu’à courte
échéance.
La discussion des articles s’est faite rapidement
et le projet en première lecture a été adopté.
*
* ¥
La Chambre a abordé, mardi 21 juin, en pre
mière délibération, le projet de loi portant proro
gation du privilège de la Banque de France. La
discussion générale s’est ouverte par un important
et très beau discours de M. Millerand, fort applaudi,
dans lequel il a combattu le projet. M. Millerand
panse que le commerce fait crédit à la Banque de
France, plus qu’elle ne fait crédit au commerce ;
il s’élève contre les gros dividendes distribués aux
26,517 actionnaires, qui sont un obstacle à l’abais
sement du taux de l’escompte. Il voudrait une
banque nationale gérée par le pays lui-même.
La suite de la discussion a été renvoyée à jeudi
23 juin.
Sénat. — Le Sénat s’est occupé, en deuxième
délibération, du projet de loi relatif aux Sociétés
de coopération.
Après une discussion assez longue et quelque
peu confuse, il a renvoyé à la commission l’arti
cle 1 er , pour une modification de texte. Cet article
a pour objet de définir ce qu’il faut entendre par
Société coopérative. Or, malgré toutes les lumières
académiques ou philosophiques, dont se compose
la haute assemblée, cette définition n’a pas pu
s’établir d’une façon très claire. Lors de la pre
mière lecture, l’article 1 er était rédigé d’une ma
nière trop peu pratique et revêtait une forme un
peu philosophique. La nouvelle rédaction n’a plu
ni à M. Marcel Barthe, ni à M. Poirrier, ni à
M. Folain, ni à M. Lacombe, ni à M. Félix Martini
on a, en définitive, pris en considération un amen
dement de M. Poirrier, qui a été renvoyé à la
Commission avec tout l’article 1 er .
Ensuite, le Sénat s’est occupé des divers titres
de la loi, concernant chaque genre spécial de
société coopérative, et que nous avons indiqués
dans notre Semaine Politique de samedi dernier.
i . * *
* *
L’article premier, revenant de la commission, a
été finalement adopté; son paragraphe T 1 ' a été.
accepté comme suit :
« La loi reconnaît quatre espèces de sociétés
coopératives :
1° Les sociétés coopératives de consommation
qui ont pour but l’acquisition par la société de
toutes denrées, marchandises ou objets destinés
aux besoins personnels des sociétaires, -ou aux
besoins d’une profession ou d’une industrie non
sujette à patente. »
11 s’agissait, en somme, desavoir si ces sociétés
ne devaient faire que des opérations pour les
besoins personnels de leurs sociétaires, ou si l’on
pouvait leur donner le caractère de véritables mai
sons de commerce. La rédaction ci-dessus a la
prétention de résoudre la question. Les. paragra
phes suivants de l’article 1 er ont été admis sans
difficulté; ils définissent les autres sociétés de
coopération visées par la loi : production, crédit,
construction.
Voilà une loi qui aura donné bien du mal à nos
bons sénateurs !
Suppression des Octrois. — La commis
sion du budget a pris les décisions suivantes qui
seront inscrites dans la loi des finances :
1° Les licences municipales pourraient être éle
vées au même taux que les licences d’Etat ;
2° Les communes pourraient établir un droit
proportionnel égal au trentième de la valeur loca
tive des locaux occupés par les débitants ;
3° Les taxes d’octroi sur l’alcool pourront égaler
le double des droits d’entrée sur les vins; des
taxes supplémentaires pourront être autorisées
par une loi.
4° Le droit sur l’alcool sera porté à 200 francs.
Cela fèrait une ressource d’environ neuf millions
et demi, qui suffirait à combler le déficit créé par
les communes qui supprimeraient leurs octrois.
Chronique électorale. — Les électeurs
sénatoriaux de la Corse sont convoqués pour le
21 août, à l’effet d’élire un sénateur en rempla
cement de M. Morelli, décédé.
On croit que les réactionnaires ne présenteront
pas de candidat, et l’on annonce déjà les candida
tures républicaines de M. le docP Pitti-Ferrandi,
et de M. Muraccioli, les deux, conseillers géné
raux.
