Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1909-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1909 01 juillet 1909
Description : 1909/07/01 (N7)-1909/07/31. 1909/07/01 (N7)-1909/07/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45654188
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
Querre à
la Guerre
11« Année.— N° 7. mensuel JUILLET 1909
Qmq le I\1 umero
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
De leurs glaives ils forgeront des bêches, et de leurs lances des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre,
et l’on n’apprendra plus l’art de la guerre
ABONNEMENTS
France 1 Fr..
Union Postale... 2 —
RÉDACTION
EHlUCCTi*»:* :
ADMINISTRATION
—
Henri HUCHET
—
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libres et n’engagent que leurs
19, Place de l’ILtel-de-Ville
Les annonces ne sont reçues
que si elles présentent toutes
auteurs.
LE HAVRE
garanties.
PROPAGANDE
• Desconditions spéciales seront
offertes à ceux qui en feront la
demande.
A quoi sert la guerre?
Nous vivons dans un siècle de lumière, et
nous aimons les réponses claires aussi :
A quoi sert, à qui profite la g uerre qui est encore
l’argument suprême des gouvernements ?...
La guerre ne sert rien de ce qui est bon,
humanitaire et juste. Elle retarde au conlraire
le progrès, la civilisation, le règne de l’idée
libératrice. Chaque guerre est un recul formi
dable vers la barbarie. Sous couleur d’expansion
coloniale et de pénétration pacifique, on fait
œuvre de conquête, et c’est toujours aux dépens
du peuple envahi, auquel on donne le triste
exemple de. la force brutale primant le droit.
Mauvaise en soi, la guerre a pour causes
efficientes : l’orgueil, la cruauté, la haine, tous
les pires instincts. On peut dire, sans crainte de
se tromper, que la guerre est inepte, car si
nous appelons Vandales ceux qui détruisent les
œuvres d'art et les monuments, (pie dirons-
nous des guerriers de tout acabit qui exterminent
les collectivités humaines, qui valent plus que
les œuvres d’art ?
Deux armées en présence, entraînées par le
même âpre désir de vaincre, sont deux blocs
mouvants de forcenés qui n’écoutent plus rien.
C’est le déchaînement de la rouge folie, car le
sang veut du sang, comme l’abîme appelle un
autre abîme.
Les guerres n’édifient rien, leur rôle étant
toujours de détruire. Une nation guerrière,
même victorieuse, est fatalement en décadence.
N’est-ce pas Montesquieu qui a écrit : « Les
peuples périssent par le militarisme ». En
effet, une nation guerrière triomphante et éni-
vrée d’orgueil, foule bientôt aux pieds les
adorables principes de droit et de justice. Or,
il est impossible de vivre sans eux. Et comme
la Fortune est inconstante, il arrive que les
vainqueurs d’hier sont les vaincus de demain.
En sorte que chacun subit la débâcle à son tour.
Après Heidelberg et Iéna, voici Waterloo et
Sedan.
Voyez l’Allemagne, dont l’empereur infatué
ne rêve que gloire militaire, l’Allemagne, par
ses armements continus, est en déficit de
3oo millions, et cependant la France vaincue lui
a payé la somme fabuleuse de cinq milliards.
Le temps n’est pas éloigné, où l’Allemagne
caporalisée se trouvera en face de pénibles
échéances. Les Allemands seront un jour accu
lés à fa banqueroute. La guerre constituera
alors pour eux l’effort désespéré des puissances
atroces de destruction... L’état chaotique des
peuples est la conséquence de la guerre infâme
et fraticide.
Parce que des chauvins fanfarons ont l’orgueil
de croire que Larmée de leur pays est la
première du monde, voilà deux nations qui se
ruent furieusement l’une sur l’autre. Or, la
guerre a cela de particulier, c’est qu’elle frappe,
d’une cerlaine manière, plutôt les innocents que
les coupables. Ceux qui la déclarent ou qui y
poussent, restent tranquillement chez eux, à
l’abri des coups, tandis que les pauvres soldats
qui ignorent pourquoi on se bat, sont culbutés
par la mitraille.
Au point de vue politique, la guerre fortifie
le despotisme, étouffe Ja liberté, détruit la fra
ternité sainte, et exalte, chez l’homme, les
instincts sauvages. Sous le rapport social, la
guerre est un vampire, car elle entraîne une
énorme et constante déperdition des forces
populaires productives. Elle boit le sang
généreux des travailleurs. En effet, quand on
enlève des millions d’hommes aux travaux des
champs, de l’usine ou ^ ) pn nuit à la
production, C’est-à-dire à la richesse des pays.
