Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-10-04
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 octobre 1914 04 octobre 1914
Description : 1914/10/04 (A34,N12110). 1914/10/04 (A34,N12110).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1722726
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/12/2020
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LA BATAILLE DE ROYE
d«r l'immense front qui, partant
Üe la Moselle, à notre droite, remonte,
à notre gauche, de plus en plus vers
te Nord, et maintenant jusqu’à la
Scarpe, Vinimaginable bataille qui
dure déjà depuis dix-huit jours se dé-
place périodiquement, Au début l'ac-
tion se concentrait au Nord de l’Ais-
ne ; puis elle s’étendit entre Reims
et l’Argonne ; ensuite elle passa à
l'Est de ia Meuse; depuis quelques
jours elle est particulièrement vio-
lente eut" -'Oise et la Somme et
plus exactement dans la région de
Roye,
C'est le 24 septembre que pour la
première fois nôtre attention fut atti-
rée sur cette petite ville dont on ne
cesse de nous parler depuis ; le com-
muniqué nous disait « entre la Somme
et l'Oise nos troupes ont progressé
dans la région de Roye ». Dès le len-
demain on nous injorme « qu’une ac-
tion très violente est engagée dans
cette rég'ion oà l’ennemi a groupé des
forces importantes. »
Le aiô, le communiqué nous prévient
que devant ces forces supérieures en
nombre nous avons du céder un peu de
terrain, mais qu’avec un appoint nou-
veau nous avons repris « vigoureuse-
ment l'offensive », Le lendemain,
nous avons le plaisir d’apprendre que
a l’ennemi a été partout repoussé ».
Le 28, on nous dit que la bataille
s'est continuée avec des progrès sen-
sibles entre l’Oise et là Somme, et le
2Q l’exposé de la situation, avec indi-
cation de notre front, nous fait enfin
connaître que Roye est à noms.
Mais la bataille n’était pas encore
finie dans cette région ; après deux
jours d’accalmie, du moins dans lés
communications officielles, nous ap-
prenions dans la nuit de jeudi à ven-
dredi, « qu’une violente action dans
la région de Roye avait heureuse-
ment tourné ». Vendredi soir, on
nous confirmait qu’une grande ba-
taille se livrait encore là contre des
fovce&^vnnemies considérables ; enfin
lés comrnuniquësrd~hiei' non9 laisscrvtr
sur line « impression favorable »,
tout en nous disant que celle bataille
continue, puisque nous avons repoussé
toutes les attaques de l’ennemi bien
qu’il ait été renforcé par de nouveaux
prélèvements opérés sur le centre de
sa ligne.
Pour compléter logiquement la sé-
rie de ces communiqués, nous n’avons
donc qu’à attendre T annonce de la
victoire de Roye, qui sera peut-être
aussi décisive pour les grandes opéra-
tions de l’Aisne que l’a été la victoire
de Montmirail pour les opérations dè
la Marne. En tous cas, voici le nom
de cette petite ville passé dans Vhis-
toire ; à vrai dire cela lui est déjà
arrivé et il vaut la peine que nous sa-
chions un peu ce qu’elle est puisque
tous les regards sont actuellement
tournés vers elle.
Roye est un chef-lieu de canton de
la Somme, dans Varrondissement de
Montdidier et sur l’Avre, affluent mé-
ridional de la Somme qu’il rejoint
près d’Amiens, Cette petite ville de
trois milles âmes environ est à peu
près à égale distance, un peu Vers le
Nord, (le Montdidier et de Noyon,
soit une vingtaine de kilomètres, Il
s’y tient un marché encore importante
de grains et de Jarmes mais c’était
autrefois lin des plus grands marchés
de France.
Raye était en effet située sur l’an-
cienne route royale qui, de Rouen,.
par Beauvais, Montdidier, Péronne,
s’acheminait vers les Pays-Bas ; par
là passaient tous lés marchands nor-
mands. De Vautre côté, par la route,
de Compiègne, venaient les marchands
de Reims ; entre lés deux passait la
route de Paris, Le commerce de la
ville était protégé par ses fortifica-
tions et Roye était ainsi une des pla-
ces essentielles du plateau.
On comprend dès lors qu'elle ait été
violemment disputée entre les rois de
France et les possesseurs’ des Flan-.
dres ; Roye, avant ses tribulations ac-
tuelles s’honore d’avoir subi onze
sièges.., .
C’est évidemment son lustre passé
qui lui vaut, du moins pour une part,
d’être le centre dé ta grande bataille
qui se livre 'actuellement, car, elle
reste un croisement de route (les plus,
importants. On ne compta pas moins de
but roulés qui y conduisent, y compris
celles dont nous avons déjà parlé ; qaa*
tre d entre elles soûl en tout cash là dis-
position de nos troupes, les routes de
Compiègne, de Montdidier, d’Amiens
et d’Albert ; les quatre autres sem-
blent encore occupées par les Alle-
mands, celles de Péronne, Saint-Quen-
tin, La Fère et Noyon. Ajoutons que
Roye est sur la; ligne de Paris à Cam-
brai, avec embranchement, sur Beau-
vais, et qu’elle est an point termittrfs
4’ahe petite ligne venant de Corn-
pièjjn'e.
En se rendant compte de cette si-
tuation on comprend bien la « ruée »
qui se fait de pari et d’autre dans
cette « région cle Roye » comme dit
le communiqué. Dans le passé les rois
de France Vont emporté sur leurs ri-
vaux, nous ne doutons pas que les
armées de la République ne délivrent
bientôt une fois de plus et définitive-
ment l'antique cité des attaques de
l’envahisseur venu du Nord.
CASPAR-JORDAN.
ii’Gpii Suisse et la Guerre
ün de nos concitoyens a reçu d’un de ses amis
occupant une haute situation à Genève et qui a
habité la France pendant bien des années, la
lettre suivante :
21 septembre.
Nous suivons d’ici les événements avec un
intérêt sympathique et avec l’anxiété la pins
grande, non pas senlement parce que nous
comptons tant d’amis chers en France, mais
encore, parce que nous sentons, nous savons
que vous luttez pour le bon droit, pour la
justice, pour l’humanité. ,
A Genève et dans la Suisse romande, je ne
connais personne qui ne soit dans les mê-
mes sentiments et si l’on est résolu à obser-
ver loyalement tous les devoirs de la neutra-
lité, toutes les sympathies vont à ceux qui, |
voulant la paix, ont été forcés de combattre
pour défeudre leur indépendance et leur
honneur. Le voeu générai, unanime, est de
voir triompher la civilisation sur la barbarie.
Nous savons la manière sauvage dont vos
ennemis défendent une cause immorale et .
cela justifiera haine que nous leur vouons.
Dans la Suisse allemande, on est, dans
une certaine mesure, un peu désorienté,
car, par suite d’affinités de race et de langue, ■
par suite aussi d’un commerce intellectuel
plus suivi avec les centres allemands, on a
une mentalité plus ou moiDs germanique et
jusqu’à présent, on jugeait l’Allemagne par
son passé, par sa science et par sa discipline;
de plus, et par la force des choses, on suit la
presse allemande — question de langue —
et vous voyez à quelles erreurs d’information
'et de jugement on a été soumis. Nos confé-
dérés ont positivement subi nn siège d'intel-
ligence et de conscience de la part des Alle-
mands ; ils ont été bombardés de circulaires,
brochures, journaux envoyés d’office et
gratuitement de tous les points de l’Allema-
gne ; une publicité « colossale » a été orga-
nisée de Fautre côté du Rhin pour diriger
l’opinion de ia Suisse allemande dans le
sens des idées germaniques. Gela n’a pas en
d’effet, sans doute, sur les gens d’esprit cri-
tique et judicieux, mais la masse des gens.
simnlesa été trompée. Je crois toutefois que -
peu à peu l’éloquence dès faits fera son oeu-
vre et que nos bons confédérés Uniront par
voir clair, d’autant plus que si l'ambition
germanique est à craindre pour no3 car,tons,
les pins exposés sont sans doute les cantons
allemands.
Malgré ces divergences d'opinion, il y a un
point sur leqôél nous, Suisses de tous can-
tons, sommes inébranlables : c’est la volonté
de rester unis, de n’accepter aucune disso-
ciation, aucune entreprise contre notre in-
dépendance absolue, aucune atteinte à notre
neutralité.
Cette neutralité est, dans les circonstances
actuelles, observée par tonte la Suisse avec
la correction ia plus parfaite et les préfé-
rences individuelles ou régionales pour un
parti ou pour un‘antre ne feront pas dévier
d’une ligne la conduite que nous nous som-
mes loyalement imposée.
Vous me demandez ce que nous savons de
ce qui se passe en Allemagne ; nous savons
peu de Chose et nous sommes à peu près
sûrs de nous tromper si nous nous
laissons guider par les informations de la
presse ou des -agences télégraphiques alle-
mandes. Ce que nous savons seulement,
c’est que l’ensemble de la population alle-
mande ne sait rien ! Tout ce qui s’est passé
dans les négociations diplomatiques avant la
guerre et tout ce qui s’est passe depuis sur
le théâtre de la guerre semble lui être tota-
lement inconnu, à telle enseigne qu’il est
venu d’Aflemagne des gens qui croyaient
que l’Angleterre se battait contre les Fran-
çais.
