Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1936-01-02
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 janvier 1936 02 janvier 1936
Description : 1936/01/02 (A56,N19217). 1936/01/02 (A56,N19217).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52636378h
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
5Ge Année. — No 19.217
RÉDACTION - ADMINISTRATION
112, Boulevard de Strasbourg, 112
Téléphone : 65.91 - 65.92 - 50.47 - 25.31
BOITE POSTALE» N* 1.384
Chèques Postaux ROUEN • 7.368
Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
"*..44 - w v , * i 1 —
Le plus fort tirage des Journau^ide^ la^ Région = 25 le Numéro
:JEUDI 2 Janvier 1930
IMPRIMERIE COMMERCIALE
35, Rue Fontenelle, 35
Registre du Commerce Havre B 288
ANNONCES
===== Au Havre =====
112, Boul.de Strasbourg
A Paris i Agence Havas
62, Rue de Riche lieu
Les Troubles
La Guerre en Ethiopie
du Nord
et du centre
de la Chine
Les troubles qui se déroulent
depuis plusieurs mois en Chine et
qui se traduisent par des assassinats
ou des attentats contre certains lea
ders de la politique actuelle, par
des poussées révolutionnaires de
masse contre les représentants de
certaines administrations, méritent
un examen particulier.
Deux faits se dégagent immédia
tement : le premier, c’est que leurs
auteurs sont généralement des jeu
nes, soit des étudiants des collèges
et universités, soit des intellectuels
venus au journalisme ou à la direc
tion de groupements nationalistes.
Le second, c’est qu’en dehors de
quelques soulèvements locaux, plus
ou moins motivés par les exactions
fiscales ou encore par des mesures
comme la nationalisation de l’ar
gent, les crimes et les émeutes revê
tent tous le caractère de protesta
tion contre les agissements japonais
en Chine du Nord et contre la fai
blesse des gouvernements de Nan
kin qui, à tort ou à raison, se sont
montrés trop complaisants vis-à-vis
de la politique japonaise. C’est là ce
qui en fait la gravité.
Une revue rapide des principaux
attentats de ces derniers mois four
nit la preuve qu’ils sont bien le fait
d’une jeunesse plus idéaliste que
consciente des difficultés du gou
vernement dans un pays comme la
Chine et qu’ils ont une signification
formelle de blâme à l’adresse du
Japon et des Chinois japonophiles.
L’assassinat de deux publicistes
chinois au service du Japon en août
fut perpétré par des groupements
d’extrême droite du parti Kouo-
min-tang, que les Japonais, à la
suite de ce crime, ont réussi à extir
per du Hopei, par l’accord Ho Yin-
ching-Umezu, signé en août, à Pei-
Ping ; en même temps ils obtenaient
des modifications assez profondes
au régime militaire et administratif
de la Chine du Nord, préparant
l'exécution d’un projet d’autonomie.
Cet 'accord fut vivement critique
par le Comité politique du Sud-
Ouest (Canton) et par une partie de
l’opinion de Nankin. Il n’est pas
risqué de prétendre que, de ce
jour, commença une agitation qu’il
convient d’attribuer aux nationalis
tes mécontents. On peut la suivre à
la trace du sang versé par des pa
triotes exaltés, beaucoup plus que
par les communistes sur lesquels
Nankin cherche à jeter la suspicion.
La tentative d’assassinat sur la
personne de Wan-Ching-Wei, minis
tre des affaires étrangères à Nan
kin, tentative qui était également
dirigée contre Chiang-Kai-Chek, et
à laquelle le premier faillit succom
ber, fut inspirée des mêmes motifs
et exécutée par de vagues journa
listes du Kouo-min-tang.
En novembre, alors que les tenta
tives de gouvernements séparatistes
et autonomes se succédaient sans
répit dans le Nord, des manifesta
tions violentes d’étudiants eurent
lieu à Pei-Ping. Le 24 novembre, les
Chanceliers et doyens des quatre
grandes Universités de Pei-Ping (au
nombre desquelles la Tsing Hua et
l’Université Nationale) auxquels se
joignit le célèbre philosophe Dr Hu
Shih, envoyèrent au gouvernement
de ' Nankin un télégramme dont
voici la teneur :
« Nous lisons dans la presse des
articles tendancieux représentant le
peuple de nos provinces comme fa
vorable à la cause de l’autonomie.
C’est faux. Et nous, membres des
Universités et autres institutions
culturelles de Pei-Ping, nous décla
rons solennellement que nous som
mes opposés à tout mouvement qui
tendrait à détacher de la Chine et
de la juridiction du gouvernement
central une partie quelconque du
territoire, ou à y installer un orga
nisme spécial de gouvernement. »
(Lire la suite en 2e page.)
m a s o r n coree nnge -eee ne c sce c e op ev o==
EN EGYPTE
Contre l'emploi de gaz toxiques
et contre le bombardement
de la Croix-Rouge suédoise, le Négus
envoie une protestation à la S.D.N.
>**=<
A Stockholm, la colère succède à l'émotion
Quelques-uns des membres de la Croix-Rouge suédoise photographiés
lors de leur passage à Paris.
Genève, 1 er janvier.