La guerre entrave donc, la bonne organisation
des sociétés, en faussant les rouages vitaux de
leur vie normale.
La guerre est, en outre, la pierre d’achoppe
ment des réformes humanitaires. Le désir
d’améliorer le sort des ouvriers hante tout noble
cœur. 11 est de mode actuellement de parler de
réformes démocratiques, de retraites ouvrières.
On va même jusqu’à se déclarer partisan du
principe de l’obligation du triple versement de
l’Etat, du patron et de l’ouvrier. C’est assu
rément là de la bonne capitalisation. Mais
comment les travailleurs de la ville et des
champs feront-ils leurs versements, en vue de
leur lointaine retraite, s’ils sont ruinés par les
impôts oulranciers que réclame le budget
toujours croissant de la guerre? La répercussion
est inévitable. A mesure que s’élèvent les
budgets de la guerre et de la marine, augmen
tent aussi, pour les citoyens, la contribution
foncière, la contribution personnelle-mobilière,
celle des portes et fenêtres, sans oublier les
patentes. Pour faire des Réformes, il faut de
l’argent, mais où en trouver ? puisque les
casernes et les cuirassés dévorent nos économies,
et ne nous laissent plus que les yeux pour
pleurer.
C’est donc avec raison que j’affirmais tantôt
que la guerre ne sert à rien pour le bien de
l’humanité, des nations et des individus. Détes
table en soi, elle est malfaisante dans tous ses
effets.
Mais quels sont donc lès gens que la guerre
peut servir ? Quels sont les êtres qui en
profitent ?
' Il y a d’abord les despotes dont elle sert la
tyrannie. L’intérêt de ces gens là est de diviser
pour mieux régner sur les foules . Les empereurs
et les rois ne dédaignent pas la saignée pério
dique de leurs peuples, à condition toutefois de
ne pas risquer leur couronne. Louis XIV est le
type hideux et impitoyable de ces princes
féroces.
Il existe aussi une oligarchie militaire qui vit
de la guerre, et conduit le bétail humain à
l’abattoir avec une insolente désinvolture.
Quelques-uns de ces grands chefs orgueilleux
ont été punis par où ils avaient péché. Napoléon,
vaincu, a expié ses crimes à Sainte-Hélène, et
son neveu a subi la honte de Sedan. La guerre
est cruelle et, comme Saturne, elle dévore
parfois ses enfants mâles !
Les fournisseurs militaires profitent de la
guerre qui les enrichit. Pendant que les infor
tunés petits soldats tombent sous Tardent soleil
ou meurent dans la neige froide, ces messieurs
achètent des hôtels en ville et des châteaux à la
campagne. Les belles Madames aussi espèrent
en la guerre, pour conférer à leurs maris
guerriers un titre de duc ou de comte. Gela
s’est vu et peut se revoir encore. Il y a en
France actuellement, parmi la noblesse et la
bourgeoisie cossue, un mouvement très accentué
en faveur de l’impérialisme.
Jusqu’à la jeunesse féminine qu’on égare par
le mirage de la gloire des armes et l’apothéose
des conquérants. Et ceux qui trompent ainsi la
jeunesse crédule ne sont pas les premiers venus.
Lisez, pour vous en convaincre, la conférence
donnée par Jean Richepin, en Janvier dernier,
à l’université des Annales de Paris. Voici com
ment s’exprime, en présence d’un auditoire de
jeunes filles, le nouvel académicien :
« La guerre est l’origine de tout. Je crois
que la vie n’est belle que par le combat, par la
guerre. J’estime que l’humanité ressemble à
une charrue qui se rouille quand elle reste
inactive, et qui devient étincelante au soleil
quand elle ouvre des sillons. Je pense que
l’humanité, si elle restait éternellement dans la
paix, deviendrait pareille à une eau stagnante
et croupie. Et je pense, enfin, que, de temps
en temps, il est bon que l’humanité se remette
du fer dans le sang, et que la meilleure façon
d’entendre cette cure, c’est à coups de sabre. »
Sans commentaires, n’est-ce pas ?
Et maintenant la parole est au peuple. C’est
à lui de contrebalancer les influences funestes.
11 est le nombre, et, sans violence aucune, par
le bulletin de vote, il doit imposer sa volonté
pacifique. Chaque fois que sonnera, dans chaque
pays, Theure des élections, il devra poser aux
candidats, les questions suivantes :
Etes-vous pour la guerre ou pour la paix ?
Etes-vous pour l’arbitrage, le désarmement,
le dégrèvement ?
Si vous êtes pacifistes, nous voterons pour
vous. Sinon, vous pouvez chercher un autre
emploi.
