Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1913-07-16
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 juillet 1913 16 juillet 1913
Description : 1913/07/16 (A33,N11690). 1913/07/16 (A33,N11690).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
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Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52637767d
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
53” Aimer
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N 41,690
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S Cennmes — CDITION DUHATIN— 5 Centimes
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Mercredi 16 Juillet: 1943
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10
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PARIS, TROIS HEURES MATIN
Questions Municipales
LE BUDGET SUPPLÉMENTAIRE
20
Fr.
, , r00°9* °°9 " AT Tl. 4
L°^J^ onno SANS FR^S, dans tous les Bureaux de Poste a
4.6%
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LOVDRES, 15 Juillet, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant. i
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
ferme
£ 62 7/6
2/6
-z-
3 mois !
i 62 12/6
5/-
-z-
ETAIN
Comptant .
■ ferme
s 482 5/-
50/-
-/-
3 mois
£ £82 £5/-
50/-
-/-
FER
Comptant..
calme
£55/6
4 d
s mois....
£ 56/3
-Z-
1 % d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
tu 44 juillet 1-13.
LES AFFAIRES D'ORIENT
La Bulgarie entamerait des
Pourparlers directs avec les Alliés
Sofia. — Suivant des renseignements pui-
lés à des sources bien informées, le gouver
nement bulgare, pour hâter la cessation des
hostilités, aurait reçu le conseil d’entamer
directement des pourparlers avec les alliés
pn indiquant Nisch comme lieu de réunion.
On attribue ce conseil au désir de ne pas
éveiller les susceptibilités de l’Autriche.
La marche de l’armée ottomane
Constantinople, 15 juillet (de l’envoyé spé-
sial d’Havas). — L’armée ottomane continue
la marche en avant. L’état-major est à Ka-
bakdja ; l’avant-garde serait à Lulé-Bour-
gas.
On autorisera ces jours prochains les jour-
nalistes étrangers a parcourir les régions
évacuées par les Bulgares pour constater les
excès commis par ces derniers.
Les Bulgares battent en retraite
Athènes. — L’Estia annonce que les Bul-
ares ayant abandonné les défilés de Kresna
attent en retraite vers Doubnitza, poursui
vis par les troupes grecques et serbes.
Vienne. — La Militarische Rundchau an-
ponce que les troupes bulgares sont déjà
passées sur la rive méridionale du Danube.
Le général Kutintcheff, commandant l’ar-
mee bulgare du nord, commence à faire re
plier ses forces vers Sofia.
L’armée du sud, commandée par le géné
ral Ivanoff, continue sa retraite dans la val
lée de la Strouma.
Les Conditions des Alliés
Belgrade. — Le général Voukotich, prési
dent du Conseil monténégrin, assistera à
Nisch à l’entrevue de MM. Pasitch et Veni-
zelos.
On dit qu’au cours de cette conférence les
présidents du Conseil vont arrêter les condi
tions que les allies poseront à la Bulgarie.
D’après les rapports officiels, la trêve qui
règne depuis trois jours sur le champ de ba
taille continue ; il s’est seulement produit
quelques collisions sans importance sur la
frontière serbo-bulgare.
Les revendications roumaines
Bucarest. — Dans les milieux compétents
!>n insiste sur le fait que la Roumanie for
mule les mêmes revendications qu’au com
mencement des opérations.
La cessation des opérations ne saurait être
envisagée que pour le moment où les belli
gérants conclueront un armistice. Jusque
là, l’armée roumaine ne s'avancera que du
côté de Dobrouaja.
La réunion des ambassadeurs à Londres
Londres. — Les ambassadeurs, dans leur
réunion d’hier après-midi, se sont occupés de
la situation dans les Balkans.
La réponse de la Grèce à la Rusele
Athènes. — Le roi et M. Venizelos sont
tombes d’accord sur la manière d'envisager
la demande de la Russie et la réponse qui
devra lui être donnée.
A LA COMMISSION DU BUDGET
MM. Barthou et Charles Dumont ont été
entendus hier par la Commission du budget.
M. Barthou a exprimé l’espoir que la loi
militaire sera finie cette semaine et qu’on
pourra discuter le budget dès la semaine
prochaine.
Il a ajouté qu'il persistait à penser que les
dépenses militaires devraient être couvertes
par des impôts sur la fortune acquise.
M. Dumont a déclaré que pour ces dépen
ses, il conviendrait de demander cent mil
lions au projet d’impôt sur le revenu pré
senté par le gouvernement ; 43 millions aux’
taxes successorales qui constituent un véri
table impôt sur la fortune et 49 millions ob
tenus sur les successions quand il y a moins
de trois enfants Pour le complément, soit
58 millions, ils seraient obtenus par la plus
vaine fournie par les taxes sur les valeurs
mobilières.
On ne toucherait pas à l’impôt sur les opé
rations de Bourse.
UNE INTERPELLATION DE M. MALVY
M. Malvy vient de déposer une demande
d’interpellation sur les mesures financières
proposées par le gouvernement pour parer
aux dépenses militaires.
M. PO’NCARÉ ET LES ENFANTS
PAUVRES DE LONDES
Londres. — Un millier d’enfants pauvres
sont allés hier en excursion à là forêt d’Ep-
ping.
M. Poincaré avait laissé les fonds néces-
saires pour cette excursion lors de sa visite
2 Londres»
NEW-YORK, 16 JUILLET
Cotons : juillet, hausse 4 point ; octobre, |
hausse 2 points ; décembre, hausse 3 points ; I
mars, hausse 4 point.
Caiém : baisse 6 à 18 points.
NEW-YORK, 16 JUILLET
Cuivre Standard disp.
— août
Amalgamat. Cop...
Fer
.. M JOUI
.. PREGEDANT
43 25
43 50
43 35
43 47
64 3 8
— »/»
45 37
45 75
CHICAGO. 16 JUILLET
C. DE .OUR
C. PRRCEI
Blé sur
Juillet....
84 3/8
85 3 4
— . . . ). .
Septembre
85 »/»
87 »/.
Mais sur
Juillet....
60 »/»
60 3 8
— .....
Septembre
60 5/8
61 £ 4
Saindoux sur.
Juillet. ..
£1 57
£1 60
—
Septembre
11 65
1t 67
Les enfants se sont montrés très satisfaits
de leur journée.
D’autres enfants feront aujourd’hui la mê
me excursion.
VIOLENT ORAGE
Charolles. — Un violent orage s’est abattu
sur la reg on.
Les dégâis sont très importants.
Des incendies se sont déclarés dans plu
sieurs fermes et un certain nombre d’ani
maux ont péri.
A Bourbon Lancry, la foudre est tombée
sur une maison habitée par une dame Blond,
qui a été grièvement brûlée.
LE HOME ROLE REJETE
PAR LA CHAMBRE DES LORDS
Londres. — La Chambre des lords a rejeté
en seconde lecture le bill du Home rule par
302 voix contre 64.
Elle a adopté la motion suivante de Lord
Lansdowne relative au bill :
a La Chambre des lords refuse de prendre
le projet de loi en considération tant qu’il
n’aura pas été soumis au jugement du
pays. »
LA GRÈVE DES BOULANGERS
DE BARCELONE
Cerbère, 45 juillet. — On mande de Barce
lone que la grève des ouvriers boulangers
continue.
L’alimentation est assurée par la main
d’œuvre militaire.
Huit arrestations ont été opérées.
• ANGLETERRE
Défense de voler le Dimanche
Quand Georges III édicta, en 1781, une loi
relative au repos du dimanche dans le Royau
me-Uni, il ne pensait certainement pas qu’en
vertu de cette loi un aviateur anglais serait,
le dimanche 13 juillet 1913, l’objet d’une con
travention pour vol, qui pourra lui occa
sionner une amende de 2.500 francs.
Whitehouse, l’aviateur en question, ayant
annoncé dans le courant de la semaine der
nière son intention de voler à Hull, les au
to; ités municipales lui firent signifier de
n’en rien faire, car il s’exposerait à se voir
appliquer les rigueurs des lois. La même
menace était adressée à tous les spectuleurs
éventuels.
Par son métier, Whitehouse est au-dessus
des choses de cette terre et, en dépit des au
torités de Hull et de leur défense, il a volé
devant 8,000 spectateurs.
Whitehouse est donc tombé sous le coup
du Sunday ooservance act, et contravention lui
a été dressée ainsi qu’à environ 3,000 des as-
sisiants.
CANADA
La Statue « La France » est inaugurée
La statue La France, don du Comité Fran
ce-Amérique, qui a été érigée sur la place Vi-
ger, à Montréal, a été inaugurée. Un détache
ment de fusiliers de marins français du croi
seur Descartes a pris part à la cérémonie.
