Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1900-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1900 01 avril 1900
Description : 1900/04/01 (N12)-1900/04/30. 1900/04/01 (N12)-1900/04/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565338p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
GKCTEIRRE .A. LA GUERRE
N*|12. MENSUEL AVRIL 1900.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L'ÉVANGILE, C’EST LA LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1 Fr.
Etranger 2 »
Prime offerte aux abonnés
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 » 50
Prime offerte aux vendeurs
UNION ÉVANGÉLIQUE FRANÇAISE
Conférences publiques
à huit heures du soir
Mardi et Vendredi, 35, rue d’Estimau-
ville (quartier Notre-Dame— Le Havre)
Mercredi, rue de l’Orphelinat (quartier de
la Mare-aux-Clercs — Sanvic)
Dimanche et Jeudi, réunions spéciales.
EATRÉE GRATUITE
Du Devoir de s’intéresser à l’Évangélisation
de nos Compatriotes
Je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera
pas dans les ténèbres.
(Jean VIII, v. 12).
C’est avec joie, que nous constatons le
mouvement qui se produit en faveur des
missions. Grâce au zèle de ceux qui ont com
pris le devoir d’avancer le Règne de Dieu.
Notre grande Société missionnaiit, a pu
prendre un développement, qui va croissant
d’année en année. Le budget qui était en
1890 de 420,524 fr-, a dépassé pour l’exercice
1898-99, la somme d’un million. Aussi le
nombre des ouvriers, parmi les païens, s’est
accru dans de larges proportions ; de nou
veaux postes ont été fondés ; à Madagascar,
des temples, qui étaient passés aux mains des
jésuites, ont été rendus à notre culte. Nous
nous réjouissons, que grâce enfin à la libé
ralité de ces chrétiens, notre Société a pu
étendre son champ d’activité.
Mais, ce qui hélas ! est loin de nous ré
jouir, c’est l’indifférence que l’on apporte à
l’Evangélisation non plus du Lessouto, du
Sénégal, de Taïti ou du Zambèze ; mais à
l’Evangélisation de notre pays. Que d’hosti
lités même, ne rencontrent-on pas parmi cer
tains de nos coreligionnaires. A quoi bon !
disent-ils, évangéliser notre peuple ; laissons
les catholiques avec leur religion et ne cher
chons pas à faire des prosélytes. Qu’avons-
nous besoin de nous occuper des autres.
Ces pauvres frères, qui raisonnent ainsi,
seraient les premiers â protester; si on cher
chait à instituer dans notre protestantisme
quelques-unes des organisations de l’Eglise
romaine. Admettez seulement pour un ins
tant, que nos synodes acceptent pour nos
pasteurs, une hiérarchie correspondant sous
quelque nom que ce soit, aux différents
grades du catholicisme tels que : vicaire,
curé, évêque, archevêque, cardinal et pape.
On entendrait plus d’un des nôtres s'élever
et non à tort contre un pareil procédé et
s’écrier : Nous ne voulons pas de ces doc
trines purement humaines. Notre christia
nisme ne doit pas sortir de celui des premiers
apôtres. Seuls interprètes de la prédication
du Seigneur.
Où donc, dans l’Évangile, est-il parlé d’une
pareille organisation, bonne tout au plus
pour des royaumes terrestres. Est-ce que le
Seigneur, au contraire, ne s’est pas élevé
contre un pareil principe. Mon Royaume, a-
t-il dit, n’est pas de ce monde, et s'adressant
directement à ses disciples, il leur dit :
« Celui qui s’élève sera abaissé, pour vous,
vous êtes tous frères. *
Voilà ce qui se passeiait, si on cherchait
parmi nous à ajouter à la doctrine du Christ
quelque système humain. Notre règle de foi
étant la Parole de Dieu, notre devoir est de
faire jaillir la lumière au milieu des ténèbres,
et par conséquent amènera reconnaître que
tout ce qui est mauvais pour nous, doit l’être
également pour nos frères du catholicisme.