Quand les Parlements de la vieille Europe
seront composés d’hommes de cœur, de repré
sentants pacifistes, alors poindra, dans le ciel
lavé, l’aulje des grands beaux jours.
C’est aux générations prolétariennes qu’il
appartiendra de fonder les Etats-Unis d’Europe,
d’édifier enfin la cité idéale de Justice,
Et ce sera le règne de la Paix que nous
attendons.
Frédéric BONHOMME.
la Guerre
11« Année.— N° 7. mensuel JUILLET 1909
Qmq le I\1 umero
Organe du Mouvement Pacifique Chrétien
“ PAIX SUR LA TERRE ! ”
De leurs glaives ils forgeront des bêches, et de leurs lances des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre,
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A quoi sert la guerre?
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A quoi sert, à qui profite la g uerre qui est encore
l’argument suprême des gouvernements ?...
La guerre ne sert rien de ce qui est bon,
humanitaire et juste. Elle retarde au conlraire
le progrès, la civilisation, le règne de l’idée
libératrice. Chaque guerre est un recul formi
dable vers la barbarie. Sous couleur d’expansion
coloniale et de pénétration pacifique, on fait
œuvre de conquête, et c’est toujours aux dépens
du peuple envahi, auquel on donne le triste
exemple de. la force brutale primant le droit.
Mauvaise en soi, la guerre a pour causes
efficientes : l’orgueil, la cruauté, la haine, tous
les pires instincts. On peut dire, sans crainte de
se tromper, que la guerre est inepte, car si
nous appelons Vandales ceux qui détruisent les
œuvres d'art et les monuments, (pie dirons-
nous des guerriers de tout acabit qui exterminent
les collectivités humaines, qui valent plus que
les œuvres d’art ?
Deux armées en présence, entraînées par le
même âpre désir de vaincre, sont deux blocs
mouvants de forcenés qui n’écoutent plus rien.
C’est le déchaînement de la rouge folie, car le
sang veut du sang, comme l’abîme appelle un
autre abîme.
Les guerres n’édifient rien, leur rôle étant
toujours de détruire. Une nation guerrière,
même victorieuse, est fatalement en décadence.
N’est-ce pas Montesquieu qui a écrit : « Les
peuples périssent par le militarisme ». En
effet, une nation guerrière triomphante et éni-
vrée d’orgueil, foule bientôt aux pieds les
adorables principes de droit et de justice. Or,
il est impossible de vivre sans eux. Et comme
la Fortune est inconstante, il arrive que les
vainqueurs d’hier sont les vaincus de demain.
En sorte que chacun subit la débâcle à son tour.
Après Heidelberg et Iéna, voici Waterloo et
Sedan.
Voyez l’Allemagne, dont l’empereur infatué
ne rêve que gloire militaire, l’Allemagne, par
ses armements continus, est en déficit de
3oo millions, et cependant la France vaincue lui
a payé la somme fabuleuse de cinq milliards.
Le temps n’est pas éloigné, où l’Allemagne
caporalisée se trouvera en face de pénibles
échéances. Les Allemands seront un jour accu
lés à fa banqueroute. La guerre constituera
alors pour eux l’effort désespéré des puissances
atroces de destruction... L’état chaotique des
peuples est la conséquence de la guerre infâme
et fraticide.
Parce que des chauvins fanfarons ont l’orgueil
de croire que Larmée de leur pays est la
première du monde, voilà deux nations qui se
ruent furieusement l’une sur l’autre. Or, la
guerre a cela de particulier, c’est qu’elle frappe,
d’une cerlaine manière, plutôt les innocents que
les coupables. Ceux qui la déclarent ou qui y
poussent, restent tranquillement chez eux, à
l’abri des coups, tandis que les pauvres soldats
qui ignorent pourquoi on se bat, sont culbutés
par la mitraille.
Au point de vue politique, la guerre fortifie
le despotisme, étouffe Ja liberté, détruit la fra
ternité sainte, et exalte, chez l’homme, les
instincts sauvages. Sous le rapport social, la
guerre est un vampire, car elle entraîne une
énorme et constante déperdition des forces
populaires productives. Elle boit le sang
généreux des travailleurs. En effet, quand on
enlève des millions d’hommes aux travaux des
champs, de l’usine ou ^ ) pn nuit à la
production, C’est-à-dire à la richesse des pays.
La guerre entrave donc, la bonne organisation
des sociétés, en faussant les rouages vitaux de
leur vie normale.
La guerre est, en outre, la pierre d’achoppe
ment des réformes humanitaires. Le désir
d’améliorer le sort des ouvriers hante tout noble
cœur. 11 est de mode actuellement de parler de
réformes démocratiques, de retraites ouvrières.
