Titre : Le Petit Havre : organe républicain, démocratique, socialiste ["puis" organe républicain démocratique "puis" bulletin d'informations locales]
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1914-08-31
Contributeur : Fénoux, Hippolyte (1842-1913). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32836500g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 août 1914 31 août 1914
Description : 1914/08/31 (A34,N12076). 1914/08/31 (A34,N12076).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k172239g
Source : Bibliothèque municipale du Havre, PJ5
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/12/2020
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54» khiieê ir îl#Ï6 (SS fages) % imnoes - * MffON Pli lATlf — 5 (Mimes Fa^es) lundi 51 Août 1914
Adinipislralêiir - Délégué- Gérant
O. RANDOLpT
liKaisirailGii, tepssieis $t àsnw, ïEL. 1047
35, Eue Faateuelle, SS
/ dresse TélêmobiahS : EANPQLET Han?
Le Petit Havre
ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE
Le plus fort Tirage des Journaux de la Région
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K RECUEILLEMENT
Nous savons maintenant le sens de
Ta phrase mystérieuse du. communiqué
;• « La situation de notrejront
Wela Somme... » Le Nord est envahi
Mu moins en partie et samedi soir les
biilemunds, après avoir forcé nos lie
trucs vârs Saint-Quentin., étaient en
dans la direction de La. Père
se t trouve a environ cent trente
Wkmètres de Paris. Hier après-midi
aéroplane a Jeté des bombes sur la
B. XLde.
q>us croyons rêver en écrivant ces
E w(fts qui, en peu de mois, tiennent
B; A choses si énormes, pourtant c’est
byréalité qu’il nous faut regarder j
sans illusion comme sans Jai- j
BRes.seS,
W Enfin jour comme celui-ci, ou nous J
Rhints-' la vision aiguë dit destin de la J
Eî'ance qui se joue ■sur les champs de I
Wmvtc&llWZner desphrases, de même que la bou-
L he de tous doit se fermer à des corn-
Wjicniaires superflus. C’est au dedans j
f ile, nous que le dialogue doit se tenir
3ntre notre conscience et Vurne de la
atrie qui çit en chacun de nous.
- Hans ce recueillement solennel, nous j
fRui ferons confession de n’avoir pas
Wvié, chacun pour notre part, assez
W'-hiirvoyants et, sans nous laisser abat-
I • y sous le coup des fautes du passé,
■Mous nous redresserons pour lui jurer
Wyxe nous sommes prêts à lui sacrifier
■ 4ïlègrement tous nos intérêts, toutes
fcios aff ections, et par dessus tout notre
Fvte.
■ Le sort de la France n est pas entre
les mains des Allemands, dussent-ils
poursuivre leur marche en avant ; il
est entre nos mains. Si chacun de
nous, dans son for intérieur, est fer-
■V mement décide a faire ce que la salut
m de la patrie exigera, la patrie sera
i auvée, sans même attendre le succès
que nous assure le concours de
HCâs alliés.
CASPAR-JORDAN.
I 1 , , |(
U UTTRE DI mm Pi |
K-- ' ||
B Au moment où le général Pau vient d’être nom- J
B-JC commandant en qhef de nos troupes sur la t (
B'-^atière de l'Est, ou relira avec satisfaction la I
I lire suivanteI “70, après le combat de Woeflü.
B Donne Mère, coin inc j8 ne sais si aucune |
Ras lettres que je t’ai fait écrire est parvenue
E son adresse, ou plutôt comme j ai de fortes
Raisons pour croire que rien n’est arrive, 1
Rendis que, cettalcis, je puis esperer qus tu |
vivras mon autographe, je vais donc te J
frrer mes aventures tout au long.
,.’ d'abord, l’originalité des sept lignes 1
l ,-féeédentes a dû te faire supposer que cest
l é un pied et non d’une main qa eues lurent j
1 iracées. t % . I
■ Détrompe^-voDs 6i nç riçz poiüt «es pF6- j
B'mers efforts d’une main inexercée, non
Ràus que du style. Oalre que je parle main-
K nant presnue exclusivement 1 allemand, je
■tous jure que les phrases élégantes ne cou-
Kient pas do sourçc, quand il faut cinq mi-
■nutes pour tractr une ligae.
P Mais l’oublie que je ne vous ai pas encore
IA dit le principal, le suis blessé, mais vous le
iv vovez, pas trop dangereusement. C était le
août, au combat de Woertb ; j avais eu jus-
Imu’a ors la chance do n’êirc pas touché, au
Bianiiieu d’une véritable pluie de fer et de
R*4omb, lorsqu’un obus, brisant un arbre
■..VÙS de moi, un éclat de bois m atteignit a
■a main droite et me mit deux doigts hors
■c combat. Une heure après, je regrettais
Beaucoup moins la perte des susdits doigts,
une balle bavaroise me tracassait la
^^Kôme main et venait se loger entre les deux
HBS de mon poignet d’où je la retirai déheate-
Ruent. Je reçus alors l’ordre de me rendre
1’arobuiance, et c’est pendant que je m y
■Èaiaais qu’obligé de passer sous le tan des
^Eatieries prussiennes, je reçuâ un éc.at QO-
■uadans la cnisic droite. Mamienaru, îuu-
de vous dire que tout cela va très
KQ • jj ggt vrai qu’il à fallu me taire i am-
^Kii'.ation du poignet, mais l’opération a don-
■hié les meilleurs résultats.
TF.>. comment en serait-il autrement ; je sms
R^hez les meilleurs gens du monde, soigné
Rbomme l’enfant de la maison, les visites tou-
: KS plus affectueuses les unes que les autres
RTr BiejjWiquent pas-
Asü z de moi.
R j9 n'ai pas besoin de vous dire que je suis
■Lumts,' notre pauvre Lorraine et notre pau-
i^Rne France î
Rf serais-ie longtemps pour voler vers Nancy .
RÜ« 'fraisant l’aile et tirant le pied ». Cest la
R^For-taiad qui nous fait la réponse. La aiten-
Rr^ant, mille baisers tl à bientôt.
BB GÉRA LU PAU.
B l/bércïiaie de celte lettre, «a* *e P»**o dP
Q ir.nM-n Ai o, rail c-îaru-iire ci auiu-r ci a Vjjjùacc
;:>BcB>ai qui-g «l.i : •* pnissieBS, je n’d quun bras,
il sera d'airaic, *
Tel F’ère...
R' Au début d’août 1914, i] y avait un autre
R ^ous-ïieutenânt Pau dans les champs de la
*)( ,rraine, le sou s-lieu tenant de chasseurs
B Jtoiand Pau, fils du général.
B comme autretois son père, il s est battu
avec une ligidiesse et une bravoure incom-
B-^arables. Comme lui, il a été blessé, mais,
B plus heureux, moins gravement. Des éclats
B^d'obus lui ont déchiré La jambe, mais ses
blessures, quoique douloureuses, ne sont
Briaoiut alarmantes. .
F. fE i Le sons lièntenant Pau est soigné a l hopi-
1? f t i tat de Troves, où sa mère est allée le voir
t ^'iier et lui dire ou’elle était .contente de .lui.
Gomment ss fit la Rupture
en^e l’Angleterre et rÂllemagae
W « LIVRE ELANC »
\ vu,., !r-
Un Livk Blanc anglais, qui vient d’être
distribué, tabiie une dépêché de l’ambassa-
deur d’Aageterre à Berlin, relativement à
la rupture is relalkms diplomatiques avec
i’Allemagne.'\
A la question de savoir si l'Allemagne
respecterait laNneutralité de la Belgique, M.
de Jagotv répondit négativement parce que
les troupes ailaaaandès, le matin même,
avaient déjà. fra\phi la frontière belge. La
neutralité de la Bsaiaue était déjà violée.
Gette viQ’ation, fisait-il, était nécessaire
parce qu’il s’agissat de pénétrer en France
par la chemin le El.Usrapide et le plus facile,
de façon à avoir une Vaqdë avancé sur lès
opérations françaises! dé frapper le plus
tôt possible un çoupydécisit. C’était pour
l’Allemagne question de\ie ou de mort. Üo
temps considérable aunu été perdu s’il
avait t'alla pénétrer par leiiad, où la rareté
des renies et la puissance W iorteresses au-
raient retardé la marche, cb™ aurait donné
aux Basses le temps d’ameaj. des troupes
I BUT la'fromiijre at]ê@anqcXLa rapidité,
pjouta M de Jagow, est le Vând atout de
l’Allemagne. Celui de la RuSjg est d’être
un réseryQir inépuisable dé sol&fc?.
L’ambassadeur observa que le ùt accom-
pli était très grave et dtminaa Vi notait
pas encore temps de donner aui troupes
allemandes l'ordre de quitter la Algique.
M. de Jagow répondit que, pour leèm0tifs
sus,énoncés, cela était impossible, \
I Dans l’après-midi, l’ambassadeur a A^|e_
I terre informa M. de Jagow que si, a m*uit,
1 l’Allemagne n’avait pas donne 1 assuiAce
I qu'elle ne poursuivrait pas la violation ü%
I frontière belge et n’arr était pas ses troupA
I les relations diplomatiques seraient rom
ques, et la Grande-Bretagne prendrait toute
| |eî mesures nécesça'i*es pour maintenir 1
! neutralité de la Belgique et faire respecte
I le traité signé par l’Allemagne et P4f i
1 iEf*9n^A Rrfibsnfi.