L’empereur d’Ethiopie a adressé, au
jourd’hui, au secrétariat de la Société
des Nations le télégramme suivant :
« Faisant suite à notre protestation
en date du 30 décembre, nous portons à
votre connaissance ce qui suit :
« Le 30 décembre encore, les Italiens,
après avoir bombardé violemment no
tre armée du Sud, ont fait usage de
gaz toxiques. Au cours de ce même
bombardement, les Italiens ont détruit
complètement l’ambulance de la Croix-
Rouge suédoise où étaient hospitalisés
de nombreux malades et blessés, en dé
pit des signes conventionnels évidents.
« Le medecin-chef de cette ambulance;
le docteur Hylander, a été, lui-même,
très grièvement blessé. Après le bom
bardement de l’hôpital d’Adoua, de l’hô
pital et de l’ambulance de Dessié, de
l’ambulance suédoise et par l’usage de
gaz, l’Italie poursuit impunément et,
soi-disant au nom de la civilisation, son
action inhumaine.
« Nous élevons, de nouveau, nos pro
testations les plus formelles contre les
agissements criminels du gouvernement
italien, au mépris et en violation de ses
engagements internationaux. »
Signé : Hailé SELASSIÉ, I er , empereur.
EN SUÈDE
Stockholm, 1er janvier.
La plupart des journaux, dans des édi
tions spéciales, publient des interviews
de notabilités diverses condamnant sévè
rement le bombardement de l’ambulance
suédoise.
Le député Vougt, membre de la délé
gation suédoise à la S. D. N., déclare
qu’aucun moyen ne doit être négligé
pour mettre fin à la guerre.
L’inspecteur général du service de
santé de l’armée suédoise dit que, pen
dant la guerre mondiale, aucun méfait
comparable à celui-ci n’a été perpétré
par les Italiens.
Plusieurs évêques déclarent que les
Italiens ne pouvaient commettre de pire
méfait et affirment que l’honneur du
monde entier est engagé dans cette tra
gédie.
Le prince Charles de Suède a inter
rompu le séjour qu’il faisait à la cam
pagne, à l’occasion des fêtes et est ren
tré précipitamment à Stockholm.
La police a pris des mesures de pré
caution pour protéger la légation d’Ita
lie contre des manifestations éventuelles
mais, jusqu’à présent, aucun incident ne
s’est produit.
La situation
sur le front du Tigré
Addis-Abeba, 1 er janvier.
De source généralement bien infor
mée, mais qui n’a pas reçu de confirma-*
tion officielle, on annonce que les trou
pes éthiopiennes auraient légèrement
reculé sur le front du Tigré aux envi
rons de Makalé, surtout celles du ras
Moulougheta, ministre de la guerre.
Dans l’attente de détails, on croit que
les pertes éthiopiennes consécutives aux
attaques victorieuses de. ces jours der
niers, furent très importantes, mais que
la principale cause du recul des Ethio
piens serait l’emploi par les Italiens, le
23 décembre, de gaz contre lesquels les
Ethiopiens étaient sans défense, puis
qu’ils ne possédaient pas de masques.
La série noire continue
Un gros hydravion
commercial anglais
tombe en Méditerranée
près d’Alexandrie
il y a douze victimes
Alexandrie, 1 er janvier.
Un hydravion multimoteur de la» ligne
anglaise Londres-Le Cap est tombé en
Méditerranée hier. Il y avait à bord neuf
passagers et quatre hommes d’équipage.
Seul, le pilote a pu être sauvé.
Ce multimoteur, le City-of-Khartoum,
était depuis longtemps en service.
Pouvant transporter jusqu’à quinze
personnes, grâce aux 1.500 chevaux dé
veloppés par ses trois moteurs, il avait
émis des radiotélégrammes qui n’indi
quaient nullement qu’un trouble quel
conque se soit manifesté à bord.
Au contraire, le dernier message reçu
disait que l’appareil rentrait son an
tenne avant d’amérir dans la baie d’Ale
xandrie.
Le personnel de la base attendait l’ap
parition d’une minute à l’autre de l’hy
dravion dans son bassin d’amérissage.
Au bout de quelque temps, ne voyant
rien à l’horizon, l’alerte fut donnée.
Le destroyer Brilliant et un hydra
vion partirent aussitôt. A 23 h. 20, un
radio du destroyer annonçait qu’il ve
nait de recueillir le pilote Wilson, et, vers
minuit, qu’il avait rencontré la carcasse
du City-of-Karthoum, à six kilomètres
au sud-ouest d’Alexandrie.
Peu après, on apprenait que les corps
de deux passagers avaient été retrouvés.
Les recherches continuent.
Toujours sans nouvelles
de Saint-Exupéry
Le Caire, 1 er janvier.
Le commandant de l’aéroport de Mar-
sah Matrouh n’a recueilli cet après-midi
aucun renseignement nouveau concer
nant l’aviateur Saint-Exupéry et son mé
canicien.
Chute d’un avion de tourisme
Rabat, 1 er janvier.
Un avion de tourisme, piloté par l’a
viateur de Sevin, ayant à bord le lieu
tenant de Geffrier, a fait une chute dans
la région d'Anga, entre Agadi et Gouli-
mine.
