Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-10-03
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 octobre 1914 03 octobre 1914
Description : 1914/10/03 (A34,N12109). 1914/10/03 (A34,N12109).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172271t
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/12/2020
14“ Anni* — N’ 12,109 S ftntimes — Ce Journal ne peut être crié — a Cennmes Samedi 3 Octobre UM4
' Administrateur- Délégué - fièrent
O. RANDOLET
IWstrafioi, tapassions it Annonces, TEL. 10.4?
S5, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
RÉDACTHUR EN CHEF
Ï.-J. CASPAR - JORDAN
Téléphone l 14.80
Secrétaire Général : TH. VALLÉE
Rédaction, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60
AJf JfONCËS
AU HAVRE.....' BUREAU DU JOURNAL, 112, bout* de Strasoourg.
( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
A PARIS........ ? seule chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
Le PETIT HA VUE est désigné pour les Annonces Judiciaires et légales
ABONNEMENTS TROIS MOIS SIX MOIS UN AM
Le Havre, la Seine-Inférieure. l’Eure, - _ _ _ _ _
l’Oise et la Somme i 50 9 Fr. * ® Fr.
Autres Départements a Fr. < X 50 29 >
Union Postale «O » so Fr 40 «
I On s'abonne également, SANS FRAIS, dans tous les Bureaux de Poste de France
LES VIEUX
ET LES AUTRES...
Les derniers communiqués sont clair s
par eux-mêmes, dans leur brièveté, et
n’ont besoin d’aucun commentaire ;
nous ne pourrions que répéter la for-
mule du gouvernement : la situation
générale est satisfaisante. D’autre do-
cuments officiels confirment la bonne
marche des opérations militaires, par
|exemple la note que nous publions
plus loin et annonçant le renvoi
îdans leurs fcyers des territoriaux de
|réserve et hommes du service auxiliaire
jde la région du Nord.
On sait qu’au début de septembre,
le gouvernement avait appelé d’un seul
coup tous les hommes de ces catégo-
ries qui n’avaient pas encore été mo-
bilisés, et cela dans les régions occu-
pées ou menacées par l’ennemi. Bien
que ce fut demander tout de suite à
ces départements une charge supé-
rieure à celle des autres départements,
cette mesure se justifiait pleinement ;
attendre, c’eût été courir le risque de
ne plus pouvoir disposer de tous ces
éléments.
Le fait que l’on annonce le prochain
renvoi des hommes de la région du
Nord, convoqués avant leur temps,
prouve d’abord que cela ne va pas
trop mal dans celle région. Il y a un
mois on s’inquiétait de l’avance de
l’ennemi ; maintenant, bien qu’il ne
soit pas encore tout à fait parti, on
prend tranquillement ses dispositions
en vue de son prochain départ qui ne
paraît donc pas douteux.
Le renooi de ces hommes prouve
aussi que d’une façon générale on n’a
pas trop besoin d’eux et cela encore
est bon signe. Il faut croire que les
ravages faits dans nos rangs par la
mitraille ennemie ne sont pas aussi
grands qu’on pouvait le craindre et
que nous ne souffrons pas trop d’infé-
riorité numérique vis-à-vis des Alle-
mands. Nous savons bien que les der-
nières classes de la réserve de la ter-
ritoriale et les auxiliaires ne repré-
sentent pas des cléments de combat de
premier ordre, maj-s s’il y avait impé-
rieuse nécessîïê~~~onr- ne a’en déferatT
quand même pas.
Cependant, nous dira-t-on peut-être,
en même temps qu’il annonçait cette
mesure, le gouvernement avisait les
hommes des services auxiliaires de tous
les recrutements qu’ils auraient à
subir un nouvel examen médical en
vue de leur versement éventuel dans le
service armé. Cette décision complétait
celle précédemment prise dans le
même sens au sujet des exemptés et
réformés. Sàns doute, l’Etat-Major
trouvera là des forces importantes qui
lui seront des plus utiles, le moment
venu, surtout si la guerre doit se pro-
longer ; mais elles ne seront disponi-
bles que plus tard, après la révision
passée et les écoles faites : elles ne ré-
pondent donc pas à une pénurie du
moment.
L’intérêt actuel de ces mesures est
dans une répartition plus équitable des
charges militaires à un moment où
nul ne pourrait les esquiver ni ne
songe d’ailleurs à le faire. Exemptés,
réformés, auxiliaires, se sont laissés
dispenser, sans trop de scrupules du
,service alors qu’il, s’agissait unique-
ment d’exercices théoriques à la ca-
serne ; maintenant qu’il y va du salut
de la patrie, ils ne peuvent que se féli-
citer de ne pas rester à l’abri de cette
exemption d’autrefois, d’autant plus
que beaucoup d’entre eux ont acquis
de la vigueur avec l’âge.
Les décisions du gouvernement, si
excellentes, à tant d’égards, ont déjà
eu pour heureux effet de dissiper un
état d’esprit plutôt fâcheux qui ris-
quait de dresser les citoyens les uns
contre les autres : ceux qui devaient
partir contre ceux qui restaient ;
maintenant, à moins d’infirmités trop
réelles, chacun partira à son tour ;
heureux sont ceux dont le tour vien-
dra assez tôt pour qu'ils participent
aux gloires de la France !
CA’SPAU-JORDAN.
Les Réservistes de la Territoriale
de ta Région du Nord libérés
Lorsque, au début du mois de septembre,
les armées allemandes ont envahi le Nord
de la France, le gouvernement s’est em-
pressé de convoquer sous les drapeaux tous
Iles réservistes territoriaux et hommes du
service auxiliaire des régions occupées ou
menacées par l’ennemi. Celte mesure s’im-
posait. Laissés dans leurs foyers, ils ris-
quaient d’être a jamais perdus pour la dé-
dense nationale et même emmenés comme
prisonniers. Le mouvement de recul partiel
de l’ennemi permet maintenant de faire ren-
trer dans la règle commune les hommes des
catégories ci-dessus provenant des régions
qui ne semblent plus menacées. Tel est le
cas des arrondissements de Boulogne, Mon-
treuil et Abbeville.
Les réservistes territoriaux et les hommes
du service auxiliaire de ces arrondissements,
rtü&J, être incessamment renvoyés dans leurs
foyers. Ce renvoi peut, d’ailleurs, n’être que
momentané, ces hommes restant à la dispo-
sition de l’antorité militaire, qui les rappel-
lera sous les drapeaux quand leur présence
y sera nécessaire.
Là même mesure sera étendue aux antres
arrondissements dans lesquels la convoca-
tion de tous ies réservistes territoriaux et
hommes du service auxiliaire a été ordon-
née, dès que les circonstances le permet-
tront.
L’ATTAQUEJJ’ANVERS
A proprement parler, ce n’est pas un
siège que les Allemands font actuellement
à Anvers. Les assaillants bombardent seule’
ment les trois forts de Waclhem, Wavre et
Sainte-Catherine dans le segment Sud-Ouest
de la ceinture des fortifications, et il n’appa-
rait pas, dit le Times, qu’ils causent grand
dommage.
Des détachements d’infanterie ont marché
mardi contre les tranchées entre les forts de
Liezle et de Breendouck mais iis furent ra-
pidement repoussés.
Il est hautement improbable que leî trou-
pes de la Landsturm qui sont actuellement en
Belgique soient capables d’exercer une ac-
tion sur les défenses avancées d’Anvers
alors que l’armée de campagne belge de-
meure dans nn remarquable étatde vigueur.
Même si leurs plus grosses pièces de siège
étaient amenées et si ies forts étaient réduits
nous douterions que ies ennemis fussent
beaucoup plus prè3 de la Place Verte.
Anvers n’est pas tant une forteresse qu’une
position fortifiée et les retranchements de
campagne sont capables de tenir bon pen-
dant longtemps.
Les Beiges occupent là nne des plus fortes
places d’Europe, lis doivent avoir au moins
120,000 hommes à leur disposition, ils possè-
dent nn port de mer ouvert, ils n’ont devant
eux que des troupes de seconde ligne, leurs
ouvrages de défense avancée sont les plus
modernes et les plus formidables de tous et
ils savent que l’immense armée des alliés
est le stimulant de la victoire et qu’elle doit,
dans un delai limité, venir à leur secours.
Nous ne pensons pgs qu’il y ait lieu de se
tourmenter à propos d’Anvers.
Communiqués
É Boüfgpnement
2 Octobre, reçu à 18 heures.
A NOTRE AILE GAUCHE
La bataille continue très violente, notamment
dans la région de Roye où les Allemands pa-
raissent avoir concentré des forces importantes-
L'action Fetttv Clt> plies enptjsvérs Te Nord ; le
combat se prolonge actuellement jusque dans la
région du Sud d’Arras.
SUR LA MEUSE
Les Allemands ont tenté de jeter près de
Saint-Mihiel un pont qui a ôté détruit cette nuit.
[EN WOEVRE
Notre offensive continue ; elle progresse pas
à pas, notamment dans la région entre Appre-
mont et Sàint-Mibiel.
Sur tout le reste du front, il n'a été tenté, de
part et d’autre, que des opérations partielles.