M. de Jagow répondit qa il manuenaii sa
réponse antérieure, la tùrete de 1 empire
d’Allemagoe exigeant absolument que les
troupes allemandes traversassent la Balg'*
que ; rambasiadeur d'Angleterre insista, di-
sant qu’en présence des conséquences terri-
I blés de cet acte, M. de Jagow changerait
j peut-être d’opinion avant minuit, mais M-
I de Jagow répiiqui que le délai, lut il pro-
i longé do vingt-quatre heures, ou pins, sa
i réponse serait toujours Ja même. En ce cas,
répondit l’ambassadeur d’Angleterre, il ne
r me reste qü’à réclamer mes pas eports.
Il était environ sept heures ; un court en- ;
iretian suivit. M. deJagow exprimaxes pro-
fonds regrets de voir s’écrouler toute sa po-
litique et celle du chancelier, qui ^consistait
à gagner l’amitié de i’Angleterre afin d arri-
ver, par l’intermédiaire de i Angleterre, u
se rapprocher de la Franco.
L’ambassadeur se rendit ensuite chez le
chancelier. Celui-ci fort agité, entama aus-
sitôt un discours qui dura une vingtaine de
minutes. Il déclara que la decision de la
Grande- Bretagne était vraiment terrible et
ajouta: . _ _ .
« Comment, pour nn mot, pour m moi
neutralité, pour un mGt qai, en tempiae
guerre, lut si souvent méprisé ; eommeat
pour un simple morceau de papier ta
Grande-Bretagne va faire la 8Qfri“eA^u“0t
nation apparentée dont le sçul désir est
d’être une amie ! Tous mes efforts dans ce
sens se trouvent anéantis par cette ëe^mère
et terrible décision et toute ma politique
depuis mon arrivée aux affaires s écroule
comme un château de cartes. Lacté de la
Grande Pretggae est inconcevable. Cest
cjmme si on frappait dans le dos un homme
qui défend sa v(e contre deux assaillants.
Je tiens 1a Grande-Bretagne pour responsa-
ble des terribles événements qui pourront
S’GÜ suivre. 9
L’ambassadeur d’Angleterre répliqua que
si, pour des raisons stratégiques, la violation
dé la neutralité belge était une question ne
vie ou de mort pour l'Allemagne, c était
aussi, pour l’hpnneur do ia _ Grande-Breta-
gne, une question de vie ou de mort de res-
oecter un engagement solennel et de faire
tout son possible poor défendre la neutra-
lité de la B al g'que contre des attaques. G-.t
encaKement solennel doit simp»emeut être
observé, sinon quelle confiance aurait-on a
l’avenir dans les promesses de la Grande-
Brsici&iic I ,
Le chancelier répondit : « Mais à quel prix
cet engagement sera-t-ii tenu 1 Le g0,ll'âm-
nement britannique y a-t-il songé î.» L am-
bassadeur observa alors que la crain.e ans
conséquences no constituait pas une excuse
pour violer des engagements solennels,
mais le chancelier était si surexcité, si
abasourdi da la décision de 1 Angleterre, si
peu disposé à entendre raison, que l am-
bassadeur renonça à jeter de thune sur
ifl tea en coütiriuast ia discosBiOii. # .
L3 chancelier déclara enün cjue5 en sejoi-
géant aux ennemis de l'Allemagne, la Gran-
de-Bretagne lui portait un emp
plus violent que, presque jusqu au de.mer
ipoment, l’Allemagne, ^vaulaat -de con-
cert avec t’Angleterre, avait coopéré as es
( tt'orts pour le maintien de la paix entre
l’Autriche et la Rassie. IAE1
L’ambassîdeur reprit qu il était, en efl-t,
tragique de voir detix nations entrer en con-
flit su moment même ou leurs relations
étaient devenues plus cordiales,
L’ambissadeur rentra a l’ambassade et, un
peu avant neuf heures, il dèoosa jm tgle-
' gramme au ForeigA Ofti^eun rapport
fciir Cj8s enirevu^.
Son télégramme t’«t accepté
remmect, il ne tut j'iiuais transmis pa-i le i)H"
116 Vers ncuPlienres et demie, le seus-secré- I
taire d’FUat, >1. Z mmçrroaqn, vint voir i am-
bassadeur d'Angleterre. Ceiui-ei fit observer
que l’Angleterre exigeait une réppnse nette
a minuiUu plus tard. M. Zimmermann re-
connut que cela équivalait à une aeelaration
de guerre, puisque l’Allemagne ne pouvait
pas donner i’assurance réclamée ; puis M.
Zimmermann laissa à l’amcassadeur une
feuille volante du BerLner lagsblatt annon-
çant la déclaration de guerre de I Angleterre
^ V4ie Tocde* 1 de manifestants, déjà massés
dehors, poussait des cris hostiles et jetait des
pierres contre la maison. Un pave étant wnm
Dé au milieu du salon où se trouvait rtum
le personnel de l’ambassade, 1 ambassadeur
téléphona à M. de Jagow qui fit déblayer la
rue, M. de Jagow vint ensuite exprimer a
l’ambassadeur ses vifs regrets de i incident
qui, disait-il, déshonorait Berlin §1 expliqua
LA GUERRE 1
■ m . ■
Sommaire des principaux faits relatifs à la guerre, dent les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Havas.
£ù Août. — Le ministre de la guerre décide d’appeler la classe 19ii, de rappeler
la reserve de l’active et les classes plus anciennes territoriales qui avaient été momen-
tanément renvoyées dans leurs foyers.
A X»ZM£d.ïS
30 Août, -w Un aéroplane allemand survolant Paris, jeta des bombes, vers une
heure trente de l’après-midi.
Dégâts matériels nuis ; aucune victime.
A. LA FROIVTIÈME DU IVOSS.O
29 Août. — Violente action dans la région de Lannois, Signy-l’Àbbaye et Novion-
Porcien, entre Retbel et iviézières. Pas de résultat décisif. L’attaque a repris hier, 30 août,
— A l’aile gauche de l’armée, bataille engagée par quatre de nos corps d’armée.
D& droite de ces eprps repousse sur Guise et à l’Est, une attaque du 10e corps allemand
et de la garde prussienne. La gauche est moins heureuse.
Les Allemands progressent dans la région de La Fère.
EÎW LORRAISH
29 Août. — Nous sommes maîtres de la ligne de la Mortague, riyjère qui va du
Sud-Est de Saint-Dié à Lunéville. Notre droite avance.
E3*ï PRUSSE
2s Août. — Les Russes investissent Koenigsberg ; les Allemands battent en
retraite. _J
EIV. POLOGNE!
28 Août.— A Petrokow, au Sud-Ouest de la Pologne russe, à la hauteur de .BreslaU
et au Nord de la Vistule, les Russes mettent en déroute une contre attaque allemande
effectuée par trois escadrons et une compagnie cycliste.
T- Un Zeppelin bombarde la gare de Miawa, en Pologne, près de la frontière, à l’Est
de Thorn. Il est capturé, ainsi que son équipage.
EIV AE'ffaiC.ffltE-HOïW^SSXE
29 Août. — Les Russes font 3,000 prisonniers à l’Est de Lemberg (Galicie) et
| mettent 3,000 Allemands hors de combat près de Podhajce,
q\ ta publication de la nouvelle par cette
peL de Berliner TagMs.lt n’avait pas été au-
torùe, sans quoi un service d’ordre eut été
étain
Le\xcuses de M. da Jagow furent com-
plôtesT
Leleaemain, 5 août, un aide de camp de
l’empei’Vj. arriva chez l’ambassadeur d'An-
gleterre Sjoi déclara sur nn ton acerbe :
« I/era£\eur me charge d’exprimer à
Votre Exçe^pcg sgj regrets pour les inci- 1
dents ô’hièSir, mais da vous dire, par la
même occatS que ess incidents vous don-
nent une luéôîpg sentiments de son peuple
à l’égard de 1 av de la Grande-Bretagne fai-
sant cause ccm«ne avec d’autres nations
Contre ses yigoXyjôg de Waterloo.