D’après les premiers renseignements
parvenus à Rabat, l’aviateur de Sevin se
rait grièvement blessé et le lieutenant de
Geffrier aurait reçu des contusions mul
tiples.
Le Jour de l’An officiel
MM. LEBRUN et LAVAL quittant l’Elysée pour se rendre aux présidences
de la Chambre et du Sénat.
Paris, 1 er janvier.
A l’occasion du Jour de l’An, deux
cérémonies se sont déroulées à l’Ely
sée, comme chaque année.
Dès 10 h. 30, entouré des ministres et
PRÈS DE CHOISY-LE-ROI
Sur un dépôt d’immondices
gisait le corps nu et meurtri
d'un entant de quatre à cinq ans
* X X X X X X
Fin lamentable d’un pauvre petit martyr ? Encore un ! !
Paris, 1e janvier.
Ce matin, au carrefour de la Belle-
Epine, à Choisy-le-Roi, le cadavre d’un
jeune enfant de quatre à cinq ans a été
découvert.
M. Pierre Jarsales, demeurant rue des
M. Jarzalès refit son récit et l’examen
du corps sembla « à priori » confirmer
l’hypothèse que le pauvre bambin avait
été assassiné, déshabillé et porté non
loin de la route, près du tas de pierres,
pendant la nuit.
Crime de brute ivre, peut-être ? D’un
Petit jeu parlementaire
La “w*” di Dudyel
Sesl prolongée juSquà
8 li. 20 ier malin
La rentrée aura lieu
le 14 Janvier
Paris, I e Janvien
La « navette » s’est prolongée toute le
nuit, jusqu’à 8 h. 20 ce matin. Ce n’est
qu’après cinq lectures que le Parlement
a adopté le budget de 1936.
Le président du Conseil, à la Chambre
et le garde des sceaux, au Sénat, ont
donné lecture alors du décret de clôture.
Le Parlement se réunira le 14 janvien
Basse-Bièvres,
Recettes .
Dépenses >
soit un excédent de recettes de 12 mil-
lions 078.541.
Antont, suivait la
Voici comment s’établit le budget :
... 40.449.887.066,
... 40.437.808.525
Les enquêteurs examinent le petit cadavre.
Londres, 1» janvier. A
L’Assistance mutuelle
franco-britannique
Le Caire, 1 er janvier.
A la suite de la manifestation des étu
diants, lors de la séance inaugurale du
Congrès de la chirurgie, les ministres,
réunis en Conseil de cabinet, ont décidé
de placer d’importantes forces de police
et de soldats à l’entrée du palais où se
tiennent les séances. La fermeture de
la Faculté de médecine a été en outre
décidée jusqu’au 5 janvier. Les autres
facultés restent ouvertes.
Un avertissement a été adressé aux
étudiants pour les mettre en garde con
tre les conséquences de nouvelles ma
nifestations.
Le Caire, 1 er janvier.
Nahas Pacha a déclaré aux journalis
tes :
« Sir Miles Lampson m’a communiqué
hier une dépêche de M. Eden qui dé
clare qu’en raison de l’affaire éthio-
! pienne il n’a pas eu le temps d’étudier
^complètement la question égyptienne,
emais qu’il ne voit aucune objection à
j négocier avec le gouvernement consti-
: tutionnel égyptien sur de nouvelles élec-
. tions. A
==S INONDATIONS
(Voir nos informations page 2)
La campagne, près de Castres, recouverte par les
i
eaux de la Garonne.
sous-secrétaires d’Etat, M. Pierre Laval,
ministre des Affaires Etrangères, est
venu s’incliner devant le chef de l’Etat
et lui a offert les vœux du gouverne
ment.
Peu après, à 10 h. 40, les présidents
de la Chambre et du Sénat, accompa
gnés des membres des bureaux des
deux assemblées arrivèrent à leur tour
et furent introduits auprès du Prési
dent de la République.
Ce fut une cérémonie à la fois cor
diale et brève.
Dès 11 h. 30, suivant les règles les
plus strictes du protocole, le chef de
l'Etat alla à son tour à la Chambre et
au Sénat, pour rendre leur visite aux
présidents et aux membres des bureaux.
A midi 30, un important déjeuner eut
lieu à l’Elysée.
Autour de la table, magnifiquement
dressée, les ministres, les maréchaux de
France, avaient été invités à célébrer
l’année nouvelle aux côtés du Président
et de Mme Lebrun.
> -te- <
Des Anciens Combattants
ont manifesté
place de la Concorde...
à Athènes
Athènes, 1 er janvier.
Pendant que se déroulait la cérémonie
officielle du jour de l’an à la cathédrale,
quelques centaines d’anciens combattants
ont tenté de tenir, place de la Concorde,
malgré l’interdiction de la police, un
meeting de protestation contre l’ajourne
ment de l’application de certaines dis
positions de la loi promulguée en leur
faveur sous le dernier Cabinet Condylis.
Quelques rencontres ont eu lieu avec
la police. Plusieurs arrestations ont été
opérées.
route Nationale n° 86, qui va de Ver-
cailles à- Choisy-le-Roi, se rendant cher
sa fille, demeurant à Villeneuve-Saint-
Georges.