ViOLENTS COMBATS
3 Octobre, reçu à 1 h. 45
A L'AILE GAUCHE
Un de nos détachements qui débouchait
d'Arras a reculé légèrement à l’Est et au Nord
de cette ville.
Au Nord de fa.Somme, nous avons progressé
en avant d'Albert.
Entre Roye et Lassigny, l'ennemt a prononcé
de violentes attaques qui se sont brisées contre
notre résistance.
SUR TOUT LE FRONT
La situation est calme sur tout le reste du
front.
On signale qu’aux abords de Saint-Mihiel, il
ne reste plus d’ennemis sur la rive gauche de
la Meuse.
Bépêches tans
Pas d’Empruat en France
Bordeaux, 2 octobre.
Au Conseil des Ministres, M. Ribol a com-
muniqué nn état des principaux comptes
de la Banque de France et l’état de la Tréso-
rerie au l«r octobre.
La situation est entièrement satisfaisante.
Il n’y a pas lien d’envisager la nécessité de
recourir à un emprunt public.
Disciplinaire Fusillé
Bordeaux, 2 octobre.
Le disciplinaire Nasica, condamné à mort
ie 10 ssptembre pour voies de faits et outra-
ges à ses supérieurs, a été fusillé à six heures
du matin en présence des troupes de la
garnison.
Les Troupes de l’Inde défilent à Marseille
Marseille, 2 octobre.
Les troupes de l’Inde, récemment arrivées,
ont été présentées par leurs chefs au général
commandant la la<> région. Elies défilèrent
ensuite dans la ville et furent chaleureuse-
ment acclamées.
«r L’Homme enchaîné'» est à nouveau saisi
Bordeaux, 2 octobre.
Le troisième numéro de L'Homme enchaîné
a été saisi dans ta matinée en gare de Bor-
deaux.
Pillards condamnés
Paris, 2 octobre.
Le Conseil de guerre a condamné à trois
ans de prison un hussard allemand trouvé
porteur d'obligations belges, et à huit mois
de prison deux autres soldais allemands
'U’ourég porteurs de vêlements civils votés.
LA G-UERRE
Sommaire des principaux faits relatifs à la guerre, dont les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Havas.
J*E I-A SOMME A TL, A MOSELLE
. 2 Octobre.—Notre action continue à s’étendre à. notre aile gauche et le fron
se prolonge jusqu’à Arras. Entre Roye et Lassigny, les attaques ennemies sont
brisées.
Sur la Meuse, les Allemands veulent jeter un pont, à Saint-Mihiel. Il n’y: peuvent
réussir.
En Woevre, notre offensive continue et s’accentue entre Saint-Mihiel et Apremont.
EUT BELGIQUE! _
2 Octobre. — Le duel d’artillerie a continué entre les Allemands et les torts de
première ligne au Sud d’Anvers:
8DR H.A. MER
2 Octobre. — Un contre-torpilleur allemand et un déblayeur de mines japonais
auraient été coulés au large de Tsing-Tao, sur les côtes de la Chine.
Les Réfugiés
Marseille, 2 octobre.
De nombreux réfugiés belges et des ré-
gions du Nord sont arrivés et sont hospita-
lisés par le département.
Pourquoi les Allemands attaquent Anvers
Londres, 2 octobre!
Le correspondant militaire du Times écrit
au sujet des attaques allemandes contre An-
vers que le but de l’Allemagne est de dé-
truire la Iloliande comme état indépendant,
car si Anvers était pris définitivement, les
Hollandais seraient écrasés sous le talon
prussien.
L’Angleterre ne craint point
la durée de la guerre
Londres 2 octobre.
Le Times dit qu’un journal allemand a de-
mandé récemment si l’Angleterre voulait
faire la guerre pendant 20 ans.
— Oui, répond le Times, vingt ans et pins
si c’est nécessaire. L’Angleterre ne désar-
mera pas aussi longtemps que tes Allemands
occuperont les Pays-Bas.
L’Empire britannique a 400 millions
d’hommes et 200 millions d'alliés. Il ira
jusqu’au bout de la guerre et plus long-
temps elle durera, plus tort il sera et plus
faibles seront aussi les bandits prussiens.
Cette année l’Angleterre mettra en ligne
1 million de soldats qui sont prêts ; l’année
prochaine, 2 ralliions ; en 1916, 3 millions,
et toujours ainsi jusqu’à cè que l’ennemi
accepte ses conditions.
« Nous ne sommes, en effet, pas assez fous
écrit le Times, pour accepter la paix qu’ag-
graverait la forme actuelle des armements
et permettrait à la Prusse d’entrer en action
plus tard, quand un jour plus favorable se
présenterait pour ses armées. »
Il conclut que jamais les pays ne furent
plus indissolublement unis que le sont la
France, l’Angleterre et la Russie et la Bel-
gique pour mettre l'Allemagne hors d’état de
nous faire tort.
L’Echec Allemand à la Frontière Russe
Petrograd, 8 octobre.
Lés critiques militaires de tous les jour-
naux constatent que l’invasion de l’armée
allemande dans le but de passer le Niemen
a échoué piteusement.
Talonnées par les russes les forces enne-
mies se replient sur tout ie front qui s’étend
sur 130 kilomètres.
La petite forteresee d’Ossowiec a rempli
brillamment sa grande et dure besogne qui
était d’entraver l’offensive allemande.
La Situation en Galicie
Petrograd, 2 octobre.
, Dans la Gazette de Petograd un personnage
compétent résume ainsi la situation en Ga-
licie.
Les forces autrichiennes forment trois
groupes : le 1er formé par une armée austro-
allemande est à Cracovie, ayant pour but
d’arrêter l’offensive russe dans cette direc-
tion ; ie 2« est composé de l’armée se re-
pliant dans la direction de Jarlo Donkla ; le
3e comprend les troupes opérant à Przemysi.
Celles-ci espèrent paralyser les forces russes
afin de faciliter les opérations des autres ar-
mées austro-allemandes.
Ces projets sont toutefois efficacement dé-
joués par les russes.
Les Prises Russes
Petrograd, 2 octobre.
La liste des bateaux pris à l’ennemi par la
Russie comprend 73 allemands, 13 autri-
chiens.
Les Exportations prohibées
Londres, 2 octobre.
Le gouvernement a l’intention de déclarer
contrebande de guerre : le cuivre, le plomb,
les saumons, les feuilles et tuyaux de ferr
roebrome, les minerais de fer ordinaires et
magnétiques, ie caoutchouc, les peaux bru-
tes et travaillées et les cuirs.
Une Conférence Internationale
Petrograd, 2 octobre.
Une conférence de représentants de la
Russie, de l’Angleterre, de la Suède et de la
Norwège est projetée. Elle aurait lieu à Pe-
trograd pour étudier les questions du com-
merce entre la Russie et l’Angleterre par la
voie septentrionale.
LE HAVRE
CONSEIL M0NIG1PBL
. , Séance du 2 Octobre
Présidence de M. MORGAND, Maire
Le Conseil municipal s’est réuni hier en
séance, à six heures du soir, sous la prési-
dence de M. Morgand, maire, assisté de
MM. Serrurier, Vigne, Jennequin, Badoureau
et Valentin, adjoints.
Etaient également présents : MM. Basset,
Génestal, Bricka, Wind-sheirn, Gripois, Dé-
hot, Beurrier, Dero, Grenier-Lemarchand,
Begonen-Demeanx, Salacrou,.Lang, Maillart,
Ma&quélier. Auger, de Grandmaison, Du-
rai>u-Viel« Meyer, Encontre, Brot. Goulon
Allan.
Communications
'L’Administration fait au Conseil un cer-
tain nombre de communications dont les
principales sont les suivantes :
Voitures de place automobiles. — Tarif. —
IF? nombreux incidents ont appelé l’atten-
tion des membres de l’Administration et du
Conseil municipal sur la nécessité de modi-
fier d’urgence ie tarit des voitures de place
automobiles.
M. Morgand, maire, prie le Conseil de ren-
voyer cette question a l’examen des Com-
misions de la voirie et de l’intérêt général.
Il en est ainsi décidé.
Budget additionnel de 1914. — Le budget
supplémentaire de la Ville du Havre pour
l’exercice 1914, voté par ie Conseil, en séan-
ce du 22 juillet, a été approuvé sans modi-
fication par décret du 16 septembre dernier.
M. ie Maire en informe l’assemblée qui prend
acte de celte communication.
Décès de M. Enaux. — M. Morgand. maire,
rappelle l’accident très grave qui s’est pro-
duit mercredi, à l’usine à briqnes de la
Ville. Le contremaître, M. Enaux, a été saisi
par nne courroie de transmission et entraî-
né par elle. Sa mort a été presque instan-
tanée. M. Enaux, qui était an service de la
Ville depuis le 4 mai 1909. remplaçait pro-
visoirement M. Martel, contremaître de la-
dite usine, et mobilisé. Il était père de cinq
enfants.
M. Morgand demande à l’assemblée d’au-
toriser l’administration à transmettre à la
famille-de M. Enaux les condoléances dn
Conseil. Il demande anssi le vote d’une con-
cession de 15 ans, dans le cimetière commu-
nal pour la sépulture de M. Beaux.
La proposition de l’administration est vo-
tée à l’unanimité.
