Titre : Le Réveil du Havre : organe républicain ["puis" organe républicain-socialiste indépendant "puis" organe du Parti républicain démocratique]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1900-09-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32854639q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 septembre 1900 15 septembre 1900
Description : 1900/09/15 (N229). 1900/09/15 (N229).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32634283
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-89667
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/05/2019
5 e Année — N B 221
CINQ CENTIMES LE NUMÉRO
Samedi 15 Septembre 1901,
Organe du Parti Républicain Démocratique
PRIX DES ABONNEMENTS
Le Havre et la Seine-Inférieure par an 3 fr.
Départements .. » 4 fr.
1
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
15,
rue GASIMIR-PÉRIER,
1 5 î
=
s
M
g
Secrétaire de la Rédaction— Alft*cd HENRI
g
L’Imprimeur-Gérant— ROY
*
Prix des Insertions :
Annonces ..
Réclames..
25 centimes la ligne
50 »
Oxa traite à forfait
BOURSE DU I
semblée qui eut lieu au Cercle Fran
klin, vers la fin de la grève des
Toute la démocratie kavraise éprou
vera une véritable satisfaction à la
i\UUj V VI KJ AW J.1U o r _ .
terrassiers et loréqu’il fut question lecture de cette lettre,
de reprendre le travail. Le citoyen Cette attitude de M. Marais nous
Fribourg, délégué du C. G. S. était rappelle l’énergie qüe déployaient na-
à la tribune. Tant qu’il parla de la guère les vieux républicains, les
révolution sociale, aucune protesta- gloires locales qu’étaient les Guille-
tion ne se fit entendre, mais dès mard, les Cazavan, les Peulevey, les
1 jeunesse
t ‘Mercredi dernier, comme on le
sait, la Bourse du Travail avait ap-
pelé les pouvoirs publics et la pressé juuu . _
à venir lui donner des explications qu ’il M sujet de reprendre la pelle Santallier, à infuser à la leur
sur les derniers événements. Nous et la pioche et dès que l’on dauba d’alors les vertus républicaines,
ne savons trop a qui on pourrait de- - res fe tomours vivaces da
mander des éclaircissements et si ce
n’est pas plutôt au Comité général
cc paux nationalistes , élus surtout
« comme anglophobes, fraternisant
h avec le représentant de l’Angle-
« terre.
« Les organisateurs de cette petite
« fête commencent à s’en rendre
* compte.. Ils comprennent qu’ils ont
« fait un pas de clerc en donnant à
pas. Chaque fois qu’il annonce sa
chute, c’est une réaction contraire qui
se produit. C’est ainsi que, dans f son
numéro du 11 courant, il embouchait
la trompette des Débats pour annoncer
que le gouvernement n'attendrait pas
la rentrée des Chambres pour se
retirer et qu’il ferait connaître, par
• i .
Ul Ici piUCIlC C b UCO ijuv x \jx x uwwww — — , qui
sur le césarisme, un groupe impor- sont restées toujours vivaces dans le
tant de nationalistes se forma au- cœur des vieux havrais d’aujourd'hui.
U COl pwu piuvu» ^ lourde la tribune et protesta avec Nos concitoyens verront que M. le
qui siégea la salle Franklin, lui- véhémence. Maire du Havre en a conservé le culte
même, à nous en fournir le premier. R y avait parmi le groupe de ces et nous l’en félicitons sincèrement.
Je me suis rendu, un peu tard, à gens à mine suspecte, de faux ter- Parla décision de son maire, le
la réunion annoncée et je n’en ai rassiers venus de Paris, qui repro- Havre montrera qu’il ne s’est pas
entendu que les derniers échos, chaient les subsides qu’ils avaient séparé de la majorité du pays, et qu’il
Toutefois, je ne puis m’empêcher de procurés. Un boulanger nationaliste, est resté la cité républicaine, aux
m’étonner que la Bourse du Travail, d e modeste condition en apparence, convictions tranquilles et fortes,
qui représente surtout des intérêts rappelait avoir fourni douze pains de Cette manifestation n’était pas inu-
corporatifs et, partant, les besoins 3 kilogrammes chaque jour. D'ou tile en présence des égarementsnatio-
particuliers de certaines collectivi- venait l’argent? L'un de ces indivi- nalistes de nos deux députés,
tés, sans souci des intérêts géné- dus en sortant, culbuta d’un coup de
raux, quelquefois en opposition avec -pied le tronc d’un quêteur, et d’au- .
o’oricrPï’ fin tribunal tpps faits; pf, d'autres naroles encore De son cote, M.. Cartier, maire
*■* n Lit - L - : ■- i — l’invita-
me un cornue uc première grève l’exci- a 1 * 1 rv ~7v ,
lequel elle n’a pas d’aptitudes. Elle tation nationaliste. aout > P ar ? a municipalité de Pans,
fausse là, évidemment, ses attribu- j e rappelle ces choses simplement v * eû * 5 ^e décliner 1 invitation dans les
tions. pour commander la prudence aux termes suivants
D’avance, d’ailleurs, avant d’avoir travailleurs et signaler les écueils
entendu les parties en cause, la cour auxquels ils pourraient se heurter.
m j . : nn . _
Alf. HENRI.