En passant près du cimetière de Fres
nes, il remarqua une pèlerine d’enfant
en drap noir qui traînait le long du
fossé. Il ramassa le vêtement et décou
vrit, à l’intérieur, une marque d’identité
portant ces mots : « Plouihinec 172 ».
La pèlerine sous le bras, il continua
sa route et vingt minutes après se
trouvant au carrefour de la Belle-Epine,
le hasard ayant voulu qu’il quitte la
route quelques instants, il découvrit,
près d’un tas de grossse pierres, un dé
pôt d’immondices dans lequel il remar
qua la présence d’un cadavre d’enfant
complètement nu et recroquevillé.
Le petit corps, violacé, était couvert
d’innombrables bleus, le côté droit de
la figure était tuméfié et l’œil complète
ment enfoncé dans l’orbite sous l’action
d'un coup violent, semble-t-il.
M. Jarzalès, cette macabre découverte
faite, s’empressa de prévenir la gendar
merie toute proche.
Le maréchal des logis-chef Bigot se
trouvait sur les lieux, quelques minu
tes plus tard.
Bientôt, M. Lompré, commissaire de
police de Choisy-le-Roi et le capitaine
de gendarmerie Deron de Sceaux le re
joignaient.
père indigne ? Fin lamentable d’un pau ¬
vre enfant martyr? On ne sit
Les premiers résuhats de l'enquête ne
permirent d’ailleurs pas d’établir s’il y
avait corrélation exacte entre la trou
vaille de la pèlerine et celle du corps
de l’enfant, mais, dès à présent, des re
cherches sont effectuées afin d’éclaircir
j cette circonstance particulière qui per
mettrait d’orienter les recherches.
Le rédacteur diplomatique de l*< Eve
ning Standard » prétend que les gouver
nements anglais et français ont échan-
gé de nouvelles assurances; mutuelles*
dans le cas ou l’un ou l’autre pays serait
attaqué en violation du pacte de la
S. D. N. I
La France aurait demandé des garan-
ties réciproques en échange de celles
données à l’Angleterre dans lêventua-
lité d’une attaque en Méditerranée. H
s’agirait en particulier de la défense de
la frontière du Rhin, si cette frontière'
devait être dégarnie pour la protection
d’une autre frontière.
Le rédacteur écrit avoir .appris que
les consultations entre les deux gous
vernements sont .aussi étendues que peu-
vent l’exiger les besoins du moment et
que les deux pays ont échangé las assu-
rances les plus complètes quant à leur
intention de donner au paragraphe 8 de
l’article 16 l’interprétation la plus strios
te au cas où cela serait nécessaire. . (
Si de nouvelles consultations sont in
dispensables, elles auront lieu à Paris
entre les représentants des forces ar-
mées françaises et anglaises.
À ce sujet, on indique ce soir», dans les
milieux anglais autorisés, que les affir-
mations de l’ « Evening Standard » ne
correspondent pas inévitablement à la'
réalité des faits.
Des Huîtres à ordinaire
M. Le Beau rejoint son poste
-
Paris, 1e Janvier.
-
e ... s - - -
l-rg— - —
M. Le Beau, gouverneur général de
l’Algérie, a quitté Paris ce soir à desti
nation d’Alger, d’où il va rejoindre son
poste.
■ ' s
Le décès
de M. Roland Kœster
Paris, 1e janvier.
Le corps de M. Roland Kœster a été
transféré de l’hôpital américain de
Neuilly à l’ambassade de la rue de Lille.
Le cercueil, recouvert des couleurs du
Reich, a été déposé sur un catafalque,
dans un salon de l’ambassade, trans
formé en chapelle ardente. Üne garde
d’honneur, composée des hauts fonc
tionnaires de la mission du Reich à Pa
ris, veille la dépouille mortelle de l’am
bassadeur.
Ce n’est que demain que le public sera
admis à défiler devant le corps.
Les dispositions pour les obsèques ne
sont pas encore définitivement arrêtées.
On sait seulement que M. Dickoff, di
recteur ministériel de la Wilhelmstrasse,
viendra de Berlin pour représenter le
gouvernement d’Allemagne aux céré
monies qui auront lieu à cette occasion.
M. François-Poncet a présenté
les condoléances françaises
à M. Hitler
Berlin, 1 er janvier.
L’ambassadeur de France, M. André
François-Poncet, s’est rendu cet après-
midi à la chancellerie du Reich, où il a
été reçu par M. Adolf Hitler. Il a pré
senté les condoléances du gouvernement
français à l’occasion du décès de M. Ro
land Koester, ambassadeur d’Allemagne
à Paris.
A la vérité, H s’agissait du menu extraordinaire du Jour de l’An, mals on
que l’intendance vient d’être autorisée à faire des achats d’huîtres et qu’A en
maintenant servi aux soldats.
