Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1913-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1913 01 juillet 1913
Description : 1913/07/01 (N7)-1913/07/31. 1913/07/01 (N7)-1913/07/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565432j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
GUERRE A LA GUERRE
15 e Année. — N° 7
MENSUEL
Cinq Centimes le Numéro
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
De leurs glaives ils forgeront
des bêches, et de leurs lances des serpes; une nation ne lèvera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus l'art de la guerre
ABONNEMENTS
France 1 Fr..
Union Postale... 2 —
RÉDACTION
DIRECTEUR-FONDATEUR :
ADMINISTRATION
—
Henri HUCHET
—
Les opinions exprimées sont
libres et n’engagent que leurs
auteurs.
13. Place de l’Hôtel-de-Ville, 13
LE HAVRE
Les souscriptions et les dons
sont revus avec reconnaissance.
PROPAGANDE
Des conférences sont données
sur la paix, l’abstinence et
l’évangile.
“ETRE SIEN”
JE SECRET DE LA PURETÉ, DE L4 PAIX ET DE LA PUISSANCE
Tu lui donneras le nom de Jésus, car IL sauvera Son peuple
de ses péchés. (Matthieu, 1, 21.)
par jM. ARTHUR B O O T H - C L 3 B B O R N
(Suite et fin )
Le Secret. — « Le secret du Seigneur est
avec ceux qui Le craignent. » Le mot crainte,
employé dans l’Ancien Testament, est l’équi
valent du mot amour dans le Nouveau Testa
ment. Ce verset signifie donc que le Seigneur est
avec ceux qui Le respectent, Le vénèrent et se
confient en Lui. Mais quel est donc ce « se
cret » dont parle la Bible ? Dans un monde
aussi rempli d’agitations, d’ambitions charnelles,
de méfiances et de frayeurs que le nôtre, quel
plus précieux secret peut-il exister que celui
de la possession de la paix parfaite ! Combien
nombreuses sont les âmes agitées qui se de
mandent sans trêve : « Comment pourrais-je
trouver le repos durable et la paix réelle du
cœur ? » La réponse à cette question est sim
plement celle-ci : Vous êtes Siens, alors, vivez
comme étant Siens.
Abandonnez-Lui votre propre vie avec une
pleine assurance. Considérez tout ce qui peut
arriver comme étant sans importance, comparé
au fait de demeurer Siens et de se reposer
sur cette certitude ; que ce soit là votre première
attitude et quelle soit prise à jamais. Retour
nez à votre Créateur et à votre Rédempteur.
Laissez-le prendre votre vie dans ses mains,
comme s'il en était responsable : Voilà ce que
c’est que la véritable confiance envers Dieu.
Pesez délibérément la valeur de toutes les cho
ses terrestres, et comparez-les, même votre pro
pre vie, à la bénédiction d appai tenir à Christ.
Rejetez même à jamais loin de vous, la crainte
d’être infidèle à Dieu. Livrez-lui tout. Ne re
gardez pas non pjlus votre propre consécration
à Christ, comme étant \la cause de votre salut,
mais plutôt sa consécration pour vous. Ce n est
pas votre amour pour Lui qui doit être la base
de votre confiance, mais son amour pour vous.
Considérez-vous de son point de vue, contem
plez la valeur à laquelle II vous estime, d’après
le sacrifice du Calvaire qui fut une estimation
publique. Puis, jetez ensuite sur Lui un regard
d’enfant dans lequel se lira une conliance ab
solue qui vous apportera la délivrance com
plète. Vous pénétrerez ainsi en Dieu et serez
sauvés en vous perdant pour jamais en Lui.
L’abandon à Dieu est le centre de toute religion
la fin de tous les vains efforts pour arriver au
salut. Il vous a fait Siens. Vous êles siens, soyez
donc siens et tout ira bien !
Trop merveilleux pour pouvoir être décrit. —
Oh ! que nos cœurs désirent communiquer aux
autres ce merveilleux secret. Par lui, le plus
faible, le plus timide peut devenir fort comme
un roc. Le plus hésitant peut devenir un pilier
inébranlable du temple de Dieu. 1 ous se trou
veront gardés sans aucun eftort de tout péché
et de toute crainte. Ils seront capables de tra
verser, calmes et forts, les épreuves les plus
prodigieuses, en n’accomplissant que ce qui est
droit et sans s’arrêter aux misérables calculs
de la sagesse mondaine qui sont les motifs
forces de tous ceux chez lesquels la satisfaction
personnelle ou la crainte habitent encore, lis
ne seront pas les victimes des circonstances
extérieures en leur permettant de dominer leur
vie intérieure ou de devenir les simples jouets
des méchants qui pourraient, par les calomnies,
les cruautés ou les menaces, les rejeter loin
du Christ. A aucune chose extérieure, quelle
qu’elle soit, ils ne laisseront le pouvoir de trou
bler leur sérénité intérieure. EL même, alors,
qu’ils seront choqués par le péché qui existe
dans l’homme ou dans .le monde, ils réalise
ront, avec l’aide de j’Epée de l’Esprit, que
leur repos spirituel n’est pas Iroubüé pour cela,
bien qu’à la surface, ils se sientiront remués
d’une sainte indignation envers fout ce qui s’é
lève contre Dieu, contre le royaume du Christ
et le saint amour pour ceux qui ont élé attirés
par le don suprême de ,l’Epée de la Vérité.