OVIAV* VK .(.WN/ -v- _
suprême avait tranché le débat en
déclarant, dans son affiche d’invita
tion, j’allais dire dans son ordre de |
comparutions injustifiées et injus-}
tifiables les imputations lancées
contre elle.
Je sais bien que l’on ne doit pas!
reporter à tous les travailleurs syn
diqués les travers de quelques révo
lutionnaires placés en tête des mani
festations de la rue ou derrière
LES FÊTES
DIT
CONSEIL MUNICIPAL UE PARIS
Rouen, 10 septembre 1900.
Monsieur le président,
J’avâis répondu par une acceptation à
l’invitation que vous m’avez fait l’hon
neur de m’adresser pour les 22 et 23 sep
tembre.
Il s’agissait à ce moment — on pouvait
le croire — de célébrer ensemble le suc
cès de l’Exposition, à laquelle préside le
cabinet républicain de M. Waldeck-Rous-
seau et en même temps de fêter la venue
ons de la rue uu uomoip M. Marais, maire du Havre, vient parmi nous du chef de la nation amie et
elles, et qui voudraient aiguiller d’adresser la lettre suivante à M. Gré- alliée,
vers la révolution sociale le mouve- bauval, président du Conseil munici- Depuis lors les choses ont changé. Le
" ‘ pal de Paris : . M ' caractère politique, notamment, de la
Le HaVre,’le 12 Septembre 1900. ri)an i tes tation projetée s est profondément
' altéré. ,.i - "i ' y
Dans ces conditions, vous ; ne serez pas
V V/A KJ
ment syndical qui, mieux' compris
doit indiscutablement servir la cause.
ouvrière. ‘ ‘C
Les quelques cerveaux brûlés dont
nous parlons ont cru que le moment
était venu de faire_de ; grands ges-
« leur banquet le caractère d’une une voie ou par une autre, les motifs
« manifestation anti-républicaine, ils de sa résolution.
« tique n’a rien à y voir *... comme toutes les autres, n’était qu’un
« Tout cela est partait ; mais tdut affreux canard.
« cela a le tort de venir après coup. Voici, du reste, comment M. Yi-
« Si telle était la preuve des inten- viani, ami personnel de M. Mille-
« tiéns de nos nouveaux édiles, rand, réfute, dans La Lantetne , cette
« que ne la faisaient-ils éclater tout fantaisie nationaliste :
d’abord d’une manière officielle? » «... Des ministres s’en aller! à la
Le Havre conclut ainsi : veille du banquet monstre où vingt-
«Ah ! c’est un coup bien rude deux mille maires viendront apporter,
« pour le parti nationaliste. Malade, dans ce scepticisme parisien, leur
« il l’était déjà : il y a gros à parier belle foi républicaine. Vous n’y son-
« que cet incident l’achèvera cî*r il gez pas, confrère lugubre. Et puis
« n'en sortira pas seulement diminué, pourquoi? Les Débats indiquent une
«mais ridicule. Et, quoiqu’il ait telle infinité de causes qu’on ne sait,
« beaucoup perdu de sa puissance, le dans cétte complexité, où se cache la
« ridicule tue encore de temps en vérité. En somme, le ministère a fini
« temps chez nous. »■ ; son œuvre, dit le journaliste. Voilà
Nous apprécions à leur juste valeur une nouvelle ! Les amis de M. Méline
les prédictions du journal de la rue l’ont lancée il y a un an, au lende-
Fontenelle, elles sont de bon augure, main de Rennes, et la Chambre a
Du moment que Le Havre et son frère toujours pensé le contraire. Les socia
le Petit Havre tournent le dos nette- listes sont en désaccord! — Pour
ment au nationalisme, c’est qu’il sent sûr — et le journaliste ne s’expose
le cadavre, c’est qu’il n’y a plus rien pas, hélas! à une poursuite pour
à espérer de ce côté. fausse nouvelle. Mais cela dure de-
Réjouissons-nous sincèrement dè puis bientôt quinze mois, aveugles
ces nouvelles-recrues, et puisqu’elles que vous êtes...
