Titre : L'Universel : l'Évangile c'est la liberté ! / direction H. Huchet
Auteur : Mouvement pacifique chrétien de langue française. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1899-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32885496v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1899 01 novembre 1899
Description : 1899/11/01 (N7)-1899/11/30. 1899/11/01 (N7)-1899/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4565333m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-45090
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2017
■ 7,4
Le Numéro : CINQ centimes
N“ 7. MENSUEL NOVEMBRE 1899.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L'ÉVANGILE, G'EST L.A. LIBERTÉ !
ABONNEMENTS :
France 1
Etranger 2
Prime offerte aux abonnés
Fr.
DIRECTION :
H. HUCHET et C. HÉBERT
Evangélistes
43, rue Frédéric-Bellanger (Le Havre)
PROPAGANDE :
100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
» franco à domicile 2 » 50
Dépôts à condition en Bretagne
LE SALUT DES JUIFS
L’accroissement un peu partout de l’anti
sémitisme, les troubles qui eurent lieu en
France et en Algérie, et avant tout, les con
férences des Sionistes tenues à Bâle, en
août 1897, 1898 et 1899, attirent forcément
l’attention de tout vrai chrétien, et même
du monde intellectuel sur le peuple juif et
sur son sort futur ; car si nous remarquons
tous les signes, la vie et le réveil qui se ma
nifestent chez les Juifs, en connexion avec
leur conservation à travers les siècles en
dépit des persécutions, il nous faut avouer
que ce peuple singulier est encore réservé
par la providence divine pour un but parti
culier.
C'est surtout le but de ces congrès sionis
tes qui est un signe des temps très réjouis
sant pour ceux qui attendent l’accomplisse
ment des prophéties concernant l’avenir
d’Israël. Et si le côté religieux a été évité
avec soin par les principaux orateurs et
conducteurs de ce mouvement, ce n’est pas
par suite de leur indifiérence dans ce do
maine — plusieurs d’entre eux attendent le
Messie dans un avenir pas trop éloigné* —
mais plutôt par égard aux divergences d’opi
nions de ceux qui y assistaient. Une fois
que la grande majorité des Juifs sera de
retour dans le pays promis, il faut que
l’aveuglement de la plupart disparaisse
comme de soi-même, étant donnés les chan
gements, la prospérité du pays et les dons
de grâce divine qui les y attendent.
La force des choses doit nécessairement
conduire le plus grand nombre à la vraie repen
tance, et partant, à la foi au Nouveau Testa-
mentetau Sauveur Jésus, le Fils deDieu sou
verainement élevé, si méconnu d’eux jusqu’à
présent. Il ne faut pas oublier qu’il se trouve
déjàun noyau deJuifscroyantsà Jérusalem et
en Palestine, capables d’instruire leurs frères
qui retournent. Je connais personnellement
un des plus zélés missionnaires juifs, M. Ra-
binowitz, établi à Kiohinef, au sud-ouest de
la Russie, où il publie des brochures en hé
breu pour les distribuer parmi les gens de
son pays ; c’est avec une foi vivante, un zèle
ardent et infatigable, qu’il explique aux
Juifs les prophéties accomplies par le Nou
veau Testament et celles qui doivent encore
s’accomplir, que le Jésus crucifié est le vrai
Messie, qu’il est venu d’abord pour les rache
ter de la mort, et qu’il établira, sous peu, le
Royaume promis d’il y a si longtemps.
La question d’Orient a beaucoup à faire
avec la question des Juifs, au point de vue.de
Dieu elle est intimement liée avec cette der
nière; mais si les Juifs peuvent être restau
rés, comme nation, dans un avenir très pro
chain, ils ne peuvent pas recouvrir leur in
dépendance complète avant que « les temps
des nations » soient arrivés à leur terme
(Luc, ch. XXI, v. 2b). Cependant, aussitôt
accomplis, ce sera chose facile à Dieu de
diriger les événements de manière à ce
qu’Israël rentre en possession de son héri
tage promis. La première démarche distincte
dans cette direction en faveur des Juifs eut
lieu en 1878 lorsque, au Congrès de Berlin,
lord Beaconsfield, premier ministre d’Angle
terre, a réussi à faire lever l’interdiction de
l’immigration des Juifs en Palestine. Depuis
lors, la situation du pays se transforme petit
à petit complètement, les collines et les mon
ticules arides et secs reverdissent de nou
veau, décorés de la verte parure des vignes,
des figuiers et des oliviers, grâce aux pluies
de la première et de l’arrièrre saison qu 1
viennent de nouveau arroser le sol depuis
cette époque. Des témoins oculaires rappor
tent que Jérémie, ch. XXXII, v. 43-44 s’ac
complit littéralement et quie la Jérusalem
actuelle s’élève ou se voit rebâtir exacte
ment d’après les prescriptions d e Jérémie,
ch. XXXI, v. 38-b0. Même, les chemins de
fer viennent maintenant confirmer la pro
phétie d Esaïe, ch. LXVI, v. 20. Le Nou
veau Testament, traduit en hébreu par le
professeur Franz Delitzsch, est beaucoup
distribué et lu parmi les Juifs, ce qui ne con
tribue pas peu à leur ouvrir les yeux.