Création d’un atelier de couture.— Dans le
but de venir en aide aux personnes en chô-
mage et d’utiliser leur bonne volonté au
service du pays, M. Jennequin, adjoint, de-
mande au Conseil de voter un crédit de
3,000 francs pour la création d'un atelier de
couture où seraient confectionnés tons objets
d'habillement ou de lingerie destinés à nos
soldats en campagne. Un accord intervenu
avec l'autorité militaire assurerait l’utilisa-
tion des objets confectionnés.
M. Jennequin donne ensuite quelques
détails d’organisation. Afin de guider les
travaux, il serait fait appel ad concours de
deux ou trois personnes expérimentées. Et,
pour assurer i’existence de ( institution, ap-
pel serait tait à toutes les bonnes volontés
s us exception.
Le crédit de 3,000 francs sollicité est voté
à l’unanimité.
Service des Incendies. — Un marché a été
passé avec M. Renouf, demeurant au Havre,
pour la fourniture au service des incendies
de 798 mètres de tuyaux neufs en toile, au
prix de de 1 fr. 60 le mètre.
L’administration demande la ratification
de ce marché, et la dépense totale, soit
I 276 fr. 80, serait imoutée sur le crédit d’en-
tretien du matériel d’incendie.
Le Conseil vote cette proposition de l’ad-
ministration.
Questions diverses
Groupe Scolaire du quartier de l’Eure. —
Dans la séance dn 18 septembre dernier, le
Conseil avait renvoyé à la Commission des
Bâtiments les propositions qui lui avaient
été soumises par l’Administration, rn vue
d’assurer l’exécution des travaux à entre-
prendre pour la construction du nouveau
groupe scolaire du quartier de l’Eure, pro-
positions qui portaient sur un projet de con-
vention avec la maison W. Godard, concer-
nant à la fois les fondations en ciment armé
et une première tranche des travaux de ma-
çonnerie adjugés à cet entrepreneur le 11
mai dernier.
Le rapport présenté par M. Begouen-De-
meaux, au nom de la Commission compé-
tente, rappelle sommairement les phases de
cette affaire et les retards survenus dans sa
solution par suite des événements actuels.
Comme conclusion, M. Begouen-Demeaux
propose, au nom de la Commission, d’auto-
riser l’Administration municipale à passer
avec M. William Godard, pour le prix for-
faitaire de 72,000 fr., le marché concernant
les fondations en ciment armé du groupe
scolaire à élever rues Gustave-Brindeau et
de Val ray. Quant aux travaux de maçonne-
rie, objet de l’adjudication du il mai, ils
restent acquis au même entrepreneur et
conformément à l’engagement qu’il a pris
à nouveau près de l’Administration muni-
cipale ; ils seront exécutés sans délai et avec
toute l’activité désirable, aussitôt que les
fondations, objet du marché à l’amiable, au-
ront été achevées. Ils pourront être même
commencés à mesure de cet achèvement
dans les diverses parties de l’édifice.
Les sanctions, en cas de retard, seraient,
pour ce qui est compris dans ce lot, dans
ies clauses générales du cahier des charges
de l’adjudication.
Un très long échange d’observations s’éta-
blit entre MM. Deliot, Brot, Allan, Maillard,
Morgind, maire, et Begouen-Demeaux, rap-
porteur de la Commission.
Finalement, les conclusions du rappoit
sont votées à l’unanimité.
Les blessés militaires.— M. Encontre fait
part à i’Admhnstratian et au Conseil du fait
suivrait : d’après des bruits' qui prennent
chaque jour plus de consiataece parmi le
pub.ic, M. le maire aurait reçu la liste d’un
grand nombre de nos concitoyens, appelés
aux armées, qui auraient été blessés ou tués,
ou qui auraient disparu. Et l’on attend, avec
anxiété, d’être fixé sur ce peint.
M. Morgand, maire.— Jusqu’ici, ni le mai-
re, ni personne à l’Hôtel-de-Vilie n’a reçu pa-
reille communication. Nous avons été priés
d’annoncer à leur famille la mort glorieuse
de quelques soldats tués à l’ennemi. Mais il
s'agit seulement de quelques unités isolées
et jamais 1 document dont il a été parlé ne
nous a été adressé.J’en donne ici l’assurance
la plus catégorique.
Les Eeoles et la Mobilisation. — M. Léon
Meyer attire l’attention de l’administration
et dn Conseil sur la situation faite aux en-
fants de no3 écoles communales, par suite
de la transformation des écoles en casernes.
Les unes ont été rendues à leur destination,
à la veille de là rentrée des classes ; les an-
tres restent occupées. Il conviendrait peut-
être de s’entendre avec l’autorité miiitatre
Eour qu’une répartition des écoles disponi-
les fut laite, par cantons, an mieux des
intérêts des enfants, tout en laissante l’ar-
mée le nombre des locaux dont elle a be-
soin.
Il semble d’aillenrs que les écoles libres,
réquisitionnées elles anssi, l’ont été en des
proportions moindres que ies écoles publi-
ques.
Sans aucune intention de récrimination
ou de polémique, M. Meyer estime cependant
que ces écoles libres devraient être réquisi-
tionnées dans une proportion équivalente.
Et personne ne saurait se méprendre sur les
sentiments d’impartialité absolue qu’il expri-
me et qui sont de règle entre tous les partis
politiques unis dans un même sentiment
patriotique.
M. de Grandmaison établit la statistique
des écoles libres susceptibles d’être utilisées
comme casernements. Elles ont été réquisi-
tionnées, dit-il, dans nne proportion au
moins égale à celle appliquée aux écoles pu-
bliques. Aussi bien, chacun ne songe qu’à
taire tout son devoir dans ies circonstances
actuelles.
M. Morgand, mûr?, explique pourquoi
plusieurs écoles communales situées au
milieu d’agglomérations nombreuses- n’ont
pas été réquisitionnées en certains quar-
tiers de la ville. U ajoute que, sur des
démarches faites par la Municipalité, d'ac-
cord avec l’autorité universitaire représentée
par M. Risson, inspecteur primaire, l’antc-
rité militaire s'efforce de rendre disponibles
le plus grand nombre d’écoles possible.
D’aillears, certains locaux ont déjà été ren-
dus à leur destination première et la situa-
tion ne pourra guère être établie avant le 15
octobre. C’est alors que sc fera la rentrée
des classes. Et if est bien entendu que les
écoles libres devront, dans une mesure pa-
reille, dans une mesure par conséquent
équitable, subir les mêmes charges que les
écoles communales publiques.
Un échange d’observations s'établit entre
plusieurs membres du .Conseil. ,
M. Méyer ajoute que c’est précisément
cette mesure équitable, désirée de tons, qu’il
réclame, et il souhaite qu’une répartition ju-
dicieuse des locaux disponibles soit faite
dans chacun des six cantons du Havre,
M. Morgand, maire, résume la discussion
et donne l’assurance que l’Administration
municipale continuera, en ce sens, toutes
démarches utiles.
Service des Tramways. — M. Brot rappelle
ies observations qu’il a présentées naguère
au sujet du service des tramways.
M. Morgand, maire, répond que des amé-
liorations ont déjà été apportées à ce service,
désorganisé un moment par la mobilisation.
La ligne Jetée: Gare, par le quai d’Orléans,
fonctionne ; la ligne Saint-François fonc-
tionne également. Celle de la Petite-Eure
s’arrête il est vrai au pont du canal de Tau-
carville, mais c’est à la suite d’un litige in-
téressant la Compagnie des Tramways.
Après échange d’observations entre di-
vers conseillers, — M. Encontre, notam-
ment, appuyant Ie3 observations qui furent
faites naguère par M. Brot et qu’il a renou-
velées, — M. Morgand déclare qne l’Admi-
nistration tera tout ce qui est nécessaire pour
arriver à une exploitation normale du ser-
vice des tramways.
Lé Conseil se forme ensuite en Comité se-
cret pour l’examen de différentes affaires
contentieuses.
« POUR NOS SOLDATS »
Il y a exactement une semaine qne nous
avons publié ie premier appel du Comité ;
dans ces sept jours la souscription ouverte à
la Sons-Préfecture et à nos bureaux a pro-
duit près de 25,000 francs (exactement
24,895 65), sans compter les nombreux et
très beaux dons en nature. L'éloquence de
ces chiffres suffit pour rendre hommage au
dévouement patriotique de nos concitoyens,
d’autant plus que d’autres souscriptions,
pour des oeuvres similaires ou pour Jes bles-
sés, les sollicitent.
La souscription reste ouverte car les be-
soins restent grands t
Le Comité nous charge de l’excuser au-
près de nos dévonées Concitoyennes qui
n’ont pas bénéficié de la distribution de iaiue
qui a eu lieu hier ; il a encore dû se conten-
ter de ce qui a pu être trouvé sur place, la
provision commandée à Paris n'étant pas
arrivée.
Notre oeuvre, tonte militaire qu’elle soit,
est hélas victime des mêmes lenteurs que
celles dont souffrent tant de particuliers.
Nous publierons un nouvel avis lorsque la .
laine sera enfin livrée à la Sous-Préfecture.
On nous prie d'annonce! 1, d’autre part,
que des chemises toutes préparées pour la
confection seront distribuées jeudi prochain
aux dames qui voudront bien faire de la cou-
ture pour nos soldats.