» Sa Majesté _ vv demande aussi de dire
au roi qu’il était V de ses titres d’amiral
de la marine britaff^ae et dS feld-maréetol
de l’armée angiaisSmaig qu’après ce qui
yient d’çrriyer, il esïvjjgd ae se dépouiller
immédiatement de céûlreSi »
Les Offres t FMSasn^ àla Belgique
On sait que le gquverncw allemand
s’était adressé an Cabinet de ffvgjjes, je 9
de ce mois, par l'iptermédiafriau ffiinistre
d’Amérique et de la légation \Beigique à
La Haye, pour le pressentir e\u/ ^uae
négociation. - \
Voici ie texte de la dépêche qffe baroa
Fa Bon, ministre de Belgique en nWuie, a
transmise à ce sujet à son gonversyjgjjj ^
Bruxelles, ainsi que la réponse que K«t
ministre belge des affaires étranger
paxignon. . A
Le ministre des affaires étrangères m * PNg |
voua transm ettre tes informations suivantes pL |
que le miniétie d’Amérique a Bruxelles \ ,
rCLa 6 forteresse de Liège a été prise dassaa
après une défense courageuse. Le gouvernement
allemand regrette très profondément que p^r
suite de l’attitude du gouvernement belge contre
VAliemagne, on en soit arrivé à des rencont.es
sanglantes. L’Allemagne ne vient pas en ennemie
en Belgique, c’est seulement par la force des
événements qu’elle a du, à cause des mesures
militaires de ia France, prendre la grave déter-
mination d’entrer en Belgique et ü oc.cJJp.®rrl ÎÀA!
comme point d’appui pour ses opérations mili-
«ttirea nltôrieures.
Après que l’armée belge a, par sa résistance
héroïque contre la grande supériorité des troupes
allemandes, maintenu l’honneur de se» armes, le
gouvernement allemand prie le roi des Belges et
ie gouvernement belge (l’éviter a la les
horreurs ultérieures 4e la guerre. Le gouverne-
ment alLemsnd est prêt à tous tes ac^èrds avects
Belgique, qià peuvent se Qoneiuer avec son uiue-
reL^Afto^sgneraassûre encore solennellement
oo’elle n’a pas l’intention dé s’approprier le terri
toife beige, et que cette intention est lois a’elte.
L’AUemog.ie est toujours prête a évacuer la Bel- ,
gique, aussitôt que l’étal de la guerre le lui per-
mLanibossftdeur des Etats-Uais à ®èrlin avait prié
son collègue de Bruxelles de se charger de cette
tentative de médiation. Le ministre des affaires
étrangères fie Hojlànde a accepté sans enthou-
siasme celte mission. Je m en suis chargé pour
lui faire plaisir. Earon FAIxo*.
A celle prosasiiiejl, É gouvernement belge rô
pondit dans lès termes suivants .
Bruxelles, 12 août.
Légation de Belgique, La Haye.
Prière de remeüre le télégramme suivant au
ministère dos affaires étrangères.
La uroposUion que nous fait le gouvernement
alleroanü reproduit la proposition qui avait e.e
l'orrau éa dans l’ultimatum du 2 août. .
pirtÀiA à ses devoirs internationaux, la Belgique
ne peut que réitérer sa réponse à cet ultimatum,
d autant plus que depuis le f
été violée, qu’une guerre douloureuse a été poi
tée sur sou territoire et que les garants de s,
neuiraiité ont loyalement et immédiatement ré-
pondu à son appel. n**»m».
Le Sous-Préfet de Péronne
est révoqué
Le Journal Officiel publie un décret, rendu
sur ia proposition du ministre de 1 Intérieur.
aux termes duquel M. Rechard, sous-préfet
de Péronnq (Somme), est révoqué de ses
fonctions.»
Camtnuniques
dü Mmmmû
30 Août, 8 h. 15.
ÈN LORRAINE
La progression de nos forces s’est accentuée.
Nous sommes maîtres de la ligne de La Morta-
gne, et notre droite avance. Rien à signaler sur
le front de la Meuse : une violente action a
eu lieu dans la région Launay, Sigoyrl’Ab-
paye, Novion-Poreien, sans résultat décisif.
L’attaque reprendra demain,
A notre aile gauche, une véritable bataille a
êié menée par quatre de nos corps d’armée ;
fa droite de ces quatre corps, prenant l’offen-
sive, a repoussé sur Guise et à l’Est une atta-
que conduite par le 10« corps allemand et la
garde, qui ont subi des pertes considérables.
La gauche a été moins heureuse ; des forces
allemandes progressent dans la direction de La
Fère.
Dtptetes Havas
Le rappel des classes
Paris, 36 août
Le ministre de la guerre a décidé d’appeler
gous les drapeaux la classe 1914 et de rappe-
ler la réserve de l’active et les classes plus
anciennes territoriales, qui avaient été mo-
mentanément renvoyées dans leurs loyers.
\ Ua Aéroplane Allemand sur Paria
I \ •
i Paris, 30 août, 16 h. 18.
'Jn aéroplane allemand a survolé aujour-
Iji sur Paris.à une hauteur de 5,000 mètres.
Jj. 30, il jeta des bombes.
„ V dégâts matériels sont nuis et le vol de
W» allemand n’a produit aucun effet
IUOA
Paris, 30 août, 17 h. 50.
Q .9fAire que les bombes lancées par un
allemand sur Paris, n’ont fait au-
Cune vUj,
^.qus aériehue coatrs Belfort
’X r Paris, i9 août.
Le Tsffià.nnonC0 de Belgarde-que deux
aêropianesLy0|ail|. Belfort, tentèrent vai-
nement ae u saater un hangar de diri-
geables. V
Des bbjhff^arent lancées, mais elles
n occasionne^pas dégâts.
Taas ^égigE..g.’Sonneur
\ Paris, 29 août.
•fn^HnS*i3nènran^leaa spdeial de la Lé-
êe 8rade d’officier :
ifn’tHaMataiiion au W| régi-
ment (atteint .^AAjffessures graves en
eSleVianL T^okheSs de l’attaque aux
ser °dffachéGranfier> ca.Pitaine
au 2* étranger, d-taciu iC-e dffnûii%ffir-3e
(grièvement biessé à 1 &us apor(js de
T’8fiOlsli@î£21 ) y DftFCü^j\ x j
d’infanterie, goüverneur]^^ ^
duite héroïque dans la dfA A8Llnf.wv)
Pour le grade de chevalif Qe nungwjj.
M. Chretienpot, capitamèu,. croool3da
chasseurs eyelhtés (atteint V groupe ue
blessures en chargeant, BSRWjg!
attaque da nuit).
La miss ea état ds dèfêase paï|3
ParV .
.... - J 3 août.
Le gouverneur militaire de P
donné la démolition dans un dôi\
! tre jours de tous |es immeubles aly„ng
la zone de servitude des forts détaeir .
défense de Paris.
Questions fiuanoièrea
Paris, 29 ao\
JJ. Poincaré a signé un décret relatif i
nouveau moratorium. • , .
\ De mandes facilités ont été données. .1
le retrait des fonds en dépôt ou en compte
courant, lorsqu’il s’agit d’employer ces ]
fonds au payement des salaires ou de la i
fourniture des matières premières, sans
augmenter dans de trop larges proportions
les charges de la Banque de France, dont il
importe au plus haut point, pour ia détense
nationale, de ne pas accroître actuellement
les obligations.
Le ministre des finances a recommandé à
la Banque de Franee et aux principaux éta-
blissements de crédit de se montrer aussi
large; que possible dans l’admission à l’es-
compte des effets de commerce.
Les Officiers de Marine
Paris, 29 août.
Un journal da malin publie la note sui-
vante :
Ün grand nombre d’officiers de réserve de
(a flotte, qui auraient évidemment du mal à
se remettre au courant sur les navires,
p’ont, pour cette raison, pas été rappelés.
Ne pourraient-ils pas servir à exercer et
discipliner les territoriaux. Nous avons dans
ces conditions, 9 vicerarairaux, 13 contre*-
amiraux, 30 capitaines de vaisseau, 73 capi-
taines de frégate, 133 lieutenants de vaisseau,
100 enseignes de vaisseau, 10 officiers des
équipages. Qu’attend-ou pour les utiliser 1
Les faits ainsi présentés sont, en réalité,
erronés.
Les officiers de marine de réserve, à l’ex-
ception des vice-amiraux et .des contre-ami-
raux, pnt tous été rappelés à la mobilisation.
Le nombre des officiers supérieurs (aô ca-
pitaines de vaisseau et 103 capitaines de fré-
gates) dépassant les besoins du service, les
préfets maritimes ont été invités à renvoyer
pans leurs foyers ceux d’entre enx qui n’a-
vaient pas d'affectation utile (presque exclu-
sivement les capitaines de vaisseau) ou qui
ne paraissaient pàs susceptibles de rendre
des services. Cette masure a pu porter au
maximum, sur 24 capitaines de vaisseau et
12 çapiÿiUSS de frégate.
Quant aux lieutenants de vaisseau et en-
seignes de vaisseau, ils ont tous pu emploi
et sont nécessaires au servieé de la marine.
11 est, en outre, bien entendu que les offi-
ciers supérieurs renvoyés dans leurs foyers
restent prêts à être appelés au far et à me-
sure des besoins du service. Il en est de
poème des effiéiers généraux. Plusieurs offi-
ciers généraux du cadre actif- attendent en-
core des commandements,
L’Amnistia auz Iasoumis et Déserteurs
Paris, 29 août.
La loi du 5 août 1914 a accordé le bénéfice
de l’amnislie aux insoumis et déserteurs
qui, dans un délai déterminé, se seront pré-
sentés volontairement devant uue autorité
française pour être incorporés dans les équi-
pages de la ffptte.