On dit aussi qu’un comité républicain corse, à
Paris, propose la candidature de M. de Selves,
directeur général des postes et télégraphes ; on ne
sait pas encore si celui-ci acceptera.
ALLEMAGNE
Le roi .et la reine d’Italie ont fait une visite à
l’empereur et à l’impératrice d’Allemagne ; ils
sont arrivés lundi soir, à Potsdam ; on s’est
embrassé plusieurs fois, paraît-il.
Pendant ce temps, le prince de Bismarck faisait
à travers l’Allemagne et jusqu’à Vienne, un voyage
triomphal, se rendant au mariage de son fils, le
comte Herbert de Bismarck, avec la comtesse
Marguerite Hoyos. Les manifestations ont ôté
nombreuses sur son parcours ; sont-ce des formes
de protestations contre la triple alliance ou contre
la politique impériale, ou des acclamations en
l’honneur du fondateur de l’empire Allemand ?
Nous ne savons, mais nous supposons qu’à
Berlin, ces ovations ne doivent pas être vues d’un
bon œil. Elles nous laissent, quant à nous, bien
indifférents. Allemands genre Bismarck, allemands
genre Guillaume, c’est toujours de la race !
BRÉSIL
Le Temps nous apprend que l’évêque de Rio a
refusé de bénir de nouveaux drapeaux brésiliens,
parce qu’ils ne sont qu’un symbole des idées posi
tivistes. et qu’ils portent la devise de Comte :
Ordre et Progrès.
Eh bien ! mais il n’y a qu’à se passer de la béné
diction de l’évêque ! ce n’est pas plus difficile que
cela !
—— -— — —
PRIX DES INSERTIONS:
Anuonces. 25 cent, la ligne
Réclames 50 cent, la ligne
On traite à Forfait
m^viTmwiiri «n
Les Petits St-Nicolas et ce bon M. Alexandre!
Dans l’un de nos derniers numéros, un de nos
collaborateurs s’élevait avec juste raison contre
le « surmenage » dont sont victimes les enfants
qui font partie de l’harmonie des frères de St-Ni-
colâs, de Paris.
Et combien il n’avait pas tort !
Nous n’en voulons pour preuve que l’article du
Courrier du Havre, signé en toutes lettres :
Edouard Alexandre, et dans lequel ce dernier dit :
«... au-dessus du réglement, il y a chez eux
l’obéissance affectueuse aux maîtres dévoués aux
quels ils sont fiers et heureux de se soumettre
librement. »
Librement, dites-vous ? Oui, comme les écoliers
se soumettent à la férule du maître par crainte
des punitions qui leur incombent s’ils se montrent
récalcitrants. En cela, les petits St-Nicolas n’ont
rien qui ne soit commun avec les autres enfants.
« Ah ! les intrépides petits gaillards ! » dites-
vous, M. E. A.
Peut-être pensent-ils autrement que vous, car
— je n’en veux pour preuve que votre compte
rendu — vous les éreintez , ces enfants, vous les
fourbissez, vous qui reprochez aux manufactures
de l’Etat d’étioler la santé de nos travailleuses.
Ils pensent le contraire de ce que vous avancez.
— Certes, oui ! — mais ils ne peuvent pas le dire 1
Et quelle corvée pour eux que celle que relate
votre compte rendu :
« A minuit vingt, ils arrivent au Havre. »
A peine reposés, dîner de réception à l’école du
boulevard François-I er . J’admets que vous soyez
glorieux de leur avoir prononcé un petit « speech »,
mais est-ce une raison pour les faire parader le
matin dans nos rues ?
« A 2 heures, dites-vous, ils se rendent au Thé
âtre-Cirque pour faire une répétition générale de
la séance du soir. »
Le soir, ils donnent leur concert qui ne se ter
mine que vers minuit.
Nous pensions qu’après cet excès de fatigue, ils
allaient se reposer tranquillement.
Point !
Le lendemain, à 10 heures — nous citons tou
jours — « les petits St-Nicolas se sont rendus à
l’église Notre-Dame. »
Ce qu’ils ont dû s’y amuser !