Aussi, notre cœur doit saigner de voir ce
qui se fait dans l’Église romaine, qui oblige
ses fidèles à accepter ses enseignements sans
examen. De là, l’interdiction de lire les
Saintes Ecritures, de peur que quelque lu
mière ne vienne à jaillir dans les consciences
et porteraient la plupart d’entre eux à aban
donner les erreurs du Romanisme. Aussi,
ont-ils le soin de ne donner dans le parois
sien romain, appelé vulgairement livre de
messe, que quelques portions d’Evangiles et
d’Epîtres, noyés dans des oremus et des
chants latins. S’ils en sont arrivés à ce point,
c’est qu’ils ont tout intérêt à mettre la lu
mière sous le boisseau.
Que de fidèles, s’ils avaient la Sainte
Bible comme autorité, cesseraient de se
prosterner devant des images taillées et ne
rendraient d’adorations qu’à Dieu en Esprit
et en Vérité. On ne verrait plus de ces hom
mages apportés aux saints plus ou moins
modernes, tels qu’à saint Joseph, saint Éloi,
saint Labre, saint Dominique, saint Thomas,
saint Raymond, sans omettre celui tant à la
mode, saint Antoine de Padoue, et j’en passe,
car il serait d’autant plus impossible de les
décrire, que le journal n’y suffirait pas, et que
les meilleurs pratiquants même sont loin de
les connaître tous.
Avoir la Bible comme autorité, ce serait
encore l’abolition du purgatoire, et avec le
purgatoire la messe. Quel coup pour le ca
tholicisme !!! Le commerce clérical serait
appelé à disparaître ; plus de prières pour les
défunts, plus de ces services funèbres qui
rapportent gros et de ces messes cotées pour
le diocèse de Rouen (les basses) à deux francs
l’une. On cesserait de voir ces différentes
classes, où les plus fortunés peuvent être
aux premières places et recevoir tous les
honneurs, tandis que les pauvres sont relé
gués aux dernières ; ces pompes qui poussent
les fidèles à l’orgueil, seraient supprimées et
on u’aurait plus d’égard à l’apparence des
personnes.
Comme on est loin d’en arriver là, dans
cette église remplie d’erreurs, et dont le
Dieu principal est l’argent. Il y a des ser
vices de mariages et d’enterrements qui rap
portent plus de mille francs. Aujourd’hui,
on ne se contente pas de baptiser les enfants,
on baptise les cloches et les navires, et pour
ces derniers, le tarif dans certaines églises,
est pour les premières classes de 100 fr.,
pour le deuxième, de 60 fr., troisième, 40 fr.,
et pour un torpilleur, 20 fr.
Les indulgences, les permissions de faire
gras pendant le carême, tout se paye ; ce qui
n'empêche pas les quêtes d’être faites à pro
fusion, pour n’importe quel service ; des
quantités de troncs sont placés dans les
églises, des inscriptions sont faites aux au
tels, comme pour saint Antoine de Padoue,
afin d’inviter le monde à déposer leur offrande
pour l’exaucement de leurs prières.
Le peuple, fatigué de toutes ces supersti
tions jésuitiques, et voyant un pareil trafic,
tombe dans l’incrédulité. Aussi, voyons-nous
l’immoralité et l’alcoolisme grandir d’année
en année, au lieu de décroître. Cependant, si
d’un côté, le peuple est fatigué de supersti
tions, on sent, d’autre part comme un mou
vement qui se prépare, la soif d'entendre
proclamer les grandes vérités de l’Évangile.
Les quelques salles consacrées aux confé
rences évangéliques, se remplissent d’audi
teurs et deviennent insuffisantes. De nom
breux prêtres ont quitté et quittent l’église
romaine. Un grand réveil se prépare.
C’est donc à nous chrétiens, possesseurs
de la vérité, qu’il appartient de faire con
naître le Christ tel qu’il est. Un Sauveur se
penchant sur les plus faibles et les plus mal
heureux, venant apporter à chacun le salut.
S”il est donc de notre devoir de nous in
téresser aux missions de l’extérieur, nous ne
devons pas oublier que nous en avons encore
un plus grand, celui de répandre la lumière
dans notre pays. Si nous donnons un million
pour l’évangélisation en teire étrangère.