M."Victor Aogagneur, ministre de la ma-
rine, a pensé qu’il serait équitable d’accor-
der par voie de mesure gracieuse une far
veur analogue aux insoumis et déserteurs
qui, ayant fait leur soumission à une date
antérieure à celle du S août 1914, subissent
actuellement, dans les prisons maritimes, la
peine à laquelle ils ont été condamnés.
M. Augagnéur a invité en conséquence les
préfets maritimes à lui adresser « dans le
plus bref délai », une liste nominative des
détenus ds prisons maritimes qui leur pa-
raîtraient, en raison de ieur bonne conduite
en détention, dignes d’obtenir Ja remise du
restant de leur peine en mê;me_ temps que
leur réintégration dans les équipages de ia
{lotte.
L’Exode des Belges
Ostenffe, 29 soût.
Les réfugiés de Louvain et de Matines ar-
rivent dans toutes les villes que n’occupe
pas l’ennemi.
Iis reçoivent partout un accueil très em-
pressé.
La Mort d’us Aviateur anglais
Ostende, 29 août.
L’Indépendance belge annonce qu’un avia-
teur anglais atteint par le feu des Allemands
à Tirlemont, tomba d'une hauteur de 230
mètres.
Le monoplan fut brisé et l’aviateur tué.
L’epnemi s’acharna sur le cadavre de l’a-
viateur.
Les Atrocités Allemandes
Berlin, 30 août.
Le lohal Anzeiger déclare que la responsa-
bilité de ia destruction de Louvain dqit re-
tomber sur la population beige qui n’est
qu’à deiai-civilisee (?)
‘ Ostemie, 30 août-
Avant d’incendier Louvain, les Allemands
y commirent de nombreux méfaits.
Ifs fusillèrent un grand nombre d'bahSj
taats dont sept prêtres, Mgr Coenraets, le
vice-recteur de l’université et ie bourgmes-
tfB.
Êa outre, ils embarquèrent tons les hom-
mes valides dans dès trains spéciaux et les
ftypéî-£B À4jUîf8âg&0 ou ils dGvrojit
taire Ja moisson.
L’Autriche déclare la guerre à la Belgique
La Haye, 30 août.
Le ministre d’Antriclie-Hongrie a remis au
ministre de Belgique la déclaration de guer-
re de i’Àutriche à ia Belgique.
Comment l’Ambassadeur de Eussie a
quitté Berlin
Saint-Pétersbourg, 29 août.
Un rédacteur delà Noveie Wremia a inter-
viewé l’ambassadeur de Russie à Berlin dès
son retour à Saint-Pétersbourg.
L’ambassadeur déclara que las mamfesta-
Aons contre la Russie commencèrent le 27
âoût (13 août, ancien style).
Une toule hurlante occupa toutes les rues
autour du palais de l’ambassade en vocifé-
rant jusqu’à deux heures du matin des in-
jures contre 18s Russes.
Las démonstrations aptirnsses recom-
mencèrent les jours suivants.
Les matifestatioas ne s’adressèrent au dé-
but qu’à la Russie et non à la France.
Ou pensait à Berlin que la France ne par-
ticiperait pas à la collision. .
La neutralité de l’Italie et la participation
de l’Angleterre daps le conflit furent une
. surprise déconcertante pour Berlin.
Dans les cercles dominants de la société,
la guerre n’était pas populaire, mais i on
observait dans les rues, au contraire, des
dispositions à l’enthousiasme.
' sur l’avenue des Tilleuls, une foule consi-
“Nérable de. manifestants ibaniait de.» re-
frains patriotiques comme en chantent les
écoliers.
« Je suis parti de l’ambassade dàs l’auto-
mobile de l’ambassade dés Ëtais-Ünis. La
foule ne me prit pas à partie ; j’entendis à
peine quelques exclamations hostiles. »
Sur les autres automobiles, au contraire,
la foule se livra à des attaques qui furent
sanglantes. La foule blessa non seulement
les hommes, mais aussi les dames.
Non seulement ia populace se livra à ces
violences, mais des personnes cultivées y
participèrent.
Plusieurs représentants officiels de la Ras-
sie furent arrêtés, mais on les remit en.
liberté après examen de leurs papiers.
Malgré cértaias désordres qui se produisi-
rent dans Ja gare de Sverbeer. on put gagner
le Danemark sans trop de difficultés.
L’Aotion Eusse centre la cavalerie
Allemande
Paris, 29 août,
A Petrokoff, les Russes ont mis complète-
ment en déroute trois escadrons allemand!
et une compagnie cycliste.
Destruction d’un Zeppelin
Saint-Pétersbourg, 29 août.
Un Zeppelin ayant bombardé la gare d*
Jdlawa, fut pôdrsuivi et fusillé. Tombé .1
terre, on constata que la nacelle contenait
huit soldats, deux mitrailleuses et de» en-
gins explosif.
Après la destruction du « l&tgdebourg »
Saint-Pétersbourg, 29 août.
6 officiers et 60 matelots du croiseur Mag-
debourg, que coulèrent les Russes, arrivèrent
ici ; iis traversèrent la ville.
La foule s’abstint de manifester.
Kcepigaberg investi
Paris, 29 août.
Oh annonce que les Russes ont complète-
ment investi Roénigsberg et que le» Alle-
mands battent enretraite.
(Koenigsrerg est unèvlilede “00,090 habitants»
sur la Bsftigue, EU© possède une forteresse 4e
premier ordre, selon les dires des aJRemanos eux?
mèmès. .... ..
Son traite maritime est considérable. IJ est par-
ti euffèrement alimenté par te commerce des blé»
et l’industrie de l’ambre.)
L’avauce Eusse en Galicie
Rome, 30 août.
Selon des informations parvenues aux
journaux, une grande bataille serait enga-
gée dans le Nmd de la Galieie.
Les denx armées russes, celLe du Nord et
celle de l’Est, se seraient réunies et avancer j-,jf
raient vers Lemberg.
Les Eusses font 3AEQ0 pris©6ni»s . ,
Saint-Pétersbourg, 30 août. '
La bataille se poursuit avec acharnement '
sur le front autrichien. G SS-S ,
Le» Russe» ont fait à l’Est de Lemberg ..
3,000 prisonniers.
Près de Pohgryzy, les Allemands - ont eu
3,000 hommes hors de combat.
Ils ont perdu neuf canons, dans la région
de l'Est.
ATomaeher, la lo« division hongroise ?
été battue, pnis cernée.
Des régiments entiers se sont rendu»
La Bulgarie et 3a Serbie
Nisch, 30 août.
Le Bureau de la presse dément catégorie
qnement toutes les nouvelles da source
bulgare sur de prétendus excès des Serbes
en Macédoine.
Les Fausses Nouvelles fie l’Agence Wolf?
Zurich, 30 août.
L’Agence Wolff accuse les armées fran-
çaise et anglaise d’utiliser les balles dum-
dum.
Les Nouvelles tendancieuses en Allemagne
SalEt-Pétershourg, 29 août (officiel).
L’Allemagne ©t l’Autriche dont les arméej,
sont impuissantes à entraver l’offensive des
troupes, russes en Prusse Orientale et eu Ga-
licie, répandent des informations sciemment
fausses sur les victoires et la situation inté-
rieure de la Russie-
An commencement des combats de Gum-
binnen dont l’issue est maintenant bien
connue, l’agence Wolff lança dans toute
l’Europe des nouvelles sur de brillantes vic-
toires allemandes et la défaite complète des
Russes. ,
n « f 1 r — J ^ VT, ArttA/i AMM AlinOtoi
Des télégrammes de vienne annuELem
l’éçhec de l’offensive russe en Galicie et la
marche triomphante des Autrichiens à 1 in-
térieur de la Russie, avec prises de canons»
de drapeaux, de mitrailleuses.
Des informations de Vienne annoncent
aussi ia prise de Varsovie, une sacglante
révolution en Pologne, la panique et la mite
de la population.
Pour leur donner un semblant a authen-
ticité, ces nouvelles sont datées d’Odessa, de
Kichinoff et de Nicolaïeff.
L’état-mejor général estime qu’il est mu-
tile de démentir ces nouvelles, car l’état de
choses réel sur le théâtre de la guerre met
suffisamment en relief les mensonges des
états-majors ennemis et des agences à leur
solde. , . .
L’état-major russe renseigne autant avm
le pgut 1$ pavs sur les moïivenaeBts del ar*
méë russe qui pénètre victorieusement danf
îa Prusse orieutsile et en Galicie-
Pane la Diplomatie
Genève, 29 août.
Le comte Forgach est nommé ambassa*
denr d’Autriche à Berlin.
Au Mcntl&égro
Geltigné, 29 août.
Le contingent français de Sentari, actuel-*
lement an Monténégro, a pris, aujoord «ïd*
le service de la garde au palais royal.
La Succession fin Papa
Rome, 29 août.
Le Giormle d’Halia annonce que le cardia
nal Maffi aurait les pins grandes chances
d’être élu. , , _ ,
La Tribuna dit que les plus grandes proba-
bilités seraient en faveur des cardinaux Gas-(
parri, Ferrata et Serafini. ,
La Tribuna dit que las cardinaux désirent,
aboutir rapidement ; ils procéderaient au
vote dès le soir du 3i août et, s il élait ué^
cessaire, il y'aurait quotidiennesaeat «»ate«
tours de scrutin au lieu de deux.