Voilà vraiment ce qu’est le secret du .Sei
gneur.
Ce fut le secret de toute la vie du Christ, le
secret de sa paix et de sa force le soir du der
nier souper lorsque la main du traître se ren
contra avec la sienne.
Aux heures de grandes épreuves, le Christ
élevait simplement les yeux vers le ciel ; le
centre de sa vie éiail là. il venaiL sur la terre
pour accomplir la volonté de son père. Ainsi
en est-il du chrétien : un seul regard d’en naul
le rend plus puissant que tout ce qui pourrait
se déployer contre lui. (Hébreux XII. 1-2).
Quelle bénédiction pour l’homme de Dieu
qui, après avoir traversé sept fois la four
naise ardente, peut témoigner qu’il n’existe pas
d'autre situation dans laquelle le chrétien peut
être plus conquérant et peut posséder, à jamais,
la paix intime et profonde qu’en se reposant
dans le fait d'être Sien.
Nécessité des vérités évidentes. — Que l’on
répète: « La Création précéda la Rédemption ».
Mais, s’écriera n’importe qui, c’est une vérité
évidente ; quelle sottise d’énoncer de pareils
axiomes ; et quelle sottise plus grande encore
de les imprimer.
Je répondrai à cela que l'état du monde eat
tel que le plus simple, le plus élémentaire, le
plus enfantin d’apparence, est ce qui a le plus
besoin d’être dit.
N'y a-t-il pas, en effet, une multitude de
chrétiens qui rejettent, dans la pratique, cette
vérité évidente qu’ils admettent en principe?
Ne cherchent-ils pas à jouir des bénédictions
et des privilèges de leur Rédemption sans con
naître leur obligation (fui se trouve comprise
dans leur création ?
Le mot création implique l'absolue propriété
du Créateur, et cependant, combien vivent com
me n’étant pas entièrement sa propriété? N’y
en a-t-ii pas une grande majorité qui tente,
chaque jour, d’échapper à l’obligation d’être de
tout cœur au service de Dieu dans un monde
rebelle ? Ne s’efforcent-ils pas de se débarras
ser, à aussi bon compte que possible, el de
se tenir à distance de cette croix qui les desLiiia
à être crucifiés jusque dans le monde el alors
même qu’ils annonceraient ses avantages pour
la délivrance de l’Enfer ?
Beaucoup cherchent le salut en restant dans
leur péché et non en sortant de leur péché, le
salut pour leur satisfaction religieuse propre et
non pour le service de Dieu, le salut de tenter
mais non pour se lancer dans la guerre apos-
tholique et travailler à apporter le ciel sur la
terre. Ils placent l’effet avant la cause et dé
nient la première loi de la création. Ils refu
sent, au Dieu créateur , ses droits sous le pré
texte qu’ils jouissent des privilèges du Dieu
Rédempteur et ne sont plus sous la loi, mais
sous la grâce, et cherchent ainsi à être chré
tiens sans que leur vie appartienne, toute en
tière à Christ. Ils abusent du pardon et de
l’amour divin et désirent continuer à vivre dans
leur péché tout en bénéficiant de la grâce:
car la racine de tout péché réside dans le désir
de s'appartenir et de rester libre.
Et puis, enfin, n’y a-t-il pas d’autres chré
tiens qui cherchent à utiliser Dieu plutôt qu’à
lui être utile , comme c’est Sa volonté. Tout d’a
bord, quelques-uns tentent de se servir de la
croix du Calvaire et de la puissance de la Pen
tecôte pour l’avancement de leur propre sys
tème, de leur église ou de leur organisation, et
s’étonnent ensuite de ce que leur puissance
spirituelle el la bénédiction de Dieu aient été
diminuées ou retirées.
Voilà en quoi consiste la véritable sottise
et n’avons-nous pas besoin de nous pénétrer de
cette vérité évidente ? La Création précéda la
Rédemption. La propriété existe avant qu’elle
puisse être rachetée.