viennent à nous humblement mais » Le Gouvernement ne s’en ira pas.
visiblement, ne leur réservons pas On ne fait pas de ces choses-là, sur-
trop mauvais accueil. Les lois de tout pendant les vacances. On les fait
l 'hospitalité le commandent. moins encore après. Certes, et nous
le disions une fois de plus hier, à
CA tiw nni DCT 1 T I .cette place même, il aurait pu moti-
ü&UYÜ» gui rnui • Iver par une energie plus grande sa
survivance. N’empêche qu’il peut et
Nous lisons dans le Radical .: | doit encore agir. $i c’était à ce mo-
A< Monsieur le Président
î /n • î • • i j t~i • Dans ces coiiuitiuuc* yuuo no evi m^
du Conseil municipal de Pans. ^ M le pr&i(U . nti de me voir dé
J’ai l’honneur de vous informer l’invitation que vous avez bien
: *»’ .i,*,Ai„ t Alon non Vnfro Ipf-.hrp. fin
voulu me renouveler par votre lettre du
1 er septembre. J
Veuillez agréer, etc.
Le maire de’ROuèri, 1 1
M. CARTIER.
Sigfré
- u O i
Ulciil VCI1U V4V> xwii» vw Q-. ^ V _
tes, oubliant que la Bastille est prise ^ ue j e ne p r e n{ j ra q p 0 i n t p âr q aux ^
dëDuis plus uG cGnt ans. gl qug c est «ai • ; > . . ^ ,,
par une solide éducation, faite d’or-s ^® s . or & amsees P ar votre Conseil
dre et de progrès, que Ton doit ten- municipal, 1
dre vers de nouvelles conquêtes. En acceptant, tout d’abord cette
u La Bourse du Travail, insinue-t- invitation, j’avais pensé-adhérer à
on, n’a pas pris une part préponde- une grandiose manifestation ‘ qui,
pante dans les grèves, les divers sya- dwM rintérêt supérieur dè - notre
dicats se sont plutôt laisse entraîner ,, ,. , j.
par uh mouvement qu’ils n’ont pu c tomocratie républicaine, aurait du
toujours maîtriser, sinon diriger, réunir les élus de la Ville de Paris, Depuis quelque temps,
Cola est peut-être vrai et c'est pour- tous les 'représentants du Gouver- Havre , après de nombreuses et surpre-
quoi nous avons toujours pensé que nement et les chefs des Municipalités nanteâ évolutions, cherche à orienter
les travailleurs devaient êtrecircons- républicaines de Province. sa P olit rt ue s ur d’auttés bases. Le veut
pects et se défier de l’intrusion de la K . - . souffle de'gauche, actuellement, il est
politique dans leurs démêlés; ■> î Je re f >n, ““' mon natur el qui le moulio tourne ses ailes
j.. i . «»«««« oc a ûg n.iiYmifillfis vnns A^
VOLTE-FACE
le Petit
Le bureau du Conseil municipal a ment qu’il nous quittait, vraiment
pris une grande; résolution. Mardi ce serait tellement extraordinaire
soir, M. Gréhauval, avant qu’il ne qu’on ne sa;t pas au juste si ce serait
reparte pour le Var, a écrit officielle- une trahison ou un manque d’éduca-
ment à M. le président de la Répu- tion. >
blique pour lui demander une au- , — —. m» —-
dience dont le but était indiqué : prier, ^ •- - a . -
le chef de l’E;tat d’accepter la prési- PO U R NOS -SOLDATS
dènee du banquet municipal.
Le sacrifice a dû paraître dur! on L , aüniTersflire dü 22 septembre
l’a consenti pour tacher déviter la, coïncide ayecla fifl m gtaQ S ee rùà-
t * r- nœuvres et le renfvoi delà classe 1897.
Jnsqu a jendi soir, anonne renon^ . M , les soIdats vi , BU oour8 de
i Rambouillet n était arrivée a 1 Ha- . ^ ^ ^ .
. HP.iirs h nn^.ps nnr pnn.mirn mini-
de Rambouillet n etait arrivée a i na- , . * .,
tel de Ville; mais cette réponse, si, eurs trois anD ^es ont encouru quel-
anxieusement attendue, * on»v peut,. c * ues P unitl °ns restèrent à la ca-
pour toutes sortes de raisons, en pré
voir le sens : à coup sûr, M. Loubet !