54» khiieê ir îl#Ï6 (SS fages) % imnoes - * MffON Pli lATlf — 5 (Mimes Fa^es) lundi 51 Août 1914
Adinipislralêiir - Délégué- Gérant
O. RANDOLpT
liKaisirailGii, tepssieis $t àsnw, ïEL. 1047
35, Eue Faateuelle, SS
/ dresse TélêmobiahS : EANPQLET Han?
Le Petit Havre
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K RECUEILLEMENT
Nous savons maintenant le sens de
Ta phrase mystérieuse du. communiqué
;• « La situation de notrejront
Wela Somme... » Le Nord est envahi
Mu moins en partie et samedi soir les
biilemunds, après avoir forcé nos lie
trucs vârs Saint-Quentin., étaient en
dans la direction de La. Père
se t trouve a environ cent trente
Wkmètres de Paris. Hier après-midi
aéroplane a Jeté des bombes sur la
B. XLde.
q>us croyons rêver en écrivant ces
E w(fts qui, en peu de mois, tiennent
B; A choses si énormes, pourtant c’est
byréalité qu’il nous faut regarder j
sans illusion comme sans Jai- j
BRes.seS,
W Enfin jour comme celui-ci, ou nous J
Rhints-' la vision aiguë dit destin de la J
Eî'ance qui se joue ■sur les champs de I
Wmvtc&ll
L he de tous doit se fermer à des corn-
Wjicniaires superflus. C’est au dedans j
f ile, nous que le dialogue doit se tenir
3ntre notre conscience et Vurne de la
atrie qui çit en chacun de nous.
- Hans ce recueillement solennel, nous j
fRui ferons confession de n’avoir pas
Wvié, chacun pour notre part, assez
W'-hiirvoyants et, sans nous laisser abat-
I • y sous le coup des fautes du passé,
■Mous nous redresserons pour lui jurer
Wyxe nous sommes prêts à lui sacrifier
■ 4ïlègrement tous nos intérêts, toutes
fcios aff ections, et par dessus tout notre
Fvte.
■ Le sort de la France n est pas entre
les mains des Allemands, dussent-ils
poursuivre leur marche en avant ; il
est entre nos mains. Si chacun de
nous, dans son for intérieur, est fer-
■V mement décide a faire ce que la salut
m de la patrie exigera, la patrie sera
i auvée, sans même attendre le succès
que nous assure le concours de
HCâs alliés.
CASPAR-JORDAN.
I 1 , , |(
U UTTRE DI mm Pi |
K-- ' ||
B Au moment où le général Pau vient d’être nom- J
B-JC commandant en qhef de nos troupes sur la t (
B'-^atière de l'Est, ou relira avec satisfaction la I
I lire suivante
B Donne Mère, coin inc j8 ne sais si aucune |
Ras lettres que je t’ai fait écrire est parvenue
E son adresse, ou plutôt comme j ai de fortes
Raisons pour croire que rien n’est arrive, 1
Rendis que, cettalcis, je puis esperer qus tu |
vivras mon autographe, je vais donc te J
frrer mes aventures tout au long.
,.’ d'abord, l’originalité des sept lignes 1
l ,-féeédentes a dû te faire supposer que cest
l é un pied et non d’une main qa eues lurent j
1 iracées. t % . I
■ Détrompe^-voDs 6i nç riçz poiüt «es pF6- j
B'mers efforts d’une main inexercée, non
Ràus que du style. Oalre que je parle main-
K nant presnue exclusivement 1 allemand, je
■tous jure que les phrases élégantes ne cou-
Kient pas do sourçc, quand il faut cinq mi-
■nutes pour tractr une ligae.
P Mais l’oublie que je ne vous ai pas encore
IA dit le principal, le suis blessé, mais vous le
iv vovez, pas trop dangereusement. C était le
août, au combat de Woertb ; j avais eu jus-
Imu’a ors la chance do n’êirc pas touché, au
Bianiiieu d’une véritable pluie de fer et de
R*4omb, lorsqu’un obus, brisant un arbre
■..VÙS de moi, un éclat de bois m atteignit a
■a main droite et me mit deux doigts hors
■c combat. Une heure après, je regrettais
Beaucoup moins la perte des susdits doigts,
une balle bavaroise me tracassait la
^^Kôme main et venait se loger entre les deux
HBS de mon poignet d’où je la retirai déheate-
Ruent. Je reçus alors l’ordre de me rendre
1’arobuiance, et c’est pendant que je m y
■Èaiaais qu’obligé de passer sous le tan des
^Eatieries prussiennes, je reçuâ un éc.at QO-
■uadans la cnisic droite. Mamienaru, îuu-
de vous dire que tout cela va très
KQ • jj ggt vrai qu’il à fallu me taire i am-
^Kii'.ation du poignet, mais l’opération a don-
■hié les meilleurs résultats.
TF.>. comment en serait-il autrement ; je sms
R^hez les meilleurs gens du monde, soigné
Rbomme l’enfant de la maison, les visites tou-
: KS plus affectueuses les unes que les autres
RTr BiejjWiquent pas-
Asü z de moi.
R j9 n'ai pas besoin de vous dire que je suis
■Lumts,' notre pauvre Lorraine et notre pau-
i^Rne France î
Rf serais-ie longtemps pour voler vers Nancy .
RÜ« 'fraisant l’aile et tirant le pied ». Cest la
R^For-taiad qui nous fait la réponse. La aiten-
Rr^ant, mille baisers tl à bientôt.
BB GÉRA LU PAU.
B l/bércïiaie de celte lettre, «a* *e P»**o dP
Q ir.nM-n Ai o, rail c-îaru-iire ci auiu-r ci a Vjjjùacc
;:>BcB>ai qui-g «l.i : •* pnissieBS, je n’d quun bras,
il sera d'airaic, *
Tel F’ère...
R' Au début d’août 1914, i] y avait un autre
R ^ous-ïieutenânt Pau dans les champs de la
*)( ,rraine, le sou s-lieu tenant de chasseurs
B Jtoiand Pau, fils du général.
B comme autretois son père, il s est battu
avec une ligidiesse et une bravoure incom-
B-^arables. Comme lui, il a été blessé, mais,
B plus heureux, moins gravement. Des éclats
B^d'obus lui ont déchiré La jambe, mais ses
blessures, quoique douloureuses, ne sont
Briaoiut alarmantes. .
F. fE i Le sons lièntenant Pau est soigné a l hopi-
1? f t i tat de Troves, où sa mère est allée le voir
t ^'iier et lui dire ou’elle était .contente de .lui.
Gomment ss fit la Rupture
en^e l’Angleterre et rÂllemagae
W « LIVRE ELANC »
\ vu,., !r-
Un Livk Blanc anglais, qui vient d’être
distribué, tabiie une dépêché de l’ambassa-
deur d’Aageterre à Berlin, relativement à
la rupture is relalkms diplomatiques avec
i’Allemagne.'\
A la question de savoir si l'Allemagne
respecterait laNneutralité de la Belgique, M.
de Jagotv répondit négativement parce que
les troupes ailaaaandès, le matin même,
avaient déjà. fra\phi la frontière belge. La
neutralité de la Bsaiaue était déjà violée.
Gette viQ’ation, fisait-il, était nécessaire
parce qu’il s’agissat de pénétrer en France
par la chemin le El.Usrapide et le plus facile,
de façon à avoir une Vaqdë avancé sur lès
opérations françaises! dé frapper le plus
tôt possible un çoupydécisit. C’était pour
l’Allemagne question de\ie ou de mort. Üo
temps considérable aunu été perdu s’il
avait t'alla pénétrer par leiiad, où la rareté
des renies et la puissance W iorteresses au-
raient retardé la marche, cb™ aurait donné
aux Basses le temps d’ameaj. des troupes
I BUT la'fromiijre at]ê@anqcXLa rapidité,
pjouta M de Jagow, est le Vând atout de
l’Allemagne. Celui de la RuSjg est d’être
un réseryQir inépuisable dé sol&fc?.
L’ambassadeur observa que le ùt accom-
pli était très grave et dtminaa Vi notait
pas encore temps de donner aui troupes
allemandes l'ordre de quitter la Algique.
M. de Jagow répondit que, pour leèm0tifs
sus,énoncés, cela était impossible, \
I Dans l’après-midi, l’ambassadeur a A^|e_
I terre informa M. de Jagow que si, a m*uit,
1 l’Allemagne n’avait pas donne 1 assuiAce
I qu'elle ne poursuivrait pas la violation ü%
I frontière belge et n’arr était pas ses troupA
I les relations diplomatiques seraient rom
ques, et la Grande-Bretagne prendrait toute
| |eî mesures nécesça'i*es pour maintenir 1
! neutralité de la Belgique et faire respecte
I le traité signé par l’Allemagne et P4f i
1 iEf*9n^A Rrfibsnfi.