Son peuple s'appuie sur Sa parole. — Vivre
comme étant pleinement Sien, c’est fonder sa
maison, sa vie, ses espoirs sur le rocher de Sa
parole.
La parole divine, interprétée avec l’aide de
l’Esprit de Dieu, est Tunique guide de la foi
du peuple de Dieu dont la vie et le travail doi
vent être en parfaite conformité avec Elle. Les
paroles humaines s’écroulent comme des tas
de sable, mais la parole de Dieu est le Rocher
qui demeure. Christ lui-même a dit qu'il était
venu dans le monde pour accomplir la parole
de Son Père. C’est avec Elle seulement qu’il
répond à Satan lors de la tentation, c’est un de
ses passages qu'il murmure à l’agonie sur le
Calvaire: « 11 faut que cela s’accomplisse ».
Voilà une pensée qui se lit à travers toute la
vie du Maître.
Nous aussi nous devons vivre pour obéir à
la parole de Dieu et travailler à son accom
plissement si nous voulons vivre comme étant
à Christ. Rien de visionnaire ou de simplement
mystique ne subsiste chez Ses vrais enfants.
Ils veulent vivre simplement, sans crainte, en
mettant en pratique la parole de Dieu, aimant
le ministère auquel ils se sont voués selon les
besoins de leur génération.
Un des principaux signes auquel on recon
naît qu’une créature possède l’Esprit de Dieu,
est son immense amour et son respect pour
les saintes écritures.
Enfin, d'un autre côté, n’oublions pas que
la lettre sans l’Esprit est morte. La connais
sance sans la soumission de la foi ne sert qu'à
augmenter la condamnation ; c’est là le sens
de celte affirmation: « La lettre tue ». Ceux
qui vraiment connaissent les Ecritures sont
ceux qui s’abandonnent si complètement à Dieu,
qu’ils sont conduits par Son Esprit comme le
furent les saints hommes qui les écrivirent.
Voilà quel est le monde de Dieu, et non celui
des hommes, et de quoi ont le plus besoin les
hommes qui vivent comme étant Siens.
AIMEZ VOS ENNEMIS
J’écoute celte parole el il me semble, devant
mes pas, voir s’ouvrir un abîme. Seuls, les es
paces sLeliaires peuvent donner une idée de la
distance formidable établie entre la Bête hu
maine el la Justice, entre ce que nous sommes
par certains instincts et ce que l'Evangile veut
faire de nous.
Haïr l’ennemi, c’est notre plus vivace passion.
Noire plus chère gloire est de paraître revê
tu de ses dépouilles. Au fond, l’homme a, pour
symbole exact, le sauvage aux mains souillées
de sang et tirant son principal orgueil des
scalps de ses rivaux pendus à sa ceinture. Mais,
à travers cet être rudimentaire, grossier, fé
roce et corrompu, le Christ entrevoit des vir
tualités infinies. Dans celle brute, son regard
distingue TêLre fraternel. Ainsi, à travers le
granit fruste, l’artiste prévoit la statue où le
rocher se fera chair, chair toute frémissante
de vie.
Si tout idéal proposé est un signe de foi en
celui qu’on excite à le poursuivre, quelle foi
ardenle le Christ n’avait-ii pas en l’humanité
pour oser, en la regardant telle qu’elle est,
lui dire sérieusement: « Aimez vos ennemis »,
en ajoutant : « Soyez parfaits comme votre Père
est parfait ! »
Le Maître a dit : « Si vous n’aimez que vos
amis, que faites-vous d’extraordinaire ? » Au
cun mérite à cela ; Jésus ne semble même pas
supposer qu’il puisse en êlre autrement et,
d’emblée, exige que ce degré soit dépassé. Mais
c’est là que la situation m’apparaît grave, alar
mante. Car je crains que nous ne soyons pris
en défaut sur cet amour des amis, supposé
très ordinaire, mais absolument insuffisant.
Aimons-nous nos amis ? Les aimons-nous en
vérité, avec chaleur, d’une façon active et dé
vouée ? Vous savez bien que cela n’est pas.
Entre amis, il y a couramment en éveil de
tout autres sentiments que ceux d’affection. Se
jalouser mutuellement, est-ce s’aimer? S’aimer
l’un l’autre comme on aime le bon vin, un
fruit savoureux, est-ce s’aimer ? N’est-ce pas
plutôt s’exploiter mutuellement ? Il en est qui,
en amitié, pratiquent « œil pour œil, dent pour
dent », manière douce: caresse pour caresse,
attention pour attention. Depuis quand l'amour
s’est-il fait comptable ? S’aimer, n'est-ce pas
plutôt se donner avec bonheur, sans compter ?