Je crois qne la seule chose qui ait été, re-
tenue par le public eii Allemagne, e’est la
maTçhe audacieuse de l’armée du général
von Klück sur Paris ; Je reste lui semble in-
connu ou si peu connu que la confiance des
Allemands n’ès’t pas encore ébranlée. Ùn
ami revenant dernièrement d'Allemagne me
disait qu'il avait en l’impression qu’on n’é-
prouvait encore aucun découragement, que
l’ordre était parfait, qu’i! y avait encore vis-
à-vis de l’armée et de l’autorité militaire un
respect et une confiance absolus, que tout
ce qu’il avait.vu lui donnait à croire que lès
ressources militaires étaient encore énormes
et la force de résistance des Allemands su-
périeure à ce que nous pouvions penser.
Etant dans les mêmes idées que moi, cet
ami ne parlait pas ainsi par sympathie ger-
manique, mais pour me montrer que nous
devionsnousattendre à une lutte très dure
et très longue.
Il a été dit qu’on commençait à murmurer,
en Allemagne contre la folie de cette guerre;
ce ne sont pas des propos isolés qui seraient
vite comprimés s’ils prenaient de l’êxten-
tion . Si la bataille "de l’Aisne qui se poursuit
eu ce moment se termine par une victoire
éclatante dés alliés, cela pourra sans doute
alarmer et ébranler l’opinion et dans le peu-
ple, on commencera à demander qûe cèfa
finisse, mais cela n’a mènera pas de révolu-
tion ; je crois que même dans le malheur,
les Allemands resteront unis et'si l’on veut
les rendre incapables dè nuire dans l’avenir,
il faudra réorganiser l’Europe sur un plan
nouveau.
LE « SOU DES LYCÉES »
La rentrée des classes va fournir à tous les
élèves des lycées ét collèges l’occasion de
s’associer à une oeuvre nouvelle de solidarité
nationale qui, sous le nom de « Sou dés Ly-
cées », a établi des onvroirs ét des cantines
dont le budget est assuré par des cotisations
hebdomadairès des élèves (0 fr. i0).(
L’oeuVre est placée sous le haut patronage
du ministre de l’Instruction publique. Un
bareau de correspondance siégeant a la Mai-
son des Lycÿenqes. 5, TCte Atnyot, ppis,
don rte tous lès ’ renseigne naents neeesssirôs
et assure la coordination des divers groupes
locaux,
' ]IL»J JÊk.
Sommaire des principaux faits relatifs à la guerre, dont les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Havas.
LA SOMME A LA MOSELLE
3 Octobre. — A notre aile gauche, et particulièrement dans la région de‘Roye,.
nous avons repoussé toutes les attaques extrêmement violentes de l’ennemi.
Dans l’Argonne, une partie de l’armée du kronprinz a été refoulée au Nord.
Eu Woëvre et sur les Hauts-de-Meuse, notre marche en ayant est lente, mais con-
tinue. : '
SUR LA FRONTIÈRE »E PRESSE ORIENTALE
3 Octobre.— Les quatre corps d’armée allemands, établis sur le Niémen, ont eu
leur aile gauche rejetée sur Marienpol et Suwalki,
Au centre, les Russes ont pris Augustow.
A l’aile droite allemande, on se bat avec acharnement autour d’Ossovelz.
*EW AETRICHE-RONGRIE
3 Octobre.—Une dépêche de Petrograd annonce que le tsar est parti pour le théâtre
de la guerre.
— La place forte de Przemysl, en Galicie, est attaquée de toutes parts. Deux forts
sont déjà tombés entre les mains des Russes.
Les arrières gardes autrichiennes ont reculé en désordre au-delà delà Vistule.
Communiques
du Gouvernement
tins» 111E
est îavorablej
3 Octobre, reçu à 20 heures 15.
A NOTRE AILE GAUCHE
L'action violente engagée depuis hier conti-
nue en pariiûulier dans la région de Roye où
nous avons repoussé toutes les attaques bien
que sur celte partie du front l’ennemi ait été
renforcé par de nouveaux prélèvements opérés
sur le centre de sa ligne.
AU CENTRE
Rien à sign'aler de Reims à l’Argonn9.
DANS' L'ARGONNE
Le 16‘ corps allemand (armée du Kronprinz)
qui avait essayé de se glisser dans le bois de la
Grurie a été refoulé au Nord de la route de
Varsmoes-la-Harazée à Vîenne-la-Ville,
EN WOEVRE ET DANS LES HAUTS-DE-MEUSE
Notre progression est toujours lente mais
continue.
BELGIQUE
Les Allemands bombardent le front Sud-Est
de la place d’Anvers sans avoir pu obtenir en-
core d'effets considérables sur les ouvrages. Ils
ont prononcé plusieurs attaques d’infanterie qui
ont été repoussées.
RUSSIE
Une armée Allemande, forte de quatre corps
d'armée, établie entre la frontière de la Prusse
orientale et sur le Niémen, a eu son aile gau-
che rejetée sur Marianpol et Suwalki.
Au centre, la ville d’Aùgustow a été reprise
par les Russes.
A l'aile droite allemande, la lutte continue
autour de la place d'OssoWetz (entre Lyck et
BielostocJ.
EN GALICIE
Les arrière-gardes autrichiennes reculent en
désordre au-delà de la Vistule.
BOSNIE
Les colonnes Serbes et Monténégrines s’a-
vancent sur Sarajevo.
4 Octobre, reçu ù 1 h.
Aucun détail nouveau à signaler.
L’impression lénéraie est favorable
lipides Hans
Conseil des Ministres
Bordeaux-, 3 octobre.
Le gouvernement a approuvé la réponse
que M. Viviani a faite aux pétitions colîeçti-
ves réclamant l’institution de prières offi-
cielles. Cette réponse rappelle que tous les
cultes sônt libres dans les conditions pré-
vues par les lois et que celles-ci n’admettent
en aucune façon l’intervention des pouvoirs
publics dans les manifestations cultuelles.'
Le gouvernement a pris de nouvelles mer
sures destinées à régulariser et à accélérer
ia transmission des lettres destinées aux sol-
dats. Le bureau central mil flaire de Bor-
deaux sera rapproché des armées et recevra
progressivement dps- attributions plus éten-
dues qui éviteront Uû détour aux corres-
pondances.
Miniatra victime d’im Accident
Bordeaux, 3 octobre.
Une automobile portant ’M. Jules Guesde,
ministre et son fils a heurté une autre au-
tomobile conduite par un officier. Le choc
a été très violent. La voiture du ministre
est très endommagée.
M. Guesde et les autres voÿageürs sont
coot’tfsioûnés.
L’Affaire Mesureur
Paris, 3 octobre.
Le premier Conseil d8 guerre a acquitté à
l’unanimité le lieutenant Mesureur.
Gomment on dessine l’Histoire
Lausanne, 3 octobre.
On dit tenir d'trne personne de bonne fdi,
de retour de Berlin, qu’une grande affiche
reproduisant les ruines do Reims, avec l’ins-
cription suivante : « Voilà comment les
Français incendient les villes et détraisent
les monnmonts », vient d’être placardée dans
4 jOP'/’S ijaxuas do Bèrijo»'
Le Rôle de l’Armée Anglaise
Londres, 3 octobre.
Le bureau de ta pressé communique le rê-
ffit d’une personne qui se trouve au quartier
général anglais.
fl y est dit que la tâche des armées alliées
reste la même,.
Elles doivent se maintenir jusqu’à la re-
prise de l’Offensive générale.
Aucun terrain n’à été perdu jusqu’à pré-
sent par les alliés qui, àü contraire, ên ga-
gnèrent quelque peu. Toutes lès contre-atta-
ques de l’ennemi ont été repoussées. On
constata que les attaques récentes de l’en-
nemi manquèrent de cohésion et furent opé-
rées par dès détachements relàtivèmeht pe-
tits commandés par des officiers nottvelle-
mdnt promus, ce qui confirme que le corps
des officiers souffrit particulièrement du feu
de l’artillerie ennemie et montre également
que les Allemands sont moins puissants.
Les Allemands complètent leurs Défenses
sur le Rhin
Paris, 3 octobre.
Une dame alsacienne qui a réussi à s’é-;
chapper de Strasbourg en se dissimulant
dans une voiture de paysan sous des bottes
de paille, apporte des détails intéressants
sur les conditions actuelles de la grande for-
teresse frontière. U y a dix jours, lès auto-
rités militaires ont rqçu. l’ordre d’envoyer ;
une grande partie de la garnison de Stras- ’
bourg pour renforcer les troupes àlleman- j
des sur l’Aisne. Depuis lors, des trains de i
blessés arrivent chaque jour de France et :
les hommes déclarent que l’effet de l'artil-
lerie française est ferrible.Cette dame ajoute
que les Allemands se hâtent de compléter
leurs défenses tout le long dn Rhin. Le dra-
peau n’est plus hissé sur la Cathédrale de
Strasbourg, alors qu'au début de Ja guerre
il était arboré journellement pour annoncer
de « nouvelles victoires ».