7e LISTE
Les Officiers do Frascali. ;...... 28 63
M. Raoul Ancel 200 —
M. Georges Dufayel. 800 —
M. G| Gaillard, 28, rue de 1 Eglise 100 —
M. Wûoliett, avenue Alphonse-XUI 5 —
Mile F, Furgier, 105, quai d’Orléans..... 5 —
M. Leb is, 8, place Carnot 20 —
M. Jules Lebrun 50 —
Mile Bellenger, 17, ruo Béranger 10 —
Charlotte et Moi 40 —
Mme la Directrice gt le Personnel de
l'Ecole Pratique de Jeunes Filles... 102 80
M. Henri Caillot ; 20 —
M. André Caillot..'. 20 —
M. et Mme Abrard, rue F.-Arago, 4L.. 1. 10 —
.Mlle Nelly, rue F.-Arago, 4t — 5 —
M. P.ary, négociant Maison R. Rautin... 80 —
M. Du vivier ..t.......... 10 —
Les Dames du Bureau Central Télépho-
nique 165—I
M. Michel Wuriz, 17, rue Gustayc-Ga-
ïavan ■■■-.. 28 —
R. p.. coursée U République *— [
Mlles Jallsgeas, 18, cours de ia Répu-
blique JO —
M. Jacquey, ingénieur 10 —
M. Niers, 3, rue des Guêpes 80 —
M. Ed. Lang, conseiller municipal 75 —
Le personnel de la Maison E. Guerouit 13 —
Mme Ch. Mériel, !9, rue François-Millet 20 —
M. Pesquet, 6, rue des firiquetiers 6 —
M. Malandain s
Syndicat des Camionneurs ioo
F. L A g —
F- S 10
M. Henry Brindeau, 13, rue Jules-Le-
Gesne ÎO
M. Tb. Maillart, 138, rue Victor-Hugo... 361 40
Les employés de la maison Barriê
Gbalot et G» J09 80
Mile Leprevost, 7, rue Edouard-Corbière 10 —
M. Liounet. 165, boulevard de Strasbourg 25 —
M. Lagnel, 65, rue J.-B.-Eyriès 8
M. Delabaye, 249, rue do Normandie.... 1S —
G. D io —
M. Qu min, 80, cours delà République.. S —
Messieurs les administrateurs et em-
ployés et ouvriers de la Compagnie
Française des Extraits lincloriaux et
tannants (versement de septembre). 800 —
M. V. Gatti, 44, boulevard François-Ier.. 20 —
Mlle Guêroult, 20.rue de la Paix 20 —
Le personnel du Françnis-Arago 80 —
Mme Leroy, 5, cours de la République.. 10 —
Mme Françoise, 20, rue do Saint-Quentin 10 —
Anonyme, Sanvic 7
AV 10
M. et Mme Legontdec, 82, rue Dauphine 10 —
M. Léonce Belirmère,12, passageSainte-
Hélèqe 20 —
Mlle Marcelle Vinkel, 12, passage Sainte-
ilélène 5 —
M. Datin, capitaine au long-cours 20 —
'M. et Mme Alfred Limare. 21, rue Join-
ville.... 10 —
Simonne Guy et Antoinette... ... 10 —
P. H. et L H 6 —
M. et Mme Robert Lafaurie 80 —
M. et Mme Rautin et G* 80
Anonyme, Graville 10 —
M. Moisson, 19, rue Jeanhe-Hacb ate... 10 —
D nas et Diuelte. C 49
Mme EU. Neuvéglise 8 —
Mme Jeanne L., 48, rue Ventenat (pro-
duit de la vente d’un poème 15 —
Mme H. Desmoulins, 11, rue Thiers 20 —
M. Gustave Reinhart 100 —
M. Sandoz . 20;—
M. Mormentyn, 198, rue de Normandie.. 20 —
Mme Marie, 36, rue Charlemagne 10 — X
Mme Vitt. fue Clovis. S —
Société Anonyme des Rizeries Fran-
çaises 2)0 —
Personnel et Ouvriers do la Société
Anonyme des Rizeries Françaises.. 93 20
Souscription du Personnel de la Maison
Del homme et G* 50 —
Mme Brcdillet 5 —
MmeGorvé. ... S —
Mlles Ballet, Ste-Adresse 15 —
M. Relief, Ste-Adresse.... 10 —
M M. Piedfort et Fils 50 —
Mme veuve Flamand, 33, rue Ventenat.. 2J —
Les Employés de la Maison A G 6 —
La Caisse noire 7 —
MM. Joseph Lemierre et C*... 1 80 —
Maison Augustin Lepage et Fils 20 —
Personnel restant de la Maison Augustin
Lepage et Fils : Emile Hàrran. 2 fr.;
Charies Noré, 2 fr. ; Georges Huet,
1 fr ; Léon Toutain, 1 fr. ; Géo. Le-
méleder, 1 fr. ; Gaston Roger, 1 fr. ; ■
Louis' Gffroy, 1 fr. ; Lucien Drouet,
1 fr ........ 10 —
Mme et Mite Mallet B —
M. A. Hébert, 20, rue de Saint-Romain. 7 50
MM. les premiers chauffeurs, graisseurs,
chauffeurs et soutiers du croiseur
auxiliaire La-Savoie (2* souscrip-
tion). 53 28
M. C. M, 12 rue J -il-Eyriés 18 —
MM. les officiers de VAbeiUe-N°-5....... 20 — ;
Yvonne Marie........ 25 —
M. G. Legros 10 —
M. et Mme Canivet, 29, rue Desmst-
tiôres . 10 —
M. A. Meyer 10 —
Mme veuve Monnier 5 —
M. et Mme Derais, 8, rue Jacques-
M. Le Coz, 22, rue Dauphine 10 —
Mlle Stizphe Le Coz 0 —
Total F. 4.002 60
Listes précédentes 20.893 05
Total au 2 octobre.... .F. 24.835 63
Dons en Nature
Tricots de laine, chaussettes de laine, gants de
laine, ceintures de flanelle et de laine, couoertures
de laine.
M. et Mme Lim'are, 21, rue Joinville ; M. et Mme
Bredaz. cours de la République; M. Violette, Si,
rue de Fécamp ; Mme Paul Thomas, 18. rue Juies-
Lecésne ; Mme Hoff, 23, rue Racine ; Mme Frébet,
68, boulevard de Strasbourg 1 ; M. et Mme Abrard,
rue F.-Arago, 44 ; il. et Mme Legrand, 6, rue de
la Bourse ; M. Perrin, S, rue de Condé ; C. L..;
M. Jacquey, ingénieur ; Mme Belleuière, 12, pas-
sage Saintè-Hé'éne ; Mme Boucher, 183, boulevard
Je Strasboug ; Mme Roger, 137, rue de Norman-
die ; II. J...; M. et Mme Malandain ; Mme Giraud,
1, rue Bernardin de-Saiat Pierre; Al. Lechevaliier,
à Saint-Romain ; 11. M...; M. Degermann, 16, ruo
Fiocbier ; M. Leboz, 22, rue Dauphine ; M. Lefr&nc,
77, rue Frédôric-üellenger ; A. V...; deux famil-
les, 8, Euslache Lebert ; Mme Airaey, 20, place de
ï’Uôtel-üe-V.lle.
Errhtum
C’est le personnel do .la Compagnie Générale
Transatlantique, boulevard de Strasbourg, qui t
versé la somme de 206 fr. figurant sur la 6* liste.
RECETTE DES FINANCES
Appel aux ContrilMiable*
Depuis le.début de la guerre, la rentré!
des impôts a subi un arrêt presque absolu.
Tout en faisant très largement la part des
circonstances qui mettent momentanément
certains contribuables dans l’impossibilité
de se libérer envers le Trésor, l’Administra-
tion des finances a ia conviction qu’il n’y a
là, pour beaucoup, qu’un retard ou nn ou-
bli que tous ceux qui peuvent payer s’effor-
ceront de réparer.
Payer ce qui est dû à l’Etakest actuellement
un devoir qui s’impose.
Toute somme versée représente une part
de ia solde de nos héroïques soldats, une
part du ravitaillement de l’armée, une part
des soins donnés aux blessés, une part en-
core des secours alloués aux familles que le
départ de leur chef ou de leur soutien prive
de moyens suffisants d’existence.
A l’heure actuelle, suivant la forte parole
de Çimbetta en 1871, aider le Trésor, c’est
faire un acte de bon citoyen.
La rentrée des impôts, en affirmant le
crédit de la France, rendra moins onéreux
le poids des emprunts futurs.
Le contribuable, en payant sa dette envers
le Trésor, allège donc pour l’avenir ses pro-
pres charges. ;
L’Administration des finances espère qu«
cet appel sera entendu de tons et qu’elle no
se verra pas dans la nécessité de rappeler
par des avis et dos poursuites une obligation
sacrée, dont chacun tiendra à s’acquitter vo-
lontairement.
NOTA PENE. — Le puuiuevt des mvôts prql
être, effectue en adressa* t ovtç. -perveptenr s- dés '
chèques sur un etablissement de crédit du Havre,
' Administrateur- Délégué - fièrent
O. RANDOLET
IWstrafioi, tapassions it Annonces, TEL. 10.4?
