Titre : L'Abeille havraise : recueil d'oeuvres couronnées aux concours Folloppe / Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : impr. H. Micaux (Le Havre)
Date d'édition : 1911
Contributeur : Le Minihy de La Villehervé, Richard. Préfacier
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32680719p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 1911 1911
Description : 1911. 1911.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3214204x
Source : Bibliothèque municipale du Havre, 2019-107097
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/06/2019
X
l’abeille havraise
puis elle réunit en un bouquet toutes les fleurs de poésie, elle
choisit les plus belles, celles qui, par leurs vives couleurs, par
leurs accents, le mieux élèvent notre âme et charment nos
esprits. Ouvrière diligente, elle a accompli sa tâche et vous
offre dans ce livre le miel qu’elle recueillit dans ces fleurs de
poésie que nul encore n’effleura.
L’Abeille Havraise !... Mais c’est, vous le voyez, tout sim
plement un symbole poétique, délicat et charmant.
Et qui donc l’imagina ? Voici :
Simple et de goûts champêtres — ce n’est pas un conte —
vivait il y a quelque vingt ans, dans une petite commune de
l’arrondissement d’Yvetot, à Ecalles-Alix, un vieil ami des
poètes. — Fut-il lui-même disciple d’Apollon, la Muse le
visita-t-elle? Je ne sais, Il ne laissa aucune œuvre ou du moins
aucune ne nous parvint. Il se nommait Martin-Alphonse
FOLLOPPE- Il était célibataire et... délégué cantonal. Ce
n’était pas un ambitieux. C’était un philosophe. Au physique,
hélas, je ne puis vous le dépeindre. Nons ne l’avons jamais
connu. Son existence même ne nous fut révélée qu’après sa
mort et par son testament.
Au moral, si nous le jugeons par son acte, ce fut un homme
de bien.
Il légua à la Société Havraise d’Études diverses, par ce
testament, une grosse rente perpétuelle. Mais il ne songea
point en le faisant â lui concéder un bénéfice, à augmenter les
ressources de son budget. Il fit œuvre plus haute: il avait
jugé cette Société digne de réaliser ses pensées et son vœu le
plus cher, de répandre le goût de la poésie, et par elle d’éle
ver les cœurs! Il la fit l’exécuteur testamentaire de ses pensées
et déposa entre ses mains l’instrument nécessaire à leur
réalisation. Cela n’est pas banal.
l’abeille havraise
puis elle réunit en un bouquet toutes les fleurs de poésie, elle
choisit les plus belles, celles qui, par leurs vives couleurs, par
leurs accents, le mieux élèvent notre âme et charment nos
esprits. Ouvrière diligente, elle a accompli sa tâche et vous
offre dans ce livre le miel qu’elle recueillit dans ces fleurs de
poésie que nul encore n’effleura.
L’Abeille Havraise !... Mais c’est, vous le voyez, tout sim
plement un symbole poétique, délicat et charmant.
Et qui donc l’imagina ? Voici :
Simple et de goûts champêtres — ce n’est pas un conte —
vivait il y a quelque vingt ans, dans une petite commune de
l’arrondissement d’Yvetot, à Ecalles-Alix, un vieil ami des
poètes. — Fut-il lui-même disciple d’Apollon, la Muse le
visita-t-elle? Je ne sais, Il ne laissa aucune œuvre ou du moins
aucune ne nous parvint. Il se nommait Martin-Alphonse
FOLLOPPE- Il était célibataire et... délégué cantonal. Ce
n’était pas un ambitieux. C’était un philosophe. Au physique,
hélas, je ne puis vous le dépeindre. Nons ne l’avons jamais
connu. Son existence même ne nous fut révélée qu’après sa
mort et par son testament.
Au moral, si nous le jugeons par son acte, ce fut un homme
de bien.
Il légua à la Société Havraise d’Études diverses, par ce
testament, une grosse rente perpétuelle. Mais il ne songea
point en le faisant â lui concéder un bénéfice, à augmenter les
ressources de son budget. Il fit œuvre plus haute: il avait
jugé cette Société digne de réaliser ses pensées et son vœu le
plus cher, de répandre le goût de la poésie, et par elle d’éle
ver les cœurs! Il la fit l’exécuteur testamentaire de ses pensées
et déposa entre ses mains l’instrument nécessaire à leur
réalisation. Cela n’est pas banal.
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