Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1900-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1900 01 mars 1900
Description : 1900/03/01 (N11)-1900/03/31. 1900/03/01 (N11)-1900/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45653378
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2017
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à huit heures du soir
Mardi et Vendredi, 35, rue d’Estimau-
ville (quartier Notre-Dame— Le Havre)
Mercredi, rue de l’Orphelinat (quartier de
la Mare-aux-Clercs — Sanvic)
Dimanche et Jeudi, réunions spéciales.
Lundi, annonces ultérieures.
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AVIS. — Nous rappelons qu’aucune
collecte n’étant faite dans les salles, et
L'Universel étant également distribué gra
tuitement aux auditeurs,nous recevrons avec
reconnaissance, pour notre œuvre d’évan
gélisation populaire ; tous les dons que les
chrétiens voudront bien nous remettre ou
nous adresser.
LE ROI DES FLÉAUX
Allocution prononcée à une réunion de la Croix
Bleue (section réformée du Havre,
6, rue Cassard).
Les fléaux qui ravagent et désolent l’hu
manité s’étaient réunis en congrès. Il s’a
gissait de nommer un roi... ou une reine. La
couronne devait appartenir à celui qui éta
blirait, par des arguments probants et des
preuves indiscutables, qu’il faisait le plus de
mal au genre humain.
Les candidats étaient si nombreux, et
chacun avait des titres si sérieux à faire
valoir, qu’il sembla dès le premier moment
qn’on serait fort en peine d’aboutir, et sur
tout d’arriver à un accord unanime.
Il y eut le groupe des épidémies, parmi
lesquelles la peste et le choléra se dispu
taient la première place : de l’une et de
l’autre, il était impossible de compter les
victimes.
Mais les maladies chroniques vinrent en
suite ; et quelques-unes, en particulier la
phtisie et la fièvre, appuyèrent leur candida
ture par des arguments qui firent impression
sur le congrès.
« Moi, dit la phtisie, je n’accomplis pas
de grands abattages, comme les épidémies ;
mais j’ai cette supériorité, d’opérer d’une
façon ininterrompue. Je suis partout et j’agis
'partout, en tout lieu et en toute saison. Les
tombes que j’ai creusées sont aussi nom
breuses que les étoiles du ciel. »
« Moi, dit la fièvre , j’ai bien des cordes à
mon arc; je revêts des formes multiples,
m’attaquant de préférence soit au cerveau,
soit aux entrailles. Et j’excelle à si bien dis
simuler mon approche, que nul n’a le temps
de se mettre en défense. D’un bout de l’année
à l’autre, je travaille ; je fauche enfants et
adultes : à moi la couronne ! *
« Non, elle est à moi, s’écria un spectre
de hideuse figure. Ah ! je dédaigne les efforts
isolés ; c’est par masses que je procède. Et
je suis trop fier pour m’arrêter aux femmes
et aux enfants : si j’en atteins, c'est par
dessus le marché; je ne les fais pas entrer en
ligne de compte. Il me faut, pour mes su
perbes hécatombes, des hommes dans la fleur
de l’âge, ce que l’espèce humaine produit de
meilleur ; et je les abats, comme la grêle
couche les épis. Je suis la guerre ! »
Et d’autres venaient : la famine , la dé
bauche, l’a rnour de l’argent, — chacun se
glorifiant, non sans motif, hélas ! de verser
à flots le désespoir sur la terre. Et il était de
plus en plus difficile de faire un choix et
d’adjuger la couronne. Des cris divers se
croisaient, ceux-ci acclamant tel fléau, ceux-
là tel autre.
* ¥
Mais voici qu’un nouvel arrivant se dirige
vers la tribune ; il est si petit et paraît telle
ment inoffensif, qu’on se demande ce qu’il
vient faire en ce milieu. Il parle :
« Je ne suis pas candidat ; je représente
ici mon maître, qui m’a chargé d’un message
pour le congrès. Mon maître aurait désiré
venir en personne, et prendre le premier la
parole, tant il est sûr que son éclatante su
prématie aurait rendu inutile toute discus
sion. Mais il doit renoncer à se rendre lui-
même à la réunion, car pas plus aujourd’hui
qu’un autre jour il n’a une minute de répit.
C'est pourquoi il m’envoie pour parler en
son nom et exposer ses titres.
* En entrant dans la salle, j’ai entendu
crier: Vive le choléra! Vive la phtisie!
Vive la guerre ! Cela m’a fait plaisir, car ces
hommages s’adressaient pour une bonne part
à mon maître. C’est à lui que tous les autres
fléaux doivent la moitié de leur puissance.
Oui, le nombre de vos victimes, à vous qui
m’écoutez, diminuerait de moitié, si mon
maître ne les prédisposait à succomber sous
vos coups. C’est lui qo.ii use et affaiblit d’a
vance les organes du corps humain, en sorte
qu’ils ne peuvent plus résister lorsque vous
les attaquez. C’est lui qui altère le sang, en
sorte que des blessures, qui sans lui pour
raient guérir, deviennent incurables. Je dis
que la moitié des triomphes dont vous faites
état doit être portée à l’actif de mon maître.