=========—*======== —=====
Les Rencontres internationales
de Football
Une phase du match qui opposait le Racing de Paris à une sélection de joueurs
soviétiques, match que gagna l’équipe française, et dont on trouvera le compte
rendu en rubrique sportive. — En bas, dans les tribunes, de gauche à droite,
MM. POTEMKINE, ambassadeur de l’U.R.S.S. en France, KARAKHAN,
ambassacour de l’U.R.S.S. en Turquie, et PIETRI, ministre de la marine
RÉDACTION - ADMINISTRATION
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Le Petit Havre
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"*..44 - w v , * i 1 —
Le plus fort tirage des Journau^ide^ la^ Région = 25 le Numéro
:JEUDI 2 Janvier 1930
IMPRIMERIE COMMERCIALE
35, Rue Fontenelle, 35
Registre du Commerce Havre B 288
ANNONCES
===== Au Havre =====
112, Boul.de Strasbourg
A Paris i Agence Havas
62, Rue de Riche lieu
Les Troubles
La Guerre en Ethiopie
du Nord
et du centre
de la Chine
Les troubles qui se déroulent
depuis plusieurs mois en Chine et
qui se traduisent par des assassinats
ou des attentats contre certains lea
ders de la politique actuelle, par
des poussées révolutionnaires de
masse contre les représentants de
certaines administrations, méritent
un examen particulier.
Deux faits se dégagent immédia
tement : le premier, c’est que leurs
auteurs sont généralement des jeu
nes, soit des étudiants des collèges
et universités, soit des intellectuels
venus au journalisme ou à la direc
tion de groupements nationalistes.
Le second, c’est qu’en dehors de
quelques soulèvements locaux, plus
ou moins motivés par les exactions
fiscales ou encore par des mesures
comme la nationalisation de l’ar
gent, les crimes et les émeutes revê
tent tous le caractère de protesta
tion contre les agissements japonais
en Chine du Nord et contre la fai
blesse des gouvernements de Nan
kin qui, à tort ou à raison, se sont
montrés trop complaisants vis-à-vis
de la politique japonaise. C’est là ce
qui en fait la gravité.
Une revue rapide des principaux
attentats de ces derniers mois four
nit la preuve qu’ils sont bien le fait
d’une jeunesse plus idéaliste que
consciente des difficultés du gou
vernement dans un pays comme la
Chine et qu’ils ont une signification
formelle de blâme à l’adresse du
Japon et des Chinois japonophiles.
L’assassinat de deux publicistes
chinois au service du Japon en août
fut perpétré par des groupements
d’extrême droite du parti Kouo-
min-tang, que les Japonais, à la
suite de ce crime, ont réussi à extir
per du Hopei, par l’accord Ho Yin-
ching-Umezu, signé en août, à Pei-
Ping ; en même temps ils obtenaient
des modifications assez profondes
au régime militaire et administratif
de la Chine du Nord, préparant
l'exécution d’un projet d’autonomie.
Cet 'accord fut vivement critique
par le Comité politique du Sud-
Ouest (Canton) et par une partie de
l’opinion de Nankin. Il n’est pas
risqué de prétendre que, de ce
jour, commença une agitation qu’il
convient d’attribuer aux nationalis
tes mécontents. On peut la suivre à
la trace du sang versé par des pa
triotes exaltés, beaucoup plus que
par les communistes sur lesquels
Nankin cherche à jeter la suspicion.
La tentative d’assassinat sur la
personne de Wan-Ching-Wei, minis
tre des affaires étrangères à Nan
kin, tentative qui était également
dirigée contre Chiang-Kai-Chek, et
à laquelle le premier faillit succom
ber, fut inspirée des mêmes motifs
et exécutée par de vagues journa
listes du Kouo-min-tang.
En novembre, alors que les tenta
tives de gouvernements séparatistes
et autonomes se succédaient sans
répit dans le Nord, des manifesta
tions violentes d’étudiants eurent
lieu à Pei-Ping. Le 24 novembre, les
Chanceliers et doyens des quatre
grandes Universités de Pei-Ping (au
nombre desquelles la Tsing Hua et
l’Université Nationale) auxquels se
joignit le célèbre philosophe Dr Hu
Shih, envoyèrent au gouvernement
de ' Nankin un télégramme dont
voici la teneur :
« Nous lisons dans la presse des
articles tendancieux représentant le
peuple de nos provinces comme fa
vorable à la cause de l’autonomie.
C’est faux. Et nous, membres des
Universités et autres institutions
culturelles de Pei-Ping, nous décla
rons solennellement que nous som
mes opposés à tout mouvement qui
tendrait à détacher de la Chine et
de la juridiction du gouvernement
central une partie quelconque du
territoire, ou à y installer un orga
nisme spécial de gouvernement. »
(Lire la suite en 2e page.)
m a s o r n coree nnge -eee ne c sce c e op ev o==
EN EGYPTE
Contre l'emploi de gaz toxiques
et contre le bombardement
de la Croix-Rouge suédoise, le Négus
envoie une protestation à la S.D.N.
>**=<
A Stockholm, la colère succède à l'émotion
Quelques-uns des membres de la Croix-Rouge suédoise photographiés
lors de leur passage à Paris.
Genève, 1 er janvier.