S’aimer, n’esl-ce pas avoir compris le secret
fermé aux âmes personnelles : donner est plus
doux que recevoir? On inflige aussi le nom
d’amitié à l’indulgence mutuelle, poussée jus
qu’à la complicité et la lâcheté.
Le monde est froid. On n’aime pas ses amis
comme le Christ savait les aimer, avec tout
l’élan et le feu sacré qui font le charme de la
vie.
Pourquoi faut-il pousser plus loin cet aveu ?
Mais vous savez bien que je ne suis qu’à moi
tié chemin. Car il est des ingrats maudissant
ceux qui les bénissent, faisant du mal à ceux
qui les aiment. Il est des cœurs fermés repous
sant les mains tendues. N’insistons pas, il y
aurait de trop cruelles blessures à toucher...
Tout ceci bien entendu, il n’en reste pas
moins qu’il nous a dit: « Aimez vos ennemis ».
Les échelons préalables franchis, montons plus
haut, arrivons à des régions peu fréquentées,
mais d’une singulière beauté, bien comparables
1 à ces hautes solitudes de la montagne où la
création rayonne sous un jour ailleurs inconnu.
Quiconque les a vues désire y convier la terre
entière ; mais on peut y marcher des jours
pleins sans rencontrer une âme. C’est là que
Jésus veut diriger nos pas. Je commence par
déclarer que sa parole me suffirait, puisqu’elle
resplendit à la clarté de sa vie. Sur sa seule in
jonction, je suis disposé à tenter l’effort. Mais
quelques Donnes raisons, pour m’encourager, ne
feront pas de mal.
Ceux que nous haïssons, sans même souvent
qu’ils le sachent, ce sont en premier lieu nos
antipathies. L’antipathie est une forme d’ini
mitié très répandue ; on se l’accorde et on se
la pardonne très volontiers. 11 est de mauvais
goût de la discuter. « Je ne l’aime pas, je ne
peux pas la souffrir. » ,Ah ! la puissante raison
de haïr les gens ! Comme on sent, lorsque ce
sentiment se déclare, à quel point il se sait irré
sistible et péremptoire ! Je lui trouve, je dois
l’avouer, une grande force. Si l’on n’a, pour
haïr les gens, d’autres motifs que l’antipathie,
leur cause, généralement, est perdue d’avance.
On leur nuit, même en essayant de les réha
biliter à nos yeux prévenus.
Mais cela est-it intelligent, généreux ? Ni l’un
ni l’autre. Haïr quelqu’un, pour cause d’anti
pathie, est vil, absurde, mesquin au-delà de
toute expression.
Nous baissons d’autres ennemis qui n’en peu
vent rien. Nous leur en voulons de les avoir
maltraités. Si cette raison vous paraît mau
vaise, vous ne connaissez pas le cœur hu
main. Avoir fait du tort à quelqu’un, c’est avoir
contracté à son égard une dette. La figure du
créancier est haïssable : or, ils sont nos créan
ciers, tous ceux que nous avons froissés, offen
sés, frustrés. Nous les détestons pour les avoir
fait souffrir ; c’est hideux, mais d’une certaine
logique. Ainsi nous haïssons, dans certains, le
mal que nous leur avons infligé et que leur
présence, comme un perpétuel remords, rap
pelle à noire souvenir.
Voilà des hommes qui ont des droits sacrés
à toutes sortes de réparations, et Jésus fait
bien de réclamer pour eux une place dans
notre, cœur. Ce serait justice.
Charles Wagner (1).
Notre Soirée du 15 Juin
Grâce â l’entrain et à la bonne volonté appor
tés par nos camarades durant les répétitions,
nous avons été à même de présenter, à notre
public, le dimanche 15 juin, une réunion très
intéressante.
De nombreux amis avaient répondu à notre
appel et c’est devanL une excellente salle que
se sont déroulés les divers numéros du pro
gramme.
Nos Espériens remplissant la première par
tie, ont récité plusieurs morceaux antialcoo
liques bien sentis et, après l’exécution d’un
chant d’ensemble, nous avons attaqué no
tre petite saynète : « Le Procès du Sire
Alcool ». Le clou de la fête ! Je liens à adresser
mes félicilalions à l’auteur de cette petite pièce
vraiment très bien faite. D’un genre nouveau
et particulier, elle a su captiver noire auditoire.
-•
Rapprochement franco-allemand
Un Alsacien, ancien zouave, membre de l’Ar
mée du Salut, offre en faveur de notre propa
gande pour le Rapprochement franco-allemand,
un rouleau phonographique Edison, enregistré
de deux témoignages naturels du général Wil
liam Booth. La mise à prix est de mille francs.
Adresser les enchères à La Direction de
VUniversel, 13, place de l’Hôtel-de-Ville, Le
Havre.