S5, Rue Fontenelle, 35
Adresse Télégraphique : RANDOLET Havre
Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
RÉDACTHUR EN CHEF
Ï.-J. CASPAR - JORDAN
Téléphone l 14.80
Secrétaire Général : TH. VALLÉE
Rédaction, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60
AJf JfONCËS
AU HAVRE.....' BUREAU DU JOURNAL, 112, bout* de Strasoourg.
( L’AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est
A PARIS........ ? seule chargée de recevoir les Annonces pour
( le Journal.
Le PETIT HA VUE est désigné pour les Annonces Judiciaires et légales
ABONNEMENTS TROIS MOIS SIX MOIS UN AM
Le Havre, la Seine-Inférieure. l’Eure, - _ _ _ _ _
l’Oise et la Somme i 50 9 Fr. * ® Fr.
Autres Départements a Fr. < X 50 29 >
Union Postale «O » so Fr 40 «
I On s'abonne également, SANS FRAIS, dans tous les Bureaux de Poste de France
LES VIEUX
ET LES AUTRES...
Les derniers communiqués sont clair s
par eux-mêmes, dans leur brièveté, et
n’ont besoin d’aucun commentaire ;
nous ne pourrions que répéter la for-
mule du gouvernement : la situation
générale est satisfaisante. D’autre do-
cuments officiels confirment la bonne
marche des opérations militaires, par
|exemple la note que nous publions
plus loin et annonçant le renvoi
îdans leurs fcyers des territoriaux de
|réserve et hommes du service auxiliaire
jde la région du Nord.
On sait qu’au début de septembre,
le gouvernement avait appelé d’un seul
coup tous les hommes de ces catégo-
ries qui n’avaient pas encore été mo-
bilisés, et cela dans les régions occu-
pées ou menacées par l’ennemi. Bien
que ce fut demander tout de suite à
ces départements une charge supé-
rieure à celle des autres départements,
cette mesure se justifiait pleinement ;
attendre, c’eût été courir le risque de
ne plus pouvoir disposer de tous ces
éléments.
Le fait que l’on annonce le prochain
renvoi des hommes de la région du
Nord, convoqués avant leur temps,
prouve d’abord que cela ne va pas
trop mal dans celle région. Il y a un
mois on s’inquiétait de l’avance de
l’ennemi ; maintenant, bien qu’il ne
soit pas encore tout à fait parti, on
prend tranquillement ses dispositions
en vue de son prochain départ qui ne
paraît donc pas douteux.
Le renooi de ces hommes prouve
aussi que d’une façon générale on n’a
pas trop besoin d’eux et cela encore
est bon signe. Il faut croire que les
ravages faits dans nos rangs par la
mitraille ennemie ne sont pas aussi
grands qu’on pouvait le craindre et
que nous ne souffrons pas trop d’infé-
riorité numérique vis-à-vis des Alle-
mands. Nous savons bien que les der-
nières classes de la réserve de la ter-
ritoriale et les auxiliaires ne repré-
sentent pas des cléments de combat de
premier ordre, maj-s s’il y avait impé-
rieuse nécessîïê~~~onr- ne a’en déferatT
quand même pas.
Cependant, nous dira-t-on peut-être,
en même temps qu’il annonçait cette
mesure, le gouvernement avisait les
hommes des services auxiliaires de tous
les recrutements qu’ils auraient à
subir un nouvel examen médical en
vue de leur versement éventuel dans le
service armé. Cette décision complétait
celle précédemment prise dans le
même sens au sujet des exemptés et
réformés. Sàns doute, l’Etat-Major
trouvera là des forces importantes qui
lui seront des plus utiles, le moment
venu, surtout si la guerre doit se pro-
longer ; mais elles ne seront disponi-
bles que plus tard, après la révision
passée et les écoles faites : elles ne ré-
pondent donc pas à une pénurie du
moment.
L’intérêt actuel de ces mesures est
dans une répartition plus équitable des
charges militaires à un moment où
nul ne pourrait les esquiver ni ne
songe d’ailleurs à le faire. Exemptés,
réformés, auxiliaires, se sont laissés
dispenser, sans trop de scrupules du
,service alors qu’il, s’agissait unique-
ment d’exercices théoriques à la ca-
serne ; maintenant qu’il y va du salut
de la patrie, ils ne peuvent que se féli-
citer de ne pas rester à l’abri de cette
exemption d’autrefois, d’autant plus
que beaucoup d’entre eux ont acquis
de la vigueur avec l’âge.
Les décisions du gouvernement, si
excellentes, à tant d’égards, ont déjà
eu pour heureux effet de dissiper un
état d’esprit plutôt fâcheux qui ris-
quait de dresser les citoyens les uns
contre les autres : ceux qui devaient
partir contre ceux qui restaient ;
maintenant, à moins d’infirmités trop
réelles, chacun partira à son tour ;
heureux sont ceux dont le tour vien-
dra assez tôt pour qu'ils participent
aux gloires de la France !
CA’SPAU-JORDAN.
Les Réservistes de la Territoriale
de ta Région du Nord libérés
Lorsque, au début du mois de septembre,
les armées allemandes ont envahi le Nord
de la France, le gouvernement s’est em-
pressé de convoquer sous les drapeaux tous
Iles réservistes territoriaux et hommes du
service auxiliaire des régions occupées ou
menacées par l’ennemi. Celte mesure s’im-
posait. Laissés dans leurs foyers, ils ris-
quaient d’être a jamais perdus pour la dé-
dense nationale et même emmenés comme
prisonniers. Le mouvement de recul partiel
de l’ennemi permet maintenant de faire ren-
trer dans la règle commune les hommes des
catégories ci-dessus provenant des régions
qui ne semblent plus menacées. Tel est le
cas des arrondissements de Boulogne, Mon-
treuil et Abbeville.
Les réservistes territoriaux et les hommes
du service auxiliaire de ces arrondissements,
rtü&J, être incessamment renvoyés dans leurs
foyers. Ce renvoi peut, d’ailleurs, n’être que
momentané, ces hommes restant à la dispo-
sition de l’antorité militaire, qui les rappel-
lera sous les drapeaux quand leur présence
y sera nécessaire.
Là même mesure sera étendue aux antres
arrondissements dans lesquels la convoca-
tion de tous ies réservistes territoriaux et
hommes du service auxiliaire a été ordon-
née, dès que les circonstances le permet-
tront.
L’ATTAQUEJJ’ANVERS
A proprement parler, ce n’est pas un
siège que les Allemands font actuellement
à Anvers. Les assaillants bombardent seule’
ment les trois forts de Waclhem, Wavre et
Sainte-Catherine dans le segment Sud-Ouest
de la ceinture des fortifications, et il n’appa-
rait pas, dit le Times, qu’ils causent grand
dommage.
Des détachements d’infanterie ont marché
mardi contre les tranchées entre les forts de
Liezle et de Breendouck mais iis furent ra-
pidement repoussés.
Il est hautement improbable que leî trou-
pes de la Landsturm qui sont actuellement en
Belgique soient capables d’exercer une ac-
tion sur les défenses avancées d’Anvers
alors que l’armée de campagne belge de-
meure dans nn remarquable étatde vigueur.
Même si leurs plus grosses pièces de siège
étaient amenées et si ies forts étaient réduits
nous douterions que ies ennemis fussent
beaucoup plus prè3 de la Place Verte.
Anvers n’est pas tant une forteresse qu’une
position fortifiée et les retranchements de
campagne sont capables de tenir bon pen-
dant longtemps.
Les Beiges occupent là nne des plus fortes
places d’Europe, lis doivent avoir au moins
120,000 hommes à leur disposition, ils possè-
dent nn port de mer ouvert, ils n’ont devant
eux que des troupes de seconde ligne, leurs
ouvrages de défense avancée sont les plus
modernes et les plus formidables de tous et
ils savent que l’immense armée des alliés
est le stimulant de la victoire et qu’elle doit,
dans un delai limité, venir à leur secours.
Nous ne pensons pgs qu’il y ait lieu de se
tourmenter à propos d’Anvers.
Communiqués
É Boüfgpnement
2 Octobre, reçu à 18 heures.
A NOTRE AILE GAUCHE
La bataille continue très violente, notamment
dans la région de Roye où les Allemands pa-
raissent avoir concentré des forces importantes-
L'action Fetttv Clt> plies enptjsvérs Te Nord ; le
combat se prolonge actuellement jusque dans la
région du Sud d’Arras.
SUR LA MEUSE
Les Allemands ont tenté de jeter près de
Saint-Mihiel un pont qui a ôté détruit cette nuit.
[EN WOEVRE
Notre offensive continue ; elle progresse pas
à pas, notamment dans la région entre Appre-
mont et Sàint-Mibiel.
Sur tout le reste du front, il n'a été tenté, de
part et d’autre, que des opérations partielles.
ViOLENTS COMBATS
3 Octobre, reçu à 1 h. 45
A L'AILE GAUCHE
Un de nos détachements qui débouchait
d'Arras a reculé légèrement à l’Est et au Nord
de cette ville.
Au Nord de fa.Somme, nous avons progressé
en avant d'Albert.
Entre Roye et Lassigny, l'ennemt a prononcé
de violentes attaques qui se sont brisées contre
notre résistance.