L’empereur d’Ethiopie a adressé, au
jourd’hui, au secrétariat de la Société
des Nations le télégramme suivant :
« Faisant suite à notre protestation
en date du 30 décembre, nous portons à
votre connaissance ce qui suit :
« Le 30 décembre encore, les Italiens,
après avoir bombardé violemment no
tre armée du Sud, ont fait usage de
gaz toxiques. Au cours de ce même
bombardement, les Italiens ont détruit
complètement l’ambulance de la Croix-
Rouge suédoise où étaient hospitalisés
de nombreux malades et blessés, en dé
pit des signes conventionnels évidents.
« Le medecin-chef de cette ambulance;
le docteur Hylander, a été, lui-même,
très grièvement blessé. Après le bom
bardement de l’hôpital d’Adoua, de l’hô
pital et de l’ambulance de Dessié, de
l’ambulance suédoise et par l’usage de
gaz, l’Italie poursuit impunément et,
soi-disant au nom de la civilisation, son
action inhumaine.
« Nous élevons, de nouveau, nos pro
testations les plus formelles contre les
agissements criminels du gouvernement
italien, au mépris et en violation de ses
engagements internationaux. »
Signé : Hailé SELASSIÉ, I er , empereur.
EN SUÈDE
Stockholm, 1er janvier.
La plupart des journaux, dans des édi
tions spéciales, publient des interviews
de notabilités diverses condamnant sévè
rement le bombardement de l’ambulance
suédoise.
Le député Vougt, membre de la délé
gation suédoise à la S. D. N., déclare
qu’aucun moyen ne doit être négligé
pour mettre fin à la guerre.
L’inspecteur général du service de
santé de l’armée suédoise dit que, pen
dant la guerre mondiale, aucun méfait
comparable à celui-ci n’a été perpétré
par les Italiens.
Plusieurs évêques déclarent que les
Italiens ne pouvaient commettre de pire
méfait et affirment que l’honneur du
monde entier est engagé dans cette tra
gédie.
Le prince Charles de Suède a inter
rompu le séjour qu’il faisait à la cam
pagne, à l’occasion des fêtes et est ren
tré précipitamment à Stockholm.
La police a pris des mesures de pré
caution pour protéger la légation d’Ita
lie contre des manifestations éventuelles
mais, jusqu’à présent, aucun incident ne
s’est produit.
La situation
sur le front du Tigré
Addis-Abeba, 1 er janvier.
De source généralement bien infor
mée, mais qui n’a pas reçu de confirma-*
tion officielle, on annonce que les trou
pes éthiopiennes auraient légèrement
reculé sur le front du Tigré aux envi
rons de Makalé, surtout celles du ras
Moulougheta, ministre de la guerre.
Dans l’attente de détails, on croit que
les pertes éthiopiennes consécutives aux
attaques victorieuses de. ces jours der
niers, furent très importantes, mais que
la principale cause du recul des Ethio
piens serait l’emploi par les Italiens, le
23 décembre, de gaz contre lesquels les
Ethiopiens étaient sans défense, puis
qu’ils ne possédaient pas de masques.
La série noire continue
Un gros hydravion
commercial anglais
tombe en Méditerranée
près d’Alexandrie
il y a douze victimes
Alexandrie, 1 er janvier.
Un hydravion multimoteur de la» ligne
anglaise Londres-Le Cap est tombé en
Méditerranée hier. Il y avait à bord neuf
passagers et quatre hommes d’équipage.
Seul, le pilote a pu être sauvé.
Ce multimoteur, le City-of-Khartoum,
était depuis longtemps en service.
Pouvant transporter jusqu’à quinze
personnes, grâce aux 1.500 chevaux dé
veloppés par ses trois moteurs, il avait
émis des radiotélégrammes qui n’indi
quaient nullement qu’un trouble quel
conque se soit manifesté à bord.
Au contraire, le dernier message reçu
disait que l’appareil rentrait son an
tenne avant d’amérir dans la baie d’Ale
xandrie.
Le personnel de la base attendait l’ap
parition d’une minute à l’autre de l’hy
dravion dans son bassin d’amérissage.
Au bout de quelque temps, ne voyant
rien à l’horizon, l’alerte fut donnée.
Le destroyer Brilliant et un hydra
vion partirent aussitôt. A 23 h. 20, un
radio du destroyer annonçait qu’il ve
nait de recueillir le pilote Wilson, et, vers
minuit, qu’il avait rencontré la carcasse
du City-of-Karthoum, à six kilomètres
au sud-ouest d’Alexandrie.
Peu après, on apprenait que les corps
de deux passagers avaient été retrouvés.
Les recherches continuent.
Toujours sans nouvelles
de Saint-Exupéry
Le Caire, 1 er janvier.
Le commandant de l’aéroport de Mar-
sah Matrouh n’a recueilli cet après-midi
aucun renseignement nouveau concer
nant l’aviateur Saint-Exupéry et son mé
canicien.
Chute d’un avion de tourisme
Rabat, 1 er janvier.
Un avion de tourisme, piloté par l’a
viateur de Sevin, ayant à bord le lieu
tenant de Geffrier, a fait une chute dans
la région d'Anga, entre Agadi et Gouli-
mine.
D’après les premiers renseignements
parvenus à Rabat, l’aviateur de Sevin se
rait grièvement blessé et le lieutenant de
Geffrier aurait reçu des contusions mul
tiples.