(1) Extrait de N'oublie pas, discours “religieux, chez
Fiachbacher, libraire, 33, rue de Seine. Paris,
15 e Année. — N° 7
MENSUEL
Cinq Centimes le Numéro
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
De leurs glaives ils forgeront
des bêches, et de leurs lances des serpes; une nation ne lèvera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus l'art de la guerre
ABONNEMENTS
France 1 Fr..
Union Postale... 2 —
RÉDACTION
DIRECTEUR-FONDATEUR :
ADMINISTRATION
—
Henri HUCHET
—
Les opinions exprimées sont
libres et n’engagent que leurs
auteurs.
13. Place de l’Hôtel-de-Ville, 13
LE HAVRE
Les souscriptions et les dons
sont revus avec reconnaissance.
PROPAGANDE
Des conférences sont données
sur la paix, l’abstinence et
l’évangile.
“ETRE SIEN”
JE SECRET DE LA PURETÉ, DE L4 PAIX ET DE LA PUISSANCE
Tu lui donneras le nom de Jésus, car IL sauvera Son peuple
de ses péchés. (Matthieu, 1, 21.)
par jM. ARTHUR B O O T H - C L 3 B B O R N
(Suite et fin )
Le Secret. — « Le secret du Seigneur est
avec ceux qui Le craignent. » Le mot crainte,
employé dans l’Ancien Testament, est l’équi
valent du mot amour dans le Nouveau Testa
ment. Ce verset signifie donc que le Seigneur est
avec ceux qui Le respectent, Le vénèrent et se
confient en Lui. Mais quel est donc ce « se
cret » dont parle la Bible ? Dans un monde
aussi rempli d’agitations, d’ambitions charnelles,
de méfiances et de frayeurs que le nôtre, quel
plus précieux secret peut-il exister que celui
de la possession de la paix parfaite ! Combien
nombreuses sont les âmes agitées qui se de
mandent sans trêve : « Comment pourrais-je
trouver le repos durable et la paix réelle du
cœur ? » La réponse à cette question est sim
plement celle-ci : Vous êtes Siens, alors, vivez
comme étant Siens.
Abandonnez-Lui votre propre vie avec une
pleine assurance. Considérez tout ce qui peut
arriver comme étant sans importance, comparé
au fait de demeurer Siens et de se reposer
sur cette certitude ; que ce soit là votre première
attitude et quelle soit prise à jamais. Retour
nez à votre Créateur et à votre Rédempteur.
Laissez-le prendre votre vie dans ses mains,
comme s'il en était responsable : Voilà ce que
c’est que la véritable confiance envers Dieu.
Pesez délibérément la valeur de toutes les cho
ses terrestres, et comparez-les, même votre pro
pre vie, à la bénédiction d appai tenir à Christ.
Rejetez même à jamais loin de vous, la crainte
d’être infidèle à Dieu. Livrez-lui tout. Ne re
gardez pas non pjlus votre propre consécration
à Christ, comme étant \la cause de votre salut,
mais plutôt sa consécration pour vous. Ce n est
pas votre amour pour Lui qui doit être la base
de votre confiance, mais son amour pour vous.
Considérez-vous de son point de vue, contem
plez la valeur à laquelle II vous estime, d’après
le sacrifice du Calvaire qui fut une estimation
publique. Puis, jetez ensuite sur Lui un regard
d’enfant dans lequel se lira une conliance ab
solue qui vous apportera la délivrance com
plète. Vous pénétrerez ainsi en Dieu et serez
sauvés en vous perdant pour jamais en Lui.
L’abandon à Dieu est le centre de toute religion
la fin de tous les vains efforts pour arriver au
salut. Il vous a fait Siens. Vous êles siens, soyez
donc siens et tout ira bien !
Trop merveilleux pour pouvoir être décrit. —
Oh ! que nos cœurs désirent communiquer aux
autres ce merveilleux secret. Par lui, le plus
faible, le plus timide peut devenir fort comme
un roc. Le plus hésitant peut devenir un pilier
inébranlable du temple de Dieu. 1 ous se trou
veront gardés sans aucun eftort de tout péché
et de toute crainte. Ils seront capables de tra
verser, calmes et forts, les épreuves les plus
prodigieuses, en n’accomplissant que ce qui est
droit et sans s’arrêter aux misérables calculs
de la sagesse mondaine qui sont les motifs
forces de tous ceux chez lesquels la satisfaction
personnelle ou la crainte habitent encore, lis
ne seront pas les victimes des circonstances
extérieures en leur permettant de dominer leur
vie intérieure ou de devenir les simples jouets
des méchants qui pourraient, par les calomnies,
les cruautés ou les menaces, les rejeter loin
du Christ. A aucune chose extérieure, quelle
qu’elle soit, ils ne laisseront le pouvoir de trou
bler leur sérénité intérieure. EL même, alors,
qu’ils seront choqués par le péché qui existe
dans l’homme ou dans .le monde, ils réalise
ront, avec l’aide de j’Epée de l’Esprit, que
leur repos spirituel n’est pas Iroubüé pour cela,
bien qu’à la surface, ils se sientiront remués
d’une sainte indignation envers fout ce qui s’é
lève contre Dieu, contre le royaume du Christ
et le saint amour pour ceux qui ont élé attirés
par le don suprême de ,l’Epée de la Vérité.