Si encore, ils avaient pu profiter du sermon
pour dormir uue minute !
Mais pas du tout : ils ont encore joué plusieurs
morceaux.
« C’était un flot de mélodie » dit Mi E. A. Nous
pensons quils eussent, en fait de flot, préféré
celui qui pousse le steamer qui conduit du Havre
à Honfleur, et qu’une promenade en mer leur eût
certainement beaucoup plus souri qu’un discours*
du R. P. Babonneau.
Ce n'est pas fini : ils l’ont bien faite cette excur
sion du Havre à Honfleur, maïs après avoir visité
le transatlantique « La Touraine ». Mon Dieu!
il n’y aurait rien de mal à cela, si, là encore, nos
petits St-Nicolas n’avaient pas joue, et ils ont
joué,, et passablement de morceaux encore !
Ce qui fait-dire à M. E. A. :
« Deux bonnes journées pour eux comme pour
nous. »
Pour nous, surtout, car pour eux... quel es-
quintement çà du être !
O pieux Edouard Alexandre, au lieu de nous
louanger si fort une société étrangère à notre lo
calité, société qui, de votre avis, consacre exclu
sivement son temps à la musique, pensez donc un
peu à nos phalanges havraises. qui, elles, ne bat
tent pas la grosse caisse à travers nos rues et tra
vaillent, plus modestement — puisqu’elles n’ont
tout au plus que deux soirées par semaine de répé
titions — à maintenir haut et ferme au Havre, et
elles Font prouvé encore tout dernièrement, le
drapeau de l’Art Musical !
L’INSTRUCTION LAÏQUE
au Havre
La semaine dernière le personnel enseignant
des écoles laïques de notre ville accompagnait à
sa dernière demeure un de ses membres, Mlle
Réveil dn Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN
mx DES ABONNEMENTS :
ADMINISTRATION & RÉDACTION
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15, R ÜE f CA S I M I R - PÉRI ER . 1 5
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4 fr. 2 50
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LE RÉVEIL DU HAVRE parait le Samedi
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SS
ADMINISTRATION DES LYCÉES
Noüs avons sous les yeux la circulaire minis
térielle du 9 décembre, 1891, relative à l’application
du Âéçjrét fixant là 'durée des pouvoirs dés bureaux
d’admihïstràtioir dès lycées nationaux et des’
collèges communaux de garçons et de jeunes
filles.
Ce document est ainsi conçu :
« Monsieur le recteur, mon attention ayant été
« appelée sur l’utilité d’étendre à quatre ans la
« durée dus pouvoirs des bureaux d’administration
« des lycées et collèges, afin que cette durée fut
« la même que celle du mandat des conseillers
« municipaux qui en font partie, j’ai reconnu,
a après examen de la question, la nécessité de
« modifier en ce sens les dispositions des articles
« 1 er , 8 et 14 du décret du 20 janvier 1886.
« Tel est le but du décret que j’ai soumis le
« 25 novembre à la signature de M. le Président
« de la République, et dont vous trouverez ci-
« joints plusieurs exemplaires.
« Par mesure transitoire, tous les bureaux
« existants seront, en 1892, renouvelés intégra-
« lernent dans les trois mois qui suivront les
« élections municipales, et les pouvoirs des bu-
« reaux actuellement renouvelables seront proro-
« gés jusqu’à la même date.
« Je vous prie, etc.
« Signé : Léon Bouhgeois. »
Les élections municipales ayant eu lieu le 1 er mai'
dernier, il résulte de cette circulaire que, d’ici
fin juillet, il devra être procédé au renouvellement
intégral fies bureaux d’administration de notre
lycée : de garçons'et dé Celui du lycée 4e jeunes
filles.
Cette opération nous paraît suffisamment im 7
portante pour justifier un examen des différents
points qu’elle soulève. - y,
La composition et les attributions des bureaux
d’administration des lycées sont fixées par le
décret du 20 janvier 1886.
Pour les garçons, ils se composent de quatre
membres de droit : l’inspecteur d’académie, le
.préfet ou le sous-préfet, le maire, le proviseur,
et de six membres nommés par le ministre, sur
la présentation du recteur, après avis du préfet.