M. de Jagow répondit qa il manuenaii sa
réponse antérieure, la tùrete de 1 empire
d’Allemagoe exigeant absolument que les
troupes allemandes traversassent la Balg'*
que ; rambasiadeur d'Angleterre insista, di-
sant qu’en présence des conséquences terri-
I blés de cet acte, M. de Jagow changerait
j peut-être d’opinion avant minuit, mais M-
I de Jagow répiiqui que le délai, lut il pro-
i longé do vingt-quatre heures, ou pins, sa
i réponse serait toujours Ja même. En ce cas,
répondit l’ambassadeur d’Angleterre, il ne
r me reste qü’à réclamer mes pas eports.
Il était environ sept heures ; un court en- ;
iretian suivit. M. deJagow exprimaxes pro-
fonds regrets de voir s’écrouler toute sa po-
litique et celle du chancelier, qui ^consistait
à gagner l’amitié de i’Angleterre afin d arri-
ver, par l’intermédiaire de i Angleterre, u
se rapprocher de la Franco.
L’ambassadeur se rendit ensuite chez le
chancelier. Celui-ci fort agité, entama aus-
sitôt un discours qui dura une vingtaine de
minutes. Il déclara que la decision de la
Grande- Bretagne était vraiment terrible et
ajouta: . _ _ .
« Comment, pour nn mot, pour m moi
neutralité, pour un mGt qai, en tempiae
guerre, lut si souvent méprisé ; eommeat
pour un simple morceau de papier ta
Grande-Bretagne va faire la 8Qfri“eA^u“0t
nation apparentée dont le sçul désir est
d’être une amie ! Tous mes efforts dans ce
sens se trouvent anéantis par cette ëe^mère
et terrible décision et toute ma politique
depuis mon arrivée aux affaires s écroule
comme un château de cartes. Lacté de la
Grande Pretggae est inconcevable. Cest
cjmme si on frappait dans le dos un homme
qui défend sa v(e contre deux assaillants.
Je tiens 1a Grande-Bretagne pour responsa-
ble des terribles événements qui pourront
S’GÜ suivre. 9
L’ambassadeur d’Angleterre répliqua que
si, pour des raisons stratégiques, la violation
dé la neutralité belge était une question ne
vie ou de mort pour l'Allemagne, c était
aussi, pour l’hpnneur do ia _ Grande-Breta-
gne, une question de vie ou de mort de res-
oecter un engagement solennel et de faire
tout son possible poor défendre la neutra-
lité de la B al g'que contre des attaques. G-.t
encaKement solennel doit simp»emeut être
observé, sinon quelle confiance aurait-on a
l’avenir dans les promesses de la Grande-
Brsici&iic I ,
Le chancelier répondit : « Mais à quel prix
cet engagement sera-t-ii tenu 1 Le g0,ll'âm-
nement britannique y a-t-il songé î.» L am-
bassadeur observa alors que la crain.e ans
conséquences no constituait pas une excuse
pour violer des engagements solennels,
mais le chancelier était si surexcité, si
abasourdi da la décision de 1 Angleterre, si
peu disposé à entendre raison, que l am-
bassadeur renonça à jeter de thune sur
ifl tea en coütiriuast ia discosBiOii. # .
L3 chancelier déclara enün cjue5 en sejoi-
géant aux ennemis de l'Allemagne, la Gran-
de-Bretagne lui portait un emp
plus violent que, presque jusqu au de.mer
ipoment, l’Allemagne, ^vaulaat -de con-
cert avec t’Angleterre, avait coopéré as es
( tt'orts pour le maintien de la paix entre
l’Autriche et la Rassie. IAE1
L’ambassîdeur reprit qu il était, en efl-t,
tragique de voir detix nations entrer en con-
flit su moment même ou leurs relations
étaient devenues plus cordiales,
L’ambissadeur rentra a l’ambassade et, un
peu avant neuf heures, il dèoosa jm tgle-
' gramme au ForeigA Ofti^eun rapport
fciir Cj8s enirevu^.
Son télégramme t’«t accepté
remmect, il ne tut j'iiuais transmis pa-i le i)H"
116 Vers ncuPlienres et demie, le seus-secré- I
taire d’FUat, >1. Z mmçrroaqn, vint voir i am-
bassadeur d'Angleterre. Ceiui-ei fit observer
que l’Angleterre exigeait une réppnse nette
a minuiUu plus tard. M. Zimmermann re-
connut que cela équivalait à une aeelaration
de guerre, puisque l’Allemagne ne pouvait
pas donner i’assurance réclamée ; puis M.
Zimmermann laissa à l’amcassadeur une
feuille volante du BerLner lagsblatt annon-
çant la déclaration de guerre de I Angleterre
^ V4ie Tocde* 1 de manifestants, déjà massés
dehors, poussait des cris hostiles et jetait des
pierres contre la maison. Un pave étant wnm
Dé au milieu du salon où se trouvait rtum
le personnel de l’ambassade, 1 ambassadeur
téléphona à M. de Jagow qui fit déblayer la
rue, M. de Jagow vint ensuite exprimer a
l’ambassadeur ses vifs regrets de i incident
qui, disait-il, déshonorait Berlin §1 expliqua
LA GUERRE 1
■ m . ■
Sommaire des principaux faits relatifs à la guerre, dent les détails se trouvent dans les
Communiqués officiels et les dépêches Havas.
£ù Août. — Le ministre de la guerre décide d’appeler la classe 19ii, de rappeler
la reserve de l’active et les classes plus anciennes territoriales qui avaient été momen-
tanément renvoyées dans leurs foyers.
A X»ZM£d.ïS
30 Août, -w Un aéroplane allemand survolant Paris, jeta des bombes, vers une
heure trente de l’après-midi.
Dégâts matériels nuis ; aucune victime.
A. LA FROIVTIÈME DU IVOSS.O
29 Août. — Violente action dans la région de Lannois, Signy-l’Àbbaye et Novion-
Porcien, entre Retbel et iviézières. Pas de résultat décisif. L’attaque a repris hier, 30 août,
— A l’aile gauche de l’armée, bataille engagée par quatre de nos corps d’armée.
D& droite de ces eprps repousse sur Guise et à l’Est, une attaque du 10e corps allemand
et de la garde prussienne. La gauche est moins heureuse.
Les Allemands progressent dans la région de La Fère.
EÎW LORRAISH
29 Août. — Nous sommes maîtres de la ligne de la Mortague, riyjère qui va du
Sud-Est de Saint-Dié à Lunéville. Notre droite avance.
E3*ï PRUSSE
2s Août. — Les Russes investissent Koenigsberg ; les Allemands battent en
retraite. _J
EIV. POLOGNE!
28 Août.— A Petrokow, au Sud-Ouest de la Pologne russe, à la hauteur de .BreslaU
et au Nord de la Vistule, les Russes mettent en déroute une contre attaque allemande
effectuée par trois escadrons et une compagnie cycliste.
T- Un Zeppelin bombarde la gare de Miawa, en Pologne, près de la frontière, à l’Est
de Thorn. Il est capturé, ainsi que son équipage.
EIV AE'ffaiC.ffltE-HOïW^SSXE
29 Août. — Les Russes font 3,000 prisonniers à l’Est de Lemberg (Galicie) et
| mettent 3,000 Allemands hors de combat près de Podhajce,
q\ ta publication de la nouvelle par cette
peL de Berliner TagMs.lt n’avait pas été au-
torùe, sans quoi un service d’ordre eut été
étain
Le\xcuses de M. da Jagow furent com-
plôtesT
Leleaemain, 5 août, un aide de camp de
l’empei’Vj. arriva chez l’ambassadeur d'An-
gleterre Sjoi déclara sur nn ton acerbe :
« I/era£\eur me charge d’exprimer à
Votre Exçe^pcg sgj regrets pour les inci- 1
dents ô’hièSir, mais da vous dire, par la
même occatS que ess incidents vous don-
nent une luéôîpg sentiments de son peuple
à l’égard de 1 av de la Grande-Bretagne fai-
sant cause ccm«ne avec d’autres nations
Contre ses yigoXyjôg de Waterloo.
» Sa Majesté _ vv demande aussi de dire
au roi qu’il était V de ses titres d’amiral
de la marine britaff^ae et dS feld-maréetol
de l’armée angiaisSmaig qu’après ce qui
yient d’çrriyer, il esïvjjgd ae se dépouiller
immédiatement de céûlreSi »
Les Offres t FMSasn^ àla Belgique
On sait que le gquverncw allemand
s’était adressé an Cabinet de ffvgjjes, je 9
de ce mois, par l'iptermédiafriau ffiinistre
d’Amérique et de la légation \Beigique à
La Haye, pour le pressentir e\u/ ^uae
négociation. - \
Voici ie texte de la dépêche qffe baroa
Fa Bon, ministre de Belgique en nWuie, a
transmise à ce sujet à son gonversyjgjjj ^
Bruxelles, ainsi que la réponse que K«t
ministre belge des affaires étranger
paxignon. . A
Le ministre des affaires étrangères m * PNg |
voua transm ettre tes informations suivantes pL |
que le miniétie d’Amérique a Bruxelles \ ,
rCLa 6 forteresse de Liège a été prise dassaa
après une défense courageuse. Le gouvernement
allemand regrette très profondément que p^r
suite de l’attitude du gouvernement belge contre
VAliemagne, on en soit arrivé à des rencont.es
sanglantes. L’Allemagne ne vient pas en ennemie
en Belgique, c’est seulement par la force des
événements qu’elle a du, à cause des mesures
militaires de ia France, prendre la grave déter-
mination d’entrer en Belgique et ü oc.cJJp.®rrl ÎÀA!
comme point d’appui pour ses opérations mili-
«ttirea nltôrieures.