SUR TOUT LE FRONT
La situation est calme sur tout le reste du
front.
On signale qu’aux abords de Saint-Mihiel, il
ne reste plus d’ennemis sur la rive gauche de
la Meuse.
Bépêches tans
Pas d’Empruat en France
Bordeaux, 2 octobre.
Au Conseil des Ministres, M. Ribol a com-
muniqué nn état des principaux comptes
de la Banque de France et l’état de la Tréso-
rerie au l«r octobre.
La situation est entièrement satisfaisante.
Il n’y a pas lien d’envisager la nécessité de
recourir à un emprunt public.
Disciplinaire Fusillé
Bordeaux, 2 octobre.
Le disciplinaire Nasica, condamné à mort
ie 10 ssptembre pour voies de faits et outra-
ges à ses supérieurs, a été fusillé à six heures
du matin en présence des troupes de la
garnison.
Les Troupes de l’Inde défilent à Marseille
Marseille, 2 octobre.
Les troupes de l’Inde, récemment arrivées,
ont été présentées par leurs chefs au général
commandant la la<> région. Elies défilèrent
ensuite dans la ville et furent chaleureuse-
ment acclamées.
«r L’Homme enchaîné'» est à nouveau saisi
Bordeaux, 2 octobre.
Le troisième numéro de L'Homme enchaîné
a été saisi dans ta matinée en gare de Bor-
deaux.
Pillards condamnés
Paris, 2 octobre.
Le Conseil de guerre a condamné à trois
ans de prison un hussard allemand trouvé
porteur d'obligations belges, et à huit mois
de prison deux autres soldais allemands
'U’ourég porteurs de vêlements civils votés.
LA G-UERRE
Sommaire des principaux faits relatifs à la guerre, dont les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Havas.
J*E I-A SOMME A TL, A MOSELLE
. 2 Octobre.—Notre action continue à s’étendre à. notre aile gauche et le fron
se prolonge jusqu’à Arras. Entre Roye et Lassigny, les attaques ennemies sont
brisées.
Sur la Meuse, les Allemands veulent jeter un pont, à Saint-Mihiel. Il n’y: peuvent
réussir.
En Woevre, notre offensive continue et s’accentue entre Saint-Mihiel et Apremont.
EUT BELGIQUE! _
2 Octobre. — Le duel d’artillerie a continué entre les Allemands et les torts de
première ligne au Sud d’Anvers:
8DR H.A. MER
2 Octobre. — Un contre-torpilleur allemand et un déblayeur de mines japonais
auraient été coulés au large de Tsing-Tao, sur les côtes de la Chine.
Les Réfugiés
Marseille, 2 octobre.
De nombreux réfugiés belges et des ré-
gions du Nord sont arrivés et sont hospita-
lisés par le département.
Pourquoi les Allemands attaquent Anvers
Londres, 2 octobre!
Le correspondant militaire du Times écrit
au sujet des attaques allemandes contre An-
vers que le but de l’Allemagne est de dé-
truire la Iloliande comme état indépendant,
car si Anvers était pris définitivement, les
Hollandais seraient écrasés sous le talon
prussien.
L’Angleterre ne craint point
la durée de la guerre
Londres 2 octobre.
Le Times dit qu’un journal allemand a de-
mandé récemment si l’Angleterre voulait
faire la guerre pendant 20 ans.
— Oui, répond le Times, vingt ans et pins
si c’est nécessaire. L’Angleterre ne désar-
mera pas aussi longtemps que tes Allemands
occuperont les Pays-Bas.
L’Empire britannique a 400 millions
d’hommes et 200 millions d'alliés. Il ira
jusqu’au bout de la guerre et plus long-
temps elle durera, plus tort il sera et plus
faibles seront aussi les bandits prussiens.
Cette année l’Angleterre mettra en ligne
1 million de soldats qui sont prêts ; l’année
prochaine, 2 ralliions ; en 1916, 3 millions,
et toujours ainsi jusqu’à cè que l’ennemi
accepte ses conditions.
« Nous ne sommes, en effet, pas assez fous
écrit le Times, pour accepter la paix qu’ag-
graverait la forme actuelle des armements
et permettrait à la Prusse d’entrer en action
plus tard, quand un jour plus favorable se
présenterait pour ses armées. »
Il conclut que jamais les pays ne furent
plus indissolublement unis que le sont la
France, l’Angleterre et la Russie et la Bel-
gique pour mettre l'Allemagne hors d’état de
nous faire tort.
L’Echec Allemand à la Frontière Russe
Petrograd, 8 octobre.
Lés critiques militaires de tous les jour-
naux constatent que l’invasion de l’armée
allemande dans le but de passer le Niemen
a échoué piteusement.
Talonnées par les russes les forces enne-
mies se replient sur tout ie front qui s’étend
sur 130 kilomètres.
La petite forteresee d’Ossowiec a rempli
brillamment sa grande et dure besogne qui
était d’entraver l’offensive allemande.
La Situation en Galicie
Petrograd, 2 octobre.
, Dans la Gazette de Petograd un personnage
compétent résume ainsi la situation en Ga-
licie.
Les forces autrichiennes forment trois
groupes : le 1er formé par une armée austro-
allemande est à Cracovie, ayant pour but
d’arrêter l’offensive russe dans cette direc-
tion ; ie 2« est composé de l’armée se re-
pliant dans la direction de Jarlo Donkla ; le
3e comprend les troupes opérant à Przemysi.
Celles-ci espèrent paralyser les forces russes
afin de faciliter les opérations des autres ar-
mées austro-allemandes.
Ces projets sont toutefois efficacement dé-
joués par les russes.
Les Prises Russes
Petrograd, 2 octobre.
La liste des bateaux pris à l’ennemi par la
Russie comprend 73 allemands, 13 autri-
chiens.
Les Exportations prohibées
Londres, 2 octobre.
Le gouvernement a l’intention de déclarer
contrebande de guerre : le cuivre, le plomb,
les saumons, les feuilles et tuyaux de ferr
roebrome, les minerais de fer ordinaires et
magnétiques, ie caoutchouc, les peaux bru-
tes et travaillées et les cuirs.
Une Conférence Internationale
Petrograd, 2 octobre.
Une conférence de représentants de la
Russie, de l’Angleterre, de la Suède et de la
Norwège est projetée. Elle aurait lieu à Pe-
trograd pour étudier les questions du com-
merce entre la Russie et l’Angleterre par la
voie septentrionale.
LE HAVRE
CONSEIL M0NIG1PBL
. , Séance du 2 Octobre
Présidence de M. MORGAND, Maire
Le Conseil municipal s’est réuni hier en
séance, à six heures du soir, sous la prési-
dence de M. Morgand, maire, assisté de
MM. Serrurier, Vigne, Jennequin, Badoureau
et Valentin, adjoints.
Etaient également présents : MM. Basset,
Génestal, Bricka, Wind-sheirn, Gripois, Dé-
hot, Beurrier, Dero, Grenier-Lemarchand,
Begonen-Demeanx, Salacrou,.Lang, Maillart,
Ma&quélier. Auger, de Grandmaison, Du-
rai>u-Viel« Meyer, Encontre, Brot. Goulon
Allan.
Communications
'L’Administration fait au Conseil un cer-
tain nombre de communications dont les
principales sont les suivantes :
Voitures de place automobiles. — Tarif. —
IF? nombreux incidents ont appelé l’atten-
tion des membres de l’Administration et du
Conseil municipal sur la nécessité de modi-
fier d’urgence ie tarit des voitures de place
automobiles.
M. Morgand, maire, prie le Conseil de ren-
voyer cette question a l’examen des Com-
misions de la voirie et de l’intérêt général.
Il en est ainsi décidé.
Budget additionnel de 1914. — Le budget
supplémentaire de la Ville du Havre pour
l’exercice 1914, voté par ie Conseil, en séan-
ce du 22 juillet, a été approuvé sans modi-
fication par décret du 16 septembre dernier.
M. ie Maire en informe l’assemblée qui prend
acte de celte communication.
Décès de M. Enaux. — M. Morgand. maire,
rappelle l’accident très grave qui s’est pro-
duit mercredi, à l’usine à briqnes de la
Ville. Le contremaître, M. Enaux, a été saisi
par nne courroie de transmission et entraî-
né par elle. Sa mort a été presque instan-
tanée. M. Enaux, qui était an service de la
Ville depuis le 4 mai 1909. remplaçait pro-
visoirement M. Martel, contremaître de la-
dite usine, et mobilisé. Il était père de cinq
enfants.
M. Morgand demande à l’assemblée d’au-
toriser l’administration à transmettre à la
famille-de M. Enaux les condoléances dn
Conseil. Il demande anssi le vote d’une con-
cession de 15 ans, dans le cimetière commu-
nal pour la sépulture de M. Beaux.
La proposition de l’administration est vo-
tée à l’unanimité.
Création d’un atelier de couture.— Dans le
but de venir en aide aux personnes en chô-
mage et d’utiliser leur bonne volonté au
service du pays, M. Jennequin, adjoint, de-
mande au Conseil de voter un crédit de
3,000 francs pour la création d'un atelier de
couture où seraient confectionnés tons objets
d'habillement ou de lingerie destinés à nos
soldats en campagne. Un accord intervenu
avec l'autorité militaire assurerait l’utilisa-
tion des objets confectionnés.