Trois de ces membres sont choisis parmi
les conseillers municipaux de la ville où
se trouve le lycée ; leurs pouvoirs cessent avec
ceux du Conseil dont ils font partie.
Pour les jeunes filles, les bureaux sont égale
ment de quatre membres de droit : l’inspecteur
d’Académie, le préfet ou le sous-préfet, le maire,
la directrice, et de six membres, dont deux dames
et deux membres du Conseil municipal,
nommés sur la présentation du recteur, après avis
du préfet.
Le décret du 20 janvier 1886 fixait la durée des
fonctions des membres nommés de ces bureaux à
trois ans ; c’est cette durée que le décret du 25
novembre dernier a précisément pour but de
modifier, en la portant à quatre ans, de façon à la
faire concorder avec celle du mandat de conseiller
municipal.
Les fonctions des bureaux d’administration des
lycées sont d’une importance capitale ; de leur
composition, de l’intelligence et du dévouement
dont leurs membres sont doués, dépendent la
bonne gestion budgétaire et le service, dans tous
ses détails économiques, hygiénique et alimen
taire de l’établissement.
L’article 2 du décret du 20 janvier 1886 porte,
en effet, que :
« Le bureau, d’administration surveille et corr-
« l’article 6, si le service économique est régu-
« fièrement organisé, si la maison est tenue avec
« tout le soin que réclame le bien-être des élèves,
« si les prescriptions réglementaires sur l’hygiène
« et la nourriture sont scrupuleusement obser-
« vées, si les fournitures de toute nature sont
« faites dans de bonnes conditions et soumises à
« un contrôle efficace. »
L’article 3 dit :
« Le bureau d’administration examine lés
« projets de budget préparés par le proviseur et y
« mentionne ses propositions ; le rapport et la
« délibération sont transmis au recteur avec le
« projet du budget. Il exprime son avis sur
« l’opportunité et sur l’utilité de toutes les de-
« mandes de crédits supplémentaires et extra-
« ordinaires concernant le service matériel et
« économique, ainsi que sur les travaux de
« construction ou de réparation. Ces affaires sont
« introduites par le proviseur, après autorisation
« du recteur.
« Il vérifie le compte d’administration, ainsi
« client, et expose dans un rapport motivé son
« opinion tant sur le compte lui-même que sur
« le résultat de l’administration du proviseur et
« de la gestion de l’économe pendant l’année
« écoulée. Dans ce rapport, il mentionne exprès-
.« sèment toutes les améliorations qu'il juge utile
« d’introduire dans les services matériels. Lors-
* qu’à la suite de l’examen des comptes d’admi-
« tration, le bureau entre en délibération, le
« proviseur cesse d’assister à la séance.
« Le bureau d’administration discute les modes
« de marchés proposés par le proviseur et qui
« doivent être soumis à l'approbation du conseil
« académique. Il arrête, sauf autorisation du
, « recteur, les cahiers des charges et les clauses
« et conditions des marchés de toute nature. »
On voit que les bureaux d’administration dans
les lycées Sont chargés d’une mission extrêmement
sérieuse. Les questions d’études, de discipline
intérieure et de personnel ne rentrent pas dans
leurs attributions ; niais ils ont, d’une part, le
contrôle de la gestion à l’égard de l’Etat et
deviennent ainsi les dispensateurs de l’argent des
contribuables, et, d’autre part, ils ont, vis-à-vis
des familles qui confient leurs enfants à ces
établissements, la responsabilité effective et di
recte de tout ce qui touche à l’hygiène, à la
nourriture, à la'santé des élèves.
Dans ces conditions, il est de la plus haute
importance qne les titulaires qui seront à nommer
prochainement soient choisis de façon à ce que
les bureaux de nos deux établissements d’ensei
gnement secondaire aient une administration
irréprochable.