Le major Stephens, représentant sir Mon-
tagüe Allan, vice-président du Comité dona
teur, a déclaré dans son discours :
« J’offre ce témoignage de haute estime et
de profonde sympathie, car nous avons dans
le Canada une réalisation pratique de l’en
tente cordiale, cimentée avec tant d’à pro
pos récemment à Londres à l'occasion de la
visite du président de 1 la République fran
çaise. »
MEXIQUE
Un Complot
Une dépêche de Mexico annonce qu’un,
complot ayant pour b t d’assassiner le pré
sident Huerta, M. Blanquet, ministre de la
guerre, et M. Félix Diaz, a été déjoué par
l’arrestation d’un député et de dix autres
personnes. Les conspirateurs avaient l’inten-
tin de lancer des bombes pendant que le
président, M. Blanquet et M. Diaz passeraient
en voiture dans les rues. On aurait trouvé
sur les accusés des papiers prouvant qu’ils
sont partisans de Zapata et établissant l’exis
tence du complot.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
â la LIBHflIHIE IHTEHHflTIOMflLB
108, rue St-Lazare, 109
(immeuble de (HOTEL TERMINUS)
Exposé de M. GENESTAL, Maire
- ■ • ' - -
Le Conseil municipal examinera, dans sa
séance de ce soir, le Budget supplémentaire
de 1913. Ce document, qui a été distribué.
aire
de 1913. Ce document, qui a été distribué,
est accompagné d’un Exposé de M. Genes-
tal, maire. En voici l’analyse :
Sans reproduire les explications d'ordre
général qu’il avait déjà données dans son
Exposé de l'annee d rnière sur le Budget
supplémentaire de 4912, M. Génestal rap
pelle néanmoins que la principale fonction
du Budget supplémentaire consiste dans le
report sur le nouvel exercice des éléments
qui lui sont transmis par le Compte admi
nistratif de l’exercice précédent. A cet égard,
les éléments reportés sur 1913 sont résumés
dans le tableau qui figure en tête du Budget
supplémentaire et qui reproduit le boni
provenant du Compte administratif. C’est
sur ce boni — de 521,311 fr. 96 — qu’ont été
imputés tous les crédits votes jusqu’ici sur
les fonds libres de l’exercice courant, et qui j
en ont absorbé du reste une portion très im- |
portante. Une autre partie est employée aux
nouveaux crédits demandés par L’Adminis
tration, principalement les suppléments |
pour insuffisance présumée ou pour per- !
mettre certaines appropriations réclamées |
par les services ; le surplus est actuellement
disponible.
À la suite de ces inscriptions, le Budget
supplémentaire est présenté comme suit, en
prenant pour base le boni sus-indiqué au
Compte administratif de 4912, savoir :
Boni de l’exercice 1912
A ajouter :
F.
821.311 96
1 Produits nouveaux constituant un
boni budgétaire F.
2Rece tes d'ordre,en con
tre-partie de dépenses
d’égale importance
33.474 06
130.946 50
Ensemble F.
A déduire :
{• Dépenses déjà ratifiées par le Con
seil, savoir ;
Par imputation sur les
bres
F.
Dépenses d’ordre, en con
tre-partie de recettes d’é
gale importance.......
2’ Suppléments de crédits
demandés, avec imputa
tion sur les fonds li
bres
3 Crédit nouveau isubven- .
Lion aux Hospices pour
couvrir le déficit du
compte de 1912)
fonds li-
405.537 71
<30.946 50
52.000 —
49.921 30
Reste un excédent de recettes de..F.
165.420 56
6S5.732 52
608.425 51
77.307 04
Cet excédent de recettes ne paraît pas, de
prime à bord, très élevé, mais il convient de
remarquer que des travaux d’agrandisse-
ment dans les écoles rue Dauphine et de
Gravelotte, ont été votés et ont pour ainsi
dire liquidé tous les projets précédemment
adoptés en principe et dont la dépense est
imputable sur les fonds libres. D’ailleurs,
les disponibilités actuelles ne sont pas limi
tées a ce seul excédent de recettes. En effet,
certaines opérations sont arrêtées par des
reliquats dont l’importance constitue autant
d’autres disponibilités. Il y a même une ré
serve assez considérable, laquelle ne pourra
que faciliter, à l’occasion, la détermination
des voies et moyens financiers permettant
d’engager de nouvelles dépenses.
Les sommes qui sont ainsi comprises dans
les dépenses du budget et dont l’emploi reste
à déterminer, ou bien encore qui ont été ré
servées en vue d’une dépense ultérieure,
sont les suivantes :
Nettoiement de la ville : transforma-
tion et remplacement du matériel
automobile rart. Set F
(En y ajoutant les 44,000 fr. inscrits
au budget primitif de l’exercice cou
rant, à titre d‘amortissement, la som
me actuellement disponible est, au
total, de 93,505 fr.
Restauration des bâtiments commu
naux (art. 50) ...
Ressources réservées provenant d’in-
terêts de prêt différé sur emprunts
en cours de réalisation (art 90 et 91)
Acquisitions et opérations de voirie
pour le dégagement de l’école rua
Jean-Macé (article 97)
Etablissement d’une condu e d’ame-
née des eaux de Radicale; (art. 98).
Construction d’une usine d’incinéra-
tion des ordures ménagères et an
nexes (article 101)
Bourses communales ; fonds de dota-
tion (arti e £02) .........
Emploi du produit de la vente a la So
ciété « Les Frigorifiques de IAli-
mentation havraise », d’un terrain
dépendant des Abattoirs
(Cette somme doit être employée
notamment aux réparations les plus
urgentes à effectuer aux Abattoirs.
Ensemble.
F
49.503 —
30.216 4L
58.831 87
4.633
87.809
4.2:6
4.200
400.000
94
73
10
06.483 05
« Dans cette énumération,il n’est pas tenu
compte du reliquat de 73.795 fr. 16 existant
actuellement sur le crédit de la réorganisa
tion du système d’égouts (art. 100), crédit au
quel est rattaché l'excédent de 426.532 fr. 80,
constaté sur la prévision budgétaire du pro
duit, de la taxe de déversement à l’égout en
1912 Ce reliquat devra faire face en premier
lieu aux remboursements auxquels la Ville
pourrait être assujettie du fait des réclama
tions produites devant le Conseil de préfec
ture. Or, comme cette juridiction ne doit se
prononcer qu’en novembre prochain, il
n’est pas possible d’évaluer actuellement
l’importance des sommes à rembourser ; par
suite, la disponibilité reelle ne peut être dé
terminée en ce qui concerne ce compte. Il
est toutefois certain qu’elle sera arrêtée à un
chiffre appréciable, ce qui permettra ensuite
d'engager la dépense de construction de nou
veaux égouts.
» Telle est, dit M. Génestal, la situation
budgétaire véritable qu’il nous a semblé in
téressant de faire ressortir. Elle nous donne
le droit d'espérer que, malgré la modicité de
l'excédent du Budget, supplémentaire, nous
serons en mesure de taire face aux ‘ nécessi
tés urgentes qui pourront s’imposer d’ici la
fin de l’année, et ce sans avoir recours à un
prélèvement quelconque sur le boni propre
de l’exercice courant. * J
RECETTES
L’Exposé de M, Genestal, maire, signale
ensuite les points principaux du budget sup-
plemenitaire de 1913.
Le premier article a pour objet le report
du compte de 1912 ; il s’élève à la somme de
871.173 fr. 36.
Les restes à recouvrer ne seront eff-ctive-
ment encaissés que jusqu’à concurrence de
15 145 fr. 23, la différence, soit 6.144 fr. 80,
faisant l'objet de propositions en non-va
leurs.
Parmi les recettes à continuer, il faut citer
le solde de la part de la Ville dans la recette
des Docks et le recouvrement du solde des
produits à provenir du legs Ingwiiler.
L’attention doit aussi être appelée sur l’article
28, ayant trait au recouvrement de l’emprunt de
2,367,2:5 fr ncs, autorisé par décret du 20 août
£910. À la fin de £9(2, les appels de fonds effec
tués s’élevaient à 1,310,875 tr. 75,d’où un solde de
1,026.359 fr. 25 reporte sur 1913. Il a été de nou
veau retiré depuis le 1-r janvier dernier 507.692
fr. 27. La somme restant a réaliser actuellement
est donc de 518,663 fr. 98.
La liquidation de cette opération n’aura lieu
que l’année prochaine, à moins que diverses cir-
const ances n’obligent à y recourir par anticipation.
Les autres operations de cette catégorie de re
cettes méritant d’être mentionnées sont les sui
vantes
À l’article 31, le remboursement par l’Adminis-
tration des Chemins de fer de l’Etat des dépenses
faites par la ville pour l’execution du projet d’ex
tension des aménagements de la Gare du Havre.