Je reconnais aujourd'hui mon
•En effet, les grevés actuelles -ser- erreur. Les fêtes auxquelles vous de son côté , s’il veut continuer à
‘vent lés vues des nationalistes-; ils m’avez fait l’honneur de me convier moudre le blé de sa clientèle. Nous ne
s’en forment une* arme contre‘‘le prennent nettement -un caractère sommes pas les seuls à constater cette
gouvernement Waldeck-Millerand d'hostilité contre l’honorable m • volte-face J db Petit Roannais l’enre-
à l’egard de certaines classes teda Loubet CBt éminent citoyen que le 'gfetoe «le^^ittores^Uire bon
société. Et, d’autre part, chose ^ T . , . / , argumentde cette nouvelle conversion^
étrange, nous voyons leS ouvriers ^ 0Q 8 res > heureusement inspire, a dans les quelques lignes suivantes*: i
excités' contre lé 'ministère. C’est choisi,comme le meilleur entre les -Notre 1 confrère le Havre,' qui n’a
ainsi que la Cffiambre syndicale dds plus digne® pour Télever à la pre- cessé dccombattré lè ministère Wal-
marins du commerce a voté un or*- mière magistrature de la France* ^ech^Rousseau et de défendre la *poli-<
'd^ed^d jour de blâme à l’endroit du républicaine » tique méliniste, dit en parlant du ban4
Cabiltot. mmmma » ' - ■ Maire renublicaîn de la Ville Ài 1 uet Gtébauvûl;' t*> «lihM sol |
Nous avons entendu les révolu- : k Maire ‘ uicam ae la ville du . î*R\DepuYs quelques jours, non eeu-<
Tionnairès prêcher 'ouvertement la Havre, al ne saurait donc me Gonve- * .^ment les réfus- plôuvent^mais bèa
révolution sociale dans des réunions nir M’assister aux fêtes de la Muni^l «- «grévistes. Nous avons protestécon*- cipalité de Paris les 23 et 24 septem- ‘
tre leur ingérence,-parce qüe ^fious bre. - w ; ^
côté, lâ-hesogaelmu- ; ^Veuill^ agrêër, Monsieur le Pré-
tile et decevante qu us accomplit- . A _ , ,
satontj -e*‘ de l'aotre,-^argument sident.w l assurance de ma haute
^ servaient aux ennemis de^ ; 1» considération.- - • f ,
Eéptlblique. 1 1 CO -VIM as -1 Le Maire de la Ville du Havre , j
’ T. MARAIS.
a r
ques punitions resteront à la ca
serne.
Cette année/' pour fêter l’ExpoSi-
à coup sür, M. iLouDet l’anniversaire delà proclamation
opposera -un refus à une invitation République ét à-Toôcasion du
aussi tardive et qui n’a pas ete adres- Ron/iWilT^ao rrià'Wtao' ' ««
Nous nous rappelons certaine as-
« cepté, aujourd’hui se récusent. Et
« déjà f Ton entrevoit l’heure où la
« muaicipalité îüatmnaliste de'Paris
« n-aura 'plus de convives que des
«maires des grandes villes; étraü-j
« gères, J celui de Londres/ notam-
ic ment. Et ce ne sera qas un spèc-
« tacle banal, que celui des munici-
wUL OV4M wuuwive vv uv»» iB .
tarder, influera fortement, sans doute* eS ^htaitës Itbérablfes ï Telle est la
sur celle des maires étrangers. Déjà, e a ^* d^oubet notre
la plupart d’entre eux se sont^éjnùs coa dr e re le Radicair ■ -
du mouvement qui s’est manifesté Nous nous joignons a lui pouf de-
chez les maires de France> et, de ce ( matl der 1 amnistie la plus large et la
côté là aussi, on doit s’attendre à ce S race de tous les soldats punis,
que nombred’adhésionssoientretirées. , t - i} a ti f -A
Pour le moment, nous nous eu tien-,
•wr
d ^à ce S ffl toSde°P ‘ \ a ° HS ea
parM. Grébsu va i d e / r *. nces <>lJickésjLA
ses avances. , ^ repoussent] ^BtiX BÉ&JS
u vnoU aiaüïïïïU
ici*H n°télégrâmme d’Alger
prend, que T^ tifidf ahûonceda càn-
didature de» M. Max Régis dans la
[onzième arrondissement -de Paris. 1 Gu
aVart donné» getidi Ui cette nouvelle
d'après. la Patrie y^>\és jètirnanX’ (pii
!ont ’publié le rnanifêstè ' dè ffiépàrt de
M. Régis, n'en ayant soufflé mot,
nous voilà -fixés officiellement.