Nous ignorons si l’on a déjà pris quelque
décision à cet égard ; mais nous espérons, nous
voulons espérer, que l’on saura indiquer au
ministre des noms qui ne donneront lieu à aucun
reproche. Cela est d’autant plus indispensable
qu’en ce moment les cléricaux, on le sait, redou
blent d’efforts dans toutes les catégories d’ensei
gnement pour ressaisir leurs places'perdues.
Ce qu’il faut, ce sont des administrateurs
intègres,, justes,, républicains, capables de résister
à f-esprit de camaraderie ou de coterie qui joue un
si grand rôle de nos jours.
Nous croyons que dans le passé, l’on n’a pas
attaché une importance suffisante à ces nomi
nations ; il est temps de songer à le,s traiter avec
toute la valeur qu’elles méritent.
mtgggZ».
SEMAI NE POL ITIQUE
FRANCE
Election législative du 19 juin 1892. —
Alpes Maritimes (arrondissent 1 de Pugèt-Theuiers,
M. Arthur de Malaussena, conseiller général,
républicain, élu par 4,410 voix, pour remplacer
M. David, républicain, décédé.
Chambre des Députés. — La Chambre a
repris la discussion du projet de M. Méline, sur
Yoma.nisa.tion du Crédit agricole et populaire.
M. Méline, président de la commission, a pro
noncé, à cette occasion, un important discours,
montrant la nécessité de l’organisation du crédit
agricole ; le système de la commission repose sur
l’utilisation des syndicats agricoles, des syndicats
professionnels constitués conformément à la loi
de 1884.
Le ministre de l’agriculture, M. Deveîle, lui a
répondu en faisant des réserves relativement à
cette extension de la loi de 1884, et il a annoncé
qu’entre la première et la deuxième lecture du
projet, le gouvernement déposera un projet de
création d’une banque centrale dont la mission
exclusive serait de recueillir le papier agricole et
qui serait rigoureusement enfermée dans cette
obligation.
M. Ilubbard a présenté un contre-projet qui a
été repoussé par 384 voix contre 187.
Le point principal a été, dans toute cette discus
sion,. de savoir où l’on prendrait l’argent peur
alimenter le crédit agricole. La commission le
trouve dans les syndicats, dans la mutualité ;
M. Hubbard voulait des « petites banques de
famille »; le gouvernement proposera un établis
sement central, qui, eu raison du crédit à long
terme qu’il aura à accorder, sera différent de !a
Banque de France, dont le crédit n’e${? qu’à courte
échéance.
La discussion des articles s’est faite rapidement
et le projet en première lecture a été adopté.
*
* ¥
La Chambre a abordé, mardi 21 juin, en pre
mière délibération, le projet de loi portant proro
gation du privilège de la Banque de France. La
discussion générale s’est ouverte par un important
et très beau discours de M. Millerand, fort applaudi,
dans lequel il a combattu le projet. M. Millerand
panse que le commerce fait crédit à la Banque de
France, plus qu’elle ne fait crédit au commerce ;
il s’élève contre les gros dividendes distribués aux
26,517 actionnaires, qui sont un obstacle à l’abais
sement du taux de l’escompte. Il voudrait une
banque nationale gérée par le pays lui-même.
La suite de la discussion a été renvoyée à jeudi
23 juin.
Sénat. — Le Sénat s’est occupé, en deuxième
délibération, du projet de loi relatif aux Sociétés
de coopération.
Après une discussion assez longue et quelque
peu confuse, il a renvoyé à la commission l’arti
cle 1 er , pour une modification de texte. Cet article
a pour objet de définir ce qu’il faut entendre par
Société coopérative. Or, malgré toutes les lumières
académiques ou philosophiques, dont se compose
la haute assemblée, cette définition n’a pas pu
s’établir d’une façon très claire. Lors de la pre
mière lecture, l’article 1 er était rédigé d’une ma
nière trop peu pratique et revêtait une forme un
peu philosophique. La nouvelle rédaction n’a plu
ni à M. Marcel Barthe, ni à M. Poirrier, ni à
M. Folain, ni à M. Lacombe, ni à M. Félix Martini
on a, en définitive, pris en considération un amen
dement de M. Poirrier, qui a été renvoyé à la
Commission avec tout l’article 1 er .