Le Jour de l’An officiel
MM. LEBRUN et LAVAL quittant l’Elysée pour se rendre aux présidences
de la Chambre et du Sénat.
Paris, 1 er janvier.
A l’occasion du Jour de l’An, deux
cérémonies se sont déroulées à l’Ely
sée, comme chaque année.
Dès 10 h. 30, entouré des ministres et
PRÈS DE CHOISY-LE-ROI
Sur un dépôt d’immondices
gisait le corps nu et meurtri
d'un entant de quatre à cinq ans
* X X X X X X
Fin lamentable d’un pauvre petit martyr ? Encore un ! !
Paris, 1e janvier.
Ce matin, au carrefour de la Belle-
Epine, à Choisy-le-Roi, le cadavre d’un
jeune enfant de quatre à cinq ans a été
découvert.
M. Pierre Jarsales, demeurant rue des
M. Jarzalès refit son récit et l’examen
du corps sembla « à priori » confirmer
l’hypothèse que le pauvre bambin avait
été assassiné, déshabillé et porté non
loin de la route, près du tas de pierres,
pendant la nuit.
Crime de brute ivre, peut-être ? D’un
Petit jeu parlementaire
La “w*” di Dudyel
Sesl prolongée juSquà
8 li. 20 ier malin
La rentrée aura lieu
le 14 Janvier
Paris, I e Janvien
La « navette » s’est prolongée toute le
nuit, jusqu’à 8 h. 20 ce matin. Ce n’est
qu’après cinq lectures que le Parlement
a adopté le budget de 1936.
Le président du Conseil, à la Chambre
et le garde des sceaux, au Sénat, ont
donné lecture alors du décret de clôture.
Le Parlement se réunira le 14 janvien
Basse-Bièvres,
Recettes .
Dépenses >
soit un excédent de recettes de 12 mil-
lions 078.541.
Antont, suivait la
Voici comment s’établit le budget :
... 40.449.887.066,
... 40.437.808.525
Les enquêteurs examinent le petit cadavre.
Londres, 1» janvier. A
L’Assistance mutuelle
franco-britannique
Le Caire, 1 er janvier.
A la suite de la manifestation des étu
diants, lors de la séance inaugurale du
Congrès de la chirurgie, les ministres,
réunis en Conseil de cabinet, ont décidé
de placer d’importantes forces de police
et de soldats à l’entrée du palais où se
tiennent les séances. La fermeture de
la Faculté de médecine a été en outre
décidée jusqu’au 5 janvier. Les autres
facultés restent ouvertes.
Un avertissement a été adressé aux
étudiants pour les mettre en garde con
tre les conséquences de nouvelles ma
nifestations.
Le Caire, 1 er janvier.
Nahas Pacha a déclaré aux journalis
tes :
« Sir Miles Lampson m’a communiqué
hier une dépêche de M. Eden qui dé
clare qu’en raison de l’affaire éthio-
! pienne il n’a pas eu le temps d’étudier
^complètement la question égyptienne,
emais qu’il ne voit aucune objection à
j négocier avec le gouvernement consti-
: tutionnel égyptien sur de nouvelles élec-
. tions. A
==S INONDATIONS
(Voir nos informations page 2)
La campagne, près de Castres, recouverte par les
i
eaux de la Garonne.
sous-secrétaires d’Etat, M. Pierre Laval,
ministre des Affaires Etrangères, est
venu s’incliner devant le chef de l’Etat
et lui a offert les vœux du gouverne
ment.
Peu après, à 10 h. 40, les présidents
de la Chambre et du Sénat, accompa
gnés des membres des bureaux des
deux assemblées arrivèrent à leur tour
et furent introduits auprès du Prési
dent de la République.
Ce fut une cérémonie à la fois cor
diale et brève.
Dès 11 h. 30, suivant les règles les
plus strictes du protocole, le chef de
l'Etat alla à son tour à la Chambre et
au Sénat, pour rendre leur visite aux
présidents et aux membres des bureaux.
A midi 30, un important déjeuner eut
lieu à l’Elysée.
Autour de la table, magnifiquement
dressée, les ministres, les maréchaux de
France, avaient été invités à célébrer
l’année nouvelle aux côtés du Président
et de Mme Lebrun.
> -te- <
Des Anciens Combattants
ont manifesté
place de la Concorde...
à Athènes
Athènes, 1 er janvier.
Pendant que se déroulait la cérémonie
officielle du jour de l’an à la cathédrale,
quelques centaines d’anciens combattants
ont tenté de tenir, place de la Concorde,
malgré l’interdiction de la police, un
meeting de protestation contre l’ajourne
ment de l’application de certaines dis
positions de la loi promulguée en leur
faveur sous le dernier Cabinet Condylis.
Quelques rencontres ont eu lieu avec
la police. Plusieurs arrestations ont été
opérées.
route Nationale n° 86, qui va de Ver-
cailles à- Choisy-le-Roi, se rendant cher
sa fille, demeurant à Villeneuve-Saint-
Georges.
En passant près du cimetière de Fres
nes, il remarqua une pèlerine d’enfant
en drap noir qui traînait le long du
fossé. Il ramassa le vêtement et décou
vrit, à l’intérieur, une marque d’identité
portant ces mots : « Plouihinec 172 ».
