l’abeille havraise
Là, sa traîne ondoyant aux mains d'un négrillon,
Passe, les cils baissés, une dame hautaine;
Là, des femmes en groupe autour de la fontaine
Admirent des bouviers armés de l’aiguillon;
De blonds pages encore aux sonores mandoles
Apprennent à rythmer les rêves de leurs cœurs,
Et là, venant du port sous des rires moqueurs,
Sonnent des tambourins, courent des farandoles.
Mais tout se tait : un homme, aux portes du palais
Qu’habite en ses ennuis le comte de Provence,
A paru, qui descend lentement, que devance
La gravité de gens d’armes et de valets,
Et de qui, sous la bandelette qui le serre,
Le front rayonne, pur comme le ciel de Dieu.
Il fut un mort. Les pleurs de l’éternel adieu
Baignèrent sous le roc son tombeau nécessaire.
C’est Lazare. Et Lazare a dit : Venez à nous.
Au nom du Saint Crucifié dont le flanc saigne,
Venez, et que par nous le Maître vous enseigne.
Et beaucoup devant lui se ruaient à genoux.
Or la grand salle du palais n’est pas étroite,
Ni d’une profondeur petite; cependant
Tous ceux-là, vieillard, femme, éphèbe à l’œil ardent,
Que Lazare appelait du geste de sa droite
Là, sa traîne ondoyant aux mains d'un négrillon,
Passe, les cils baissés, une dame hautaine;
Là, des femmes en groupe autour de la fontaine
Admirent des bouviers armés de l’aiguillon;
De blonds pages encore aux sonores mandoles
Apprennent à rythmer les rêves de leurs cœurs,
Et là, venant du port sous des rires moqueurs,
Sonnent des tambourins, courent des farandoles.
Mais tout se tait : un homme, aux portes du palais
Qu’habite en ses ennuis le comte de Provence,
A paru, qui descend lentement, que devance
La gravité de gens d’armes et de valets,
Et de qui, sous la bandelette qui le serre,
Le front rayonne, pur comme le ciel de Dieu.
Il fut un mort. Les pleurs de l’éternel adieu
Baignèrent sous le roc son tombeau nécessaire.
C’est Lazare. Et Lazare a dit : Venez à nous.
Au nom du Saint Crucifié dont le flanc saigne,
Venez, et que par nous le Maître vous enseigne.
Et beaucoup devant lui se ruaient à genoux.
Or la grand salle du palais n’est pas étroite,
Ni d’une profondeur petite; cependant
Tous ceux-là, vieillard, femme, éphèbe à l’œil ardent,
Que Lazare appelait du geste de sa droite
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 88.85%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 88.85%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 17/133
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k3214190b/f17.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k3214190b/f17.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k3214190b/f17.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k3214190b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k3214190b