Ensuite, le Sénat s’est occupé des divers titres
de la loi, concernant chaque genre spécial de
société coopérative, et que nous avons indiqués
dans notre Semaine Politique de samedi dernier.
i . * *
* *
L’article premier, revenant de la commission, a
été finalement adopté; son paragraphe T 1 ' a été.
accepté comme suit :
« La loi reconnaît quatre espèces de sociétés
coopératives :
1° Les sociétés coopératives de consommation
qui ont pour but l’acquisition par la société de
toutes denrées, marchandises ou objets destinés
aux besoins personnels des sociétaires, -ou aux
besoins d’une profession ou d’une industrie non
sujette à patente. »
11 s’agissait, en somme, desavoir si ces sociétés
ne devaient faire que des opérations pour les
besoins personnels de leurs sociétaires, ou si l’on
pouvait leur donner le caractère de véritables mai
sons de commerce. La rédaction ci-dessus a la
prétention de résoudre la question. Les. paragra
phes suivants de l’article 1 er ont été admis sans
difficulté; ils définissent les autres sociétés de
coopération visées par la loi : production, crédit,
construction.
Voilà une loi qui aura donné bien du mal à nos
bons sénateurs !
Suppression des Octrois. — La commis
sion du budget a pris les décisions suivantes qui
seront inscrites dans la loi des finances :
1° Les licences municipales pourraient être éle
vées au même taux que les licences d’Etat ;
2° Les communes pourraient établir un droit
proportionnel égal au trentième de la valeur loca
tive des locaux occupés par les débitants ;
3° Les taxes d’octroi sur l’alcool pourront égaler
le double des droits d’entrée sur les vins; des
taxes supplémentaires pourront être autorisées
par une loi.
4° Le droit sur l’alcool sera porté à 200 francs.
Cela fèrait une ressource d’environ neuf millions
et demi, qui suffirait à combler le déficit créé par
les communes qui supprimeraient leurs octrois.
Chronique électorale. — Les électeurs
sénatoriaux de la Corse sont convoqués pour le
21 août, à l’effet d’élire un sénateur en rempla
cement de M. Morelli, décédé.
On croit que les réactionnaires ne présenteront
pas de candidat, et l’on annonce déjà les candida
tures républicaines de M. le docP Pitti-Ferrandi,
et de M. Muraccioli, les deux, conseillers géné
raux.
On dit aussi qu’un comité républicain corse, à
Paris, propose la candidature de M. de Selves,
directeur général des postes et télégraphes ; on ne
sait pas encore si celui-ci acceptera.
ALLEMAGNE
Le roi .et la reine d’Italie ont fait une visite à
l’empereur et à l’impératrice d’Allemagne ; ils
sont arrivés lundi soir, à Potsdam ; on s’est
embrassé plusieurs fois, paraît-il.
Pendant ce temps, le prince de Bismarck faisait
à travers l’Allemagne et jusqu’à Vienne, un voyage
triomphal, se rendant au mariage de son fils, le
comte Herbert de Bismarck, avec la comtesse
Marguerite Hoyos. Les manifestations ont ôté
nombreuses sur son parcours ; sont-ce des formes
de protestations contre la triple alliance ou contre
la politique impériale, ou des acclamations en
l’honneur du fondateur de l’empire Allemand ?
Nous ne savons, mais nous supposons qu’à
Berlin, ces ovations ne doivent pas être vues d’un
bon œil. Elles nous laissent, quant à nous, bien
indifférents. Allemands genre Bismarck, allemands
genre Guillaume, c’est toujours de la race !
BRÉSIL
Le Temps nous apprend que l’évêque de Rio a
refusé de bénir de nouveaux drapeaux brésiliens,
parce qu’ils ne sont qu’un symbole des idées posi
tivistes. et qu’ils portent la devise de Comte :
Ordre et Progrès.
Eh bien ! mais il n’y a qu’à se passer de la béné
diction de l’évêque ! ce n’est pas plus difficile que
cela !