L’Alsace est tranquille. Les sympathies
françaises ont la sagesse de se témoigner
avec prudence.
Les Troupes Allemandes surmenées
Paris, 3 octobre.
Le correspondant militaire du Times si-
gnale qne la fatigue extrême est visible par-
mi les Allemands ejt particulièrement parmi
ceux qui ont été capturés. Ils montrent
maints signes de privations, marchent par-
fois pieds nus, les vêtements en lambeaux ;
parlant des tranchées allemandes, le Times
ait qu’elles sont construites avec méthode,
ordre et rapidité. Sous la protection de l’âr-
tillerie, les sbldats travaillent avec de cour-
tes pelles et suivant la nature du sol, une
tranchée avec soh banc de protection est
faite entre deux et six heures.
Les fantastiques ravagescausés parlespto-
tiles français sont dus au grand nombre de
combattants que les Allemands mettent
dans leurs tranchées. Les hommes sont trou-
vés décapités, en ligne, dans la position de
combat, si pressés ies uns-contre les autres,
qu’ils ne peuvent pas tomber.
Le Bourgmestre de Bruxelles
Bruxelles, 3 octobre.
Ûn communiqué officiel allemand annon-
ce que M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a
été arrêté par le gouvernement allemand et
conduit en Allemagne pour être enfermé
dans une forteresse. Le gouverneur militaire
allemand en avide ia population de Bruxel-
les par cet avis public 9
« Je me bais trouvé dans l’obligation de
suspendre le bourgmestre M. Max, par sHite
de l’inutilité de son rôle, il est actuellement
sous une honorablo garde dans une forte-
resse.»
Le même communiqué garde un silence à
peu près complet sur les opérations militai-
res en France et notamment sur la bataille
de l’Aisne.
Le Gouvernement autrichien
gouge à changer de résidence
Rome, 3 octobre.
On est vivement impressionné ici par les
bruits circulant dgus les cercles diplomati-
ques. Ges bruits font croire qu’étant donnée
la prise actuelle, le gouvernement autrichien
conseillerait à l’empereur de transférer le
gouvernement et la cour à Prague ou à Saiz-
bourg. - Hf! :
L’empereur désapprouverait ces projets à
cause ao l’effet qu'un tel acte produirait par-
tout dans i’ïjmpire. On fait remarquer qa’à
Prague on pourrait craindre l’hosulité des
bohémiens.
Le Tzar sur le théâtre de la Guerre
Petrograd, 3 octobre.
Le tzar est parti pour le théâtre de la
guerre.
L’Attaque de Przemysl par les Russes
Rome, 3 octobre.
Selon les nouvelles reçues du quartier gé-
nérai russe,, Przemysl est attaqué de tous
côtés. Deux forts ont été déjà anéantis ce
qui a permis de faire cesser le fett de plu-
sieurs batteries •autrfèbîenhés. £ôs Russes
espèrent prendre Przemysl àiÊtA. j&arrivée
des renforts allemands^
Les Russes avancent sur tout le front
(Communiqué officiel)
Petrograd; 3 octobre.
La bataille d’Augustow a continué à se dé-
velopper dans Ja journée du 2 octobre. Avec
un extrême acharnement,.l'ennemi s’est dé-
fendu sur ses positions an Nord du lac Vigri.
Il a fait des attaques furieuses du côté de
Ratchki Borjimene, s’efforçant de s’emparer
des débouchés occidentanx du bois d’Augus-
tow.
Du côté de Lodz et de Scbiplsahki, ia pre-
mière division de cavalerie allemande a
tenté d’entraver l’offensive de la cavalerie
russe.
Le combat^s’est engagé la nuit. Mais les
escadrons ennemis évitèrent les attaques
russes et prirent la fuite avec de'grandes
pertes, entraînant dans leur déroute l’infan-
terie ies soutenant.
Les troupes russes occupèrent Raigrod et
la cavalerie prit position à Mariampol.
Des combats insignifiants ont en lien dans
la région de Kielce, sur la rive droite de la
Vistule.
Dans les Carpathes, les russes ont descen-
du dans la vallée de Nadjagy et ont repous-
sé, près de Mikauiitsce, un détachement au-
trichien qui a perdu ses canons et ses mi-
trailleuses.
L’Offensive allemande arrêtée
Petrograa, 3 octobre.
Les dernières opérations allemandes fu-
rent particulièrement intenses le long de ia
voie ferrée de Suwalki à (Mita. L’ennemi
voulait atteindre Vilna, contournant Kdvno.
Les Russes commencèrent à se replier,
mis ils firent une vigoureuse contre-attaque.
! ,e choc fut terrible.
Par de fréquentes charges à la baïonnette,
les Russes repoussèrent les Allemands en
leur infligeant d’énormes pertes.
Un régiment de cOsaques opéra nn raid
fougueux sur Petrokow, ville occupée par
les Allemands. Les cosaques traversèrent
Petrokow comme un éclair, sabrant dans les
rues 600 Allemands, puis dispararent.
Un Démenti
Petrograd, 3 octobre.
L’état-major de la mariné dément les
bruits de la destruction de bâiiments quel-
conques de la flotte de guerre russe.
Tremblement de Terre
Fort-de-France, 3 octobre.
Üne forte secousse sismique a été ressen-
tie dans ia mâtinée. E le a duré 30 secondes.
Il n’y aucuns dégâts.
Comment et par qui
FUT GAGNEE
LA BATAILLE DE LA MARNE
Nous reproduisons, d’après le Temps, 'l’exposé
suivant de la bataille de la Marne, dont nos lec-
teurs n’avaient pu jusqu’ici connaître que le ré-
sultat mBgnifique d’après l’ordre du jour du géné-
ral Joilre. Ils vont savoir maintenant -comment et
par qui elle a été gagnée :
A la date du ^.septembre, les armées alle-
mandes Occupaient les positions suivantes :
Celle du krouprinz s’avançair à travers l’Ar-
gonne; celte du prince de Wurtemberg en-,
tre la vallée de r Aisne et Chàtons ; l’armée
saxonne entre l’armée du prince de Wur-
temberg et Reims; l’armée du général de
Biildw, très largement articulée, à l’Ouest
de Reims, avec ses têtes vers Esternèy.
Enfin, la première armée allemande, celle
qui, initialement, avait paru marcher sur
Paris an Nord de l’Oise et par Compiègne,
s’était infléchie dans la direction de Meaux
et de Coulommiers, toujours dans le même
dessein enveloppant, s'efforçant de nous dé-
border par notre gauche, se réservant peut-
être aussi la possibilité d'investir Paris par
l’Est.
Contre cette manoeuvre allemande, la re-
constitution de notre gauche et le replie-
•ment de notre front, 'd’abord sur la Marne,
eüsuitè sur l’Aube, éventuellement, sur la
Seine, nous offrait une ressource précieuse.
La disposition générale de nos armées, le
S septembre, se résumait en effet comme il
suit sur le théâtre de la Marne.
A notre droite, le général Sarraii, appuyé
sur Verdun et les Hauts-de-Meuse, était prêt
»à faire face à l’Ouest. Le général de Langie
était face au Nord, au. Sud de Vitry-le-Fran-
çois. Le général Foch occupait la ligne de
Sézanne an camp de Mailly. Le général d’Es-
pérey tenait un front allant de Sézanne aux
plateaux an Nord de Provins. L’arméo an-
glaise occupait la région de Crécy-en-Brie au
Sud du Grand-Morin. Enfin, à notre extrême
gauche, le général Maunoury couvrait le
camp retranché' de Paris et se tenait prêt à
agir ultérieurement.
il ressort de ce3 positions que par suite de
! l’inflexion vers Meaux èt Coulommiers de
l* l’armée allemande du général von Kluck,
notre gauche prenait de flanc la droite alle-
mande, Voilà, pour nous, la possibilité de
manoeuvre, en vue de laquelle, le 6 septem-
bre, le général Joflre ordonne l’oflensive gé-
nérale.
Les armées Sarraii, de Langie, Foch d’Es-
pérey attaqueront sur tout leur front. L’ar-
mée anglaise, au Sud dè la 'Marne, se, por-
tera sur la droite du géüéral von Kiuek.
L’armée Manùoury, en se portant sur
l’Ourcq, menacera leî derrières d8 cette mê-,
me armée et ses communications.
Dès le premier jour, 6 septembre, l'effi-
cacité de notre manoeuvre se révèle. Les
têtes de colonne de i’armêe von Kluck vers,
Coulommiers et Provins font deiUi-toUr, et
par une conversion immédiate le gros de
-celte armée fait face an général Maunoury.
De même, Iss forces allemandes qui sont
devant l’armée d’Espérey se replient sur le
Grand-Morin.