Tout cela devrait avoir, pour nous Chré
tiens, double importance et valeur, parce
que, de ce chef, nous sommes mis à même
de voir clairement l’accomplissement d’au
tres prophéties. Le Seigneur dit : « Appre
nez du figuier ( Israël ) la parabole! » Ses bran
ches sont tendres, depuis plusieurs années,
et elles poussent des feuilles ; par consé
quent, l’été, la moisson de la fin de cet âge-
ci (Math., ch. XIII, v. 30j est procne, est à
la porte, et la plénitude des nations sera
entrée (Rom., ch. XI, v. 25) avant qu’il soit
longtemps ; c’est-à-dire que la véritable
Eglise, l’épouse de l’Agneau sera bientôt
complétée. Et combien d’autres événements
viennent se coïncider ici ! la parousie (pré
sence) du Seigneur, l’établissement du glo
rieux Royaume de Christ, la résurrection et
l’exaltation des Saints, le temps de grande
détresse, la chûte de la Babylone spirituelle,
la complète destruction du système anti
chrétien, le début « des temps de rafraîchis
sement et de rétablissement de toutes cho
ses », etc., etc. Qui ne se réjouirait pas en
voyant tout cela s’accomplir et en pensant à
ce qu’Israël est encore appelé ? Juda a encore
une moisson devant soi (Osee, ch. VI, v. 11),
à l’époque où l’Eternel ramènera son peuple
captif (dans la mort); et comme Juda et
Israël ont été jusqu'à présent en malédiction
(à cause de leur cupidité) parmi les peuples,
ils leur seront à l’avenir en bénédiction (Za-
ch,,ch. VIII, v.13). L’apôtre dit : » Si leur
faute a été la richesse du monde, et leur
amoindrissement la richesse des nations (de
l’Eglise évangélique), combien plus le sera
leur plénitude ? » (Rom., ch. XI, v. 11-15)
L’Eternel choisira encore Jérusalem
Zach.,ch,I, v. 17); elle sera rendue un
sujet de louanges sur toute la terre ; « elle
sera habitée sans murailles, â cause de la
multitude d’hommes et de bêtes qui seront
au milieu d’elle » ( Zach , ch. II, v. 4i ; on
l’appellera « le trône de l’Eternel », même
« le temple » n’y manquera pas (Jêrèm.,ch.
III, v. 17. ch. XXX, v. 18); « Jérusalem sera
sainte (J oël, ch. III,v. 17) car elle est la ville du
grand Roi » (Math., ch. V, v. 35). En ce grand
jour millénaire, « des eaux (de vérités) vives
sortiront de Jérusalem » (Zach., ch. XIV, v.
8). Le lion (de l’Eglise, de l’âge, de l’Evan
gile, du domaine céleste et invisible du
royaume de Dieu) sortira la loi, et de Jéru
salem (du domaine terrestre, visible) la
parole de l’Eternel ; toutes les nations y
afflueront pour recevoir de l’instruction
(Esaïe, ch. Il, v. 2-3, Mich., ch. IV, v. 2-8).
Des rois y apporteront des présents pour
Jéhovah (Ps. LXVIII, v. 30) ; oui, c’est là
que les fils des hommes, revenant du sépul
cre, chanteront leurs louanges à Dieu. (Ps.
XC, v. 3 ; Cil, v. 2 1-22)
Ce ne sont que quelques-uns des nom
breux passages bibliques qui se rapportent
au glorieux avenir du peuple d’Israël, et il
faut se rappeler qu’Israël sert aussi de type
à l’humanité entière, et par conséquent, les
promesses qui lui sont faites auront plus
tard leur accomplissement pour tout le
monde. Nous avons donc tout lieu de nous
réjouir avec Jérusalem et d’être dans l’allé
gresse à cause d’elle (Esaïe, ch. LXVI,
v. 10); parlons aux Juifs, selon leur cœur,
disons-leur que l’Eternel leur est de nouveau
favorable, que s’ils acceptent sa grâce et
retournent au pays promis, les bénédictions
divines les y attendent.
Nous ne voulons rien avoir de commun
avec les chasseurs de Jérémie, ch. XVI, v.