—— -— — —
PRIX DES INSERTIONS:
Anuonces. 25 cent, la ligne
Réclames 50 cent, la ligne
On traite à Forfait
m^viTmwiiri «n
Les Petits St-Nicolas et ce bon M. Alexandre!
Dans l’un de nos derniers numéros, un de nos
collaborateurs s’élevait avec juste raison contre
le « surmenage » dont sont victimes les enfants
qui font partie de l’harmonie des frères de St-Ni-
colâs, de Paris.
Et combien il n’avait pas tort !
Nous n’en voulons pour preuve que l’article du
Courrier du Havre, signé en toutes lettres :
Edouard Alexandre, et dans lequel ce dernier dit :
«... au-dessus du réglement, il y a chez eux
l’obéissance affectueuse aux maîtres dévoués aux
quels ils sont fiers et heureux de se soumettre
librement. »
Librement, dites-vous ? Oui, comme les écoliers
se soumettent à la férule du maître par crainte
des punitions qui leur incombent s’ils se montrent
récalcitrants. En cela, les petits St-Nicolas n’ont
rien qui ne soit commun avec les autres enfants.
« Ah ! les intrépides petits gaillards ! » dites-
vous, M. E. A.
Peut-être pensent-ils autrement que vous, car
— je n’en veux pour preuve que votre compte
rendu — vous les éreintez , ces enfants, vous les
fourbissez, vous qui reprochez aux manufactures
de l’Etat d’étioler la santé de nos travailleuses.
Ils pensent le contraire de ce que vous avancez.
— Certes, oui ! — mais ils ne peuvent pas le dire 1
Et quelle corvée pour eux que celle que relate
votre compte rendu :
« A minuit vingt, ils arrivent au Havre. »
A peine reposés, dîner de réception à l’école du
boulevard François-I er . J’admets que vous soyez
glorieux de leur avoir prononcé un petit « speech »,
mais est-ce une raison pour les faire parader le
matin dans nos rues ?
« A 2 heures, dites-vous, ils se rendent au Thé
âtre-Cirque pour faire une répétition générale de
la séance du soir. »
Le soir, ils donnent leur concert qui ne se ter
mine que vers minuit.
Nous pensions qu’après cet excès de fatigue, ils
allaient se reposer tranquillement.
Point !
Le lendemain, à 10 heures — nous citons tou
jours — « les petits St-Nicolas se sont rendus à
l’église Notre-Dame. »
Ce qu’ils ont dû s’y amuser !
Si encore, ils avaient pu profiter du sermon
pour dormir uue minute !
Mais pas du tout : ils ont encore joué plusieurs
morceaux.
« C’était un flot de mélodie » dit Mi E. A. Nous
pensons quils eussent, en fait de flot, préféré
celui qui pousse le steamer qui conduit du Havre
à Honfleur, et qu’une promenade en mer leur eût
certainement beaucoup plus souri qu’un discours*
du R. P. Babonneau.
Ce n'est pas fini : ils l’ont bien faite cette excur
sion du Havre à Honfleur, maïs après avoir visité
le transatlantique « La Touraine ». Mon Dieu!
il n’y aurait rien de mal à cela, si, là encore, nos
petits St-Nicolas n’avaient pas joue, et ils ont
joué,, et passablement de morceaux encore !
Ce qui fait-dire à M. E. A. :
« Deux bonnes journées pour eux comme pour
nous. »
Pour nous, surtout, car pour eux... quel es-
quintement çà du être !
O pieux Edouard Alexandre, au lieu de nous
louanger si fort une société étrangère à notre lo
calité, société qui, de votre avis, consacre exclu
sivement son temps à la musique, pensez donc un
peu à nos phalanges havraises. qui, elles, ne bat
tent pas la grosse caisse à travers nos rues et tra
vaillent, plus modestement — puisqu’elles n’ont
tout au plus que deux soirées par semaine de répé
titions — à maintenir haut et ferme au Havre, et
elles Font prouvé encore tout dernièrement, le
drapeau de l’Art Musical !
L’INSTRUCTION LAÏQUE
au Havre
La semaine dernière le personnel enseignant
des écoles laïques de notre ville accompagnait à
sa dernière demeure un de ses membres, Mlle
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