Mais ce recul et cette conversion des ar-
mées allemandes rendent possible pour nous
une seconde manoeuvre qui s’engage aussi-
tôt Par suite du mouvement allemand, l’ar-
mée anglaise a toute liberté de se redresser
vers le Nord, dans la direction de i’Ourcq,
et, là, d’attaquer la gauche de l’armée alle-
jpande qui, désormais, fait face à i’armée
Maunoury. L’armée d’Espérey, à la droite de
l’armée anglaise, appuie son effort et, dans
une offensive vigoureuse, rejette sur la Mar-
ne ia gauche de l’armée von Kluck et la
droite de l'armée von Bülow.
C’est alors, vers le 8 septembre, qu8 l’ar-
mée du général Foch, jusque-là chargée de
tenir sur le front qu’eite occupe, prononee
j son offensive. Tandis que sa droite contient
ta gurde et trois çprps. «Uumandâ à l'Est de
Fère^Champenoisè, sa gauche, tombant sut
1 flanc de l’ennemi, l’obligé à opérer uns
retraité précipitée, à repasser la Marne et à
se replier jusqu’à la hauteur de Reims.
Simultanément, le général de Langie se
porte en avant, occupe Vitry-le-François et
atteint le même front que le général Foch,
le mouvement en avant de Farinée Foch
dégageant i’armée de Langie comme le mou*
vemeht en avant de l’armée d’Espérey avait
dégagé l’armée Foch.
Quant à l’armee Sarraii, menacée, dans la
région de Revigny, d’êirê rejetée sur Ver-
dun, attaquée à sa droite du côté de Cler-
mOnt-en-Argonne, sur ses derrières par les
Haüts-de-Meusè, elle réussit à maintenir par-
tout ses positions et même à déterminer—?
le 15 septembre — la retraite vers le Nordf
des-corps allemands qui lui font face.
Il est superflu d’ajouter que nos armées
de Lorraine, en maintenant leurs positions
et même en gagnant du terraia, ont pris
-une large part à ce résultat qu’aurait renda
impossible toute àétaillance de leur part.
LE HAVRE
« POUR NOS SOLDATS »
Les bureaux de la Sous-Préfecture reste-
ront ouverts aujourd’hui dimanche jusqu’à
midi pour recevoir les dons.
8e LISTE
M. Hasselman, notaire.... 80
M. et Mine Jonot, 177, boulevard de
Strasbourg 10 —
M. et Miné Buîgér, 46, rue Befnardin-
de-SittnlPierre 100 —
Collecte faite dans les bureaux de FAr-
moraent de G. G. T lîO 40
M, Ilodmann, Frascati.. .. 5—,
M. Les-.ge, vérificateur des poids et me-
surés.., ; 10 20
M. Parisod, percepteur dè Graville. .. 20 —
Les Agents de la brigade des Douanes
du Ilàvre. Versements complémen-
taire.. .. 8 -z
Mme biipa«, H, rué Clovis 10
M. Roy, commis dè perception.. ... 5 —
Direction Bureaux et Equipages de la
Compagnie Normande de Navigation 178 15
M. Bessc, rue d’Elretat. 67,. 10 —
M. Péron, 2?, rue Félix Saniaüier.. .. 10 —
M. PerèS, 83, rue du Cbamp de-Fsire... 6 30
Dr Hamel, 25, rue du Docteur-Gibert.... 23 —
Mile ilanin, 7, rue G.-Liard... 7 —
M. Paul Bouteille!, Lillebonne S —
Un groupe d’ouvriers anonyme Si —
M. et Mené J. Léautier 10 —
M. Ch. lièiber, courtier ........ 10 —
M. le secrétaire adjoint de la mairie du
Havre 2 —
MlleÛofet S —
A. L. ..... 5 —
Service sédentaire des Douanes 100.—;
M. et Mme F. .G . 13 —
M. 'Einntngèr. ïff, rue du Lycée 20 —
M. Béraud, 7, rue de Saial-Queniin 20 —
M. Gaston Laine,-limonadier...B —
-L’équipage du vapeur Ville-de-Dijon. .* 38 —
M. Duron ... S —
Chambre dès Notaires de l’ArlondisSe-
ment du Havre 103 —
Mlle Debossy, 188, rue de Toürneville.. 20 —
Mlle Fauve!, 158, rue de Toürneville..,. 100 —
M, Georges Hochet, 31, rue Franklin... 60 —
M. Verstraelen, 40, boulevard Fran-
M. llcary et son fils Georges, 32, rue
Bouidaloue...,.... 20 —
M. et Mme Enfile Aliain 10 —
M. Ëmilien Allatn, lieutenant au 313* de
ligne 10—s
Mite Albertine Caillot. 3 -v'
Les employés supérieurs, préposés non
mobilisés, et préposés de la Direction
des Douanes du Havre lis —-
Mme Marie, rue de t’Àlma, 21 10 —-
La Lessive du Peuplé, Graville : la Di-
rection, Personnel et Ouvriers G"
Versement) 13 —1
’M. L. Dégénérais ÎO —
,M 0. Beuzebosc, 85 rue ViCtOr-Hiîgo,. 20 —
Prélèvement volontaire du Personnel
« Employés » de la Société en Par-
ticipation des Travaux du Port du
.Havre.,.,, • .... . * .. ISO —
M. fe. Lâ'üeùville 2S —:
M. Schwab, îOè, rue de Normandie...,. 10 —
M. OelMSbnftte, a*, rut de Mexico 8b —>
M. et Mme Vivien, 93, boulevard Amifat-
Mouchez........ .... ... 10 —
Une cuisinière — 5 —
M. et Mme Pointe!, 63, rue de Paris..,.. !10 —
M. et Mlles Breht»; 69, quai d’Orléans ■ 30 —
M. Le Roux, 17, rue du Beau-Site iOr-
meauxi 10 —
Société des-Enfants de l'Orne.,,... 50 —
M. L. Kiock, 17, rue Ctémcnt-MaricaL,. S —
Mme Gu's'fave Èngelhach, 13, rue Saint-
Michel "»
M. Léon Vie!, 8, passage Dieppe dalle... 10 —
Ma» viel et Leone, 8,passage Dieppedalle 10 —
iMmé Batigault, Le Havre. 30 —
F. b., Saintb-Àdrésse....... r. 80 —
M. Durand, 12, rue Bougainville.....; 10 —
M P V 5 —
Ahyonrae... S ■—
;Ginette. Jean et François.. ; ïï.* 20 —
jüne amie des soldats;... **.» 2 —:
M. Georges Augustin 20 —;
M. et Mme. Hc-nri Dubosc, 23, tue de la
Paix 5 —
M. Avcrton et son fils 2 —
M. Laporte, 144, route Nationale, Gra-
ville 10 —‘
’M. Coudyser.... 3 —
’M. E. Pilsy 3 —
Fefsônnèl de la Cb'mpsgnie Cotonnière
' du Havre. .Y 180 88
M. HaT-pin, !, rue Lavoisier 10 —
Mme veuve Lojcuhe, rue liavoîsier,;,.-. 10 —
Mme, cl M. Brunei, 72, rue du Ghamp-de-
1 Foire — .:.M 10 —
M. et Mme A. Dubulfet, boulevard Fran-
çois'-!"..... ... : 100 —
L. P. V.. 10 -
Total F.”489 23
Listes précédentes 24.893 63
Total au 3 octobre..,..F. 90-
lErratM
Dans la 7* liste, lire M. Georges A'nCel, député,
soi) fr.; M. et Mme Georges Quealin. 80, rue Casi-,
mir-Delavlgne, et non 80, cours de la Répu-
blique.
Dons ea Nature
Tricots d» laine, chaussettes de laine, gants de
laine, ceintures de flanelle et de laine, cauoertUrei
de laine.