M. Jennequin donne ensuite quelques
détails d’organisation. Afin de guider les
travaux, il serait fait appel ad concours de
deux ou trois personnes expérimentées. Et,
pour assurer i’existence de ( institution, ap-
pel serait tait à toutes les bonnes volontés
s us exception.
Le crédit de 3,000 francs sollicité est voté
à l’unanimité.
Service des Incendies. — Un marché a été
passé avec M. Renouf, demeurant au Havre,
pour la fourniture au service des incendies
de 798 mètres de tuyaux neufs en toile, au
prix de de 1 fr. 60 le mètre.
L’administration demande la ratification
de ce marché, et la dépense totale, soit
I 276 fr. 80, serait imoutée sur le crédit d’en-
tretien du matériel d’incendie.
Le Conseil vote cette proposition de l’ad-
ministration.
Questions diverses
Groupe Scolaire du quartier de l’Eure. —
Dans la séance dn 18 septembre dernier, le
Conseil avait renvoyé à la Commission des
Bâtiments les propositions qui lui avaient
été soumises par l’Administration, rn vue
d’assurer l’exécution des travaux à entre-
prendre pour la construction du nouveau
groupe scolaire du quartier de l’Eure, pro-
positions qui portaient sur un projet de con-
vention avec la maison W. Godard, concer-
nant à la fois les fondations en ciment armé
et une première tranche des travaux de ma-
çonnerie adjugés à cet entrepreneur le 11
mai dernier.
Le rapport présenté par M. Begouen-De-
meaux, au nom de la Commission compé-
tente, rappelle sommairement les phases de
cette affaire et les retards survenus dans sa
solution par suite des événements actuels.
Comme conclusion, M. Begouen-Demeaux
propose, au nom de la Commission, d’auto-
riser l’Administration municipale à passer
avec M. William Godard, pour le prix for-
faitaire de 72,000 fr., le marché concernant
les fondations en ciment armé du groupe
scolaire à élever rues Gustave-Brindeau et
de Val ray. Quant aux travaux de maçonne-
rie, objet de l’adjudication du il mai, ils
restent acquis au même entrepreneur et
conformément à l’engagement qu’il a pris
à nouveau près de l’Administration muni-
cipale ; ils seront exécutés sans délai et avec
toute l’activité désirable, aussitôt que les
fondations, objet du marché à l’amiable, au-
ront été achevées. Ils pourront être même
commencés à mesure de cet achèvement
dans les diverses parties de l’édifice.
Les sanctions, en cas de retard, seraient,
pour ce qui est compris dans ce lot, dans
ies clauses générales du cahier des charges
de l’adjudication.
Un très long échange d’observations s’éta-
blit entre MM. Deliot, Brot, Allan, Maillard,
Morgind, maire, et Begouen-Demeaux, rap-
porteur de la Commission.
Finalement, les conclusions du rappoit
sont votées à l’unanimité.
Les blessés militaires.— M. Encontre fait
part à i’Admhnstratian et au Conseil du fait
suivrait : d’après des bruits' qui prennent
chaque jour plus de consiataece parmi le
pub.ic, M. le maire aurait reçu la liste d’un
grand nombre de nos concitoyens, appelés
aux armées, qui auraient été blessés ou tués,
ou qui auraient disparu. Et l’on attend, avec
anxiété, d’être fixé sur ce peint.
M. Morgand, maire.— Jusqu’ici, ni le mai-
re, ni personne à l’Hôtel-de-Vilie n’a reçu pa-
reille communication. Nous avons été priés
d’annoncer à leur famille la mort glorieuse
de quelques soldats tués à l’ennemi. Mais il
s'agit seulement de quelques unités isolées
et jamais 1 document dont il a été parlé ne
nous a été adressé.J’en donne ici l’assurance
la plus catégorique.
Les Eeoles et la Mobilisation. — M. Léon
Meyer attire l’attention de l’administration
et dn Conseil sur la situation faite aux en-
fants de no3 écoles communales, par suite
de la transformation des écoles en casernes.
Les unes ont été rendues à leur destination,
à la veille de là rentrée des classes ; les an-
tres restent occupées. Il conviendrait peut-
être de s’entendre avec l’autorité miiitatre
Eour qu’une répartition des écoles disponi-
les fut laite, par cantons, an mieux des
intérêts des enfants, tout en laissante l’ar-
mée le nombre des locaux dont elle a be-
soin.
Il semble d’aillenrs que les écoles libres,
réquisitionnées elles anssi, l’ont été en des
proportions moindres que ies écoles publi-
ques.
Sans aucune intention de récrimination
ou de polémique, M. Meyer estime cependant
que ces écoles libres devraient être réquisi-
tionnées dans une proportion équivalente.
Et personne ne saurait se méprendre sur les
sentiments d’impartialité absolue qu’il expri-
me et qui sont de règle entre tous les partis
politiques unis dans un même sentiment
patriotique.
M. de Grandmaison établit la statistique
des écoles libres susceptibles d’être utilisées
comme casernements. Elles ont été réquisi-
tionnées, dit-il, dans nne proportion au
moins égale à celle appliquée aux écoles pu-
bliques. Aussi bien, chacun ne songe qu’à
taire tout son devoir dans ies circonstances
actuelles.
M. Morgand, mûr?, explique pourquoi
plusieurs écoles communales situées au
milieu d’agglomérations nombreuses- n’ont
pas été réquisitionnées en certains quar-
tiers de la ville. U ajoute que, sur des
démarches faites par la Municipalité, d'ac-
cord avec l’autorité universitaire représentée
par M. Risson, inspecteur primaire, l’antc-
rité militaire s'efforce de rendre disponibles
le plus grand nombre d’écoles possible.
D’aillears, certains locaux ont déjà été ren-
dus à leur destination première et la situa-
tion ne pourra guère être établie avant le 15
octobre. C’est alors que sc fera la rentrée
des classes. Et if est bien entendu que les
écoles libres devront, dans une mesure pa-
reille, dans une mesure par conséquent
équitable, subir les mêmes charges que les
écoles communales publiques.
Un échange d’observations s'établit entre
plusieurs membres du .Conseil. ,
M. Méyer ajoute que c’est précisément
cette mesure équitable, désirée de tons, qu’il
réclame, et il souhaite qu’une répartition ju-
dicieuse des locaux disponibles soit faite
dans chacun des six cantons du Havre,
M. Morgand, maire, résume la discussion
et donne l’assurance que l’Administration
municipale continuera, en ce sens, toutes
démarches utiles.
Service des Tramways. — M. Brot rappelle
ies observations qu’il a présentées naguère
au sujet du service des tramways.
M. Morgand, maire, répond que des amé-
liorations ont déjà été apportées à ce service,
désorganisé un moment par la mobilisation.
La ligne Jetée: Gare, par le quai d’Orléans,
fonctionne ; la ligne Saint-François fonc-
tionne également. Celle de la Petite-Eure
s’arrête il est vrai au pont du canal de Tau-
carville, mais c’est à la suite d’un litige in-
téressant la Compagnie des Tramways.
Après échange d’observations entre di-
vers conseillers, — M. Encontre, notam-
ment, appuyant Ie3 observations qui furent
faites naguère par M. Brot et qu’il a renou-
velées, — M. Morgand déclare qne l’Admi-
nistration tera tout ce qui est nécessaire pour
arriver à une exploitation normale du ser-
vice des tramways.
Lé Conseil se forme ensuite en Comité se-
cret pour l’examen de différentes affaires
contentieuses.
« POUR NOS SOLDATS »
Il y a exactement une semaine qne nous
avons publié ie premier appel du Comité ;
dans ces sept jours la souscription ouverte à
la Sons-Préfecture et à nos bureaux a pro-
duit près de 25,000 francs (exactement
24,895 65), sans compter les nombreux et
très beaux dons en nature. L'éloquence de
ces chiffres suffit pour rendre hommage au
dévouement patriotique de nos concitoyens,
d’autant plus que d’autres souscriptions,
pour des oeuvres similaires ou pour Jes bles-
sés, les sollicitent.
La souscription reste ouverte car les be-
soins restent grands t
Le Comité nous charge de l’excuser au-
près de nos dévonées Concitoyennes qui
n’ont pas bénéficié de la distribution de iaiue
qui a eu lieu hier ; il a encore dû se conten-
ter de ce qui a pu être trouvé sur place, la
provision commandée à Paris n'étant pas
arrivée.
Notre oeuvre, tonte militaire qu’elle soit,
est hélas victime des mêmes lenteurs que
celles dont souffrent tant de particuliers.
Nous publierons un nouvel avis lorsque la .
laine sera enfin livrée à la Sous-Préfecture.
On nous prie d'annonce! 1, d’autre part,
que des chemises toutes préparées pour la
confection seront distribuées jeudi prochain
aux dames qui voudront bien faire de la cou-
ture pour nos soldats.