Qui va être bien surpris de cette
ENCÔRÈ UN FOUR ;
..t: ipfqr.- î i-ih » 1 } . I ff . u\ÇV ' î
ii o Le Journal'du Haüre riest vrâimfufe
pas heureurv Le ministère actuel est
[son cauchemar; ^Pour le‘voir dispâ-.
raître, il commettrait n'importe quel
sacrifice, mais la chance ne le favorise
CINQ CENTIMES LE NUMÉRO
Samedi 15 Septembre 1901,
Organe du Parti Républicain Démocratique
PRIX DES ABONNEMENTS
Le Havre et la Seine-Inférieure par an 3 fr.
Départements .. » 4 fr.
1
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
15,
rue GASIMIR-PÉRIER,
1 5 î
=
s
M
g
Secrétaire de la Rédaction— Alft*cd HENRI
g
L’Imprimeur-Gérant— ROY
*
Prix des Insertions :
Annonces ..
Réclames..
25 centimes la ligne
50 »
Oxa traite à forfait
BOURSE DU I
semblée qui eut lieu au Cercle Fran
klin, vers la fin de la grève des
Toute la démocratie kavraise éprou
vera une véritable satisfaction à la
i\UUj V VI KJ AW J.1U o r _ .
terrassiers et loréqu’il fut question lecture de cette lettre,
de reprendre le travail. Le citoyen Cette attitude de M. Marais nous
Fribourg, délégué du C. G. S. était rappelle l’énergie qüe déployaient na-
à la tribune. Tant qu’il parla de la guère les vieux républicains, les
révolution sociale, aucune protesta- gloires locales qu’étaient les Guille-
tion ne se fit entendre, mais dès mard, les Cazavan, les Peulevey, les
1 jeunesse
t ‘Mercredi dernier, comme on le
sait, la Bourse du Travail avait ap-
pelé les pouvoirs publics et la pressé juuu . _
à venir lui donner des explications qu ’il M sujet de reprendre la pelle Santallier, à infuser à la leur
sur les derniers événements. Nous et la pioche et dès que l’on dauba d’alors les vertus républicaines,
ne savons trop a qui on pourrait de- - res fe tomours vivaces da
mander des éclaircissements et si ce
n’est pas plutôt au Comité général
cc paux nationalistes , élus surtout
« comme anglophobes, fraternisant
h avec le représentant de l’Angle-
« terre.
« Les organisateurs de cette petite
« fête commencent à s’en rendre
* compte.. Ils comprennent qu’ils ont
« fait un pas de clerc en donnant à
pas. Chaque fois qu’il annonce sa
chute, c’est une réaction contraire qui
se produit. C’est ainsi que, dans f son
numéro du 11 courant, il embouchait
la trompette des Débats pour annoncer
que le gouvernement n'attendrait pas
la rentrée des Chambres pour se
retirer et qu’il ferait connaître, par
• i .
Ul Ici piUCIlC C b UCO ijuv x \jx x uwwww — — , qui
sur le césarisme, un groupe impor- sont restées toujours vivaces dans le
tant de nationalistes se forma au- cœur des vieux havrais d’aujourd'hui.
U COl pwu piuvu» ^ lourde la tribune et protesta avec Nos concitoyens verront que M. le
qui siégea la salle Franklin, lui- véhémence. Maire du Havre en a conservé le culte
même, à nous en fournir le premier. R y avait parmi le groupe de ces et nous l’en félicitons sincèrement.
Je me suis rendu, un peu tard, à gens à mine suspecte, de faux ter- Parla décision de son maire, le
la réunion annoncée et je n’en ai rassiers venus de Paris, qui repro- Havre montrera qu’il ne s’est pas
entendu que les derniers échos, chaient les subsides qu’ils avaient séparé de la majorité du pays, et qu’il
Toutefois, je ne puis m’empêcher de procurés. Un boulanger nationaliste, est resté la cité républicaine, aux
m’étonner que la Bourse du Travail, d e modeste condition en apparence, convictions tranquilles et fortes,
qui représente surtout des intérêts rappelait avoir fourni douze pains de Cette manifestation n’était pas inu-
corporatifs et, partant, les besoins 3 kilogrammes chaque jour. D'ou tile en présence des égarementsnatio-
particuliers de certaines collectivi- venait l’argent? L'un de ces indivi- nalistes de nos deux députés,
tés, sans souci des intérêts géné- dus en sortant, culbuta d’un coup de
raux, quelquefois en opposition avec -pied le tronc d’un quêteur, et d’au- .
o’oricrPï’ fin tribunal tpps faits; pf, d'autres naroles encore De son cote, M.. Cartier, maire
*■* n Lit - L - : ■- i — l’invita-
me un cornue uc première grève l’exci- a 1 * 1 rv ~7v ,
lequel elle n’a pas d’aptitudes. Elle tation nationaliste. aout > P ar ? a municipalité de Pans,
fausse là, évidemment, ses attribu- j e rappelle ces choses simplement v * eû * 5 ^e décliner 1 invitation dans les
tions. pour commander la prudence aux termes suivants
D’avance, d’ailleurs, avant d’avoir travailleurs et signaler les écueils
entendu les parties en cause, la cour auxquels ils pourraient se heurter.
m j . : nn . _
Alf. HENRI.