On va même jusqu’à se déclarer partisan du
principe de l’obligation du triple versement de
l’Etat, du patron et de l’ouvrier. C’est assu
rément là de la bonne capitalisation. Mais
comment les travailleurs de la ville et des
champs feront-ils leurs versements, en vue de
leur lointaine retraite, s’ils sont ruinés par les
impôts oulranciers que réclame le budget
toujours croissant de la guerre? La répercussion
est inévitable. A mesure que s’élèvent les
budgets de la guerre et de la marine, augmen
tent aussi, pour les citoyens, la contribution
foncière, la contribution personnelle-mobilière,
celle des portes et fenêtres, sans oublier les
patentes. Pour faire des Réformes, il faut de
l’argent, mais où en trouver ? puisque les
casernes et les cuirassés dévorent nos économies,
et ne nous laissent plus que les yeux pour
pleurer.
C’est donc avec raison que j’affirmais tantôt
que la guerre ne sert à rien pour le bien de
l’humanité, des nations et des individus. Détes
table en soi, elle est malfaisante dans tous ses
effets.
Mais quels sont donc lès gens que la guerre
peut servir ? Quels sont les êtres qui en
profitent ?
' Il y a d’abord les despotes dont elle sert la
tyrannie. L’intérêt de ces gens là est de diviser
pour mieux régner sur les foules . Les empereurs
et les rois ne dédaignent pas la saignée pério
dique de leurs peuples, à condition toutefois de
ne pas risquer leur couronne. Louis XIV est le
type hideux et impitoyable de ces princes
féroces.
Il existe aussi une oligarchie militaire qui vit
de la guerre, et conduit le bétail humain à
l’abattoir avec une insolente désinvolture.
Quelques-uns de ces grands chefs orgueilleux
ont été punis par où ils avaient péché. Napoléon,
vaincu, a expié ses crimes à Sainte-Hélène, et
son neveu a subi la honte de Sedan. La guerre
est cruelle et, comme Saturne, elle dévore
parfois ses enfants mâles !
Les fournisseurs militaires profitent de la
guerre qui les enrichit. Pendant que les infor
tunés petits soldats tombent sous Tardent soleil
ou meurent dans la neige froide, ces messieurs
achètent des hôtels en ville et des châteaux à la
campagne. Les belles Madames aussi espèrent
en la guerre, pour conférer à leurs maris
guerriers un titre de duc ou de comte. Gela
s’est vu et peut se revoir encore. Il y a en
France actuellement, parmi la noblesse et la
bourgeoisie cossue, un mouvement très accentué
en faveur de l’impérialisme.
Jusqu’à la jeunesse féminine qu’on égare par
le mirage de la gloire des armes et l’apothéose
des conquérants. Et ceux qui trompent ainsi la
jeunesse crédule ne sont pas les premiers venus.
Lisez, pour vous en convaincre, la conférence
donnée par Jean Richepin, en Janvier dernier,
à l’université des Annales de Paris. Voici com
ment s’exprime, en présence d’un auditoire de
jeunes filles, le nouvel académicien :
« La guerre est l’origine de tout. Je crois
que la vie n’est belle que par le combat, par la
guerre. J’estime que l’humanité ressemble à
une charrue qui se rouille quand elle reste
inactive, et qui devient étincelante au soleil
quand elle ouvre des sillons. Je pense que
l’humanité, si elle restait éternellement dans la
paix, deviendrait pareille à une eau stagnante
et croupie. Et je pense, enfin, que, de temps
en temps, il est bon que l’humanité se remette
du fer dans le sang, et que la meilleure façon
d’entendre cette cure, c’est à coups de sabre. »
Sans commentaires, n’est-ce pas ?
Et maintenant la parole est au peuple. C’est
à lui de contrebalancer les influences funestes.
11 est le nombre, et, sans violence aucune, par
le bulletin de vote, il doit imposer sa volonté
pacifique. Chaque fois que sonnera, dans chaque
pays, Theure des élections, il devra poser aux
candidats, les questions suivantes :
Etes-vous pour la guerre ou pour la paix ?
Etes-vous pour l’arbitrage, le désarmement,
le dégrèvement ?
Si vous êtes pacifistes, nous voterons pour
vous. Sinon, vous pouvez chercher un autre
emploi.
Quand les Parlements de la vieille Europe
seront composés d’hommes de cœur, de repré
sentants pacifistes, alors poindra, dans le ciel
lavé, l’aulje des grands beaux jours.
C’est aux générations prolétariennes qu’il
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