7e LISTE
Les Officiers do Frascali. ;...... 28 63
M. Raoul Ancel 200 —
M. Georges Dufayel. 800 —
M. G| Gaillard, 28, rue de 1 Eglise 100 —
M. Wûoliett, avenue Alphonse-XUI 5 —
Mile F, Furgier, 105, quai d’Orléans..... 5 —
M. Leb is, 8, place Carnot 20 —
M. Jules Lebrun 50 —
Mile Bellenger, 17, ruo Béranger 10 —
Charlotte et Moi 40 —
Mme la Directrice gt le Personnel de
l'Ecole Pratique de Jeunes Filles... 102 80
M. Henri Caillot ; 20 —
M. André Caillot..'. 20 —
M. et Mme Abrard, rue F.-Arago, 4L.. 1. 10 —
.Mlle Nelly, rue F.-Arago, 4t — 5 —
M. P.ary, négociant Maison R. Rautin... 80 —
M. Du vivier ..t.......... 10 —
Les Dames du Bureau Central Télépho-
nique 165—I
M. Michel Wuriz, 17, rue Gustayc-Ga-
ïavan ■■■-.. 28 —
R. p.. coursée U République *— [
Mlles Jallsgeas, 18, cours de ia Répu-
blique JO —
M. Jacquey, ingénieur 10 —
M. Niers, 3, rue des Guêpes 80 —
M. Ed. Lang, conseiller municipal 75 —
Le personnel de la Maison E. Guerouit 13 —
Mme Ch. Mériel, !9, rue François-Millet 20 —
M. Pesquet, 6, rue des firiquetiers 6 —
M. Malandain s
Syndicat des Camionneurs ioo
F. L A g —
F- S 10
M. Henry Brindeau, 13, rue Jules-Le-
Gesne ÎO
M. Tb. Maillart, 138, rue Victor-Hugo... 361 40
Les employés de la maison Barriê
Gbalot et G» J09 80
Mile Leprevost, 7, rue Edouard-Corbière 10 —
M. Liounet. 165, boulevard de Strasbourg 25 —
M. Lagnel, 65, rue J.-B.-Eyriès 8
M. Delabaye, 249, rue do Normandie.... 1S —
G. D io —
M. Qu min, 80, cours delà République.. S —
Messieurs les administrateurs et em-
ployés et ouvriers de la Compagnie
Française des Extraits lincloriaux et
tannants (versement de septembre). 800 —
M. V. Gatti, 44, boulevard François-Ier.. 20 —
Mlle Guêroult, 20.rue de la Paix 20 —
Le personnel du Françnis-Arago 80 —
Mme Leroy, 5, cours de la République.. 10 —
Mme Françoise, 20, rue do Saint-Quentin 10 —
Anonyme, Sanvic 7
AV 10
M. et Mme Legontdec, 82, rue Dauphine 10 —
M. Léonce Belirmère,12, passageSainte-
Hélèqe 20 —
Mlle Marcelle Vinkel, 12, passage Sainte-
ilélène 5 —
M. Datin, capitaine au long-cours 20 —
'M. et Mme Alfred Limare. 21, rue Join-
ville.... 10 —
Simonne Guy et Antoinette... ... 10 —
P. H. et L H 6 —
M. et Mme Robert Lafaurie 80 —
M. et Mme Rautin et G* 80
Anonyme, Graville 10 —
M. Moisson, 19, rue Jeanhe-Hacb ate... 10 —
D nas et Diuelte. C 49
Mme EU. Neuvéglise 8 —
Mme Jeanne L., 48, rue Ventenat (pro-
duit de la vente d’un poème 15 —
Mme H. Desmoulins, 11, rue Thiers 20 —
M. Gustave Reinhart 100 —
M. Sandoz . 20;—
M. Mormentyn, 198, rue de Normandie.. 20 —
Mme Marie, 36, rue Charlemagne 10 — X
Mme Vitt. fue Clovis. S —
Société Anonyme des Rizeries Fran-
çaises 2)0 —
Personnel et Ouvriers do la Société
Anonyme des Rizeries Françaises.. 93 20
Souscription du Personnel de la Maison
Del homme et G* 50 —
Mme Brcdillet 5 —
MmeGorvé. ... S —
Mlles Ballet, Ste-Adresse 15 —
M. Relief, Ste-Adresse.... 10 —
M M. Piedfort et Fils 50 —
Mme veuve Flamand, 33, rue Ventenat.. 2J —
Les Employés de la Maison A G 6 —
La Caisse noire 7 —
MM. Joseph Lemierre et C*... 1 80 —
Maison Augustin Lepage et Fils 20 —
Personnel restant de la Maison Augustin
Lepage et Fils : Emile Hàrran. 2 fr.;
Charies Noré, 2 fr. ; Georges Huet,
1 fr ; Léon Toutain, 1 fr. ; Géo. Le-
méleder, 1 fr. ; Gaston Roger, 1 fr. ; ■
Louis' Gffroy, 1 fr. ; Lucien Drouet,
1 fr ........ 10 —
Mme et Mite Mallet B —
M. A. Hébert, 20, rue de Saint-Romain. 7 50
MM. les premiers chauffeurs, graisseurs,
chauffeurs et soutiers du croiseur
auxiliaire La-Savoie (2* souscrip-
tion). 53 28
M. C. M, 12 rue J -il-Eyriés 18 —
MM. les officiers de VAbeiUe-N°-5....... 20 — ;
Yvonne Marie........ 25 —
M. G. Legros 10 —
M. et Mme Canivet, 29, rue Desmst-
tiôres . 10 —
M. A. Meyer 10 —
Mme veuve Monnier 5 —
M. et Mme Derais, 8, rue Jacques-
M. Le Coz, 22, rue Dauphine 10 —
Mlle Stizphe Le Coz 0 —
Total F. 4.002 60
Listes précédentes 20.893 05
Total au 2 octobre.... .F. 24.835 63
Dons en Nature
Tricots de laine, chaussettes de laine, gants de
laine, ceintures de flanelle et de laine, couoertures
de laine.
M. et Mme Lim'are, 21, rue Joinville ; M. et Mme
Bredaz. cours de la République; M. Violette, Si,
rue de Fécamp ; Mme Paul Thomas, 18. rue Juies-
Lecésne ; Mme Hoff, 23, rue Racine ; Mme Frébet,
68, boulevard de Strasbourg 1 ; M. et Mme Abrard,
rue F.-Arago, 44 ; il. et Mme Legrand, 6, rue de
la Bourse ; M. Perrin, S, rue de Condé ; C. L..;
M. Jacquey, ingénieur ; Mme Belleuière, 12, pas-
sage Saintè-Hé'éne ; Mme Boucher, 183, boulevard
Je Strasboug ; Mme Roger, 137, rue de Norman-
die ; II. J...; M. et Mme Malandain ; Mme Giraud,
1, rue Bernardin de-Saiat Pierre; Al. Lechevaliier,
à Saint-Romain ; 11. M...; M. Degermann, 16, ruo
Fiocbier ; M. Leboz, 22, rue Dauphine ; M. Lefr&nc,
77, rue Frédôric-üellenger ; A. V...; deux famil-
les, 8, Euslache Lebert ; Mme Airaey, 20, place de
ï’Uôtel-üe-V.lle.
Errhtum
C’est le personnel do .la Compagnie Générale
Transatlantique, boulevard de Strasbourg, qui t
versé la somme de 206 fr. figurant sur la 6* liste.
RECETTE DES FINANCES
Appel aux ContrilMiable*
Depuis le.début de la guerre, la rentré!
des impôts a subi un arrêt presque absolu.
Tout en faisant très largement la part des
circonstances qui mettent momentanément
certains contribuables dans l’impossibilité
de se libérer envers le Trésor, l’Administra-
tion des finances a ia conviction qu’il n’y a
là, pour beaucoup, qu’un retard ou nn ou-
bli que tous ceux qui peuvent payer s’effor-
ceront de réparer.
Payer ce qui est dû à l’Etakest actuellement
un devoir qui s’impose.
Toute somme versée représente une part
de ia solde de nos héroïques soldats, une
part du ravitaillement de l’armée, une part
des soins donnés aux blessés, une part en-
core des secours alloués aux familles que le
départ de leur chef ou de leur soutien prive
de moyens suffisants d’existence.
A l’heure actuelle, suivant la forte parole
de Çimbetta en 1871, aider le Trésor, c’est
faire un acte de bon citoyen.
La rentrée des impôts, en affirmant le
crédit de la France, rendra moins onéreux
le poids des emprunts futurs.
Le contribuable, en payant sa dette envers
le Trésor, allège donc pour l’avenir ses pro-
pres charges. ;
L’Administration des finances espère qu«
cet appel sera entendu de tons et qu’elle no
se verra pas dans la nécessité de rappeler
par des avis et dos poursuites une obligation
sacrée, dont chacun tiendra à s’acquitter vo-
lontairement.
NOTA PENE. — Le puuiuevt des mvôts prql
être, effectue en adressa* t ovtç. -perveptenr s- dés '
chèques sur un etablissement de crédit du Havre,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.18%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.18%.
- Collections numériques similaires Fénoux Hippolyte Fénoux Hippolyte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Fénoux Hippolyte" or dc.contributor adj "Fénoux Hippolyte")
- Auteurs similaires Fénoux Hippolyte Fénoux Hippolyte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Fénoux Hippolyte" or dc.contributor adj "Fénoux Hippolyte")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k172271t/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k172271t/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k172271t/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k172271t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k172271t