OVIAV* VK .(.WN/ -v- _
suprême avait tranché le débat en
déclarant, dans son affiche d’invita
tion, j’allais dire dans son ordre de |
comparutions injustifiées et injus-}
tifiables les imputations lancées
contre elle.
Je sais bien que l’on ne doit pas!
reporter à tous les travailleurs syn
diqués les travers de quelques révo
lutionnaires placés en tête des mani
festations de la rue ou derrière
LES FÊTES
DIT
CONSEIL MUNICIPAL UE PARIS
Rouen, 10 septembre 1900.
Monsieur le président,
J’avâis répondu par une acceptation à
l’invitation que vous m’avez fait l’hon
neur de m’adresser pour les 22 et 23 sep
tembre.
Il s’agissait à ce moment — on pouvait
le croire — de célébrer ensemble le suc
cès de l’Exposition, à laquelle préside le
cabinet républicain de M. Waldeck-Rous-
seau et en même temps de fêter la venue
ons de la rue uu uomoip M. Marais, maire du Havre, vient parmi nous du chef de la nation amie et
elles, et qui voudraient aiguiller d’adresser la lettre suivante à M. Gré- alliée,
vers la révolution sociale le mouve- bauval, président du Conseil munici- Depuis lors les choses ont changé. Le
" ‘ pal de Paris : . M ' caractère politique, notamment, de la
Le HaVre,’le 12 Septembre 1900. ri)an i tes tation projetée s est profondément
' altéré. ,.i - "i ' y
Dans ces conditions, vous ; ne serez pas
V V/A KJ
ment syndical qui, mieux' compris
doit indiscutablement servir la cause.
ouvrière. ‘ ‘C
Les quelques cerveaux brûlés dont
nous parlons ont cru que le moment
était venu de faire_de ; grands ges-
« leur banquet le caractère d’une une voie ou par une autre, les motifs
« manifestation anti-républicaine, ils de sa résolution.
« Tout cela est partait ; mais tdut affreux canard.
« cela a le tort de venir après coup. Voici, du reste, comment M. Yi-
« Si telle était la preuve des inten- viani, ami personnel de M. Mille-
« tiéns de nos nouveaux édiles, rand, réfute, dans La Lantetne , cette
« que ne la faisaient-ils éclater tout fantaisie nationaliste :
d’abord d’une manière officielle? » «... Des ministres s’en aller! à la
Le Havre conclut ainsi : veille du banquet monstre où vingt-
«Ah ! c’est un coup bien rude deux mille maires viendront apporter,
« pour le parti nationaliste. Malade, dans ce scepticisme parisien, leur
« il l’était déjà : il y a gros à parier belle foi républicaine. Vous n’y son-
« que cet incident l’achèvera cî*r il gez pas, confrère lugubre. Et puis
« n'en sortira pas seulement diminué, pourquoi? Les Débats indiquent une
«mais ridicule. Et, quoiqu’il ait telle infinité de causes qu’on ne sait,
« beaucoup perdu de sa puissance, le dans cétte complexité, où se cache la
« ridicule tue encore de temps en vérité. En somme, le ministère a fini
« temps chez nous. »■ ; son œuvre, dit le journaliste. Voilà
Nous apprécions à leur juste valeur une nouvelle ! Les amis de M. Méline
les prédictions du journal de la rue l’ont lancée il y a un an, au lende-
Fontenelle, elles sont de bon augure, main de Rennes, et la Chambre a
Du moment que Le Havre et son frère toujours pensé le contraire. Les socia
le Petit Havre tournent le dos nette- listes sont en désaccord! — Pour
ment au nationalisme, c’est qu’il sent sûr — et le journaliste ne s’expose
le cadavre, c’est qu’il n’y a plus rien pas, hélas! à une poursuite pour
à espérer de ce côté. fausse nouvelle. Mais cela dure de-
Réjouissons-nous sincèrement dè puis bientôt quinze mois, aveugles
ces nouvelles-recrues, et puisqu’elles que vous êtes...
viennent à nous humblement mais » Le Gouvernement ne s’en ira pas.