Sachons en donner cinq pour l’évangélisa
tion de nos concitoyens, car celui qui n’a pas
le soin des siens est pire qu’un infidèle.
C. Hébert.
N*|12. MENSUEL AVRIL 1900.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L'ÉVANGILE, C’EST LA LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
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DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
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100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
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Conférences publiques
à huit heures du soir
Mardi et Vendredi, 35, rue d’Estimau-
ville (quartier Notre-Dame— Le Havre)
Mercredi, rue de l’Orphelinat (quartier de
la Mare-aux-Clercs — Sanvic)
Dimanche et Jeudi, réunions spéciales.
EATRÉE GRATUITE
Du Devoir de s’intéresser à l’Évangélisation
de nos Compatriotes
Je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera
pas dans les ténèbres.
(Jean VIII, v. 12).
C’est avec joie, que nous constatons le
mouvement qui se produit en faveur des
missions. Grâce au zèle de ceux qui ont com
pris le devoir d’avancer le Règne de Dieu.
Notre grande Société missionnaiit, a pu
prendre un développement, qui va croissant
d’année en année. Le budget qui était en
1890 de 420,524 fr-, a dépassé pour l’exercice
1898-99, la somme d’un million. Aussi le
nombre des ouvriers, parmi les païens, s’est
accru dans de larges proportions ; de nou
veaux postes ont été fondés ; à Madagascar,
des temples, qui étaient passés aux mains des
jésuites, ont été rendus à notre culte. Nous
nous réjouissons, que grâce enfin à la libé
ralité de ces chrétiens, notre Société a pu
étendre son champ d’activité.
Mais, ce qui hélas ! est loin de nous ré
jouir, c’est l’indifférence que l’on apporte à
l’Evangélisation non plus du Lessouto, du
Sénégal, de Taïti ou du Zambèze ; mais à
l’Evangélisation de notre pays. Que d’hosti
lités même, ne rencontrent-on pas parmi cer
tains de nos coreligionnaires. A quoi bon !
disent-ils, évangéliser notre peuple ; laissons
les catholiques avec leur religion et ne cher
chons pas à faire des prosélytes. Qu’avons-
nous besoin de nous occuper des autres.
Ces pauvres frères, qui raisonnent ainsi,
seraient les premiers â protester; si on cher
chait à instituer dans notre protestantisme
quelques-unes des organisations de l’Eglise
romaine. Admettez seulement pour un ins
tant, que nos synodes acceptent pour nos
pasteurs, une hiérarchie correspondant sous
quelque nom que ce soit, aux différents
grades du catholicisme tels que : vicaire,
curé, évêque, archevêque, cardinal et pape.
On entendrait plus d’un des nôtres s'élever
et non à tort contre un pareil procédé et
s’écrier : Nous ne voulons pas de ces doc
trines purement humaines. Notre christia
nisme ne doit pas sortir de celui des premiers
apôtres. Seuls interprètes de la prédication
du Seigneur.
Où donc, dans l’Évangile, est-il parlé d’une
pareille organisation, bonne tout au plus
pour des royaumes terrestres. Est-ce que le
Seigneur, au contraire, ne s’est pas élevé
contre un pareil principe. Mon Royaume, a-
t-il dit, n’est pas de ce monde, et s'adressant
directement à ses disciples, il leur dit :
« Celui qui s’élève sera abaissé, pour vous,
vous êtes tous frères. *
Voilà ce qui se passeiait, si on cherchait
parmi nous à ajouter à la doctrine du Christ
quelque système humain. Notre règle de foi
étant la Parole de Dieu, notre devoir est de
faire jaillir la lumière au milieu des ténèbres,
et par conséquent amènera reconnaître que
tout ce qui est mauvais pour nous, doit l’être
également pour nos frères du catholicisme.