M. Jean Robin ; Mme veure Mst.-yrr, 3, rue Vol*
taire ; le p'ersonnei de Vècoïo des. filles rue Beau-
msf'ch'ais ; fin groupe d’habitants de MonUvilirera:
M. Georges Doublet, 7, rue Cochet"; Georges et
Germaine (5 et 10 ans) ; Mlle Goret, directrice da
l’école rue de la Mailierayo; M. F.; M. et Mtno
Barthié, rue" Casinair-Defavlgne ; Mite Clarot, bou-
levard François-I" ; Yvette ; Mlle Jeanne Bor-
deaux, La Haye ; M. Gustave Quesnel, ts-f, bon e-
vard Maritime ; Mme Volier, 5, rue du Hocteur-
Cousture ; Mine Valois, 321, boulevard de 6rfc-
ville.; B. et L. ; Mtno Ponce, H, boulevard da
Strasbourg ; Mme Englcr» 05, rue Gambetta : Mma
ünrré, VB, boulevard François-!" ; le Poste mit.-
taire 6 et 7 d’Etrotat ; M. et Mmo Caron, rue Ed,-
Morin ; Anonyme; Mlle W-.lf-Thierry 19, ta»
Mûrisse ; E.-B., contributions indirectes ; Mlle*
j^T--r»aiMWJSMBWtgtp*w«BJS*a£gSStg8iiflS£iaiS?ESg:g3£ittlKfcgî£Sg;&ifeS8ei^^ JH^UOIM ^ft^J8S8HHHBK3BW^BBB^BHt8HKHBBB8Bi3èWKfcS?WBi^WHBBHMMMB8BWHB8BBWB8WESBB8BWHBO?^HK^BSBaeaggWBBg»8WaK^8WSS>WCMlaWftMMBMMBB»Mi^Mi^aM
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LA BATAILLE DE ROYE
d«r l'immense front qui, partant
Üe la Moselle, à notre droite, remonte,
à notre gauche, de plus en plus vers
te Nord, et maintenant jusqu’à la
Scarpe, Vinimaginable bataille qui
dure déjà depuis dix-huit jours se dé-
place périodiquement, Au début l'ac-
tion se concentrait au Nord de l’Ais-
ne ; puis elle s’étendit entre Reims
et l’Argonne ; ensuite elle passa à
l'Est de ia Meuse; depuis quelques
jours elle est particulièrement vio-
lente eut" -'Oise et la Somme et
plus exactement dans la région de
Roye,
C'est le 24 septembre que pour la
première fois nôtre attention fut atti-
rée sur cette petite ville dont on ne
cesse de nous parler depuis ; le com-
muniqué nous disait « entre la Somme
et l'Oise nos troupes ont progressé
dans la région de Roye ». Dès le len-
demain on nous injorme « qu’une ac-
tion très violente est engagée dans
cette rég'ion oà l’ennemi a groupé des
forces importantes. »
Le aiô, le communiqué nous prévient
que devant ces forces supérieures en
nombre nous avons du céder un peu de
terrain, mais qu’avec un appoint nou-
veau nous avons repris « vigoureuse-
ment l'offensive », Le lendemain,
nous avons le plaisir d’apprendre que
a l’ennemi a été partout repoussé ».
Le 28, on nous dit que la bataille
s'est continuée avec des progrès sen-
sibles entre l’Oise et là Somme, et le
2Q l’exposé de la situation, avec indi-
cation de notre front, nous fait enfin
connaître que Roye est à noms.
Mais la bataille n’était pas encore
finie dans cette région ; après deux
jours d’accalmie, du moins dans lés
communications officielles, nous ap-
prenions dans la nuit de jeudi à ven-
dredi, « qu’une violente action dans
la région de Roye avait heureuse-
ment tourné ». Vendredi soir, on
nous confirmait qu’une grande ba-
taille se livrait encore là contre des
fovce&^vnnemies considérables ; enfin
lés comrnuniquësrd~hiei' non9 laisscrvtr
sur line « impression favorable »,
tout en nous disant que celle bataille
continue, puisque nous avons repoussé
toutes les attaques de l’ennemi bien
qu’il ait été renforcé par de nouveaux
prélèvements opérés sur le centre de
sa ligne.
Pour compléter logiquement la sé-
rie de ces communiqués, nous n’avons
donc qu’à attendre T annonce de la
victoire de Roye, qui sera peut-être
aussi décisive pour les grandes opéra-
tions de l’Aisne que l’a été la victoire
de Montmirail pour les opérations dè
la Marne. En tous cas, voici le nom
de cette petite ville passé dans Vhis-
toire ; à vrai dire cela lui est déjà
arrivé et il vaut la peine que nous sa-
chions un peu ce qu’elle est puisque
tous les regards sont actuellement
tournés vers elle.
Roye est un chef-lieu de canton de
la Somme, dans Varrondissement de
Montdidier et sur l’Avre, affluent mé-
ridional de la Somme qu’il rejoint
près d’Amiens, Cette petite ville de
trois milles âmes environ est à peu
près à égale distance, un peu Vers le
Nord, (le Montdidier et de Noyon,
soit une vingtaine de kilomètres, Il
s’y tient un marché encore importante
de grains et de Jarmes mais c’était
autrefois lin des plus grands marchés
de France.
Raye était en effet située sur l’an-
cienne route royale qui, de Rouen,.
par Beauvais, Montdidier, Péronne,
s’acheminait vers les Pays-Bas ; par
là passaient tous lés marchands nor-
mands. De Vautre côté, par la route,
de Compiègne, venaient les marchands
de Reims ; entre lés deux passait la
route de Paris, Le commerce de la
ville était protégé par ses fortifica-
tions et Roye était ainsi une des pla-
ces essentielles du plateau.
On comprend dès lors qu'elle ait été
violemment disputée entre les rois de
France et les possesseurs’ des Flan-.
dres ; Roye, avant ses tribulations ac-
tuelles s’honore d’avoir subi onze
sièges.., .
C’est évidemment son lustre passé
qui lui vaut, du moins pour une part,
d’être le centre dé ta grande bataille
qui se livre 'actuellement, car, elle
reste un croisement de route (les plus,
importants. On ne compta pas moins de
but roulés qui y conduisent, y compris
celles dont nous avons déjà parlé ; qaa*
tre d entre elles soûl en tout cash là dis-
position de nos troupes, les routes de
Compiègne, de Montdidier, d’Amiens
et d’Albert ; les quatre autres sem-
blent encore occupées par les Alle-
mands, celles de Péronne, Saint-Quen-
tin, La Fère et Noyon. Ajoutons que
Roye est sur la; ligne de Paris à Cam-
brai, avec embranchement, sur Beau-
vais, et qu’elle est an point termittrfs
4’ahe petite ligne venant de Corn-
pièjjn'e.
En se rendant compte de cette si-
tuation on comprend bien la « ruée »
qui se fait de pari et d’autre dans
cette « région cle Roye » comme dit
le communiqué. Dans le passé les rois
de France Vont emporté sur leurs ri-
vaux, nous ne doutons pas que les
armées de la République ne délivrent
bientôt une fois de plus et définitive-
ment l'antique cité des attaques de
l’envahisseur venu du Nord.
CASPAR-JORDAN.
ii’Gpii Suisse et la Guerre
ün de nos concitoyens a reçu d’un de ses amis
occupant une haute situation à Genève et qui a
habité la France pendant bien des années, la
lettre suivante :
21 septembre.
Nous suivons d’ici les événements avec un
intérêt sympathique et avec l’anxiété la pins
grande, non pas senlement parce que nous
comptons tant d’amis chers en France, mais
encore, parce que nous sentons, nous savons
que vous luttez pour le bon droit, pour la
justice, pour l’humanité. ,
A Genève et dans la Suisse romande, je ne
connais personne qui ne soit dans les mê-
mes sentiments et si l’on est résolu à obser-
ver loyalement tous les devoirs de la neutra-
lité, toutes les sympathies vont à ceux qui, |
voulant la paix, ont été forcés de combattre
pour défeudre leur indépendance et leur
honneur. Le voeu générai, unanime, est de
voir triompher la civilisation sur la barbarie.
Nous savons la manière sauvage dont vos
ennemis défendent une cause immorale et .
cela justifiera haine que nous leur vouons.
Dans la Suisse allemande, on est, dans
une certaine mesure, un peu désorienté,
car, par suite d’affinités de race et de langue, ■
par suite aussi d’un commerce intellectuel
plus suivi avec les centres allemands, on a
une mentalité plus ou moiDs germanique et
jusqu’à présent, on jugeait l’Allemagne par
son passé, par sa science et par sa discipline;
de plus, et par la force des choses, on suit la
presse allemande — question de langue —
et vous voyez à quelles erreurs d’information
'et de jugement on a été soumis. Nos confé-
dérés ont positivement subi nn siège d'intel-
ligence et de conscience de la part des Alle-
mands ; ils ont été bombardés de circulaires,
brochures, journaux envoyés d’office et
gratuitement de tous les points de l’Allema-
gne ; une publicité « colossale » a été orga-
nisée de Fautre côté du Rhin pour diriger
l’opinion de ia Suisse allemande dans le
sens des idées germaniques. Gela n’a pas en
d’effet, sans doute, sur les gens d’esprit cri-
tique et judicieux, mais la masse des gens.
simnlesa été trompée. Je crois toutefois que -
peu à peu l’éloquence dès faits fera son oeu-
vre et que nos bons confédérés Uniront par
voir clair, d’autant plus que si l'ambition
germanique est à craindre pour no3 car,tons,
les pins exposés sont sans doute les cantons
allemands.
Malgré ces divergences d'opinion, il y a un
point sur leqôél nous, Suisses de tous can-
tons, sommes inébranlables : c’est la volonté
de rester unis, de n’accepter aucune disso-
ciation, aucune entreprise contre notre in-
dépendance absolue, aucune atteinte à notre
neutralité.
Cette neutralité est, dans les circonstances
actuelles, observée par tonte la Suisse avec
la correction ia plus parfaite et les préfé-
rences individuelles ou régionales pour un
parti ou pour un‘antre ne feront pas dévier
d’une ligne la conduite que nous nous som-
mes loyalement imposée.