Les travaux sont actuellement en cours d’exécu
tion. La dépende, évaluée à 77,700 francs, en con
formité du projet adopté le 6 mars 1912, a donné
lieu, l’année dernière, à un premier rembourse
ment de 7,650 francs, d’où un solde de 70,050
francs figurant à titre de report au budget.
A l’article 32, la subvention allouée par l’Etat
sur le produit des jeux pour la construction de
bains-douches dans le troisième canton. La sub-
vention promise de 70.000 francs, qui avait été
budgetée l’année dernière, se trouve reportée
pour le même chiffre surl’xercice 1913 En rai
son des dépenses d jà effectuées, la demande
d’un premier à-compte sera prochainement adres
sée au ministère de ‘intérieur. ..
Le chapitre 3 comprend les Recettes nouvelles,
dont le total est de 164,420 fr. 56. Il est composé,
pour la plupart, des articles d’opérations d’ordre.
En effet, celles-ci s’élèvent à 430,946 fr 50, con
tre 33,474 fr. 06 seulement donnant un boni bud
gétaire.
Parmi les produits formant ce boni, il
faut citer : le remboursement par le dépar
tement d’un trop-payé sur le contingent à
fournir par la Ville pour l’assistance obliga
toire aux vieillards ; l’indemnité à recevoir
de ‘administration des chemins de fer de
l’Etat pour la cession de la rue Jenner.
Quant aux recettes auxquelles une affecta-
tion est donnée et dont le produit a été ré
servé à ce titre, il convient d’indiquer la
vente d’un terrain (100.000 francs) à la Société
« Les Frigorifiques de l’A imentaüon havrai-
se » ; une recette de 10,000 francs à titre de
participation de l’Etat pour installation du
chauffage central au Lycée de jeunes filles.
Le total des recettes est de 2,431,478 fr. 84.
II — DÉPENSES
Le total des sommes restées impayées, sur
l’exercice 1912, s’élève à 1.347 fr. 75.
Sous la dénomination de Crédits réservés,
406 aricles de dépenses constituent le chapi
tre 2, dont le total est de 1.744 398 fr. 57.
Tous ces articles ont pour objet des dépen
ses engagées : les unes ont été effectuées,
mais non liquidées, les décomptes n’ayant
pas été arrêtés et approuvés avant le 31
mars ; les autres sont en cours d’execution ;
quelques-unes enfin peuvent n’être pas
commencées,mais a voir été seulement votées.
L’Exposé consigne ensuite quelques ob
servations concernant un petit nombre de
ces articles. Voici les principales :
Art. 5. — Une dépense de 16,000 fr. pour achat
d’un camion electrique ayant été décidée, la dis-
ponibilité des crédits affectés à la transformation
et au remplacement du matériel automobile est
ramenée a 93.505 fr.
Art. 49. — Participation de la ville dans la dé
pense d’amélioration du Bassin-Dock : Par une dé
libéra ion du 16 mars <91 £. le Conseil a voté une
participation ferme de 184.722 fr. Cette importante
dépense aura été couverte entièrement par nos
disponibilités. Une somme totale de 150.000 fr. y
est dès a présent affectee ; le solde, soit 34.722 fr.,
sera fourni facilement par le boni présumé des
exercices ultérieurs.
Art. 50. — Restauration des bât ments commu
naux : Le solde d’un crédit total de <50,000 francs,
vote au titre des exercices 1911 et 1912, est re
porté pour 28.789 fr. 29. Mis un nouvel à-compte
de 0.000 francs venant s’y rattacher, la totalité
des crédits affectés auxdits travaux est ainsi éle
vée à 200,000 francs
La siluati n générale du compte, telle qu’elle
est établie dans le corps du budget, fait ressortir
un reliquat disponible de 30,216 fr. 41, ce qui per
met l’oxecution de nouveaux projets à proposer à
l’approbation du Conseil.
Art. 59. — Le crédit de 98.000 fr. ouvert en 1912
pour aménagement d un établissement de bains-
douches dans le 3* canton est resté intact. Il est
donc reporté pour son chiffre intégral sur 1913.
Les travaux sont en cours d’exécution.
Art 90 et 91. — Res ources réservées prove
nant des intérêts de prêt différé sur les deux em
prunts en cours de réalisation en 1912 :
Ces intérêts ont rapporté 66.036 fr. 36 qui a été
réservée pour être reportée sur 1913. Sur cette
somme, il y a à prélever les 7.204 fr. 49 devant
compléter la dépense du projet de construction
d’égoûts secondaires dans les quartiers Saint-Fran
çois et Nutre.Dame, ce qui ramène a 58 831 fr. 87
la disponibilité réelle pré-entée par ces deux arti
cles, et qui n’a, pour le moment, aucune affecta
tion.
Le compte de l’établissement d'une con
duite d’amenéedes eaux de Ridicatel est li
quidé. Il reste une disponibilité de 57.809 fr.
73 à laquelle le Conseil aura à donner une
affectation ultérieure.
L'article concernant la Réorganisation du
service du nettoiement est également liquidé
et laisse un reliquat de 21.505 tr.
La réorganisation du système d’égoûts
offre la situation suivante :
Montant des crédits F. 5.000.357 80
Les imputations en dépenses sont
les suivantes :
sauf remboursements auxquels la Ville pour
rait être assujettie du fait des réclamations
produites devant le Conseil de Préfecture
Pour cette raison, il n’est pas fait état d’une
disponibilité qui, du reste pour le moment,
ne peut être évaluée.
La construction d’une usine d’incinération
laisse un solde disponible de 4.256 fr. 10.
La somme réservée sur le produit de la
taxe de déversement à l’égout est de
126 532 fr. 80.
L’Exposé énumère ensuite les dépenses
nouvelles (536.504 fr. 21) dont la plupart ne
méritent cette qualification qu’en ce sens
qu’elles ont été votées depuis l’adoption du
budget primitif et sont propres à l’exercice
en cours.
Dans une deuxième section sont inscrits
les crédits demandés, c’est à-dire les seulss
dépenses qui n’ont pas encore été soumises
à la ratification du Conseil. En premier lieu
figurent les suppléments, dont le total est de
52.000 francs, qu’il est nécessaire de voter
pour compléter les crédits reconnus comme
insuffisants.
On cite notamment : 6.000 fr. pour l’entre
tien des égouts et buses ; 31 000 tr. pour le
service des voitures automobiles de nettoie-
ment ; 5 000 fr. pour l’entretien du mobilier
des bâtiments ; 2 000 fr. pour l’entretien du
cimetière ; 1 500 fr. pour l’entretien du. mo
bilier des écoies.
Un seul crédit nouveau est demandé par
l’Administration : il s’agit de la subvention
extraordinaire aux hospices destinée à cou
vrir le déficit du compte de 1912, lequel est
de 19.921 fr. 30. A l’exercice précédent, le
déficit, qui avait également nécessité le vote
d’une subvention extraordinaire, s’était éle
vé à 76.816 fr. 60. La différence est donc ex
trêmement sensible entre les résultats des
comptes des deux derniers exercices.
Le totai général des dépenses est de 2 mil
lions 354.171 fr. 83.
* «
RÉSUMÉ
Le budget supplémentaire, tel qu’il est
proposé par l’Administration, et sous réserve
des modifications qui pourraient y être ap
portées, se balance ainsi qu’il suit :
Recettes .
Dépenses
Fr. 2.431.478 8%
Fr. 2.354.171 83
d'où un excédent de recettes de.Fr . 77.307 01
Le budget supplémentaire ne comporte,
en recette et en dépense, aucune des opera
tions relatives à l'emprunt de 2.773.500
francs voté dans la séance du 20 juin der
nier avec les affectations suivantes :
2<
Reconstruction de la caserne des sapeurs-pom
piers..... F. 4.460.000
Extension des pavages (projet par-
tiel
3 Mise en état de viabilité du boule
vard d’Harfleur
4 # Construction d’un collecteur rue
d'Iéna
5» Mise en état de viabilité delà rue de
l’Abbaye
Total égal.
Nouvelles de la Chambre
A LA COMMISSION DE L’ARMÉE
4* Opérations liquidées. F. 4.038.462 64
2» Opérations engagées
restante liquider »
3» Opérations non en
core entreprises.. »
849.200 —
38.900 —
—— 4 926.532 64
D’où un reliquat actuel de
F. 73.795 16
800.000
433.500
300.000
80.000
..F. 2.773.300
En terminant, M Génestal, maire, tau con
naître que le dossier de cet emprunt n’a pu
être expédié au ministère que dans les der
niers jours de juin. Il n’est pas douteux, ce
pendant, que les entreprises qui viennent
d’être indiquées pourront néanmoins être
mises à exécution vers le mois d’octobre
prochain.
Th. V.