Après que l’armée belge a, par sa résistance
héroïque contre la grande supériorité des troupes
allemandes, maintenu l’honneur de se» armes, le
gouvernement allemand prie le roi des Belges et
ie gouvernement belge (l’éviter a la les
horreurs ultérieures 4e la guerre. Le gouverne-
ment alLemsnd est prêt à tous tes ac^èrds avects
Belgique, qià peuvent se Qoneiuer avec son uiue-
reL^Afto^sgneraassûre encore solennellement
oo’elle n’a pas l’intention dé s’approprier le terri
toife beige, et que cette intention est lois a’elte.
L’AUemog.ie est toujours prête a évacuer la Bel- ,
gique, aussitôt que l’étal de la guerre le lui per-
mLanibossftdeur des Etats-Uais à ®èrlin avait prié
son collègue de Bruxelles de se charger de cette
tentative de médiation. Le ministre des affaires
étrangères fie Hojlànde a accepté sans enthou-
siasme celte mission. Je m en suis chargé pour
lui faire plaisir. Earon FAIxo*.
A celle prosasiiiejl, É gouvernement belge rô
pondit dans lès termes suivants .
Bruxelles, 12 août.
Légation de Belgique, La Haye.
Prière de remeüre le télégramme suivant au
ministère dos affaires étrangères.
La uroposUion que nous fait le gouvernement
alleroanü reproduit la proposition qui avait e.e
l'orrau éa dans l’ultimatum du 2 août. .
pirtÀiA à ses devoirs internationaux, la Belgique
ne peut que réitérer sa réponse à cet ultimatum,
d autant plus que depuis le f
été violée, qu’une guerre douloureuse a été poi
tée sur sou territoire et que les garants de s,
neuiraiité ont loyalement et immédiatement ré-
pondu à son appel. n**»m».
Le Sous-Préfet de Péronne
est révoqué
Le Journal Officiel publie un décret, rendu
sur ia proposition du ministre de 1 Intérieur.
aux termes duquel M. Rechard, sous-préfet
de Péronnq (Somme), est révoqué de ses
fonctions.»
Camtnuniques
dü Mmmmû
30 Août, 8 h. 15.
ÈN LORRAINE
La progression de nos forces s’est accentuée.
Nous sommes maîtres de la ligne de La Morta-
gne, et notre droite avance. Rien à signaler sur
le front de la Meuse : une violente action a
eu lieu dans la région Launay, Sigoyrl’Ab-
paye, Novion-Poreien, sans résultat décisif.
L’attaque reprendra demain,
A notre aile gauche, une véritable bataille a
êié menée par quatre de nos corps d’armée ;
fa droite de ces quatre corps, prenant l’offen-
sive, a repoussé sur Guise et à l’Est une atta-
que conduite par le 10« corps allemand et la
garde, qui ont subi des pertes considérables.
La gauche a été moins heureuse ; des forces
allemandes progressent dans la direction de La
Fère.
Dtptetes Havas
Le rappel des classes
Paris, 36 août
Le ministre de la guerre a décidé d’appeler
gous les drapeaux la classe 1914 et de rappe-
ler la réserve de l’active et les classes plus
anciennes territoriales, qui avaient été mo-
mentanément renvoyées dans leurs loyers.
\ Ua Aéroplane Allemand sur Paria
I \ •
i Paris, 30 août, 16 h. 18.
'Jn aéroplane allemand a survolé aujour-
Iji sur Paris.à une hauteur de 5,000 mètres.
Jj. 30, il jeta des bombes.
„ V dégâts matériels sont nuis et le vol de
W» allemand n’a produit aucun effet
IUOA
Paris, 30 août, 17 h. 50.
Q .9fAire que les bombes lancées par un
allemand sur Paris, n’ont fait au-
Cune vUj,
^.qus aériehue coatrs Belfort
’X r Paris, i9 août.
Le Tsffià.nnonC0 de Belgarde-que deux
aêropianesLy0|ail|. Belfort, tentèrent vai-
nement ae u saater un hangar de diri-
geables. V
Des bbjhff^arent lancées, mais elles
n occasionne^pas dégâts.
Taas ^égigE..g.’Sonneur
\ Paris, 29 août.
•fn^HnS*i3nènran^leaa spdeial de la Lé-
êe 8rade d’officier :
ifn’tHaMataiiion au W| régi-
ment (atteint .^AAjffessures graves en
eSleVianL T^okheSs de l’attaque aux
ser °dffachéGranfier> ca.Pitaine
au 2* étranger, d-taciu iC-e dffnûii%ffir-3e
(grièvement biessé à 1 &us apor(js de
T’8fiOlsli@î£21 ) y DftFCü^j\ x j
d’infanterie, goüverneur]^^ ^
duite héroïque dans la dfA A8Llnf.wv)
Pour le grade de chevalif Qe nungwjj.
M. Chretienpot, capitamèu,. croool3da
chasseurs eyelhtés (atteint V groupe ue
blessures en chargeant, BSRWjg!
attaque da nuit).
La miss ea état ds dèfêase paï|3
ParV .
.... - J 3 août.
Le gouverneur militaire de P
donné la démolition dans un dôi\
! tre jours de tous |es immeubles aly„ng
la zone de servitude des forts détaeir .
défense de Paris.
Questions fiuanoièrea
Paris, 29 ao\
JJ. Poincaré a signé un décret relatif i
nouveau moratorium. • , .
\ De mandes facilités ont été données. .1
le retrait des fonds en dépôt ou en compte
courant, lorsqu’il s’agit d’employer ces ]
fonds au payement des salaires ou de la i
fourniture des matières premières, sans
augmenter dans de trop larges proportions
les charges de la Banque de France, dont il
importe au plus haut point, pour ia détense
nationale, de ne pas accroître actuellement
les obligations.
Le ministre des finances a recommandé à
la Banque de Franee et aux principaux éta-
blissements de crédit de se montrer aussi
large; que possible dans l’admission à l’es-
compte des effets de commerce.
Les Officiers de Marine
Paris, 29 août.
Un journal da malin publie la note sui-
vante :
Ün grand nombre d’officiers de réserve de
(a flotte, qui auraient évidemment du mal à
se remettre au courant sur les navires,
p’ont, pour cette raison, pas été rappelés.
Ne pourraient-ils pas servir à exercer et
discipliner les territoriaux. Nous avons dans
ces conditions, 9 vicerarairaux, 13 contre*-
amiraux, 30 capitaines de vaisseau, 73 capi-
taines de frégate, 133 lieutenants de vaisseau,
100 enseignes de vaisseau, 10 officiers des
équipages. Qu’attend-ou pour les utiliser 1
Les faits ainsi présentés sont, en réalité,
erronés.
Les officiers de marine de réserve, à l’ex-
ception des vice-amiraux et .des contre-ami-
raux, pnt tous été rappelés à la mobilisation.
Le nombre des officiers supérieurs (aô ca-
pitaines de vaisseau et 103 capitaines de fré-
gates) dépassant les besoins du service, les
préfets maritimes ont été invités à renvoyer
pans leurs foyers ceux d’entre enx qui n’a-
vaient pas d'affectation utile (presque exclu-
sivement les capitaines de vaisseau) ou qui
ne paraissaient pàs susceptibles de rendre
des services. Cette masure a pu porter au
maximum, sur 24 capitaines de vaisseau et
12 çapiÿiUSS de frégate.
Quant aux lieutenants de vaisseau et en-
seignes de vaisseau, ils ont tous pu emploi
et sont nécessaires au servieé de la marine.
11 est, en outre, bien entendu que les offi-
ciers supérieurs renvoyés dans leurs foyers
restent prêts à être appelés au far et à me-
sure des besoins du service. Il en est de
poème des effiéiers généraux. Plusieurs offi-
ciers généraux du cadre actif- attendent en-
core des commandements,
L’Amnistia auz Iasoumis et Déserteurs
Paris, 29 août.
La loi du 5 août 1914 a accordé le bénéfice
de l’amnislie aux insoumis et déserteurs
qui, dans un délai déterminé, se seront pré-
sentés volontairement devant uue autorité
française pour être incorporés dans les équi-
pages de la ffptte.
M."Victor Aogagneur, ministre de la ma-
rine, a pensé qu’il serait équitable d’accor-
der par voie de mesure gracieuse une far
veur analogue aux insoumis et déserteurs
qui, ayant fait leur soumission à une date
antérieure à celle du S août 1914, subissent
actuellement, dans les prisons maritimes, la
peine à laquelle ils ont été condamnés.