Voilà vraiment ce qu’est le secret du .Sei
gneur.
Ce fut le secret de toute la vie du Christ, le
secret de sa paix et de sa force le soir du der
nier souper lorsque la main du traître se ren
contra avec la sienne.
Aux heures de grandes épreuves, le Christ
élevait simplement les yeux vers le ciel ; le
centre de sa vie éiail là. il venaiL sur la terre
pour accomplir la volonté de son père. Ainsi
en est-il du chrétien : un seul regard d’en naul
le rend plus puissant que tout ce qui pourrait
se déployer contre lui. (Hébreux XII. 1-2).
Quelle bénédiction pour l’homme de Dieu
qui, après avoir traversé sept fois la four
naise ardente, peut témoigner qu’il n’existe pas
d'autre situation dans laquelle le chrétien peut
être plus conquérant et peut posséder, à jamais,
la paix intime et profonde qu’en se reposant
dans le fait d'être Sien.
Nécessité des vérités évidentes. — Que l’on
répète: « La Création précéda la Rédemption ».
Mais, s’écriera n’importe qui, c’est une vérité
évidente ; quelle sottise d’énoncer de pareils
axiomes ; et quelle sottise plus grande encore
de les imprimer.
Je répondrai à cela que l'état du monde eat
tel que le plus simple, le plus élémentaire, le
plus enfantin d’apparence, est ce qui a le plus
besoin d’être dit.
N'y a-t-il pas, en effet, une multitude de
chrétiens qui rejettent, dans la pratique, cette
vérité évidente qu’ils admettent en principe?
Ne cherchent-ils pas à jouir des bénédictions
et des privilèges de leur Rédemption sans con
naître leur obligation (fui se trouve comprise
dans leur création ?
Le mot création implique l'absolue propriété
du Créateur, et cependant, combien vivent com
me n’étant pas entièrement sa propriété? N’y
en a-t-ii pas une grande majorité qui tente,
chaque jour, d’échapper à l’obligation d’être de
tout cœur au service de Dieu dans un monde
rebelle ? Ne s’efforcent-ils pas de se débarras
ser, à aussi bon compte que possible, el de
se tenir à distance de cette croix qui les desLiiia
à être crucifiés jusque dans le monde el alors
même qu’ils annonceraient ses avantages pour
la délivrance de l’Enfer ?
Beaucoup cherchent le salut en restant dans
leur péché et non en sortant de leur péché, le
salut pour leur satisfaction religieuse propre et
non pour le service de Dieu, le salut de tenter
mais non pour se lancer dans la guerre apos-
tholique et travailler à apporter le ciel sur la
terre. Ils placent l’effet avant la cause et dé
nient la première loi de la création. Ils refu
sent, au Dieu créateur , ses droits sous le pré
texte qu’ils jouissent des privilèges du Dieu
Rédempteur et ne sont plus sous la loi, mais
sous la grâce, et cherchent ainsi à être chré
tiens sans que leur vie appartienne, toute en
tière à Christ. Ils abusent du pardon et de
l’amour divin et désirent continuer à vivre dans
leur péché tout en bénéficiant de la grâce:
car la racine de tout péché réside dans le désir
de s'appartenir et de rester libre.
Et puis, enfin, n’y a-t-il pas d’autres chré
tiens qui cherchent à utiliser Dieu plutôt qu’à
lui être utile , comme c’est Sa volonté. Tout d’a
bord, quelques-uns tentent de se servir de la
croix du Calvaire et de la puissance de la Pen
tecôte pour l’avancement de leur propre sys
tème, de leur église ou de leur organisation, et
s’étonnent ensuite de ce que leur puissance
spirituelle el la bénédiction de Dieu aient été
diminuées ou retirées.
Voilà en quoi consiste la véritable sottise
et n’avons-nous pas besoin de nous pénétrer de
cette vérité évidente ? La Création précéda la
Rédemption. La propriété existe avant qu’elle
puisse être rachetée.
Son peuple s'appuie sur Sa parole. — Vivre
comme étant pleinement Sien, c’est fonder sa
maison, sa vie, ses espoirs sur le rocher de Sa
parole.