» Que serait-ce, si je parlais maintenant
de ses victimes directes ! Car s’il est assez
généreux pour vous aider, il est assez fort
pour n’avoir besoin du concours de personne.
On ne peut pas plus dresser la liste de ses
victoires, que compter les grains de sable
qui sont sur le bord de la mer.
« Et son habileté est égale à sa puissance :
vous, on vous fuit; lui, on le recherche. O
merveille ! qui serait à peine croyable si des
millions de preuves ne l’attestaient : mon
maître se fait aimer de ceux qu’il tue!
Tandis que, pour vous repousser, on paie
médecin et pharmacien, mon maître, lui, se
fait payer par ceux qu’il envoie à la mort!
Aussi n’a-t-il pas besoin de se dissimuler,
pour frapper dans l’ombre. Partout, partout
il dresse ouvertement ses batteries ; il crie à
haute voix : « Venez, vous qui voulez être
« ruinés, dégradés, cpuchés au tombeau ! »
Et les hommes vieniient, ils accourent, ils
se pressent, ils se ruent à leur perte. —
Dites-moi si vous auriez jamais imaginé une
aussi splendide séduction !
« Ce n’est pas tout. Quand mon maître
frappe un membre d’une famille, tous les
autres en souffrent. Des femmes sont battues
et meurtries, des enfants manquent de pain
et de vêtements, parce que mon maître s’est
emparé du chef de famille. Qne dis-je ? en
s’attaquant au père, il a d’avance frappé les
enfants. Vous supprimez les individus : mon
maître travaille à la suppression de l’espèce.
« Ce n’est pas tout encore. Votre pouvoir
ne s’étend que sur l’organisme physique ;
vous tuez le corps, mais vous ne pouvez rien
sur l’âme ; vous ôtez de la terre, mais vous
ne fermez pas le ciel. Mon maître, lui, le
ferme : il ouvre toutes grandes les portes de
l’enfer ; et de la vie terrestre, déjà, il fait un
enfer.
« Eh bien ! est-il le roi des fléaux ? et
quelqu’un osera-t-il lui disputer la cou
ronne <* »
★
* *
L’assemblée, haletante, écoutait, pleine
d’admiration et de respect. Et toutes les puis
sances malfaisantes, tous les agents de des
truction, tous les démons pensaient en eux-
mêmes : « Si ce qu’il dit est vrai, ce fléau
est digne de régner sur nous. »
Une voix demanda : « Qui donc es-tu, toi
qui as parlé ? et quel est ton maître ? »
Il répondit : « Je me nomme le petit
verre , et mon maître s’appelle l’alcool I »
Alors une immense acclamation s’éleva de
toutes parts : « C’est vrai! il a raison 1 Vive
l’alcool ! »
D’un accord unanime, l’alcool fut pro
clamé roi des fléaux .
Paul Monod.
'I
1
I
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Allocution prononcée à une réunion de la Croix
Bleue (section réformée du Havre,
6, rue Cassard).
Les fléaux qui ravagent et désolent l’hu
manité s’étaient réunis en congrès. Il s’a
gissait de nommer un roi... ou une reine. La
couronne devait appartenir à celui qui éta
blirait, par des arguments probants et des
preuves indiscutables, qu’il faisait le plus de
mal au genre humain.
Les candidats étaient si nombreux, et
chacun avait des titres si sérieux à faire
valoir, qu’il sembla dès le premier moment
qn’on serait fort en peine d’aboutir, et sur
tout d’arriver à un accord unanime.
Il y eut le groupe des épidémies, parmi
lesquelles la peste et le choléra se dispu
taient la première place : de l’une et de
l’autre, il était impossible de compter les
victimes.
Mais les maladies chroniques vinrent en
suite ; et quelques-unes, en particulier la
phtisie et la fièvre, appuyèrent leur candida
ture par des arguments qui firent impression
sur le congrès.