Vous me demandez ce que nous savons de
ce qui se passe en Allemagne ; nous savons
peu de Chose et nous sommes à peu près
sûrs de nous tromper si nous nous
laissons guider par les informations de la
presse ou des -agences télégraphiques alle-
mandes. Ce que nous savons seulement,
c’est que l’ensemble de la population alle-
mande ne sait rien ! Tout ce qui s’est passé
dans les négociations diplomatiques avant la
guerre et tout ce qui s’est passe depuis sur
le théâtre de la guerre semble lui être tota-
lement inconnu, à telle enseigne qu’il est
venu d’Aflemagne des gens qui croyaient
que l’Angleterre se battait contre les Fran-
çais.
Je crois qne la seule chose qui ait été, re-
tenue par le public eii Allemagne, e’est la
maTçhe audacieuse de l’armée du général
von Klück sur Paris ; Je reste lui semble in-
connu ou si peu connu que la confiance des
Allemands n’ès’t pas encore ébranlée. Ùn
ami revenant dernièrement d'Allemagne me
disait qu'il avait en l’impression qu’on n’é-
prouvait encore aucun découragement, que
l’ordre était parfait, qu’i! y avait encore vis-
à-vis de l’armée et de l’autorité militaire un
respect et une confiance absolus, que tout
ce qu’il avait.vu lui donnait à croire que lès
ressources militaires étaient encore énormes
et la force de résistance des Allemands su-
périeure à ce que nous pouvions penser.
Etant dans les mêmes idées que moi, cet
ami ne parlait pas ainsi par sympathie ger-
manique, mais pour me montrer que nous
devionsnousattendre à une lutte très dure
et très longue.
Il a été dit qu’on commençait à murmurer,
en Allemagne contre la folie de cette guerre;
ce ne sont pas des propos isolés qui seraient
vite comprimés s’ils prenaient de l’êxten-
tion . Si la bataille "de l’Aisne qui se poursuit
eu ce moment se termine par une victoire
éclatante dés alliés, cela pourra sans doute
alarmer et ébranler l’opinion et dans le peu-
ple, on commencera à demander qûe cèfa
finisse, mais cela n’a mènera pas de révolu-
tion ; je crois que même dans le malheur,
les Allemands resteront unis et'si l’on veut
les rendre incapables dè nuire dans l’avenir,
il faudra réorganiser l’Europe sur un plan
nouveau.
LE « SOU DES LYCÉES »
La rentrée des classes va fournir à tous les
élèves des lycées ét collèges l’occasion de
s’associer à une oeuvre nouvelle de solidarité
nationale qui, sous le nom de « Sou dés Ly-
cées », a établi des onvroirs ét des cantines
dont le budget est assuré par des cotisations
hebdomadairès des élèves (0 fr. i0).(
L’oeuVre est placée sous le haut patronage
du ministre de l’Instruction publique. Un
bareau de correspondance siégeant a la Mai-
son des Lycÿenqes. 5, TCte Atnyot, ppis,
don rte tous lès ’ renseigne naents neeesssirôs
et assure la coordination des divers groupes
locaux,
' ]IL»J JÊk.
Sommaire des principaux faits relatifs à la guerre, dont les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Havas.
LA SOMME A LA MOSELLE
3 Octobre. — A notre aile gauche, et particulièrement dans la région de‘Roye,.
nous avons repoussé toutes les attaques extrêmement violentes de l’ennemi.
Dans l’Argonne, une partie de l’armée du kronprinz a été refoulée au Nord.
Eu Woëvre et sur les Hauts-de-Meuse, notre marche en ayant est lente, mais con-
tinue. : '
SUR LA FRONTIÈRE »E PRESSE ORIENTALE
3 Octobre.— Les quatre corps d’armée allemands, établis sur le Niémen, ont eu
leur aile gauche rejetée sur Marienpol et Suwalki,
Au centre, les Russes ont pris Augustow.
A l’aile droite allemande, on se bat avec acharnement autour d’Ossovelz.
*EW AETRICHE-RONGRIE
3 Octobre.—Une dépêche de Petrograd annonce que le tsar est parti pour le théâtre
de la guerre.
— La place forte de Przemysl, en Galicie, est attaquée de toutes parts. Deux forts
sont déjà tombés entre les mains des Russes.
Les arrières gardes autrichiennes ont reculé en désordre au-delà delà Vistule.
Communiques
du Gouvernement
tins» 111E
est îavorablej
3 Octobre, reçu à 20 heures 15.
A NOTRE AILE GAUCHE
L'action violente engagée depuis hier conti-
nue en pariiûulier dans la région de Roye où
nous avons repoussé toutes les attaques bien
que sur celte partie du front l’ennemi ait été
renforcé par de nouveaux prélèvements opérés
sur le centre de sa ligne.
AU CENTRE
Rien à sign'aler de Reims à l’Argonn9.
DANS' L'ARGONNE
Le 16‘ corps allemand (armée du Kronprinz)
qui avait essayé de se glisser dans le bois de la
Grurie a été refoulé au Nord de la route de
Varsmoes-la-Harazée à Vîenne-la-Ville,
EN WOEVRE ET DANS LES HAUTS-DE-MEUSE
Notre progression est toujours lente mais
continue.
BELGIQUE
Les Allemands bombardent le front Sud-Est
de la place d’Anvers sans avoir pu obtenir en-
core d'effets considérables sur les ouvrages. Ils
ont prononcé plusieurs attaques d’infanterie qui
ont été repoussées.
RUSSIE
Une armée Allemande, forte de quatre corps
d'armée, établie entre la frontière de la Prusse
orientale et sur le Niémen, a eu son aile gau-
che rejetée sur Marianpol et Suwalki.
Au centre, la ville d’Aùgustow a été reprise
par les Russes.
A l'aile droite allemande, la lutte continue
autour de la place d'OssoWetz (entre Lyck et
BielostocJ.
EN GALICIE
Les arrière-gardes autrichiennes reculent en
désordre au-delà de la Vistule.
BOSNIE
Les colonnes Serbes et Monténégrines s’a-
vancent sur Sarajevo.
4 Octobre, reçu ù 1 h.
Aucun détail nouveau à signaler.
L’impression lénéraie est favorable
lipides Hans
Conseil des Ministres
Bordeaux-, 3 octobre.
Le gouvernement a approuvé la réponse
que M. Viviani a faite aux pétitions colîeçti-
ves réclamant l’institution de prières offi-
cielles. Cette réponse rappelle que tous les
cultes sônt libres dans les conditions pré-
vues par les lois et que celles-ci n’admettent
en aucune façon l’intervention des pouvoirs
publics dans les manifestations cultuelles.'
Le gouvernement a pris de nouvelles mer
sures destinées à régulariser et à accélérer
ia transmission des lettres destinées aux sol-
dats. Le bureau central mil flaire de Bor-
deaux sera rapproché des armées et recevra
progressivement dps- attributions plus éten-
dues qui éviteront Uû détour aux corres-
pondances.
Miniatra victime d’im Accident
Bordeaux, 3 octobre.
Une automobile portant ’M. Jules Guesde,
ministre et son fils a heurté une autre au-
tomobile conduite par un officier. Le choc
a été très violent. La voiture du ministre
est très endommagée.
M. Guesde et les autres voÿageürs sont
coot’tfsioûnés.
L’Affaire Mesureur
Paris, 3 octobre.
Le premier Conseil d8 guerre a acquitté à
l’unanimité le lieutenant Mesureur.
Gomment on dessine l’Histoire
Lausanne, 3 octobre.
On dit tenir d'trne personne de bonne fdi,
de retour de Berlin, qu’une grande affiche
reproduisant les ruines do Reims, avec l’ins-
cription suivante : « Voilà comment les
Français incendient les villes et détraisent
les monnmonts », vient d’être placardée dans
4 jOP'/’S ijaxuas do Bèrijo»'
Le Rôle de l’Armée Anglaise
Londres, 3 octobre.
Le bureau de ta pressé communique le rê-
ffit d’une personne qui se trouve au quartier
général anglais.
fl y est dit que la tâche des armées alliées
reste la même,.
Elles doivent se maintenir jusqu’à la re-
prise de l’Offensive générale.
Aucun terrain n’à été perdu jusqu’à pré-
sent par les alliés qui, àü contraire, ên ga-
gnèrent quelque peu. Toutes lès contre-atta-
ques de l’ennemi ont été repoussées. On
constata que les attaques récentes de l’en-
nemi manquèrent de cohésion et furent opé-
rées par dès détachements relàtivèmeht pe-
tits commandés par des officiers nottvelle-
mdnt promus, ce qui confirme que le corps
des officiers souffrit particulièrement du feu
de l’artillerie ennemie et montre également
que les Allemands sont moins puissants.
Les Allemands complètent leurs Défenses
sur le Rhin
Paris, 3 octobre.