16 (les antisémites et tous leurs persécu
teurs) — de telles choses ne conviennent
point aux enfants de Dieu, — aidons-leurs
plutôt, comme pêcheurs, à la vraie foi.
« Consolez, consolez mon Peuple, dit notre
Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-
lui que son service pénible est fini et que
son iniquité est acquittée». (Esaïe, ch. XL,
v. 1-2)
Adolf Weber
$ ■ i
Le Numéro : CINQ centimes
N“ 7. MENSUEL NOVEMBRE 1899.
Celui qui m’aime, dit Jésus, gardera ma Parole.
L'ÉVANGILE, G'EST L.A. LIBERTÉ !
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Fr.
DIRECTION :
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100 exemplaires pris au Havre.. 1 Fr. 25
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Dépôts à condition en Bretagne
LE SALUT DES JUIFS
L’accroissement un peu partout de l’anti
sémitisme, les troubles qui eurent lieu en
France et en Algérie, et avant tout, les con
férences des Sionistes tenues à Bâle, en
août 1897, 1898 et 1899, attirent forcément
l’attention de tout vrai chrétien, et même
du monde intellectuel sur le peuple juif et
sur son sort futur ; car si nous remarquons
tous les signes, la vie et le réveil qui se ma
nifestent chez les Juifs, en connexion avec
leur conservation à travers les siècles en
dépit des persécutions, il nous faut avouer
que ce peuple singulier est encore réservé
par la providence divine pour un but parti
culier.
C'est surtout le but de ces congrès sionis
tes qui est un signe des temps très réjouis
sant pour ceux qui attendent l’accomplisse
ment des prophéties concernant l’avenir
d’Israël. Et si le côté religieux a été évité
avec soin par les principaux orateurs et
conducteurs de ce mouvement, ce n’est pas
par suite de leur indifiérence dans ce do
maine — plusieurs d’entre eux attendent le
Messie dans un avenir pas trop éloigné* —
mais plutôt par égard aux divergences d’opi
nions de ceux qui y assistaient. Une fois
que la grande majorité des Juifs sera de
retour dans le pays promis, il faut que
l’aveuglement de la plupart disparaisse
comme de soi-même, étant donnés les chan
gements, la prospérité du pays et les dons
de grâce divine qui les y attendent.
La force des choses doit nécessairement
conduire le plus grand nombre à la vraie repen
tance, et partant, à la foi au Nouveau Testa-
mentetau Sauveur Jésus, le Fils deDieu sou
verainement élevé, si méconnu d’eux jusqu’à
présent. Il ne faut pas oublier qu’il se trouve
déjàun noyau deJuifscroyantsà Jérusalem et
en Palestine, capables d’instruire leurs frères
qui retournent. Je connais personnellement
un des plus zélés missionnaires juifs, M. Ra-
binowitz, établi à Kiohinef, au sud-ouest de
la Russie, où il publie des brochures en hé
breu pour les distribuer parmi les gens de
son pays ; c’est avec une foi vivante, un zèle
ardent et infatigable, qu’il explique aux
Juifs les prophéties accomplies par le Nou
veau Testament et celles qui doivent encore
s’accomplir, que le Jésus crucifié est le vrai
Messie, qu’il est venu d’abord pour les rache
ter de la mort, et qu’il établira, sous peu, le
Royaume promis d’il y a si longtemps.
La question d’Orient a beaucoup à faire
avec la question des Juifs, au point de vue.de
Dieu elle est intimement liée avec cette der
nière; mais si les Juifs peuvent être restau
rés, comme nation, dans un avenir très pro
chain, ils ne peuvent pas recouvrir leur in
dépendance complète avant que « les temps
des nations » soient arrivés à leur terme
(Luc, ch. XXI, v. 2b). Cependant, aussitôt
accomplis, ce sera chose facile à Dieu de
diriger les événements de manière à ce
qu’Israël rentre en possession de son héri
tage promis. La première démarche distincte
dans cette direction en faveur des Juifs eut
lieu en 1878 lorsque, au Congrès de Berlin,
lord Beaconsfield, premier ministre d’Angle
terre, a réussi à faire lever l’interdiction de
l’immigration des Juifs en Palestine. Depuis
lors, la situation du pays se transforme petit
à petit complètement, les collines et les mon
ticules arides et secs reverdissent de nou
veau, décorés de la verte parure des vignes,
des figuiers et des oliviers, grâce aux pluies
de la première et de l’arrièrre saison qu 1
viennent de nouveau arroser le sol depuis
cette époque. Des témoins oculaires rappor
tent que Jérémie, ch. XXXII, v. 43-44 s’ac
complit littéralement et quie la Jérusalem
actuelle s’élève ou se voit rebâtir exacte
ment d’après les prescriptions d e Jérémie,
ch. XXXI, v. 38-b0. Même, les chemins de
fer viennent maintenant confirmer la pro
phétie d Esaïe, ch. LXVI, v. 20. Le Nou
veau Testament, traduit en hébreu par le
professeur Franz Delitzsch, est beaucoup
distribué et lu parmi les Juifs, ce qui ne con
tribue pas peu à leur ouvrir les yeux.