SR
82
La France et les trois ans
Nous lisons dans l'Action :
La triple consultation électorale de di
manche dernier peut être considérée com
me la réponse du pays aux adversaires de
la loi de trois ans. Ce sont, en effet, trois
partisans déterminés de cette loi qui ont
été élus après une campagne acharnée de
part et d’autre, c’est-à-dire sans que la
moindre équivoque pût subsister dans l’es
prit d’aucun des électeurs.
Le nouveau sénateur d’Ille-et-Vilaine,
M. Le Hérissé, était le président même de
la Commission de l’Armée à la Chambre,
et, à ce titre, l’un des plus énergiques dé
fenseurs des trois ans. Le nouveau député
de la Loire, M. Louis Lépine, était l’ancien
préfet de police dont les sentiments n’étaient
pas douteux. Enfin, le nouveau député de
a Haute-Loire, M. Veysseyre, était un ré
publicain de gauche qui n’a pu succéder à
un radical-socialiste que précisément sur
la plateforme de la loi militaire.
Il sera donc désormais difficile, pour ne
pas dire impossible, à la coalition de déma
gogie qui s’est formée au Palais-Bourbon
contre les trois ans d’affirmer et de répéter
qu’elle a pour elle la majorité des élec
teurs. C’est exactement le contraire. La
majorité des électeurs est d’accord avec la
majorité des élus pour répondre aux parti
sans de la moins grande France ;
« Nous voulons les trois ans puisqu’il le
faut et parce qu’il le faut. »
D’autre part, le Radical écrit :
En même temps que son républicanisme,
le peuple de France a attesté avant-hier son
patriotisme. Les centaines de milliers de
citoyens qui se pressaient aux revues, d
Paris et en province, ont attesté, une fois
de plus, que la foi patriotique et la foi ré
publicaine sont indissolubles. Ainsi la
France a montré avec éclat ses sentiments
véritables : ce sont ceux d’une nation pro
fondément unie, à Ja, fois pacifique et cons
ciente de sa force, soucieuse enfin de gar
der son rang dans le monde, et de réaliser
chaque jour davaitage, à l’intérieur, son
immortelle devise.
L’Incorporation à 20 ans
La Commission de l’armée s’est réunie
hier à deux heures de l’après-midi.
Elle a entendu le président du Conseil et
le ministre de la guerre sur l’incorporation
à vingt ans.
MM. Barthou et Etienne ont fait connaître
aux membres de la Commission que le gou-
vernement s’est prononcé en faveur du prin
cipe de l'incorporation à vingt ans dès cette
année, et que si la Chambre vote cette me
sure, le gouvernement est prêt à prendre
toutes les dispositions utiles pour qu’elle
puisse être mise à exécution dès la seconde
quinziine de novembre.
Le président du Conseil et le ministre de
la guerre ont exposé les raisons qui ont en
traîné Ja décision du gouvernement, et dont
la principale est que l'incorporation à ving!
ans, qui existe depuis plusieurs années déjà
en Allemagne, où le service n’est cependant
que de deux ans, est le seul moyen de com
penser le désavantage résultant de ce fait
que, chez nous, avec le service porté à trois
ans, les jeunes gens qui se destinent aux car
rières libérales et industrielles se trouve
raient à leur libération en retard d’une an
née.
Il est d’ailleurs à noter qu’en Allemagne
l'incorporation à vingt ans n’a révélé aucun
inconvénient grave.
Enfin, M. Etienne a fait connaître à la
Commission qu’il tient à sa disposition tous
les textes et documents d’ordre technique et
militaire préparés par ses services autant
pour ce qui concerne les conditions maté
rielles de l’installation des nouveaux appe
lés que pour ce qui tient à leur recrutement
et en particulier à la sélection rigoureuse
qui présidera à ces opérations.
La Commission de l’armée est d’ailleurs en
possession dès maintenant de statistiques
dressées par les services de la guerre et qui
se réfèrent à la morbidité des engages vo
lontaires de dix-huit, dix-neuf et vingt ans.
Or ces documents établissent que la mor
bidité de ces jeunes gens est moindre que
celle des soldats de vingt et un et de vingt-
deux ans.
Ajoutons que la question viendra en dis
cussion devant la Chambre dès ce matin et
que le gouvernement, sans poser la ques
tion de confiance, se prononcera pour l’in
corporation à vingt ans.
MM. Barthou et Etienne ont traité, en ou
tre, de la question des congés et ont déclré
que le gouvernement s’en tenait aux dispo
sitions du projet de la Commission, à savoir
trois mois de congé à raison d’un par an.
La discussion s’est aussitôt ouverte.
MM. Jaurès et Augagneur notamment, ont
fait observer que d'après eux, aucun frit
nouveau ne s’était produit susceptible de
faire revenir la Commission sur sa décision
antérieure.
Puis M. Painlevé a défendu le système de
l’incorporation à vingt ans.
Après un long débat, la Commission, par
voix contre 5, a maintenu ses votes anterieurs
en repoussant l'incorporation à 20 ans.
La Commission de l’armée a ensuite réglé
la question du recrutement des officiers de
réserve conformément aux dispositions pré
sentées par M. André Lefèvre. Sur la ques
tion des congés, elle a repoussé, par 8 voix
contreS, la nouvelle organisation des en
vois en congé de longue duree pour sou
tiens de famille proposée par M. Joseph Rei-
nach.
La Commission s’est réunie dans la soirée
pour continuer à discuter la question des
congés.
Ajoutons que M. Le Hérissé, quoique élu
sénateur, conservera la pré idence des séan
ces de la Commission jusqu’au vote final de
la loi militaire.
LES AFFAIRES D'ORIENT
asm
Nouvelles Politiques
Conseil des Ministres
Le Conseil des ministres s’est réuni hier
matin, à l’Elysée, sous la présidence de —
Poincaré
Les ministres se sont principalement occu-
pés des déclarations que le gouvernement
devait faire dans l’après-midi à la Commis
sion de l’armée et à la Commission du
budget.
Prise de Brama par les Grecs
Salonique, 15 juillet.
L'armée hellénique, après un combat qui
dura cinq heures, a pris Drama. Les Bulga-
res se sont enfuis en désordre. La popula
tion de Drama est sortie de la ville pour
aller à la rencontre de l'armée grecque. Cel
le-ci a pris aux Bulgares soixante-dix cha
riots remplis de munitions.
L’abattement en Bulgarie
Les conditions serbo-grecques
Sofia, 15 juillet.
Les derniers événements ont produit une
impression profonde d’abandon général en
l’absence complète de communiqués offi
ciels.
D’après des conversations que l’envoyé
spécial du Temps a eues avec des députés et
chefs de l’opposition, ce qui s’impose, c’est
d’entrer résolument dans la voie des négo-
ciations rapides. La Russie d’abord, la Fran
ce ensuite doivent devenir de puissants in-
termédiaires -pour la conciliation avec les
anciens alliés. La Bulgarie s’en remet entiè
rement à leur justice et à leur autorité pour
sortir de cette situation tragique.
Un conseil tenu hier sous la présidence du
roi a rassemblé avec les ministres et anciens
ministres les chefs de l’opposition.
La retraite bulgare, les renseignements
sur l’attitude provocante de la Turquie et
sur la marche des Roumains à travers les
territoires évacués par les troupes bulgares
ont été les sujets de la discussion. La con
clusion fut que l’opposition soutiendra la
politique du ministère actuel ; il ne rencon-
trera plus de contradiction au Sobranié,
mais en revanche il s’oblige à publier doré
navant des communiqués loyaux sur la si
tuation militaire actuelle et la marche des
négociations. . ,
De nombreux émigrés arrivent des terri
toires occupés par l’ennemi. Ce sont de nou
veaux embarras pour les nourrir, les trans
porter, les loger.
Le bruit court que les Serbes demandent à
la Bulgarie la cession du territoire à partir
d’un point à l’Est de Djumair sur la Strou-
ma suivant la ligne de partage des eaux en
tre le Vardar et la Strouma et aboutissant ad
golfe d’Orfano en passant par Serès. La Rou-
manie reste sur sa demande de la ligne Tur-
tukaï -Baltschitch.
Bulgarie et Turquie
Sofia, 45 jnPïet. *
M. Natchevitch a été autorisé à accepter la
ligne frontière que demande la Turquie sous
reserve des décisions de la Commission in
ternationale. , , _ .... . .
Le gouvernement bulgare a décidé de ne
sieu=-=a=====a====i
N 41,690
(€S Pages)
S Cennmes — CDITION DUHATIN— 5 Centimes
(6 Pages)
Administrateur-Délégné »
SS
Mercredi 16 Juillet: 1943
Adresser tout ce qui concerne l'Administratios
a M. O. RANDOLET
85, Rue Fontenelle, 85
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Administration, Impresstons it Annonces. TEL 10.47
Le Petit Havre
AU HAVRE.
A PARIS.,,
ANNONGEs
BUKEAU du Journal, 112, bout* de Strasbourg.
L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
seule chargée de recevoir les Annonces pour
le Journal.
ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOCRATIQUE
Rédaeteur es Chef, GM
HIPPOLYTE FÉNOUX
Adresser tout ce qui concerne la Redacuos
I M. HIPPOLYTE FÉNOUX
85, Rue Fontenelle, ss
TÉLÉPHONE: Rédaction. N 7.60
ABONNEMENTS
TBOis Moisi Six Mois
Un ak
Le PETIT HA VRE est désigné pour les Annonces judiciaires et légales
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
Le Havre, la Seine-Inférieure. PEure.
POise et la &omme. .
Autres Départements
Union Postale.
4. 50
D
10
Fr.
se
29
Fr.
Dernière Heure
PARIS, TROIS HEURES MATIN
Questions Municipales
LE BUDGET SUPPLÉMENTAIRE
20
Fr.
, , r00°9* °°9 " AT Tl. 4
L°^J^ onno SANS FR^S, dans tous les Bureaux de Poste a
4.6%
DEPECHES COMMERCIALES
METAUX
LOVDRES, 15 Juillet, Dépêche de 4 h. 30
CUIVRE
Comptant. i
TON
COURS
HAUSSE
BAISSE
ferme
£ 62 7/6
2/6
-z-
3 mois !
i 62 12/6
5/-
-z-
ETAIN
Comptant .
■ ferme
s 482 5/-
50/-
-/-
3 mois
£ £82 £5/-
50/-
-/-
FER
Comptant..
calme
£55/6
4 d
s mois....
£ 56/3
-Z-
1 % d
Prix comparés avec ceux de la deuxième Bourse
tu 44 juillet 1-13.
LES AFFAIRES D'ORIENT
La Bulgarie entamerait des
Pourparlers directs avec les Alliés
Sofia. — Suivant des renseignements pui-
lés à des sources bien informées, le gouver
nement bulgare, pour hâter la cessation des
hostilités, aurait reçu le conseil d’entamer
directement des pourparlers avec les alliés
pn indiquant Nisch comme lieu de réunion.
On attribue ce conseil au désir de ne pas
éveiller les susceptibilités de l’Autriche.
La marche de l’armée ottomane
Constantinople, 15 juillet (de l’envoyé spé-
sial d’Havas). — L’armée ottomane continue
la marche en avant. L’état-major est à Ka-
bakdja ; l’avant-garde serait à Lulé-Bour-
gas.
On autorisera ces jours prochains les jour-
nalistes étrangers a parcourir les régions
évacuées par les Bulgares pour constater les
excès commis par ces derniers.
Les Bulgares battent en retraite
Athènes. — L’Estia annonce que les Bul-
ares ayant abandonné les défilés de Kresna
attent en retraite vers Doubnitza, poursui
vis par les troupes grecques et serbes.
Vienne. — La Militarische Rundchau an-
ponce que les troupes bulgares sont déjà
passées sur la rive méridionale du Danube.
Le général Kutintcheff, commandant l’ar-
mee bulgare du nord, commence à faire re
plier ses forces vers Sofia.
L’armée du sud, commandée par le géné
ral Ivanoff, continue sa retraite dans la val
lée de la Strouma.
Les Conditions des Alliés
Belgrade. — Le général Voukotich, prési
dent du Conseil monténégrin, assistera à
Nisch à l’entrevue de MM. Pasitch et Veni-
zelos.
On dit qu’au cours de cette conférence les
présidents du Conseil vont arrêter les condi
tions que les allies poseront à la Bulgarie.
D’après les rapports officiels, la trêve qui
règne depuis trois jours sur le champ de ba
taille continue ; il s’est seulement produit
quelques collisions sans importance sur la
frontière serbo-bulgare.
Les revendications roumaines
Bucarest. — Dans les milieux compétents
!>n insiste sur le fait que la Roumanie for
mule les mêmes revendications qu’au com
mencement des opérations.
La cessation des opérations ne saurait être
envisagée que pour le moment où les belli
gérants conclueront un armistice. Jusque
là, l’armée roumaine ne s'avancera que du
côté de Dobrouaja.
La réunion des ambassadeurs à Londres
Londres. — Les ambassadeurs, dans leur
réunion d’hier après-midi, se sont occupés de
la situation dans les Balkans.
La réponse de la Grèce à la Rusele
Athènes. — Le roi et M. Venizelos sont
tombes d’accord sur la manière d'envisager
la demande de la Russie et la réponse qui
devra lui être donnée.
A LA COMMISSION DU BUDGET
MM. Barthou et Charles Dumont ont été
entendus hier par la Commission du budget.
M. Barthou a exprimé l’espoir que la loi
militaire sera finie cette semaine et qu’on
pourra discuter le budget dès la semaine
prochaine.
Il a ajouté qu'il persistait à penser que les
dépenses militaires devraient être couvertes
par des impôts sur la fortune acquise.
M. Dumont a déclaré que pour ces dépen
ses, il conviendrait de demander cent mil
lions au projet d’impôt sur le revenu pré
senté par le gouvernement ; 43 millions aux’
taxes successorales qui constituent un véri
table impôt sur la fortune et 49 millions ob
tenus sur les successions quand il y a moins
de trois enfants Pour le complément, soit
58 millions, ils seraient obtenus par la plus
vaine fournie par les taxes sur les valeurs
mobilières.
On ne toucherait pas à l’impôt sur les opé
rations de Bourse.
UNE INTERPELLATION DE M. MALVY
M. Malvy vient de déposer une demande
d’interpellation sur les mesures financières
proposées par le gouvernement pour parer
aux dépenses militaires.
M. PO’NCARÉ ET LES ENFANTS
PAUVRES DE LONDES
Londres. — Un millier d’enfants pauvres
sont allés hier en excursion à là forêt d’Ep-
ping.
M. Poincaré avait laissé les fonds néces-
saires pour cette excursion lors de sa visite
2 Londres»
NEW-YORK, 16 JUILLET
Cotons : juillet, hausse 4 point ; octobre, |
hausse 2 points ; décembre, hausse 3 points ; I
mars, hausse 4 point.
Caiém : baisse 6 à 18 points.
NEW-YORK, 16 JUILLET
Cuivre Standard disp.
— août
Amalgamat. Cop...
Fer
.. M JOUI
.. PREGEDANT
43 25
43 50
43 35
43 47
64 3 8
— »/»
45 37
45 75
CHICAGO. 16 JUILLET
C. DE .OUR
C. PRRCEI
Blé sur
Juillet....
84 3/8
85 3 4
— . . . ). .
Septembre
85 »/»
87 »/.
Mais sur
Juillet....
60 »/»
60 3 8
— .....
Septembre
60 5/8
61 £ 4
Saindoux sur.
Juillet. ..
£1 57
£1 60
—
Septembre
11 65
1t 67
Les enfants se sont montrés très satisfaits
de leur journée.
D’autres enfants feront aujourd’hui la mê
me excursion.
VIOLENT ORAGE
Charolles. — Un violent orage s’est abattu
sur la reg on.
Les dégâis sont très importants.
Des incendies se sont déclarés dans plu
sieurs fermes et un certain nombre d’ani
maux ont péri.
A Bourbon Lancry, la foudre est tombée
sur une maison habitée par une dame Blond,
qui a été grièvement brûlée.
LE HOME ROLE REJETE
PAR LA CHAMBRE DES LORDS
Londres. — La Chambre des lords a rejeté
en seconde lecture le bill du Home rule par
302 voix contre 64.
Elle a adopté la motion suivante de Lord
Lansdowne relative au bill :
a La Chambre des lords refuse de prendre
le projet de loi en considération tant qu’il
n’aura pas été soumis au jugement du
pays. »
LA GRÈVE DES BOULANGERS
DE BARCELONE
Cerbère, 45 juillet. — On mande de Barce
lone que la grève des ouvriers boulangers
continue.
L’alimentation est assurée par la main
d’œuvre militaire.
Huit arrestations ont été opérées.
• ANGLETERRE
Défense de voler le Dimanche
Quand Georges III édicta, en 1781, une loi
relative au repos du dimanche dans le Royau
me-Uni, il ne pensait certainement pas qu’en
vertu de cette loi un aviateur anglais serait,
le dimanche 13 juillet 1913, l’objet d’une con
travention pour vol, qui pourra lui occa
sionner une amende de 2.500 francs.
Whitehouse, l’aviateur en question, ayant
annoncé dans le courant de la semaine der
nière son intention de voler à Hull, les au
to; ités municipales lui firent signifier de
n’en rien faire, car il s’exposerait à se voir
appliquer les rigueurs des lois. La même
menace était adressée à tous les spectuleurs
éventuels.
Par son métier, Whitehouse est au-dessus
des choses de cette terre et, en dépit des au
torités de Hull et de leur défense, il a volé
devant 8,000 spectateurs.