visiblement, ne leur réservons pas On ne fait pas de ces choses-là, sur-
trop mauvais accueil. Les lois de tout pendant les vacances. On les fait
l 'hospitalité le commandent. moins encore après. Certes, et nous
le disions une fois de plus hier, à
CA tiw nni DCT 1 T I .cette place même, il aurait pu moti-
ü&UYÜ» gui rnui • Iver par une energie plus grande sa
survivance. N’empêche qu’il peut et
Nous lisons dans le Radical .: | doit encore agir. $i c’était à ce mo-
A< Monsieur le Président
î /n • î • • i j t~i • Dans ces coiiuitiuuc* yuuo no evi m^
du Conseil municipal de Pans. ^ M le pr&i(U . nti de me voir dé
J’ai l’honneur de vous informer l’invitation que vous avez bien
: *»’ .i,*,Ai„ t Alon non Vnfro Ipf-.hrp. fin
voulu me renouveler par votre lettre du
1 er septembre. J
Veuillez agréer, etc.
Le maire de’ROuèri, 1 1
M. CARTIER.
Sigfré
- u O i
Ulciil VCI1U V4V> xwii» vw Q-. ^ V _
tes, oubliant que la Bastille est prise ^ ue j e ne p r e n{ j ra q p 0 i n t p âr q aux ^
dëDuis plus uG cGnt ans. gl qug c est «ai • ; > . . ^ ,,
par une solide éducation, faite d’or-s ^® s . or & amsees P ar votre Conseil
dre et de progrès, que Ton doit ten- municipal, 1
dre vers de nouvelles conquêtes. En acceptant, tout d’abord cette
u La Bourse du Travail, insinue-t- invitation, j’avais pensé-adhérer à
on, n’a pas pris une part préponde- une grandiose manifestation ‘ qui,
pante dans les grèves, les divers sya- dwM rintérêt supérieur dè - notre
dicats se sont plutôt laisse entraîner ,, ,. , j.
par uh mouvement qu’ils n’ont pu c tomocratie républicaine, aurait du
toujours maîtriser, sinon diriger, réunir les élus de la Ville de Paris, Depuis quelque temps,
Cola est peut-être vrai et c'est pour- tous les 'représentants du Gouver- Havre , après de nombreuses et surpre-
quoi nous avons toujours pensé que nement et les chefs des Municipalités nanteâ évolutions, cherche à orienter
les travailleurs devaient êtrecircons- républicaines de Province. sa P olit rt ue s ur d’auttés bases. Le veut
pects et se défier de l’intrusion de la K . - . souffle de'gauche, actuellement, il est
politique dans leurs démêlés; ■> î Je re f >n, ““' mon natur el qui le moulio tourne ses ailes
j.. i . «»«««« oc a ûg n.iiYmifillfis vnns A^
VOLTE-FACE
le Petit
Le bureau du Conseil municipal a ment qu’il nous quittait, vraiment
pris une grande; résolution. Mardi ce serait tellement extraordinaire
soir, M. Gréhauval, avant qu’il ne qu’on ne sa;t pas au juste si ce serait
reparte pour le Var, a écrit officielle- une trahison ou un manque d’éduca-
ment à M. le président de la Répu- tion. >
blique pour lui demander une au- , — —. m» —-
dience dont le but était indiqué : prier, ^ •- - a . -
le chef de l’E;tat d’accepter la prési- PO U R NOS -SOLDATS
dènee du banquet municipal.
Le sacrifice a dû paraître dur! on L , aüniTersflire dü 22 septembre
l’a consenti pour tacher déviter la, coïncide ayecla fifl m gtaQ S ee rùà-
t * r- nœuvres et le renfvoi delà classe 1897.
Jnsqu a jendi soir, anonne renon^ . M , les soIdats vi , BU oour8 de
i Rambouillet n était arrivée a 1 Ha- . ^ ^ ^ .
. HP.iirs h nn^.ps nnr pnn.mirn mini-
de Rambouillet n etait arrivée a i na- , . * .,
tel de Ville; mais cette réponse, si, eurs trois anD ^es ont encouru quel-
anxieusement attendue, * on»v peut,. c * ues P unitl °ns restèrent à la ca-
pour toutes sortes de raisons, en pré
voir le sens : à coup sûr, M. Loubet !