La pèlerine sous le bras, il continua
sa route et vingt minutes après se
trouvant au carrefour de la Belle-Epine,
le hasard ayant voulu qu’il quitte la
route quelques instants, il découvrit,
près d’un tas de grossse pierres, un dé
pôt d’immondices dans lequel il remar
qua la présence d’un cadavre d’enfant
complètement nu et recroquevillé.
Le petit corps, violacé, était couvert
d’innombrables bleus, le côté droit de
la figure était tuméfié et l’œil complète
ment enfoncé dans l’orbite sous l’action
d'un coup violent, semble-t-il.
M. Jarzalès, cette macabre découverte
faite, s’empressa de prévenir la gendar
merie toute proche.
Le maréchal des logis-chef Bigot se
trouvait sur les lieux, quelques minu
tes plus tard.
Bientôt, M. Lompré, commissaire de
police de Choisy-le-Roi et le capitaine
de gendarmerie Deron de Sceaux le re
joignaient.
père indigne ? Fin lamentable d’un pau ¬
vre enfant martyr? On ne sit
Les premiers résuhats de l'enquête ne
permirent d’ailleurs pas d’établir s’il y
avait corrélation exacte entre la trou
vaille de la pèlerine et celle du corps
de l’enfant, mais, dès à présent, des re
cherches sont effectuées afin d’éclaircir
j cette circonstance particulière qui per
mettrait d’orienter les recherches.
Le rédacteur diplomatique de l*< Eve
ning Standard » prétend que les gouver
nements anglais et français ont échan-
gé de nouvelles assurances; mutuelles*
dans le cas ou l’un ou l’autre pays serait
attaqué en violation du pacte de la
S. D. N. I
La France aurait demandé des garan-
ties réciproques en échange de celles
données à l’Angleterre dans lêventua-
lité d’une attaque en Méditerranée. H
s’agirait en particulier de la défense de
la frontière du Rhin, si cette frontière'
devait être dégarnie pour la protection
d’une autre frontière.
Le rédacteur écrit avoir .appris que
les consultations entre les deux gous
vernements sont .aussi étendues que peu-
vent l’exiger les besoins du moment et
que les deux pays ont échangé las assu-
rances les plus complètes quant à leur
intention de donner au paragraphe 8 de
l’article 16 l’interprétation la plus strios
te au cas où cela serait nécessaire. . (
Si de nouvelles consultations sont in
dispensables, elles auront lieu à Paris
entre les représentants des forces ar-
mées françaises et anglaises.
À ce sujet, on indique ce soir», dans les
milieux anglais autorisés, que les affir-
mations de l’ « Evening Standard » ne
correspondent pas inévitablement à la'
réalité des faits.
Des Huîtres à ordinaire
M. Le Beau rejoint son poste
-
Paris, 1e Janvier.
-
e ... s - - -
l-rg— - —
M. Le Beau, gouverneur général de
l’Algérie, a quitté Paris ce soir à desti
nation d’Alger, d’où il va rejoindre son
poste.
■ ' s
Le décès
de M. Roland Kœster
Paris, 1e janvier.
Le corps de M. Roland Kœster a été
transféré de l’hôpital américain de
Neuilly à l’ambassade de la rue de Lille.
Le cercueil, recouvert des couleurs du
Reich, a été déposé sur un catafalque,
dans un salon de l’ambassade, trans
formé en chapelle ardente. Üne garde
d’honneur, composée des hauts fonc
tionnaires de la mission du Reich à Pa
ris, veille la dépouille mortelle de l’am
bassadeur.
Ce n’est que demain que le public sera
admis à défiler devant le corps.
Les dispositions pour les obsèques ne
sont pas encore définitivement arrêtées.
On sait seulement que M. Dickoff, di
recteur ministériel de la Wilhelmstrasse,
viendra de Berlin pour représenter le
gouvernement d’Allemagne aux céré
monies qui auront lieu à cette occasion.
M. François-Poncet a présenté
les condoléances françaises
à M. Hitler
Berlin, 1 er janvier.
L’ambassadeur de France, M. André
François-Poncet, s’est rendu cet après-
midi à la chancellerie du Reich, où il a
été reçu par M. Adolf Hitler. Il a pré
senté les condoléances du gouvernement
français à l’occasion du décès de M. Ro
land Koester, ambassadeur d’Allemagne
à Paris.
A la vérité, H s’agissait du menu extraordinaire du Jour de l’An, mals on
que l’intendance vient d’être autorisée à faire des achats d’huîtres et qu’A en
maintenant servi aux soldats.
=========—*======== —=====
Les Rencontres internationales
de Football
Une phase du match qui opposait le Racing de Paris à une sélection de joueurs
soviétiques, match que gagna l’équipe française, et dont on trouvera le compte
rendu en rubrique sportive. — En bas, dans les tribunes, de gauche à droite,
MM. POTEMKINE, ambassadeur de l’U.R.S.S. en France, KARAKHAN,
ambassacour de l’U.R.S.S. en Turquie, et PIETRI, ministre de la marine
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