M. Augagnéur a invité en conséquence les
préfets maritimes à lui adresser « dans le
plus bref délai », une liste nominative des
détenus ds prisons maritimes qui leur pa-
raîtraient, en raison de ieur bonne conduite
en détention, dignes d’obtenir Ja remise du
restant de leur peine en mê;me_ temps que
leur réintégration dans les équipages de ia
{lotte.
L’Exode des Belges
Ostenffe, 29 soût.
Les réfugiés de Louvain et de Matines ar-
rivent dans toutes les villes que n’occupe
pas l’ennemi.
Iis reçoivent partout un accueil très em-
pressé.
La Mort d’us Aviateur anglais
Ostende, 29 août.
L’Indépendance belge annonce qu’un avia-
teur anglais atteint par le feu des Allemands
à Tirlemont, tomba d'une hauteur de 230
mètres.
Le monoplan fut brisé et l’aviateur tué.
L’epnemi s’acharna sur le cadavre de l’a-
viateur.
Les Atrocités Allemandes
Berlin, 30 août.
Le lohal Anzeiger déclare que la responsa-
bilité de ia destruction de Louvain dqit re-
tomber sur la population beige qui n’est
qu’à deiai-civilisee (?)
‘ Ostemie, 30 août-
Avant d’incendier Louvain, les Allemands
y commirent de nombreux méfaits.
Ifs fusillèrent un grand nombre d'bahSj
taats dont sept prêtres, Mgr Coenraets, le
vice-recteur de l’université et ie bourgmes-
tfB.
Êa outre, ils embarquèrent tons les hom-
mes valides dans dès trains spéciaux et les
ftypéî-£B À4jUîf8âg&0 ou ils dGvrojit
taire Ja moisson.
L’Autriche déclare la guerre à la Belgique
La Haye, 30 août.
Le ministre d’Antriclie-Hongrie a remis au
ministre de Belgique la déclaration de guer-
re de i’Àutriche à ia Belgique.
Comment l’Ambassadeur de Eussie a
quitté Berlin
Saint-Pétersbourg, 29 août.
Un rédacteur delà Noveie Wremia a inter-
viewé l’ambassadeur de Russie à Berlin dès
son retour à Saint-Pétersbourg.
L’ambassadeur déclara que las mamfesta-
Aons contre la Russie commencèrent le 27
âoût (13 août, ancien style).
Une toule hurlante occupa toutes les rues
autour du palais de l’ambassade en vocifé-
rant jusqu’à deux heures du matin des in-
jures contre 18s Russes.
Las démonstrations aptirnsses recom-
mencèrent les jours suivants.
Les matifestatioas ne s’adressèrent au dé-
but qu’à la Russie et non à la France.
Ou pensait à Berlin que la France ne par-
ticiperait pas à la collision. .
La neutralité de l’Italie et la participation
de l’Angleterre daps le conflit furent une
. surprise déconcertante pour Berlin.
Dans les cercles dominants de la société,
la guerre n’était pas populaire, mais i on
observait dans les rues, au contraire, des
dispositions à l’enthousiasme.
' sur l’avenue des Tilleuls, une foule consi-
“Nérable de. manifestants ibaniait de.» re-
frains patriotiques comme en chantent les
écoliers.
« Je suis parti de l’ambassade dàs l’auto-
mobile de l’ambassade dés Ëtais-Ünis. La
foule ne me prit pas à partie ; j’entendis à
peine quelques exclamations hostiles. »
Sur les autres automobiles, au contraire,
la foule se livra à des attaques qui furent
sanglantes. La foule blessa non seulement
les hommes, mais aussi les dames.
Non seulement ia populace se livra à ces
violences, mais des personnes cultivées y
participèrent.
Plusieurs représentants officiels de la Ras-
sie furent arrêtés, mais on les remit en.
liberté après examen de leurs papiers.
Malgré cértaias désordres qui se produisi-
rent dans Ja gare de Sverbeer. on put gagner
le Danemark sans trop de difficultés.
L’Aotion Eusse centre la cavalerie
Allemande
Paris, 29 août,
A Petrokoff, les Russes ont mis complète-
ment en déroute trois escadrons allemand!
et une compagnie cycliste.
Destruction d’un Zeppelin
Saint-Pétersbourg, 29 août.
Un Zeppelin ayant bombardé la gare d*
Jdlawa, fut pôdrsuivi et fusillé. Tombé .1
terre, on constata que la nacelle contenait
huit soldats, deux mitrailleuses et de» en-
gins explosif.
Après la destruction du « l&tgdebourg »
Saint-Pétersbourg, 29 août.
6 officiers et 60 matelots du croiseur Mag-
debourg, que coulèrent les Russes, arrivèrent
ici ; iis traversèrent la ville.
La foule s’abstint de manifester.
Kcepigaberg investi
Paris, 29 août.
Oh annonce que les Russes ont complète-
ment investi Roénigsberg et que le» Alle-
mands battent enretraite.
(Koenigsrerg est unèvlilede “00,090 habitants»
sur la Bsftigue, EU© possède une forteresse 4e
premier ordre, selon les dires des aJRemanos eux?
mèmès. .... ..
Son traite maritime est considérable. IJ est par-
ti euffèrement alimenté par te commerce des blé»
et l’industrie de l’ambre.)
L’avauce Eusse en Galicie
Rome, 30 août.
Selon des informations parvenues aux
journaux, une grande bataille serait enga-
gée dans le Nmd de la Galieie.
Les denx armées russes, celLe du Nord et
celle de l’Est, se seraient réunies et avancer j-,jf
raient vers Lemberg.
Les Eusses font 3AEQ0 pris©6ni»s . ,
Saint-Pétersbourg, 30 août. '
La bataille se poursuit avec acharnement '
sur le front autrichien. G SS-S ,
Le» Russe» ont fait à l’Est de Lemberg ..
3,000 prisonniers.
Près de Pohgryzy, les Allemands - ont eu
3,000 hommes hors de combat.
Ils ont perdu neuf canons, dans la région
de l'Est.
ATomaeher, la lo« division hongroise ?
été battue, pnis cernée.
Des régiments entiers se sont rendu»
La Bulgarie et 3a Serbie
Nisch, 30 août.
Le Bureau de la presse dément catégorie
qnement toutes les nouvelles da source
bulgare sur de prétendus excès des Serbes
en Macédoine.
Les Fausses Nouvelles fie l’Agence Wolf?
Zurich, 30 août.
L’Agence Wolff accuse les armées fran-
çaise et anglaise d’utiliser les balles dum-
dum.
Les Nouvelles tendancieuses en Allemagne
SalEt-Pétershourg, 29 août (officiel).
L’Allemagne ©t l’Autriche dont les arméej,
sont impuissantes à entraver l’offensive des
troupes, russes en Prusse Orientale et eu Ga-
licie, répandent des informations sciemment
fausses sur les victoires et la situation inté-
rieure de la Russie-
An commencement des combats de Gum-
binnen dont l’issue est maintenant bien
connue, l’agence Wolff lança dans toute
l’Europe des nouvelles sur de brillantes vic-
toires allemandes et la défaite complète des
Russes. ,
n « f 1 r — J ^ VT, ArttA/i AMM AlinOtoi
Des télégrammes de vienne annuELem
l’éçhec de l’offensive russe en Galicie et la
marche triomphante des Autrichiens à 1 in-
térieur de la Russie, avec prises de canons»
de drapeaux, de mitrailleuses.
Des informations de Vienne annoncent
aussi ia prise de Varsovie, une sacglante
révolution en Pologne, la panique et la mite
de la population.
Pour leur donner un semblant a authen-
ticité, ces nouvelles sont datées d’Odessa, de
Kichinoff et de Nicolaïeff.
L’état-mejor général estime qu’il est mu-
tile de démentir ces nouvelles, car l’état de
choses réel sur le théâtre de la guerre met
suffisamment en relief les mensonges des
états-majors ennemis et des agences à leur
solde. , . .
L’état-major russe renseigne autant avm
le pgut 1$ pavs sur les moïivenaeBts del ar*
méë russe qui pénètre victorieusement danf
îa Prusse orieutsile et en Galicie-
Pane la Diplomatie
Genève, 29 août.
Le comte Forgach est nommé ambassa*
denr d’Autriche à Berlin.
Au Mcntl&égro
Geltigné, 29 août.
Le contingent français de Sentari, actuel-*
lement an Monténégro, a pris, aujoord «ïd*
le service de la garde au palais royal.
La Succession fin Papa
Rome, 29 août.
Le Giormle d’Halia annonce que le cardia
nal Maffi aurait les pins grandes chances
d’être élu. , , _ ,
La Tribuna dit que les plus grandes proba-
bilités seraient en faveur des cardinaux Gas-(
parri, Ferrata et Serafini. ,
La Tribuna dit que las cardinaux désirent,
aboutir rapidement ; ils procéderaient au
vote dès le soir du 3i août et, s il élait ué^
cessaire, il y'aurait quotidiennesaeat «»ate«
tours de scrutin au lieu de deux.
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