La parole divine, interprétée avec l’aide de
l’Esprit de Dieu, est Tunique guide de la foi
du peuple de Dieu dont la vie et le travail doi
vent être en parfaite conformité avec Elle. Les
paroles humaines s’écroulent comme des tas
de sable, mais la parole de Dieu est le Rocher
qui demeure. Christ lui-même a dit qu'il était
venu dans le monde pour accomplir la parole
de Son Père. C’est avec Elle seulement qu’il
répond à Satan lors de la tentation, c’est un de
ses passages qu'il murmure à l’agonie sur le
Calvaire: « 11 faut que cela s’accomplisse ».
Voilà une pensée qui se lit à travers toute la
vie du Maître.
Nous aussi nous devons vivre pour obéir à
la parole de Dieu et travailler à son accom
plissement si nous voulons vivre comme étant
à Christ. Rien de visionnaire ou de simplement
mystique ne subsiste chez Ses vrais enfants.
Ils veulent vivre simplement, sans crainte, en
mettant en pratique la parole de Dieu, aimant
le ministère auquel ils se sont voués selon les
besoins de leur génération.
Un des principaux signes auquel on recon
naît qu’une créature possède l’Esprit de Dieu,
est son immense amour et son respect pour
les saintes écritures.
Enfin, d'un autre côté, n’oublions pas que
la lettre sans l’Esprit est morte. La connais
sance sans la soumission de la foi ne sert qu'à
augmenter la condamnation ; c’est là le sens
de celte affirmation: « La lettre tue ». Ceux
qui vraiment connaissent les Ecritures sont
ceux qui s’abandonnent si complètement à Dieu,
qu’ils sont conduits par Son Esprit comme le
furent les saints hommes qui les écrivirent.
Voilà quel est le monde de Dieu, et non celui
des hommes, et de quoi ont le plus besoin les
hommes qui vivent comme étant Siens.
AIMEZ VOS ENNEMIS
J’écoute celte parole el il me semble, devant
mes pas, voir s’ouvrir un abîme. Seuls, les es
paces sLeliaires peuvent donner une idée de la
distance formidable établie entre la Bête hu
maine el la Justice, entre ce que nous sommes
par certains instincts et ce que l'Evangile veut
faire de nous.
Haïr l’ennemi, c’est notre plus vivace passion.
Noire plus chère gloire est de paraître revê
tu de ses dépouilles. Au fond, l’homme a, pour
symbole exact, le sauvage aux mains souillées
de sang et tirant son principal orgueil des
scalps de ses rivaux pendus à sa ceinture. Mais,
à travers cet être rudimentaire, grossier, fé
roce et corrompu, le Christ entrevoit des vir
tualités infinies. Dans celle brute, son regard
distingue TêLre fraternel. Ainsi, à travers le
granit fruste, l’artiste prévoit la statue où le
rocher se fera chair, chair toute frémissante
de vie.
Si tout idéal proposé est un signe de foi en
celui qu’on excite à le poursuivre, quelle foi
ardenle le Christ n’avait-ii pas en l’humanité
pour oser, en la regardant telle qu’elle est,
lui dire sérieusement: « Aimez vos ennemis »,
en ajoutant : « Soyez parfaits comme votre Père
est parfait ! »
Le Maître a dit : « Si vous n’aimez que vos
amis, que faites-vous d’extraordinaire ? » Au
cun mérite à cela ; Jésus ne semble même pas
supposer qu’il puisse en êlre autrement et,
d’emblée, exige que ce degré soit dépassé. Mais
c’est là que la situation m’apparaît grave, alar
mante. Car je crains que nous ne soyons pris
en défaut sur cet amour des amis, supposé
très ordinaire, mais absolument insuffisant.
Aimons-nous nos amis ? Les aimons-nous en
vérité, avec chaleur, d’une façon active et dé
vouée ? Vous savez bien que cela n’est pas.
Entre amis, il y a couramment en éveil de
tout autres sentiments que ceux d’affection. Se
jalouser mutuellement, est-ce s’aimer? S’aimer
l’un l’autre comme on aime le bon vin, un
fruit savoureux, est-ce s’aimer ? N’est-ce pas
plutôt s’exploiter mutuellement ? Il en est qui,
en amitié, pratiquent « œil pour œil, dent pour
dent », manière douce: caresse pour caresse,
attention pour attention. Depuis quand l'amour
s’est-il fait comptable ? S’aimer, n'est-ce pas
plutôt se donner avec bonheur, sans compter ?
S’aimer, n’esl-ce pas avoir compris le secret
fermé aux âmes personnelles : donner est plus
doux que recevoir? On inflige aussi le nom
d’amitié à l’indulgence mutuelle, poussée jus
qu’à la complicité et la lâcheté.