« Moi, dit la phtisie, je n’accomplis pas
de grands abattages, comme les épidémies ;
mais j’ai cette supériorité, d’opérer d’une
façon ininterrompue. Je suis partout et j’agis
'partout, en tout lieu et en toute saison. Les
tombes que j’ai creusées sont aussi nom
breuses que les étoiles du ciel. »
« Moi, dit la fièvre , j’ai bien des cordes à
mon arc; je revêts des formes multiples,
m’attaquant de préférence soit au cerveau,
soit aux entrailles. Et j’excelle à si bien dis
simuler mon approche, que nul n’a le temps
de se mettre en défense. D’un bout de l’année
à l’autre, je travaille ; je fauche enfants et
adultes : à moi la couronne ! *
« Non, elle est à moi, s’écria un spectre
de hideuse figure. Ah ! je dédaigne les efforts
isolés ; c’est par masses que je procède. Et
je suis trop fier pour m’arrêter aux femmes
et aux enfants : si j’en atteins, c'est par
dessus le marché; je ne les fais pas entrer en
ligne de compte. Il me faut, pour mes su
perbes hécatombes, des hommes dans la fleur
de l’âge, ce que l’espèce humaine produit de
meilleur ; et je les abats, comme la grêle
couche les épis. Je suis la guerre ! »
Et d’autres venaient : la famine , la dé
bauche, l’a rnour de l’argent, — chacun se
glorifiant, non sans motif, hélas ! de verser
à flots le désespoir sur la terre. Et il était de
plus en plus difficile de faire un choix et
d’adjuger la couronne. Des cris divers se
croisaient, ceux-ci acclamant tel fléau, ceux-
là tel autre.
* ¥
Mais voici qu’un nouvel arrivant se dirige
vers la tribune ; il est si petit et paraît telle
ment inoffensif, qu’on se demande ce qu’il
vient faire en ce milieu. Il parle :
« Je ne suis pas candidat ; je représente
ici mon maître, qui m’a chargé d’un message
pour le congrès. Mon maître aurait désiré
venir en personne, et prendre le premier la
parole, tant il est sûr que son éclatante su
prématie aurait rendu inutile toute discus
sion. Mais il doit renoncer à se rendre lui-
même à la réunion, car pas plus aujourd’hui
qu’un autre jour il n’a une minute de répit.
C'est pourquoi il m’envoie pour parler en
son nom et exposer ses titres.
* En entrant dans la salle, j’ai entendu
crier: Vive le choléra! Vive la phtisie!
Vive la guerre ! Cela m’a fait plaisir, car ces
hommages s’adressaient pour une bonne part
à mon maître. C’est à lui que tous les autres
fléaux doivent la moitié de leur puissance.
Oui, le nombre de vos victimes, à vous qui
m’écoutez, diminuerait de moitié, si mon
maître ne les prédisposait à succomber sous
vos coups. C’est lui qo.ii use et affaiblit d’a
vance les organes du corps humain, en sorte
qu’ils ne peuvent plus résister lorsque vous
les attaquez. C’est lui qui altère le sang, en
sorte que des blessures, qui sans lui pour
raient guérir, deviennent incurables. Je dis
que la moitié des triomphes dont vous faites
état doit être portée à l’actif de mon maître.
» Que serait-ce, si je parlais maintenant
de ses victimes directes ! Car s’il est assez
généreux pour vous aider, il est assez fort
pour n’avoir besoin du concours de personne.
On ne peut pas plus dresser la liste de ses
victoires, que compter les grains de sable
qui sont sur le bord de la mer.
« Et son habileté est égale à sa puissance :
vous, on vous fuit; lui, on le recherche. O
merveille ! qui serait à peine croyable si des
millions de preuves ne l’attestaient : mon
maître se fait aimer de ceux qu’il tue!
Tandis que, pour vous repousser, on paie
médecin et pharmacien, mon maître, lui, se
fait payer par ceux qu’il envoie à la mort!
Aussi n’a-t-il pas besoin de se dissimuler,
pour frapper dans l’ombre. Partout, partout
il dresse ouvertement ses batteries ; il crie à
haute voix : « Venez, vous qui voulez être
« ruinés, dégradés, cpuchés au tombeau ! »
Et les hommes vieniient, ils accourent, ils
se pressent, ils se ruent à leur perte. —
Dites-moi si vous auriez jamais imaginé une
aussi splendide séduction !
« Ce n’est pas tout. Quand mon maître
frappe un membre d’une famille, tous les
autres en souffrent. Des femmes sont battues
et meurtries, des enfants manquent de pain
et de vêtements, parce que mon maître s’est
emparé du chef de famille. Qne dis-je ? en
s’attaquant au père, il a d’avance frappé les
enfants. Vous supprimez les individus : mon
maître travaille à la suppression de l’espèce.
« Ce n’est pas tout encore. Votre pouvoir
ne s’étend que sur l’organisme physique ;
vous tuez le corps, mais vous ne pouvez rien
sur l’âme ; vous ôtez de la terre, mais vous
ne fermez pas le ciel. Mon maître, lui, le
ferme : il ouvre toutes grandes les portes de
l’enfer ; et de la vie terrestre, déjà, il fait un
enfer.
« Eh bien ! est-il le roi des fléaux ? et
quelqu’un osera-t-il lui disputer la cou
ronne <* »
★
* *
L’assemblée, haletante, écoutait, pleine
d’admiration et de respect. Et toutes les puis
sances malfaisantes, tous les agents de des
truction, tous les démons pensaient en eux-
mêmes : « Si ce qu’il dit est vrai, ce fléau
est digne de régner sur nous. »
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Il répondit : « Je me nomme le petit
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