Une dame alsacienne qui a réussi à s’é-;
chapper de Strasbourg en se dissimulant
dans une voiture de paysan sous des bottes
de paille, apporte des détails intéressants
sur les conditions actuelles de la grande for-
teresse frontière. U y a dix jours, lès auto-
rités militaires ont rqçu. l’ordre d’envoyer ;
une grande partie de la garnison de Stras- ’
bourg pour renforcer les troupes àlleman- j
des sur l’Aisne. Depuis lors, des trains de i
blessés arrivent chaque jour de France et :
les hommes déclarent que l’effet de l'artil-
lerie française est ferrible.Cette dame ajoute
que les Allemands se hâtent de compléter
leurs défenses tout le long dn Rhin. Le dra-
peau n’est plus hissé sur la Cathédrale de
Strasbourg, alors qu'au début de Ja guerre
il était arboré journellement pour annoncer
de « nouvelles victoires ».
L’Alsace est tranquille. Les sympathies
françaises ont la sagesse de se témoigner
avec prudence.
Les Troupes Allemandes surmenées
Paris, 3 octobre.
Le correspondant militaire du Times si-
gnale qne la fatigue extrême est visible par-
mi les Allemands ejt particulièrement parmi
ceux qui ont été capturés. Ils montrent
maints signes de privations, marchent par-
fois pieds nus, les vêtements en lambeaux ;
parlant des tranchées allemandes, le Times
ait qu’elles sont construites avec méthode,
ordre et rapidité. Sous la protection de l’âr-
tillerie, les sbldats travaillent avec de cour-
tes pelles et suivant la nature du sol, une
tranchée avec soh banc de protection est
faite entre deux et six heures.
Les fantastiques ravagescausés parlespto-
tiles français sont dus au grand nombre de
combattants que les Allemands mettent
dans leurs tranchées. Les hommes sont trou-
vés décapités, en ligne, dans la position de
combat, si pressés ies uns-contre les autres,
qu’ils ne peuvent pas tomber.
Le Bourgmestre de Bruxelles
Bruxelles, 3 octobre.
Ûn communiqué officiel allemand annon-
ce que M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a
été arrêté par le gouvernement allemand et
conduit en Allemagne pour être enfermé
dans une forteresse. Le gouverneur militaire
allemand en avide ia population de Bruxel-
les par cet avis public 9
« Je me bais trouvé dans l’obligation de
suspendre le bourgmestre M. Max, par sHite
de l’inutilité de son rôle, il est actuellement
sous une honorablo garde dans une forte-
resse.»
Le même communiqué garde un silence à
peu près complet sur les opérations militai-
res en France et notamment sur la bataille
de l’Aisne.
Le Gouvernement autrichien
gouge à changer de résidence
Rome, 3 octobre.
On est vivement impressionné ici par les
bruits circulant dgus les cercles diplomati-
ques. Ges bruits font croire qu’étant donnée
la prise actuelle, le gouvernement autrichien
conseillerait à l’empereur de transférer le
gouvernement et la cour à Prague ou à Saiz-
bourg. - Hf! :
L’empereur désapprouverait ces projets à
cause ao l’effet qu'un tel acte produirait par-
tout dans i’ïjmpire. On fait remarquer qa’à
Prague on pourrait craindre l’hosulité des
bohémiens.
Le Tzar sur le théâtre de la Guerre
Petrograd, 3 octobre.
Le tzar est parti pour le théâtre de la
guerre.
L’Attaque de Przemysl par les Russes
Rome, 3 octobre.
Selon les nouvelles reçues du quartier gé-
nérai russe,, Przemysl est attaqué de tous
côtés. Deux forts ont été déjà anéantis ce
qui a permis de faire cesser le fett de plu-
sieurs batteries •autrfèbîenhés. £ôs Russes
espèrent prendre Przemysl àiÊtA. j&arrivée
des renforts allemands^
Les Russes avancent sur tout le front
(Communiqué officiel)
Petrograd; 3 octobre.
La bataille d’Augustow a continué à se dé-
velopper dans Ja journée du 2 octobre. Avec
un extrême acharnement,.l'ennemi s’est dé-
fendu sur ses positions an Nord du lac Vigri.
Il a fait des attaques furieuses du côté de
Ratchki Borjimene, s’efforçant de s’emparer
des débouchés occidentanx du bois d’Augus-
tow.
Du côté de Lodz et de Scbiplsahki, ia pre-
mière division de cavalerie allemande a
tenté d’entraver l’offensive de la cavalerie
russe.
Le combat^s’est engagé la nuit. Mais les
escadrons ennemis évitèrent les attaques
russes et prirent la fuite avec de'grandes
pertes, entraînant dans leur déroute l’infan-
terie ies soutenant.
Les troupes russes occupèrent Raigrod et
la cavalerie prit position à Mariampol.
Des combats insignifiants ont en lien dans
la région de Kielce, sur la rive droite de la
Vistule.
Dans les Carpathes, les russes ont descen-
du dans la vallée de Nadjagy et ont repous-
sé, près de Mikauiitsce, un détachement au-
trichien qui a perdu ses canons et ses mi-
trailleuses.
L’Offensive allemande arrêtée
Petrograa, 3 octobre.
Les dernières opérations allemandes fu-
rent particulièrement intenses le long de ia
voie ferrée de Suwalki à (Mita. L’ennemi
voulait atteindre Vilna, contournant Kdvno.
Les Russes commencèrent à se replier,
mis ils firent une vigoureuse contre-attaque.
! ,e choc fut terrible.
Par de fréquentes charges à la baïonnette,
les Russes repoussèrent les Allemands en
leur infligeant d’énormes pertes.
Un régiment de cOsaques opéra nn raid
fougueux sur Petrokow, ville occupée par
les Allemands. Les cosaques traversèrent
Petrokow comme un éclair, sabrant dans les
rues 600 Allemands, puis dispararent.
Un Démenti
Petrograd, 3 octobre.
L’état-major de la mariné dément les
bruits de la destruction de bâiiments quel-
conques de la flotte de guerre russe.
Tremblement de Terre
Fort-de-France, 3 octobre.
Üne forte secousse sismique a été ressen-
tie dans ia mâtinée. E le a duré 30 secondes.
Il n’y aucuns dégâts.
Comment et par qui
FUT GAGNEE
LA BATAILLE DE LA MARNE
Nous reproduisons, d’après le Temps, 'l’exposé
suivant de la bataille de la Marne, dont nos lec-
teurs n’avaient pu jusqu’ici connaître que le ré-
sultat mBgnifique d’après l’ordre du jour du géné-
ral Joilre. Ils vont savoir maintenant -comment et
par qui elle a été gagnée :
A la date du ^.septembre, les armées alle-
mandes Occupaient les positions suivantes :
Celle du krouprinz s’avançair à travers l’Ar-
gonne; celte du prince de Wurtemberg en-,
tre la vallée de r Aisne et Chàtons ; l’armée
saxonne entre l’armée du prince de Wur-
temberg et Reims; l’armée du général de
Biildw, très largement articulée, à l’Ouest
de Reims, avec ses têtes vers Esternèy.
Enfin, la première armée allemande, celle
qui, initialement, avait paru marcher sur
Paris an Nord de l’Oise et par Compiègne,
s’était infléchie dans la direction de Meaux
et de Coulommiers, toujours dans le même
dessein enveloppant, s'efforçant de nous dé-
border par notre gauche, se réservant peut-
être aussi la possibilité d'investir Paris par
l’Est.
Contre cette manoeuvre allemande, la re-
constitution de notre gauche et le replie-
•ment de notre front, 'd’abord sur la Marne,
eüsuitè sur l’Aube, éventuellement, sur la
Seine, nous offrait une ressource précieuse.
La disposition générale de nos armées, le
S septembre, se résumait en effet comme il
suit sur le théâtre de la Marne.
A notre droite, le général Sarraii, appuyé
sur Verdun et les Hauts-de-Meuse, était prêt
»à faire face à l’Ouest. Le général de Langie
était face au Nord, au. Sud de Vitry-le-Fran-
çois. Le général Foch occupait la ligne de
Sézanne an camp de Mailly. Le général d’Es-
pérey tenait un front allant de Sézanne aux
plateaux an Nord de Provins. L’arméo an-
glaise occupait la région de Crécy-en-Brie au
Sud du Grand-Morin. Enfin, à notre extrême
gauche, le général Maunoury couvrait le
camp retranché' de Paris et se tenait prêt à
agir ultérieurement.
il ressort de ce3 positions que par suite de
! l’inflexion vers Meaux èt Coulommiers de
l* l’armée allemande du général von Kluck,
notre gauche prenait de flanc la droite alle-
mande, Voilà, pour nous, la possibilité de
manoeuvre, en vue de laquelle, le 6 septem-
bre, le général Joflre ordonne l’oflensive gé-
nérale.
Les armées Sarraii, de Langie, Foch d’Es-
pérey attaqueront sur tout leur front. L’ar-
mée anglaise, au Sud dè la 'Marne, se, por-
tera sur la droite du géüéral von Kiuek.
L’armée Manùoury, en se portant sur
l’Ourcq, menacera leî derrières d8 cette mê-,
me armée et ses communications.