Le monde est froid. On n’aime pas ses amis
comme le Christ savait les aimer, avec tout
l’élan et le feu sacré qui font le charme de la
vie.
Pourquoi faut-il pousser plus loin cet aveu ?
Mais vous savez bien que je ne suis qu’à moi
tié chemin. Car il est des ingrats maudissant
ceux qui les bénissent, faisant du mal à ceux
qui les aiment. Il est des cœurs fermés repous
sant les mains tendues. N’insistons pas, il y
aurait de trop cruelles blessures à toucher...
Tout ceci bien entendu, il n’en reste pas
moins qu’il nous a dit: « Aimez vos ennemis ».
Les échelons préalables franchis, montons plus
haut, arrivons à des régions peu fréquentées,
mais d’une singulière beauté, bien comparables
1 à ces hautes solitudes de la montagne où la
création rayonne sous un jour ailleurs inconnu.
Quiconque les a vues désire y convier la terre
entière ; mais on peut y marcher des jours
pleins sans rencontrer une âme. C’est là que
Jésus veut diriger nos pas. Je commence par
déclarer que sa parole me suffirait, puisqu’elle
resplendit à la clarté de sa vie. Sur sa seule in
jonction, je suis disposé à tenter l’effort. Mais
quelques Donnes raisons, pour m’encourager, ne
feront pas de mal.
Ceux que nous haïssons, sans même souvent
qu’ils le sachent, ce sont en premier lieu nos
antipathies. L’antipathie est une forme d’ini
mitié très répandue ; on se l’accorde et on se
la pardonne très volontiers. 11 est de mauvais
goût de la discuter. « Je ne l’aime pas, je ne
peux pas la souffrir. » ,Ah ! la puissante raison
de haïr les gens ! Comme on sent, lorsque ce
sentiment se déclare, à quel point il se sait irré
sistible et péremptoire ! Je lui trouve, je dois
l’avouer, une grande force. Si l’on n’a, pour
haïr les gens, d’autres motifs que l’antipathie,
leur cause, généralement, est perdue d’avance.
On leur nuit, même en essayant de les réha
biliter à nos yeux prévenus.
Mais cela est-it intelligent, généreux ? Ni l’un
ni l’autre. Haïr quelqu’un, pour cause d’anti
pathie, est vil, absurde, mesquin au-delà de
toute expression.
Nous baissons d’autres ennemis qui n’en peu
vent rien. Nous leur en voulons de les avoir
maltraités. Si cette raison vous paraît mau
vaise, vous ne connaissez pas le cœur hu
main. Avoir fait du tort à quelqu’un, c’est avoir
contracté à son égard une dette. La figure du
créancier est haïssable : or, ils sont nos créan
ciers, tous ceux que nous avons froissés, offen
sés, frustrés. Nous les détestons pour les avoir
fait souffrir ; c’est hideux, mais d’une certaine
logique. Ainsi nous haïssons, dans certains, le
mal que nous leur avons infligé et que leur
présence, comme un perpétuel remords, rap
pelle à noire souvenir.
Voilà des hommes qui ont des droits sacrés
à toutes sortes de réparations, et Jésus fait
bien de réclamer pour eux une place dans
notre, cœur. Ce serait justice.
Charles Wagner (1).
Notre Soirée du 15 Juin
Grâce â l’entrain et à la bonne volonté appor
tés par nos camarades durant les répétitions,
nous avons été à même de présenter, à notre
public, le dimanche 15 juin, une réunion très
intéressante.
De nombreux amis avaient répondu à notre
appel et c’est devanL une excellente salle que
se sont déroulés les divers numéros du pro
gramme.
Nos Espériens remplissant la première par
tie, ont récité plusieurs morceaux antialcoo
liques bien sentis et, après l’exécution d’un
chant d’ensemble, nous avons attaqué no
tre petite saynète : « Le Procès du Sire
Alcool ». Le clou de la fête ! Je liens à adresser
mes félicilalions à l’auteur de cette petite pièce
vraiment très bien faite. D’un genre nouveau
et particulier, elle a su captiver noire auditoire.
-•
Rapprochement franco-allemand
Un Alsacien, ancien zouave, membre de l’Ar
mée du Salut, offre en faveur de notre propa
gande pour le Rapprochement franco-allemand,
un rouleau phonographique Edison, enregistré
de deux témoignages naturels du général Wil
liam Booth. La mise à prix est de mille francs.
Adresser les enchères à La Direction de
VUniversel, 13, place de l’Hôtel-de-Ville, Le
Havre.
(1) Extrait de N'oublie pas, discours “religieux, chez
Fiachbacher, libraire, 33, rue de Seine. Paris,
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