Tout cela devrait avoir, pour nous Chré
tiens, double importance et valeur, parce
que, de ce chef, nous sommes mis à même
de voir clairement l’accomplissement d’au
tres prophéties. Le Seigneur dit : « Appre
nez du figuier ( Israël ) la parabole! » Ses bran
ches sont tendres, depuis plusieurs années,
et elles poussent des feuilles ; par consé
quent, l’été, la moisson de la fin de cet âge-
ci (Math., ch. XIII, v. 30j est procne, est à
la porte, et la plénitude des nations sera
entrée (Rom., ch. XI, v. 25) avant qu’il soit
longtemps ; c’est-à-dire que la véritable
Eglise, l’épouse de l’Agneau sera bientôt
complétée. Et combien d’autres événements
viennent se coïncider ici ! la parousie (pré
sence) du Seigneur, l’établissement du glo
rieux Royaume de Christ, la résurrection et
l’exaltation des Saints, le temps de grande
détresse, la chûte de la Babylone spirituelle,
la complète destruction du système anti
chrétien, le début « des temps de rafraîchis
sement et de rétablissement de toutes cho
ses », etc., etc. Qui ne se réjouirait pas en
voyant tout cela s’accomplir et en pensant à
ce qu’Israël est encore appelé ? Juda a encore
une moisson devant soi (Osee, ch. VI, v. 11),
à l’époque où l’Eternel ramènera son peuple
captif (dans la mort); et comme Juda et
Israël ont été jusqu'à présent en malédiction
(à cause de leur cupidité) parmi les peuples,
ils leur seront à l’avenir en bénédiction (Za-
ch,,ch. VIII, v.13). L’apôtre dit : » Si leur
faute a été la richesse du monde, et leur
amoindrissement la richesse des nations (de
l’Eglise évangélique), combien plus le sera
leur plénitude ? » (Rom., ch. XI, v. 11-15)
L’Eternel choisira encore Jérusalem
Zach.,ch,I, v. 17); elle sera rendue un
sujet de louanges sur toute la terre ; « elle
sera habitée sans murailles, â cause de la
multitude d’hommes et de bêtes qui seront
au milieu d’elle » ( Zach , ch. II, v. 4i ; on
l’appellera « le trône de l’Eternel », même
« le temple » n’y manquera pas (Jêrèm.,ch.
III, v. 17. ch. XXX, v. 18); « Jérusalem sera
sainte (J oël, ch. III,v. 17) car elle est la ville du
grand Roi » (Math., ch. V, v. 35). En ce grand
jour millénaire, « des eaux (de vérités) vives
sortiront de Jérusalem » (Zach., ch. XIV, v.
8). Le lion (de l’Eglise, de l’âge, de l’Evan
gile, du domaine céleste et invisible du
royaume de Dieu) sortira la loi, et de Jéru
salem (du domaine terrestre, visible) la
parole de l’Eternel ; toutes les nations y
afflueront pour recevoir de l’instruction
(Esaïe, ch. Il, v. 2-3, Mich., ch. IV, v. 2-8).
Des rois y apporteront des présents pour
Jéhovah (Ps. LXVIII, v. 30) ; oui, c’est là
que les fils des hommes, revenant du sépul
cre, chanteront leurs louanges à Dieu. (Ps.
XC, v. 3 ; Cil, v. 2 1-22)
Ce ne sont que quelques-uns des nom
breux passages bibliques qui se rapportent
au glorieux avenir du peuple d’Israël, et il
faut se rappeler qu’Israël sert aussi de type
à l’humanité entière, et par conséquent, les
promesses qui lui sont faites auront plus
tard leur accomplissement pour tout le
monde. Nous avons donc tout lieu de nous
réjouir avec Jérusalem et d’être dans l’allé
gresse à cause d’elle (Esaïe, ch. LXVI,
v. 10); parlons aux Juifs, selon leur cœur,
disons-leur que l’Eternel leur est de nouveau
favorable, que s’ils acceptent sa grâce et
retournent au pays promis, les bénédictions
divines les y attendent.
Nous ne voulons rien avoir de commun
avec les chasseurs de Jérémie, ch. XVI, v.
16 (les antisémites et tous leurs persécu
teurs) — de telles choses ne conviennent
point aux enfants de Dieu, — aidons-leurs
plutôt, comme pêcheurs, à la vraie foi.
« Consolez, consolez mon Peuple, dit notre
Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-
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