Dès le premier jour, 6 septembre, l'effi-
cacité de notre manoeuvre se révèle. Les
têtes de colonne de i’armêe von Kluck vers,
Coulommiers et Provins font deiUi-toUr, et
par une conversion immédiate le gros de
-celte armée fait face an général Maunoury.
De même, Iss forces allemandes qui sont
devant l’armée d’Espérey se replient sur le
Grand-Morin.
Mais ce recul et cette conversion des ar-
mées allemandes rendent possible pour nous
une seconde manoeuvre qui s’engage aussi-
tôt Par suite du mouvement allemand, l’ar-
mée anglaise a toute liberté de se redresser
vers le Nord, dans la direction de i’Ourcq,
et, là, d’attaquer la gauche de l’armée alle-
jpande qui, désormais, fait face à i’armée
Maunoury. L’armée d’Espérey, à la droite de
l’armée anglaise, appuie son effort et, dans
une offensive vigoureuse, rejette sur la Mar-
ne ia gauche de l’armée von Kluck et la
droite de l'armée von Bülow.
C’est alors, vers le 8 septembre, qu8 l’ar-
mée du général Foch, jusque-là chargée de
tenir sur le front qu’eite occupe, prononee
j son offensive. Tandis que sa droite contient
ta gurde et trois çprps. «Uumandâ à l'Est de
Fère^Champenoisè, sa gauche, tombant sut
1 flanc de l’ennemi, l’obligé à opérer uns
retraité précipitée, à repasser la Marne et à
se replier jusqu’à la hauteur de Reims.
Simultanément, le général de Langie se
porte en avant, occupe Vitry-le-François et
atteint le même front que le général Foch,
le mouvement en avant de Farinée Foch
dégageant i’armée de Langie comme le mou*
vemeht en avant de l’armée d’Espérey avait
dégagé l’armée Foch.
Quant à l’armee Sarraii, menacée, dans la
région de Revigny, d’êirê rejetée sur Ver-
dun, attaquée à sa droite du côté de Cler-
mOnt-en-Argonne, sur ses derrières par les
Haüts-de-Meusè, elle réussit à maintenir par-
tout ses positions et même à déterminer—?
le 15 septembre — la retraite vers le Nordf
des-corps allemands qui lui font face.
Il est superflu d’ajouter que nos armées
de Lorraine, en maintenant leurs positions
et même en gagnant du terraia, ont pris
-une large part à ce résultat qu’aurait renda
impossible toute àétaillance de leur part.
LE HAVRE
« POUR NOS SOLDATS »
Les bureaux de la Sous-Préfecture reste-
ront ouverts aujourd’hui dimanche jusqu’à
midi pour recevoir les dons.
8e LISTE
M. Hasselman, notaire.... 80
M. et Mine Jonot, 177, boulevard de
Strasbourg 10 —
M. et Miné Buîgér, 46, rue Befnardin-
de-SittnlPierre 100 —
Collecte faite dans les bureaux de FAr-
moraent de G. G. T lîO 40
M, Ilodmann, Frascati.. .. 5—,
M. Les-.ge, vérificateur des poids et me-
surés.., ; 10 20
M. Parisod, percepteur dè Graville. .. 20 —
Les Agents de la brigade des Douanes
du Ilàvre. Versements complémen-
taire.. .. 8 -z
Mme biipa«, H, rué Clovis 10
M. Roy, commis dè perception.. ... 5 —
Direction Bureaux et Equipages de la
Compagnie Normande de Navigation 178 15
M. Bessc, rue d’Elretat. 67,. 10 —
M. Péron, 2?, rue Félix Saniaüier.. .. 10 —
M. PerèS, 83, rue du Cbamp de-Fsire... 6 30
Dr Hamel, 25, rue du Docteur-Gibert.... 23 —
Mile ilanin, 7, rue G.-Liard... 7 —
M. Paul Bouteille!, Lillebonne S —
Un groupe d’ouvriers anonyme Si —
M. et Mené J. Léautier 10 —
M. Ch. lièiber, courtier ........ 10 —
M. le secrétaire adjoint de la mairie du
Havre 2 —
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Service sédentaire des Douanes 100.—;
M. et Mme F. .G . 13 —
M. 'Einntngèr. ïff, rue du Lycée 20 —
M. Béraud, 7, rue de Saial-Queniin 20 —
M. Gaston Laine,-limonadier...B —
-L’équipage du vapeur Ville-de-Dijon. .* 38 —
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ment du Havre 103 —
Mlle Debossy, 188, rue de Toürneville.. 20 —
Mlle Fauve!, 158, rue de Toürneville..,. 100 —
M, Georges Hochet, 31, rue Franklin... 60 —
M. Verstraelen, 40, boulevard Fran-
M. llcary et son fils Georges, 32, rue
Bouidaloue...,.... 20 —
M. et Mme Enfile Aliain 10 —
M. Ëmilien Allatn, lieutenant au 313* de
ligne 10—s
Mite Albertine Caillot. 3 -v'
Les employés supérieurs, préposés non
mobilisés, et préposés de la Direction
des Douanes du Havre lis —-
Mme Marie, rue de t’Àlma, 21 10 —-
La Lessive du Peuplé, Graville : la Di-
rection, Personnel et Ouvriers G"
Versement) 13 —1
’M. L. Dégénérais ÎO —
,M 0. Beuzebosc, 85 rue ViCtOr-Hiîgo,. 20 —
Prélèvement volontaire du Personnel
« Employés » de la Société en Par-
ticipation des Travaux du Port du
.Havre.,.,, • .... . * .. ISO —
M. fe. Lâ'üeùville 2S —:
M. Schwab, îOè, rue de Normandie...,. 10 —
M. OelMSbnftte, a*, rut de Mexico 8b —>
M. et Mme Vivien, 93, boulevard Amifat-
Mouchez........ .... ... 10 —
Une cuisinière — 5 —
M. et Mme Pointe!, 63, rue de Paris..,.. !10 —
M. et Mlles Breht»; 69, quai d’Orléans ■ 30 —
M. Le Roux, 17, rue du Beau-Site iOr-
meauxi 10 —
Société des-Enfants de l'Orne.,,... 50 —
M. L. Kiock, 17, rue Ctémcnt-MaricaL,. S —
Mme Gu's'fave Èngelhach, 13, rue Saint-
Michel "»
M. Léon Vie!, 8, passage Dieppe dalle... 10 —
Ma» viel et Leone, 8,passage Dieppedalle 10 —
iMmé Batigault, Le Havre. 30 —
F. b., Saintb-Àdrésse....... r. 80 —
M. Durand, 12, rue Bougainville.....; 10 —
M P V 5 —
Ahyonrae... S ■—
;Ginette. Jean et François.. ; ïï.* 20 —
jüne amie des soldats;... **.» 2 —:
M. Georges Augustin 20 —;
M. et Mme. Hc-nri Dubosc, 23, tue de la
Paix 5 —
M. Avcrton et son fils 2 —
M. Laporte, 144, route Nationale, Gra-
ville 10 —‘
’M. Coudyser.... 3 —
’M. E. Pilsy 3 —
Fefsônnèl de la Cb'mpsgnie Cotonnière
' du Havre. .Y 180 88
M. HaT-pin, !, rue Lavoisier 10 —
Mme veuve Lojcuhe, rue liavoîsier,;,.-. 10 —
Mme, cl M. Brunei, 72, rue du Ghamp-de-
1 Foire — .:.M 10 —
M. et Mme A. Dubulfet, boulevard Fran-
çois'-!"..... ... : 100 —
L. P. V.. 10 -
Total F.”489 23
Listes précédentes 24.893 63
Total au 3 octobre..,..F. 90-
lErratM
Dans la 7* liste, lire M. Georges A'nCel, député,
soi) fr.; M. et Mme Georges Quealin. 80, rue Casi-,
mir-Delavlgne, et non 80, cours de la Répu-
blique.
Dons ea Nature
Tricots d» laine, chaussettes de laine, gants de
laine, ceintures de flanelle et de laine, cauoertUrei
de laine.
M. Jean Robin ; Mme veure Mst.-yrr, 3, rue Vol*
taire ; le p'ersonnei de Vècoïo des. filles rue Beau-
msf'ch'ais ; fin groupe d’habitants de MonUvilirera:
M. Georges Doublet, 7, rue Cochet"; Georges et
Germaine (5 et 10 ans) ; Mlle Goret, directrice da
l’école rue de la Mailierayo; M. F.; M. et Mtno
Barthié, rue" Casinair-Defavlgne ; Mite Clarot, bou-
levard François-I" ; Yvette ; Mlle Jeanne Bor-
deaux, La Haye ; M. Gustave Quesnel, ts-f, bon e-
vard Maritime ; Mme Volier, 5, rue du Hocteur-
Cousture ; Mine Valois, 321, boulevard de 6rfc-
ville.; B. et L. ; Mtno Ponce, H, boulevard da
Strasbourg ; Mme Englcr» 05, rue Gambetta : Mma
ünrré, VB, boulevard François-!" ; le Poste mit.-
taire 6 et 7 d’Etrotat ; M. et Mmo Caron, rue Ed,-
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