Whitehouse est donc tombé sous le coup
du Sunday ooservance act, et contravention lui
a été dressée ainsi qu’à environ 3,000 des as-
sisiants.
CANADA
La Statue « La France » est inaugurée
La statue La France, don du Comité Fran
ce-Amérique, qui a été érigée sur la place Vi-
ger, à Montréal, a été inaugurée. Un détache
ment de fusiliers de marins français du croi
seur Descartes a pris part à la cérémonie.
Le major Stephens, représentant sir Mon-
tagüe Allan, vice-président du Comité dona
teur, a déclaré dans son discours :
« J’offre ce témoignage de haute estime et
de profonde sympathie, car nous avons dans
le Canada une réalisation pratique de l’en
tente cordiale, cimentée avec tant d’à pro
pos récemment à Londres à l'occasion de la
visite du président de 1 la République fran
çaise. »
MEXIQUE
Un Complot
Une dépêche de Mexico annonce qu’un,
complot ayant pour b t d’assassiner le pré
sident Huerta, M. Blanquet, ministre de la
guerre, et M. Félix Diaz, a été déjoué par
l’arrestation d’un député et de dix autres
personnes. Les conspirateurs avaient l’inten-
tin de lancer des bombes pendant que le
président, M. Blanquet et M. Diaz passeraient
en voiture dans les rues. On aurait trouvé
sur les accusés des papiers prouvant qu’ils
sont partisans de Zapata et établissant l’exis
tence du complot.
ON TROUVE
LE PETIT HAVRE à Paris
â la LIBHflIHIE IHTEHHflTIOMflLB
108, rue St-Lazare, 109
(immeuble de (HOTEL TERMINUS)
Exposé de M. GENESTAL, Maire
- ■ • ' - -
Le Conseil municipal examinera, dans sa
séance de ce soir, le Budget supplémentaire
de 1913. Ce document, qui a été distribué.
aire
de 1913. Ce document, qui a été distribué,
est accompagné d’un Exposé de M. Genes-
tal, maire. En voici l’analyse :
Sans reproduire les explications d'ordre
général qu’il avait déjà données dans son
Exposé de l'annee d rnière sur le Budget
supplémentaire de 4912, M. Génestal rap
pelle néanmoins que la principale fonction
du Budget supplémentaire consiste dans le
report sur le nouvel exercice des éléments
qui lui sont transmis par le Compte admi
nistratif de l’exercice précédent. A cet égard,
les éléments reportés sur 1913 sont résumés
dans le tableau qui figure en tête du Budget
supplémentaire et qui reproduit le boni
provenant du Compte administratif. C’est
sur ce boni — de 521,311 fr. 96 — qu’ont été
imputés tous les crédits votes jusqu’ici sur
les fonds libres de l’exercice courant, et qui j
en ont absorbé du reste une portion très im- |
portante. Une autre partie est employée aux
nouveaux crédits demandés par L’Adminis
tration, principalement les suppléments |
pour insuffisance présumée ou pour per- !
mettre certaines appropriations réclamées |
par les services ; le surplus est actuellement
disponible.
À la suite de ces inscriptions, le Budget
supplémentaire est présenté comme suit, en
prenant pour base le boni sus-indiqué au
Compte administratif de 4912, savoir :
Boni de l’exercice 1912
A ajouter :
F.
821.311 96
1 Produits nouveaux constituant un
boni budgétaire F.
2Rece tes d'ordre,en con
tre-partie de dépenses
d’égale importance
33.474 06
130.946 50
Ensemble F.
A déduire :
{• Dépenses déjà ratifiées par le Con
seil, savoir ;
Par imputation sur les
bres
F.
Dépenses d’ordre, en con
tre-partie de recettes d’é
gale importance.......
2’ Suppléments de crédits
demandés, avec imputa
tion sur les fonds li
bres
3 Crédit nouveau isubven- .
Lion aux Hospices pour
couvrir le déficit du
compte de 1912)
fonds li-
405.537 71
<30.946 50
52.000 —
49.921 30
Reste un excédent de recettes de..F.
165.420 56
6S5.732 52
608.425 51
77.307 04
Cet excédent de recettes ne paraît pas, de
prime à bord, très élevé, mais il convient de
remarquer que des travaux d’agrandisse-
ment dans les écoles rue Dauphine et de
Gravelotte, ont été votés et ont pour ainsi
dire liquidé tous les projets précédemment
adoptés en principe et dont la dépense est
imputable sur les fonds libres. D’ailleurs,
les disponibilités actuelles ne sont pas limi
tées a ce seul excédent de recettes. En effet,
certaines opérations sont arrêtées par des
reliquats dont l’importance constitue autant
d’autres disponibilités. Il y a même une ré
serve assez considérable, laquelle ne pourra
que faciliter, à l’occasion, la détermination
des voies et moyens financiers permettant
d’engager de nouvelles dépenses.
Les sommes qui sont ainsi comprises dans
les dépenses du budget et dont l’emploi reste
à déterminer, ou bien encore qui ont été ré
servées en vue d’une dépense ultérieure,
sont les suivantes :
Nettoiement de la ville : transforma-
tion et remplacement du matériel
automobile rart. Set F
(En y ajoutant les 44,000 fr. inscrits
au budget primitif de l’exercice cou
rant, à titre d‘amortissement, la som
me actuellement disponible est, au
total, de 93,505 fr.
Restauration des bâtiments commu
naux (art. 50) ...
Ressources réservées provenant d’in-
terêts de prêt différé sur emprunts
en cours de réalisation (art 90 et 91)
Acquisitions et opérations de voirie
pour le dégagement de l’école rua
Jean-Macé (article 97)
Etablissement d’une condu e d’ame-
née des eaux de Radicale; (art. 98).
Construction d’une usine d’incinéra-
tion des ordures ménagères et an
nexes (article 101)
Bourses communales ; fonds de dota-
tion (arti e £02) .........
Emploi du produit de la vente a la So
ciété « Les Frigorifiques de IAli-
mentation havraise », d’un terrain
dépendant des Abattoirs
(Cette somme doit être employée
notamment aux réparations les plus
urgentes à effectuer aux Abattoirs.
Ensemble.
F
49.503 —
30.216 4L
58.831 87
4.633
87.809
4.2:6
4.200
400.000
94
73
10
06.483 05
« Dans cette énumération,il n’est pas tenu
compte du reliquat de 73.795 fr. 16 existant
actuellement sur le crédit de la réorganisa
tion du système d’égouts (art. 100), crédit au
quel est rattaché l'excédent de 426.532 fr. 80,
constaté sur la prévision budgétaire du pro
duit, de la taxe de déversement à l’égout en
1912 Ce reliquat devra faire face en premier
lieu aux remboursements auxquels la Ville
pourrait être assujettie du fait des réclama
tions produites devant le Conseil de préfec
ture. Or, comme cette juridiction ne doit se
prononcer qu’en novembre prochain, il
n’est pas possible d’évaluer actuellement
l’importance des sommes à rembourser ; par
suite, la disponibilité reelle ne peut être dé
terminée en ce qui concerne ce compte. Il
est toutefois certain qu’elle sera arrêtée à un
chiffre appréciable, ce qui permettra ensuite
d'engager la dépense de construction de nou
veaux égouts.
» Telle est, dit M. Génestal, la situation
budgétaire véritable qu’il nous a semblé in
téressant de faire ressortir. Elle nous donne
le droit d'espérer que, malgré la modicité de
l'excédent du Budget, supplémentaire, nous
serons en mesure de taire face aux ‘ nécessi
tés urgentes qui pourront s’imposer d’ici la
fin de l’année, et ce sans avoir recours à un
prélèvement quelconque sur le boni propre
de l’exercice courant. * J
RECETTES
L’Exposé de M, Genestal, maire, signale
ensuite les points principaux du budget sup-
plemenitaire de 1913.
Le premier article a pour objet le report
du compte de 1912 ; il s’élève à la somme de
871.173 fr. 36.
Les restes à recouvrer ne seront eff-ctive-
ment encaissés que jusqu’à concurrence de
15 145 fr. 23, la différence, soit 6.144 fr. 80,
faisant l'objet de propositions en non-va
leurs.
Parmi les recettes à continuer, il faut citer
le solde de la part de la Ville dans la recette
des Docks et le recouvrement du solde des
produits à provenir du legs Ingwiiler.
L’attention doit aussi être appelée sur l’article
28, ayant trait au recouvrement de l’emprunt de
2,367,2:5 fr ncs, autorisé par décret du 20 août
£910. À la fin de £9(2, les appels de fonds effec
tués s’élevaient à 1,310,875 tr. 75,d’où un solde de
1,026.359 fr. 25 reporte sur 1913. Il a été de nou
veau retiré depuis le 1-r janvier dernier 507.692
fr. 27. La somme restant a réaliser actuellement
est donc de 518,663 fr. 98.