Aussi, notre cœur doit saigner de voir ce
qui se fait dans l’Église romaine, qui oblige
ses fidèles à accepter ses enseignements sans
examen. De là, l’interdiction de lire les
Saintes Ecritures, de peur que quelque lu
mière ne vienne à jaillir dans les consciences
et porteraient la plupart d’entre eux à aban
donner les erreurs du Romanisme. Aussi,
ont-ils le soin de ne donner dans le parois
sien romain, appelé vulgairement livre de
messe, que quelques portions d’Evangiles et
d’Epîtres, noyés dans des oremus et des
chants latins. S’ils en sont arrivés à ce point,
c’est qu’ils ont tout intérêt à mettre la lu
mière sous le boisseau.
Que de fidèles, s’ils avaient la Sainte
Bible comme autorité, cesseraient de se
prosterner devant des images taillées et ne
rendraient d’adorations qu’à Dieu en Esprit
et en Vérité. On ne verrait plus de ces hom
mages apportés aux saints plus ou moins
modernes, tels qu’à saint Joseph, saint Éloi,
saint Labre, saint Dominique, saint Thomas,
saint Raymond, sans omettre celui tant à la
mode, saint Antoine de Padoue, et j’en passe,
car il serait d’autant plus impossible de les
décrire, que le journal n’y suffirait pas, et que
les meilleurs pratiquants même sont loin de
les connaître tous.
Avoir la Bible comme autorité, ce serait
encore l’abolition du purgatoire, et avec le
purgatoire la messe. Quel coup pour le ca
tholicisme !!! Le commerce clérical serait
appelé à disparaître ; plus de prières pour les
défunts, plus de ces services funèbres qui
rapportent gros et de ces messes cotées pour
le diocèse de Rouen (les basses) à deux francs
l’une. On cesserait de voir ces différentes
classes, où les plus fortunés peuvent être
aux premières places et recevoir tous les
honneurs, tandis que les pauvres sont relé
gués aux dernières ; ces pompes qui poussent
les fidèles à l’orgueil, seraient supprimées et
on u’aurait plus d’égard à l’apparence des
personnes.
Comme on est loin d’en arriver là, dans
cette église remplie d’erreurs, et dont le
Dieu principal est l’argent. Il y a des ser
vices de mariages et d’enterrements qui rap
portent plus de mille francs. Aujourd’hui,
on ne se contente pas de baptiser les enfants,
on baptise les cloches et les navires, et pour
ces derniers, le tarif dans certaines églises,
est pour les premières classes de 100 fr.,
pour le deuxième, de 60 fr., troisième, 40 fr.,
et pour un torpilleur, 20 fr.
Les indulgences, les permissions de faire
gras pendant le carême, tout se paye ; ce qui
n'empêche pas les quêtes d’être faites à pro
fusion, pour n’importe quel service ; des
quantités de troncs sont placés dans les
églises, des inscriptions sont faites aux au
tels, comme pour saint Antoine de Padoue,
afin d’inviter le monde à déposer leur offrande
pour l’exaucement de leurs prières.
Le peuple, fatigué de toutes ces supersti
tions jésuitiques, et voyant un pareil trafic,
tombe dans l’incrédulité. Aussi, voyons-nous
l’immoralité et l’alcoolisme grandir d’année
en année, au lieu de décroître. Cependant, si
d’un côté, le peuple est fatigué de supersti
tions, on sent, d’autre part comme un mou
vement qui se prépare, la soif d'entendre
proclamer les grandes vérités de l’Évangile.
Les quelques salles consacrées aux confé
rences évangéliques, se remplissent d’audi
teurs et deviennent insuffisantes. De nom
breux prêtres ont quitté et quittent l’église
romaine. Un grand réveil se prépare.
C’est donc à nous chrétiens, possesseurs
de la vérité, qu’il appartient de faire con
naître le Christ tel qu’il est. Un Sauveur se
penchant sur les plus faibles et les plus mal
heureux, venant apporter à chacun le salut.
S”il est donc de notre devoir de nous in
téresser aux missions de l’extérieur, nous ne
devons pas oublier que nous en avons encore
un plus grand, celui de répandre la lumière
dans notre pays. Si nous donnons un million
pour l’évangélisation en teire étrangère.
Sachons en donner cinq pour l’évangélisa
tion de nos concitoyens, car celui qui n’a pas
le soin des siens est pire qu’un infidèle.
C. Hébert.
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