Je reconnais aujourd'hui mon
•En effet, les grevés actuelles -ser- erreur. Les fêtes auxquelles vous de son côté , s’il veut continuer à
‘vent lés vues des nationalistes-; ils m’avez fait l’honneur de me convier moudre le blé de sa clientèle. Nous ne
s’en forment une* arme contre‘‘le prennent nettement -un caractère sommes pas les seuls à constater cette
gouvernement Waldeck-Millerand d'hostilité contre l’honorable m • volte-face J db Petit Roannais l’enre-
à l’egard de certaines classes teda Loubet CBt éminent citoyen que le 'gfetoe «le^^ittores^Uire bon
société. Et, d’autre part, chose ^ T . , . / , argumentde cette nouvelle conversion^
étrange, nous voyons leS ouvriers ^ 0Q 8 res > heureusement inspire, a dans les quelques lignes suivantes*: i
excités' contre lé 'ministère. C’est choisi,comme le meilleur entre les -Notre 1 confrère le Havre,' qui n’a
ainsi que la Cffiambre syndicale dds plus digne® pour Télever à la pre- cessé dccombattré lè ministère Wal-
marins du commerce a voté un or*- mière magistrature de la France* ^ech^Rousseau et de défendre la *poli-<
'd^ed^d jour de blâme à l’endroit du républicaine » tique méliniste, dit en parlant du ban4
Cabiltot. mmmma » ' - ■ Maire renublicaîn de la Ville Ài 1 uet Gtébauvûl;' t*> «lihM sol |
Nous avons entendu les révolu- : k Maire ‘ uicam ae la ville du . î*R\DepuYs quelques jours, non eeu-<
Tionnairès prêcher 'ouvertement la Havre, al ne saurait donc me Gonve- * .^ment les réfus- plôuvent^mais bèa
révolution sociale dans des réunions nir M’assister aux fêtes de la Muni^l «
tre leur ingérence,-parce qüe ^fious bre. - w ; ^
côté, lâ-hesogaelmu- ; ^Veuill^ agrêër, Monsieur le Pré-
tile et decevante qu us accomplit- . A _ , ,
satontj -e*‘ de l'aotre,-^argument sident.w l assurance de ma haute
^ servaient aux ennemis de^ ; 1» considération.- - • f ,
Eéptlblique. 1 1 CO -VIM as -1 Le Maire de la Ville du Havre , j
’ T. MARAIS.
a r
ques punitions resteront à la ca
serne.
Cette année/' pour fêter l’ExpoSi-
à coup sür, M. iLouDet l’anniversaire delà proclamation
opposera -un refus à une invitation République ét à-Toôcasion du
aussi tardive et qui n’a pas ete adres- Ron/iWilT^ao rrià'Wtao' ' ««
Nous nous rappelons certaine as-
« cepté, aujourd’hui se récusent. Et
« déjà f Ton entrevoit l’heure où la
« muaicipalité îüatmnaliste de'Paris
« n-aura 'plus de convives que des
«maires des grandes villes; étraü-j
« gères, J celui de Londres/ notam-
ic ment. Et ce ne sera qas un spèc-
« tacle banal, que celui des munici-
wUL OV4M wuuwive vv uv»» iB .
tarder, influera fortement, sans doute* eS ^htaitës Itbérablfes ï Telle est la
sur celle des maires étrangers. Déjà, e a ^* d^oubet notre
la plupart d’entre eux se sont^éjnùs coa dr e re le Radicair ■ -
du mouvement qui s’est manifesté Nous nous joignons a lui pouf de-
chez les maires de France> et, de ce ( matl der 1 amnistie la plus large et la
côté là aussi, on doit s’attendre à ce S race de tous les soldats punis,
que nombred’adhésionssoientretirées. , t - i} a ti f -A
Pour le moment, nous nous eu tien-,
•wr
d ^à ce S ffl toSde°P ‘ \ a ° HS ea
parM. Grébsu va i d e / r *. nces <>lJickésjLA
ses avances. , ^ repoussent] ^BtiX BÉ&JS
u vnoU aiaüïïïïU
ici*H n°télégrâmme d’Alger
prend, que T^ tifidf ahûonceda càn-
didature de» M. Max Régis dans la
[onzième arrondissement -de Paris. 1 Gu
aVart donné» getidi Ui cette nouvelle
d'après. la Patrie y^>\és jètirnanX’ (pii
!ont ’publié le rnanifêstè ' dè ffiépàrt de
M. Régis, n'en ayant soufflé mot,
nous voilà -fixés officiellement.
Qui va être bien surpris de cette
ENCÔRÈ UN FOUR ;
..t: ipfqr.- î i-ih » 1 } . I ff . u\ÇV ' î
ii o Le Journal'du Haüre riest vrâimfufe
pas heureurv Le ministère actuel est
[son cauchemar; ^Pour le‘voir dispâ-.
raître, il commettrait n'importe quel
sacrifice, mais la chance ne le favorise
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