La liquidation de cette opération n’aura lieu
que l’année prochaine, à moins que diverses cir-
const ances n’obligent à y recourir par anticipation.
Les autres operations de cette catégorie de re
cettes méritant d’être mentionnées sont les sui
vantes
À l’article 31, le remboursement par l’Adminis-
tration des Chemins de fer de l’Etat des dépenses
faites par la ville pour l’execution du projet d’ex
tension des aménagements de la Gare du Havre.
Les travaux sont actuellement en cours d’exécu
tion. La dépende, évaluée à 77,700 francs, en con
formité du projet adopté le 6 mars 1912, a donné
lieu, l’année dernière, à un premier rembourse
ment de 7,650 francs, d’où un solde de 70,050
francs figurant à titre de report au budget.
A l’article 32, la subvention allouée par l’Etat
sur le produit des jeux pour la construction de
bains-douches dans le troisième canton. La sub-
vention promise de 70.000 francs, qui avait été
budgetée l’année dernière, se trouve reportée
pour le même chiffre surl’xercice 1913 En rai
son des dépenses d jà effectuées, la demande
d’un premier à-compte sera prochainement adres
sée au ministère de ‘intérieur. ..
Le chapitre 3 comprend les Recettes nouvelles,
dont le total est de 164,420 fr. 56. Il est composé,
pour la plupart, des articles d’opérations d’ordre.
En effet, celles-ci s’élèvent à 430,946 fr 50, con
tre 33,474 fr. 06 seulement donnant un boni bud
gétaire.
Parmi les produits formant ce boni, il
faut citer : le remboursement par le dépar
tement d’un trop-payé sur le contingent à
fournir par la Ville pour l’assistance obliga
toire aux vieillards ; l’indemnité à recevoir
de ‘administration des chemins de fer de
l’Etat pour la cession de la rue Jenner.
Quant aux recettes auxquelles une affecta-
tion est donnée et dont le produit a été ré
servé à ce titre, il convient d’indiquer la
vente d’un terrain (100.000 francs) à la Société
« Les Frigorifiques de l’A imentaüon havrai-
se » ; une recette de 10,000 francs à titre de
participation de l’Etat pour installation du
chauffage central au Lycée de jeunes filles.
Le total des recettes est de 2,431,478 fr. 84.
II — DÉPENSES
Le total des sommes restées impayées, sur
l’exercice 1912, s’élève à 1.347 fr. 75.
Sous la dénomination de Crédits réservés,
406 aricles de dépenses constituent le chapi
tre 2, dont le total est de 1.744 398 fr. 57.
Tous ces articles ont pour objet des dépen
ses engagées : les unes ont été effectuées,
mais non liquidées, les décomptes n’ayant
pas été arrêtés et approuvés avant le 31
mars ; les autres sont en cours d’execution ;
quelques-unes enfin peuvent n’être pas
commencées,mais a voir été seulement votées.
L’Exposé consigne ensuite quelques ob
servations concernant un petit nombre de
ces articles. Voici les principales :
Art. 5. — Une dépense de 16,000 fr. pour achat
d’un camion electrique ayant été décidée, la dis-
ponibilité des crédits affectés à la transformation
et au remplacement du matériel automobile est
ramenée a 93.505 fr.
Art. 49. — Participation de la ville dans la dé
pense d’amélioration du Bassin-Dock : Par une dé
libéra ion du 16 mars <91 £. le Conseil a voté une
participation ferme de 184.722 fr. Cette importante
dépense aura été couverte entièrement par nos
disponibilités. Une somme totale de 150.000 fr. y
est dès a présent affectee ; le solde, soit 34.722 fr.,
sera fourni facilement par le boni présumé des
exercices ultérieurs.
Art. 50. — Restauration des bât ments commu
naux : Le solde d’un crédit total de <50,000 francs,
vote au titre des exercices 1911 et 1912, est re
porté pour 28.789 fr. 29. Mis un nouvel à-compte
de 0.000 francs venant s’y rattacher, la totalité
des crédits affectés auxdits travaux est ainsi éle
vée à 200,000 francs
La siluati n générale du compte, telle qu’elle
est établie dans le corps du budget, fait ressortir
un reliquat disponible de 30,216 fr. 41, ce qui per
met l’oxecution de nouveaux projets à proposer à
l’approbation du Conseil.
Art. 59. — Le crédit de 98.000 fr. ouvert en 1912
pour aménagement d un établissement de bains-
douches dans le 3* canton est resté intact. Il est
donc reporté pour son chiffre intégral sur 1913.
Les travaux sont en cours d’exécution.
Art 90 et 91. — Res ources réservées prove
nant des intérêts de prêt différé sur les deux em
prunts en cours de réalisation en 1912 :
Ces intérêts ont rapporté 66.036 fr. 36 qui a été
réservée pour être reportée sur 1913. Sur cette
somme, il y a à prélever les 7.204 fr. 49 devant
compléter la dépense du projet de construction
d’égoûts secondaires dans les quartiers Saint-Fran
çois et Nutre.Dame, ce qui ramène a 58 831 fr. 87
la disponibilité réelle pré-entée par ces deux arti
cles, et qui n’a, pour le moment, aucune affecta
tion.
Le compte de l’établissement d'une con
duite d’amenéedes eaux de Ridicatel est li
quidé. Il reste une disponibilité de 57.809 fr.
73 à laquelle le Conseil aura à donner une
affectation ultérieure.
L'article concernant la Réorganisation du
service du nettoiement est également liquidé
et laisse un reliquat de 21.505 tr.
La réorganisation du système d’égoûts
offre la situation suivante :
Montant des crédits F. 5.000.357 80
Les imputations en dépenses sont
les suivantes :
sauf remboursements auxquels la Ville pour
rait être assujettie du fait des réclamations
produites devant le Conseil de Préfecture
Pour cette raison, il n’est pas fait état d’une
disponibilité qui, du reste pour le moment,
ne peut être évaluée.
La construction d’une usine d’incinération
laisse un solde disponible de 4.256 fr. 10.
La somme réservée sur le produit de la
taxe de déversement à l’égout est de
126 532 fr. 80.
L’Exposé énumère ensuite les dépenses
nouvelles (536.504 fr. 21) dont la plupart ne
méritent cette qualification qu’en ce sens
qu’elles ont été votées depuis l’adoption du
budget primitif et sont propres à l’exercice
en cours.
Dans une deuxième section sont inscrits
les crédits demandés, c’est à-dire les seulss
dépenses qui n’ont pas encore été soumises
à la ratification du Conseil. En premier lieu
figurent les suppléments, dont le total est de
52.000 francs, qu’il est nécessaire de voter
pour compléter les crédits reconnus comme
insuffisants.
On cite notamment : 6.000 fr. pour l’entre
tien des égouts et buses ; 31 000 tr. pour le
service des voitures automobiles de nettoie-
ment ; 5 000 fr. pour l’entretien du mobilier
des bâtiments ; 2 000 fr. pour l’entretien du
cimetière ; 1 500 fr. pour l’entretien du. mo
bilier des écoies.
Un seul crédit nouveau est demandé par
l’Administration : il s’agit de la subvention
extraordinaire aux hospices destinée à cou
vrir le déficit du compte de 1912, lequel est
de 19.921 fr. 30. A l’exercice précédent, le
déficit, qui avait également nécessité le vote
d’une subvention extraordinaire, s’était éle
vé à 76.816 fr. 60. La différence est donc ex
trêmement sensible entre les résultats des
comptes des deux derniers exercices.
Le totai général des dépenses est de 2 mil
lions 354.171 fr. 83.
* «
RÉSUMÉ
Le budget supplémentaire, tel qu’il est
proposé par l’Administration, et sous réserve
des modifications qui pourraient y être ap
portées, se balance ainsi qu’il suit :
Recettes .
Dépenses
Fr. 2.431.478 8%
Fr. 2.354.171 83
d'où un excédent de recettes de.Fr . 77.307 01
Le budget supplémentaire ne comporte,
en recette et en dépense, aucune des opera
tions relatives à l'emprunt de 2.773.500
francs voté dans la séance du 20 juin der
nier avec les affectations suivantes :
2<
Reconstruction de la caserne des sapeurs-pom
piers..... F. 4.460.000
Extension des pavages (projet par-
tiel
3 Mise en état de viabilité du boule
vard d’Harfleur
4 # Construction d’un collecteur rue
d'Iéna
5» Mise en état de viabilité delà rue de
l’Abbaye
Total égal.
