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"... quand un homme dit du mal du mariage, c'est qu'il n'a pas pu
épouser la femme qu'il voulait ou quelquefois qu'il l'a épousée " ( dans
"L'EVENTAIL" )
" Très souvent la seule chose qui sépare un homme charmant
d'une femme charmante, c'est qu'ils sont mariés ensemble " ( dans " LA
BELLE AVENTURE").
" Démocratie est le nom que nous donnons au peuple chaque
fois que nous avons besoin de lui " ( dans "L'HABIT VERT " ).
" Les choses ennuyeuses ont toujours un prestige que les
choses amusantes n'ont pas " ( dans " LE ROI " ).
" Comme une femme ment mal auand on sait qu'elle ment " (dans
" LES NOUVEAUX MESSIEURS " ).
Et enfin : " Le bonheur qu'on a, ça n'a plus l'air d'être du bonheur.
Alors, on court après celui qu'on n'a pas ".
Il en existe bien entendu d'autres qui gardent également tout
leur sel même en dehors de leur contexte. " LE BOIS SACRE ", par exemple,
regorge de réparties qui faisaient mouche auprès du public venu tout exprès
pour s’en délecter. Ainsi CHAMPOREL., le directeur des Beaux Arts susurre à
une belle solliciteuse : " Voilà un sourire qui sera dans votre dossier ". A la
suite d'une demande de classement d'un château très quelconque où un
ancien ministre des finances s'est fait surprendre en compagnie d'une petite
femme, il déclare : " Ca n’est évidemment pas un château historique, mais
c'est un château où il s'est passé beaucoup d'histoires ". Un peu plus loin, il
claironne : " Quoi que nous fassions, ce mot de " Beaux Arts " a en lui je ne
sais quoi de réactionnaire. L'esthétique, le goût, ça n'est pas démocratique et
d'ailleurs, avouons-le, le fait pour un peintre de peindre mieux qu'un autre,
c’est contraire à l’égalité et par conséquent à la fraternité qui doit être notre
but, notre foi et notre idéal ". Madame FAUCHEL donnant des nouvelles de
son député de mari dit à sa meilleure amie : " Comme il y a eu trois
changements de ministères cette année, il a été obligé de changer trois fois
d'opinion, alors il est un peu fatigué ". Ou encore, à Adrienne qui lui raconte
qu'à chaque fois qu'elle va tromper son mari, elle ressent comme ùn
éblouissement, un bouleversement, Francine rétorque : " un remue-
ménage".
Les esprits chagrins regrettent qu'il ne soit pas possible de
déterminer quelle part revient à chacun. A cela rétorquons que le cas est loin
d'être unique et que, seul le résultat compte : or, le succès a été
régulièrement au rendez-vous. Il est vrai que Robert de FLERS a su choisir
ses collaborateurs. Son secrétaire lui-même, ne s'appelait-il pas Gaston
GALLIMARD qui a fait son chemin depuis ? Certes, contrairement au théâtre
de FEYDEAU et de LABICHE, celui dont il vient d’être question n'est plus
joué depuis longtemps. Pourtant, que quelqu'un s'avise un jour de
ressusciter l'une de ces pièces, ce serait alors l'occasion pour les amateurs de
théâtre léger de passer un bon moment et de lutter contre la sinistrose
ambiante.
"... quand un homme dit du mal du mariage, c'est qu'il n'a pas pu
épouser la femme qu'il voulait ou quelquefois qu'il l'a épousée " ( dans
"L'EVENTAIL" )
" Très souvent la seule chose qui sépare un homme charmant
d'une femme charmante, c'est qu'ils sont mariés ensemble " ( dans " LA
BELLE AVENTURE").
" Démocratie est le nom que nous donnons au peuple chaque
fois que nous avons besoin de lui " ( dans "L'HABIT VERT " ).
" Les choses ennuyeuses ont toujours un prestige que les
choses amusantes n'ont pas " ( dans " LE ROI " ).
" Comme une femme ment mal auand on sait qu'elle ment " (dans
" LES NOUVEAUX MESSIEURS " ).
Et enfin : " Le bonheur qu'on a, ça n'a plus l'air d'être du bonheur.
Alors, on court après celui qu'on n'a pas ".
Il en existe bien entendu d'autres qui gardent également tout
leur sel même en dehors de leur contexte. " LE BOIS SACRE ", par exemple,
regorge de réparties qui faisaient mouche auprès du public venu tout exprès
pour s’en délecter. Ainsi CHAMPOREL., le directeur des Beaux Arts susurre à
une belle solliciteuse : " Voilà un sourire qui sera dans votre dossier ". A la
suite d'une demande de classement d'un château très quelconque où un
ancien ministre des finances s'est fait surprendre en compagnie d'une petite
femme, il déclare : " Ca n’est évidemment pas un château historique, mais
c'est un château où il s'est passé beaucoup d'histoires ". Un peu plus loin, il
claironne : " Quoi que nous fassions, ce mot de " Beaux Arts " a en lui je ne
sais quoi de réactionnaire. L'esthétique, le goût, ça n'est pas démocratique et
d'ailleurs, avouons-le, le fait pour un peintre de peindre mieux qu'un autre,
c’est contraire à l’égalité et par conséquent à la fraternité qui doit être notre
but, notre foi et notre idéal ". Madame FAUCHEL donnant des nouvelles de
son député de mari dit à sa meilleure amie : " Comme il y a eu trois
changements de ministères cette année, il a été obligé de changer trois fois
d'opinion, alors il est un peu fatigué ". Ou encore, à Adrienne qui lui raconte
qu'à chaque fois qu'elle va tromper son mari, elle ressent comme ùn
éblouissement, un bouleversement, Francine rétorque : " un remue-
ménage".
Les esprits chagrins regrettent qu'il ne soit pas possible de
déterminer quelle part revient à chacun. A cela rétorquons que le cas est loin
d'être unique et que, seul le résultat compte : or, le succès a été
régulièrement au rendez-vous. Il est vrai que Robert de FLERS a su choisir
ses collaborateurs. Son secrétaire lui-même, ne s'appelait-il pas Gaston
GALLIMARD qui a fait son chemin depuis ? Certes, contrairement au théâtre
de FEYDEAU et de LABICHE, celui dont il vient d’être question n'est plus
joué depuis longtemps. Pourtant, que quelqu'un s'avise un jour de
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