Nouvelles de la Chambre
A LA COMMISSION DE L’ARMÉE
4* Opérations liquidées. F. 4.038.462 64
2» Opérations engagées
restante liquider »
3» Opérations non en
core entreprises.. »
849.200 —
38.900 —
—— 4 926.532 64
D’où un reliquat actuel de
F. 73.795 16
800.000
433.500
300.000
80.000
..F. 2.773.300
En terminant, M Génestal, maire, tau con
naître que le dossier de cet emprunt n’a pu
être expédié au ministère que dans les der
niers jours de juin. Il n’est pas douteux, ce
pendant, que les entreprises qui viennent
d’être indiquées pourront néanmoins être
mises à exécution vers le mois d’octobre
prochain.
Th. V.
SR
82
La France et les trois ans
Nous lisons dans l'Action :
La triple consultation électorale de di
manche dernier peut être considérée com
me la réponse du pays aux adversaires de
la loi de trois ans. Ce sont, en effet, trois
partisans déterminés de cette loi qui ont
été élus après une campagne acharnée de
part et d’autre, c’est-à-dire sans que la
moindre équivoque pût subsister dans l’es
prit d’aucun des électeurs.
Le nouveau sénateur d’Ille-et-Vilaine,
M. Le Hérissé, était le président même de
la Commission de l’Armée à la Chambre,
et, à ce titre, l’un des plus énergiques dé
fenseurs des trois ans. Le nouveau député
de la Loire, M. Louis Lépine, était l’ancien
préfet de police dont les sentiments n’étaient
pas douteux. Enfin, le nouveau député de
a Haute-Loire, M. Veysseyre, était un ré
publicain de gauche qui n’a pu succéder à
un radical-socialiste que précisément sur
la plateforme de la loi militaire.
Il sera donc désormais difficile, pour ne
pas dire impossible, à la coalition de déma
gogie qui s’est formée au Palais-Bourbon
contre les trois ans d’affirmer et de répéter
qu’elle a pour elle la majorité des élec
teurs. C’est exactement le contraire. La
majorité des électeurs est d’accord avec la
majorité des élus pour répondre aux parti
sans de la moins grande France ;
« Nous voulons les trois ans puisqu’il le
faut et parce qu’il le faut. »
D’autre part, le Radical écrit :
En même temps que son républicanisme,
le peuple de France a attesté avant-hier son
patriotisme. Les centaines de milliers de
citoyens qui se pressaient aux revues, d
Paris et en province, ont attesté, une fois
de plus, que la foi patriotique et la foi ré
publicaine sont indissolubles. Ainsi la
France a montré avec éclat ses sentiments
véritables : ce sont ceux d’une nation pro
fondément unie, à Ja, fois pacifique et cons
ciente de sa force, soucieuse enfin de gar
der son rang dans le monde, et de réaliser
chaque jour davaitage, à l’intérieur, son
immortelle devise.
L’Incorporation à 20 ans
La Commission de l’armée s’est réunie
hier à deux heures de l’après-midi.
Elle a entendu le président du Conseil et
le ministre de la guerre sur l’incorporation
à vingt ans.
MM. Barthou et Etienne ont fait connaître
aux membres de la Commission que le gou-
vernement s’est prononcé en faveur du prin
cipe de l'incorporation à vingt ans dès cette
année, et que si la Chambre vote cette me
sure, le gouvernement est prêt à prendre
toutes les dispositions utiles pour qu’elle
puisse être mise à exécution dès la seconde
quinziine de novembre.
Le président du Conseil et le ministre de
la guerre ont exposé les raisons qui ont en
traîné Ja décision du gouvernement, et dont
la principale est que l'incorporation à ving!
ans, qui existe depuis plusieurs années déjà
en Allemagne, où le service n’est cependant
que de deux ans, est le seul moyen de com
penser le désavantage résultant de ce fait
que, chez nous, avec le service porté à trois
ans, les jeunes gens qui se destinent aux car
rières libérales et industrielles se trouve
raient à leur libération en retard d’une an
née.
Il est d’ailleurs à noter qu’en Allemagne
l'incorporation à vingt ans n’a révélé aucun
inconvénient grave.
Enfin, M. Etienne a fait connaître à la
Commission qu’il tient à sa disposition tous
les textes et documents d’ordre technique et
militaire préparés par ses services autant
pour ce qui concerne les conditions maté
rielles de l’installation des nouveaux appe
lés que pour ce qui tient à leur recrutement
et en particulier à la sélection rigoureuse
qui présidera à ces opérations.
La Commission de l’armée est d’ailleurs en
possession dès maintenant de statistiques
dressées par les services de la guerre et qui
se réfèrent à la morbidité des engages vo
lontaires de dix-huit, dix-neuf et vingt ans.
Or ces documents établissent que la mor
bidité de ces jeunes gens est moindre que
celle des soldats de vingt et un et de vingt-
deux ans.
Ajoutons que la question viendra en dis
cussion devant la Chambre dès ce matin et
que le gouvernement, sans poser la ques
tion de confiance, se prononcera pour l’in
corporation à vingt ans.
MM. Barthou et Etienne ont traité, en ou
tre, de la question des congés et ont déclré
que le gouvernement s’en tenait aux dispo
sitions du projet de la Commission, à savoir
trois mois de congé à raison d’un par an.
La discussion s’est aussitôt ouverte.
MM. Jaurès et Augagneur notamment, ont
fait observer que d'après eux, aucun frit
nouveau ne s’était produit susceptible de
faire revenir la Commission sur sa décision
antérieure.
Puis M. Painlevé a défendu le système de
l’incorporation à vingt ans.
Après un long débat, la Commission, par
voix contre 5, a maintenu ses votes anterieurs
en repoussant l'incorporation à 20 ans.
La Commission de l’armée a ensuite réglé
la question du recrutement des officiers de
réserve conformément aux dispositions pré
sentées par M. André Lefèvre. Sur la ques
tion des congés, elle a repoussé, par 8 voix
contreS, la nouvelle organisation des en
vois en congé de longue duree pour sou
tiens de famille proposée par M. Joseph Rei-
nach.
La Commission s’est réunie dans la soirée
pour continuer à discuter la question des
congés.
Ajoutons que M. Le Hérissé, quoique élu
sénateur, conservera la pré idence des séan
ces de la Commission jusqu’au vote final de
la loi militaire.
LES AFFAIRES D'ORIENT
asm
Nouvelles Politiques
Conseil des Ministres
Le Conseil des ministres s’est réuni hier
matin, à l’Elysée, sous la présidence de —
Poincaré
Les ministres se sont principalement occu-
pés des déclarations que le gouvernement
devait faire dans l’après-midi à la Commis
sion de l’armée et à la Commission du
budget.
Prise de Brama par les Grecs
Salonique, 15 juillet.
L'armée hellénique, après un combat qui
dura cinq heures, a pris Drama. Les Bulga-
res se sont enfuis en désordre. La popula
tion de Drama est sortie de la ville pour
aller à la rencontre de l'armée grecque. Cel
le-ci a pris aux Bulgares soixante-dix cha
riots remplis de munitions.
L’abattement en Bulgarie
Les conditions serbo-grecques
Sofia, 15 juillet.
Les derniers événements ont produit une
impression profonde d’abandon général en
l’absence complète de communiqués offi
ciels.
D’après des conversations que l’envoyé
spécial du Temps a eues avec des députés et
chefs de l’opposition, ce qui s’impose, c’est
d’entrer résolument dans la voie des négo-
ciations rapides. La Russie d’abord, la Fran
ce ensuite doivent devenir de puissants in-
termédiaires -pour la conciliation avec les
anciens alliés. La Bulgarie s’en remet entiè
rement à leur justice et à leur autorité pour
sortir de cette situation tragique.
Un conseil tenu hier sous la présidence du
roi a rassemblé avec les ministres et anciens
ministres les chefs de l’opposition.
La retraite bulgare, les renseignements
sur l’attitude provocante de la Turquie et
sur la marche des Roumains à travers les
territoires évacués par les troupes bulgares
ont été les sujets de la discussion. La con
clusion fut que l’opposition soutiendra la
politique du ministère actuel ; il ne rencon-
trera plus de contradiction au Sobranié,
mais en revanche il s’oblige à publier doré
navant des communiqués loyaux sur la si
tuation militaire actuelle et la marche des
négociations. . ,
De nombreux émigrés arrivent des terri
toires occupés par l’ennemi. Ce sont de nou
veaux embarras pour les nourrir, les trans
porter, les loger.
Le bruit court que les Serbes demandent à
la Bulgarie la cession du territoire à partir
d’un point à l’Est de Djumair sur la Strou-
ma suivant la ligne de partage des eaux en
tre le Vardar et la Strouma et aboutissant ad
golfe d’Orfano en passant par Serès. La Rou-
manie reste sur sa demande de la ligne Tur-
tukaï -Baltschitch.
Bulgarie et Turquie
Sofia, 45 jnPïet. *
M. Natchevitch a été autorisé à accepter la
ligne frontière que demande la Turquie sous
reserve des décisions de la Commission in
ternationale. , , _ .... . .
Le gouvernement bulgare a décidé de ne
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